Archives pour: Mars 2009, 24
Enlèvement d'Elise : ouverture de deux informations judiciaires
Enlèvement d'Elise : ouverture de deux informations judiciaires
LEMONDE.FR avec Reuters | 24.03.09 | 22h07 • Mis à jour le 24.03.09 | 22h56, extrait
Le parquet d'Aix-en-Provence a annoncé, mardi 24 mars, l'ouverture de deux informations judiciaires dans le cadre du rapt d'Elise, une fillette franco-russe de trois ans et demi enlevée vendredi à son père français. La première procédure vise la mère de l'enfant, Irina Belenkaya, âgée de 36 ans, pour "soustraction de mineur par ascendant et complicité de violences volontaires ayant entrané une interruption de travail temporaire de plus de huit jours". Une deuxième information judiciaire a été ouverte pour "complicité de soustraction de mineur et violences aggravées" à l'encontre des deux hommes qui ont participé à l'enlèvement.
L'incertitude demeure sur le sort d'Elise quatre jours après son enlèvement à Arles (Bouches-du-Rhône) alors qu'elle se promenait avec son père, Jean-Michel André, 51 ans, avec qui elle vivait à nouveau depuis septembre.
Faits divers
PROCES.
Jugée pour avoir organisé la fugue de ses enfants en Italie
Le Parisien | 10.11.2008, 07h00, extrait
LE TRIBUNAL correctionnel de Meaux (Seine-et-Marne) se plongera cet après-midi dans un douloureux dossier, où les enfants apparaissent victimes d’une séparation qui dégénère. Brigitte Nagy et sa soeur Véronique sont jugées pour « soustraction d’enfants ». En décembre 2006, elles ont organisé la fugue de Cassandra, 9 ans, et Vincent, 11 ans, les enfants de Brigitte, placés au foyer de l’enfance de Meaux.
JUSTICE
Meaux : la mère qui avait enlevé ses enfants condamnée
NOUVELOBS.COM | 10.12.2008 | 16:10
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La mère qui avait enlevé ses enfants à Meaux afin de les cacher dans un couvent de Rome en décembre 2006 a été condamnée mercredi à 18 mois de prison avec sursis.
Brigitte Nagy, qui avait organisé l'enlèvement de ses deux enfants en décembre 2006, a été condamnée mercredi 10 décembre 2008 à 18 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Meaux. Sa sœur, Véronique Nagy, qui avait activement participé à l'enlèvement, a quant à elle été condamnée plus lourdement, à deux ans de prison avec sursis.
L’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, enfin
L’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, enfin
France Info - 06:00, extrait
Hervé Morin dévoile aujourd’hui son projet de loi, qui devrait passer à l’Assemblée nationale d’ici à la fin juin. 10 millions d’euros seront affectés chaque année à l’indemnisation des victimes.
Combien sont-ils, à avoir subi des radiations radioactives françaises ? Les chiffres exacts n’existent pas. Tout ce que l’on sait, c’est que la France, qui a mené 210 essais nucléaires entre 1960 et 1996, a mobilisé 150.000 travailleurs, dont 20.000 dans le Sahara, et l’essentiel en Polynésie. Des civils et des militaires français, mais aussi des populations algériennes ou polynésiennes qui vivaient à proximité. Certains souffrent aujourd’hui de cancers…
NDLR D'après ce qu'a diffusé France Info dans la journée, les propos d'un avocat ou d'un représentant d'une association de victimes, un certain nombre d'entre elles seraient déjà décédées, atteintes par des maux qui se sont déclarés entre 10 et 30 ans après leur exposition aux particules.
Thierry Morin saute sans parachute doré
France Info - 17:44, extrait
Le coup de grâce devrait être donné par Nicolas Sarkozy, qui selon le député UMP Marc Laffineur devrait annoncer ce soir une mesure visant à légiférer sur les rémunérations des patrons. Tous les députés UMP sont d’accord pour légiférer sur les rémunérations des patrons des entreprises aidées par l’Etat, a déclaré Marc Laffineur. "C’est le président de la République qui va l’annoncer ce soir à Saint-Quentin", a-t-il dit.
Sarkozy: "fin des bonus si plan social"
Lefigaro.fr, 24/03/2009 | Mise à jour : 19:57
Le président Nicolas Sarkozy a affirmé aujourd'hui à Saint-Quentin (Aisne) qu'"il ne doit plus y avoir de bonus", de "parachutes dorés" ou de "stock-options" "dans une entreprise qui reçoit une aide de l'Etat" ou qui "met en oeuvre un plan social d'ampleur".
Le parachute doré du PDG de Valeo fait l'unanimité contre lui
Affaire Fofana : la famille d'Ilan veut un procès public
Le Figaro, 23/03/2009 | Mise à jour : 22:40, extraits
Le procès de Youssouf Fofana et de ses complices présumés du «gang des barbares», qui répondent du meurtre d'Ilan Halimi, doit s'ouvrir le 29 avril prochain devant la cour d'assises des mineurs de Paris. Bien que la mère de la victime souhaite que les débats soient publics, ils risquent de se tenir à huis clos. Et ce, en raison de la présence, parmi la trentaine d'accusés, de J. et E., mineurs à l'époque des faits. Récemment, en effet, E. a fait savoir à la partie civile qu'elle voulait comparaître sans observateurs.
«Pour Mme Halimi, un procès public aurait une vertu pédagogique. Il permettrait de mieux comprendre l'engrenage criminel, de faire réfléchir parents et adolescents. C'est la loi du silence qui a tué son fils, il serait intolérable qu'elle s'impose encore aux assises, en cas de huis clos», s'indigne son avocat, Me Francis Szpiner.
[...] Me Martine Scemama, conseil de J., explique qu'elle n'a pas encore abordé la question avec son client, à qui revient le dernier mot. Mais à titre personnel, elle est partisane de la publicité des débats, au motif que le «huis clos a aussi pour but de protéger la police, qui ne répondrait pas publiquement d'une enquête ratée». Pour autant, Me Scemama déplore la « perversité» de l'institution, qui cherche à faire porter la responsabilité de la décision finale à J., à E., et à leurs avocats.
Dans le Figaro du 24 : « nous sommes là pour vous aider »
Le parachute doré du PDG de Valeo fait l'unanimité contre lui
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 24.03.09 | 13h01 • Mis à jour le 24.03.09 | 20h50, extrait
Depuis Washington, le premier ministre François Fillon a affirmé qu'il était "opposé" au versement de cette prime, et a estimé que ceux qui ne font pas "preuve de responsabilité mettent en péril l'ensemble de notre système économique et social". Valeo est une entreprise au capital duquel l'Etat se trouve grâce à l'intervention du Fonds stratégique d'investissement et M. Fillon a fait savoir que le représentant de l'Etat au conseil d'administration s'opposera à l'application de la prime de départ. Le site Internet du Nouvel Observateur rapporte en revanche que l'Etat ne pourra pas s'opposer seul à l'octroi de cette prime car il ne dispose pas de droit de veto.
[...] Face au tollé suscité par cette annonce, une porte-parole du groupe Valeo indique que M. Morin recevra bien des "imdemnités de départ de 3,2 millions d'euros, qui correspondent à 2 ans du montant moyen de son salaire des trois dernières années". Selon l'AFP, l'indemnité de départ de M. Morin devait être versée lundi.
« Le papa d'Elise a peu de chances de revoir sa fille »
Lundi 23 Mars 2009
Elise: Polémique sur l'alerte
Par M.P., leJDD.fr, extraits
Fallait-il vraiment déclencher le plan alerte enlèvement pour la petite Elise? Certains enquêteurs estiment que le battage médiatique autour de cette affaire pénalise leur travail pour retrouver la fillette, enlevée vendredi par sa mère. Le porte-parole du ministère de la Justice balaie la polémique: quand l'alerte a été lancée, les enquêteurs pensaient que la vie de l'enfant était en danger. [...] En outre, cette alerte a permis de recueillir de précieux indices pour l'enquête. "Il (le plan alerte enlèvement, Ndlr) s'est révélé utile puisque nous avons repéré la voiture grâce au radar qui l'a flashée mais aussi grâce à des témoignages de gens alertés par le plan. Il en est de même pour la ressortissante suisse qui nous a contactés après une diffusion télévisée de l'alerte", a de son côté justifié le procureur de la République de Tarascon qui a lancé le plan, Antoine Paganelli. D'autres policiers estiment que déclencher une alerte pour un enlèvement parental pourrait entraîner la recrudescence inutile de ce type de procédure. Chaque année, il y a au moins 250 cas de "déplacements illicites d'enfants" entre la France et un autre pays, sans que cela n'entraîne de poursuites au pénal.
«Le papa d'Elise a peu de chances de revoir sa fille»
Propos recueillis par Constance Jamet (lefigaro.fr)
24/03/2009 | Mise à jour : 10:46, extraits
INTERVIEW - Après l'enlèvement d'Elise, Pascale Limarola, juriste et ancienne présidente de l'association SOS enlèvements internationaux d'enfants, fait le point sur les recours dont disposent les couples binationaux en cas de séparation conflictuelle ou de rapt.
LEFIGARO.FR - Combien d'enfants sont kidnappés par leurs parents en France ?
PASCALE LIMAROLA - Il y a quelques années, on dénombrait 700 enlèvements par an, aussi bien le fait de parents français que de parents binationaux. Dans ce dernier cas, la logique voudrait que le nombre de rapts soit en augmentation. L'espace Schengen encourage les gens à étudier et à travailler à l'étranger, ce qui entraîne des mariages, des divorces et parfois des enlèvements.
[...] Quels recours ont les parents d'enfants enlevés ?