Archives pour: Mars 2008
Hormones de croissance : la colère fait déraper les familles pendant le procès
"Je suis coupable d'avoir cru ces savants. Je suis coupable d'un excès de confiance, de crédulité," dit la mère de Benoît. "Il a toujours été petit mais il le vivait bien", regrette-t-elle.
PARIS (AFP) - Le tribunal correctionnel de Paris a pris cette semaine des allures de chapelle ardente avec le témoignage des familles des victimes de l'hormone de croissance, que la douleur fait parfois déraper vers le lynchage verbal des prévenus, au mépris de la présomption d'innocence.
Affaire Borrel : Djibouti dénonce la justice française « raciste »
PARIS (Reuters) - Le gouvernement de Djibouti a dénoncé comme "ouvertement raciste" la condamnation par défaut à Versailles de deux officiels djiboutiens à des peines de prison ferme pour subornation de témoins en marge du dossier sur le meurtre du magistrat français Bernard Borrel en 1995.
Banderole anti-Ch'tis : enquête ouverte pour « provocation à la haine »
BOBIGNY (AFP) - Une enquête préliminaire pour "provocation à la haine ou à la violence" a été ouverte afin de retrouver les auteurs et porteurs de la banderole stigmatisant les habitants du Nord samedi en finale de la Coupe de la Ligue Paris SG-Lens, a indiqué lundi le parquet de Bobigny.
Suicide d'un prisonnier à la maison d'arrêt de Nanterre
Pour un membre de l'Union fédérale autonome pénitentiaire (UFAP) de Nanterre, interrogé par l'AFP, "ce détenu au comportement étrange et imprévisible n'avait rien à faire en prison, il aurait dû être placé en centre spécialisé".
NANTERRE (AFP) - Un détenu de la maison d'arrêt de Nanterre (Hauts-de-Seine) a été retrouvé pendu dans sa cellule, jeudi au petit matin, a-t-on appris samedi de source pénitentiaire.
Agé de 23 ans, le détenu purgeait une peine pour vol depuis le début de l'année 2008.
"Il avait été placé au quartier disciplinaire depuis trois semaines. Il devait y rester 45 jours, suite à l'agression violente d'un surveillant, dans le cadre de la gestion quotidienne", a-t-on indiqué à la maison d'arrêt de Nanterre, confirmant une information révélée samedi dans le quotidien Le Parisien.
Le surveillant a porté plainte et l'affaire devait être examinée le 7 avril.
Pour un membre de l'Union fédérale autonome pénitentiaire (UFAP) de Nanterre, interrogé par l'AFP, "ce détenu au comportement étrange et imprévisible n'avait rien à faire en prison, il aurait dû être placé en centre spécialisé".
Selon lui, le détenu avait rencontré la psychologue pénitentiaire deux jours plus tôt, et une procédure devait être mise en place pour l'interner.
"Beaucoup de détenus ont ce profil en prison, car il n'y a pas assez de places dans les centres spécialisés", a ajouté le syndicaliste, pour qui "il est nécessaire de coordonner tous les moyens pour créer des centres spéciaux afin d'accueillir ces détenus".
Le parquet de Nanterre est chargé de l'enquête.
L'ex-directeur d'un foyer pour femmes condamné à 15 ans de prison pour viols
POITIERS (AFP) - L'ancien directeur d'un foyer pour femmes enceintes de La Roche-sur-Yon (Vendée) a été condamné vendredi soir à 15 ans de réclusion criminelle pour viols aggravés, agressions sexuelles aggravées, harcèlement sexuel et moral, par la cour d'assises d'appel de Poitiers.
La crédibilité du Tour menacée
La lutte antidopage à l’arrêt, la crédibilité du Tour menacée • Cyclisme. Le «passeport sanguin» ne sera pas prêt pour la Grande Boucle 2008.
QUOTIDIEN : samedi 29 mars 2008
« Cela suscite fatalement des jalousies politiques », souffle un proche
Chez Dati, c’est pas ceinture • Chancellerie. A force de petits-fours, elle a grevé le budget réceptions de son ministère.
QUOTIDIEN : samedi 29 mars 2008, extrait
«Beaucoup disaient qu’elle allait quitter son ministère. Elle y est en fait confirmée et avec un bilan positif. Cela suscite fatalement des jalousies politiques», souffle un proche.
«Simplicité». Le 13 mars, des syndicats avaient accusé la ministre de travailler «au service de sa propre image». Pour fêter (avec retard) la Journée des femmes, Dati avait invité 230 femmes du monde judiciaire, avec billet aller-retour en première classe. «Comme tous les buffets de la chancellerie, c’était d’une très grande simplicité», avait relativisé le porte-parole du ministère. Dati ne conteste pas la très forte hausse des frais de réception depuis juin. Elle assure que c’est le prix à payer pour renforcer notamment «la présence de la justice française en Europe». Outre ses homologues de l’UE, la ministre fait savoir que si elle reçoit beaucoup, c’est parce qu’elle a choisi de «faire de la chancellerie une chancellerie ouverte». Ouverte et généreuse.
Au palmarès des titres bizarres
Horace Bent, chroniqueur pour Bookseller, doute néanmoins du résultat: "Le public: vous ne pouvez tout simplement pas lui faire confiance".
"En laissant des masses informes décider du gagnant, on est confronté à de nombreux problèmes, notamment à leur dégradante vulgarité", a-t-il ajouté en précisant que le public avait choisi en 2000 "Haute performance pour engins endurcis".
"Un bon manuel d'ingénierie par ailleurs, mais j'ai bien peur que ce ne soit pas pour cela qu'il ait remporté les faveurs du public", a-t-il ajouté.
LONDRES (AFP) - L'énigmatique "Si vous cherchez une solution à votre relation, commencez par les jambes" a remporté le premier prix du concours annuel du Livre au Titre le Plus Bizarre, publié jeudi par un magazine spécialisé.
Les employeurs du secteur social inquiets du financement des stages
PARIS (AFP) - Les employeurs de la branche sanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif craignent que l'obligation légale de payer les stages ne leur permette plus d'accueillir des stagiaires si aucun "financement compensateur" n'est mis en oeuvre, dans un communiqué publié vendredi.
Un décret d'application de la loi de mars 2006 sur l'égalité des chances, prévoit, depuis le 1er février, une gratification pour tous les stages à temps plein de plus de trois mois à hauteur de 398 euros mensuels.
L'Unifed, composée de six organisations d'employeurs (dont la Croix-Rouge et la Fegapei), ne conteste pas le principe de cette gratification.
Mais son "versement risque de mettre en péril l'accueil des stagiaires dans les établissements privés à but non lucratif de la branche sanitaire, sociale et médico sociale si aucun financement compensateur n'est mis en oeuvre", prévient-elle, car nombre d'entre eux ne sont pas en mesure de l'assurer.
Mercredi, environ 2.000 étudiants en travail social, réunis en collectifs régionaux, avaient manifesté dans plusieurs villes pour dénoncer les conséquences du décret qui, selon eux, "met en danger" leur formation, beaucoup de structures associatives "gèlant" leur stage, par manque de moyens.
Ils réclament que l'Etat et les collectivités locales débloquent des fonds pour aider les associations à les accueillir et en outre que "les stagiaires du secteur public bénéficient de la gratification au même titre que ceux du privé".
Une marque de soda met au défi Guns n'Roses de sortir son nouveau disque
De son côté, Axl Rose a affirmé sur le site officiel de son groupe être "très surpris et heureux d'avoir le soutien de Dr Pepper", soulignant qu'aucun accord commercial n'existait à sa connaissance entre sa formation et la marque de boissons.
LOS ANGELES (AFP) - Une marque de soda américaine, Dr Pepper, a mis au défi le groupe de hard rock Guns n'Roses de sortir avant la fin 2008 son nouvel album attendu depuis des années, promettant dans ce cas d'offrir une boisson à "tout le monde aux Etats-Unis".
Le garde des Sceaux saisit la Commission de révision des condamnations pénales
PARIS (Reuters) - Cette procédure de révision d'une condamnation criminelle définitive est très rare en droit français, notamment à l'initiative du ministère. Elle n'a été accordée que six fois dans l'histoire du pays, la dernière au bénéfice de Patrick Dils. Condamné à perpétuité en 1989 pour un double meurtre, il a été acquitté et libéré en 2002.
PARIS (AP) - Le garde des Sceaux, Rachida Dati, a décidé vendredi de saisir la Commission de révision des condamnations pénales dans l'affaire du meurtre du Pont-de-Neuilly en raison d'éléments nouveaux qui pourraient innocenter une personne condamnée à 18 ans de réclusion criminelle pour ce meurtre.
Martin Hirsch a peur « pour tous ceux qui risquent de passer par pertes et profits »
Les réformes sociales, premières victimes de la crise
LE MONDE | 28.03.08 | Extrait
Sans l'avouer, le gouvernement prépare le budget de l'Etat à la tempête qui s'abat sur l'économie mondiale. Trois grands chantiers sociaux de Nicolas Sarkozy ont marqué le pas ces derniers jours, comme si le gouvernement voulait étaler leur coût sur plusieurs années. Le revenu de solidarité active (RSA) promu par le haut-commissaire Martin Hirsch, la loi pénitentiaire de la garde des Sceaux, Rachida Dati et la loi sur le logement de la ministre en charge, Christine Boutin ont pris du retard.
Ce n'est pas encore un plan de rigueur mais le principe de réalité reprend ses droits sur les choix budgétaires. "On va tailler dans les réformes sociales type RSA de manière à les rendre compatibles avec un budget de crise", confirme un député de la majorité, proche du premier ministre. Sans remettre en question les grandes réformes sociales, qui ont donné une tonalité de gauche à la campagne de Nicolas Sarkozy, François Fillon tente d'en différer la mise en oeuvre. "Attention de ne pas se contenter d'en faire moins ou de retarder les choses, avertit le député villepiniste UMP Hervé Mariton. Ce que veut la majorité, c'est que le gouvernement nous dise clairement quelles sont ses priorités."
La note salée du RSA. Martin Hirsch, le haut-commissaire aux solidarités actives, redoute que son revenu de solidarité active (RSA), présenté comme une mesure phare du gouvernement pour réduire la pauvreté, ne fasse les frais des nouvelles contraintes budgétaires. "L'Etat doit décider s'il mettra ou non le paquet pour aller jusqu'au bout en 2009", avait-il averti dans Ouest-France, le 25 mars. Le gouvernement lance "un train de réformes, je ne veux pas que le wagon des pauvres soit décroché du train", a-t-il insisté, jeudi 27 mars, sur RMC. "J'ai peur pour tous ceux qui risquent de passer par pertes et profits" dans un contexte de difficultés économiques.
L'offre de la Colombie pour la libération de Betancourt suscite un espoir mitigé
BOGOTA (AFP), extrait - L'offre de la Colombie visant à relâcher des guérilleros des Farc en échange d'une libération d'Ingrid Betancourt a suscité vendredi un espoir mitigé auprès de ses proches, la France pressant la guérilla marxiste d'accepter ce marché.
Confronté à des nouvelles alarmantes sur l'état de l'ancienne candidate présidentielle, qui possède aussi la nationalité française, le gouvernement s'est engagé à sortir de prison un groupe de rebelles, en échange de sa remise en liberté.
"Il suffit simplement qu'Ingrid Betancourt soit immédiatement libérée pour que nous considérions qu'un accord humanitaire se fasse en octroyant les bénéfices d'une suspension de peine aux membres de la guérilla", a annoncé Luis Carlos Restrepo, haut commissaire colombien à la paix, jeudi soir à Bogota.
M. Restrepo a fait valoir que les autorités avaient "réduit au minimum" leurs exigences, en ne fixant "pas de limites quant au délit commis, ni au type de peines de prison" des détenus libérables.
La France a solennellement appelé les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) "à saisir sans délai cette opportunité", en soulignant que le "temps presse" pour l'otage séquestrée depuis février 2002.
"Il y a urgence à la libérer. C'est une urgence humanitaire absolue", a insisté le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Frédéric Desagneaux.
L'inquiétude autour du sort d'Ingrid Betancourt a été relancée la veille par les déclarations d'un fonctionnaire colombien, selon qui l'otage souffre d'hépatite et se trouve dans un état de santé "très délicat".
Un prêtre catholique a confirmé vendredi qu'elle avait été soignée dans un poste médical rural, entourée d'un "cordon de sécurité" formé par plus de 200 guérilleros, dans la région de Guaviare (sud-est).
La proposition de Bogota a fait naître une certaine méfiance chez les proches de Mme Betancourt, à l'image de son mari, Juan Carlos Lecompte.
"C'est une proposition confuse", a estimé Juan Carlos Lecompte, en notant que ce plan ne prévoyait aucun retrait militaire, une condition posée par la guérilla afin d'effectuer un échange.
"S'ils avaient fait une proposition plus concrète et apporté des réponses aux demandes précises de la guérilla comme une démilitarisation (...), nous aurions de plus grands espoirs", a-t-il dit .
La France entre dans une zone dangereuse avec son déficit public
LONDRES (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois déploré jeudi soir à Londres le trop haut niveau de l'euro par rapport à la faible croissance économique des pays de la zone euro, et dénoncé le "capitalisme de la frivolité".
PARIS (Reuters), extrait - La France entre dans une zone dangereuse avec un déficit public 2007 au même niveau que celui qui lui avait valu les foudres de l'Union européenne il y a cinq ans.
Paris a annoncé vendredi un déficit représentant 2,7% du produit intérieur brut en 2007, contre 2,4% l'année précédente, un montant qui met fin à trois années d'amélioration des finances publiques et qui place le président Nicolas Sarkozy dans une posture délicate, lui qui s'était engagé en juillet sur un chiffre de 2,4%.
Le déficit est certes inférieur à la limite de 3% fixée par le Pacte de stabilité, mais il s'en rapproche dangereusement alors que la France s'apprête, le 1er juillet, à prendre la présidence de l'Union européenne.
"Les choses vont clairement en direction d'un avertissement de la Commission envers la France car le risque est évident de voir le déficit français atteindre 3%", déclare Jacques Cailloux, économiste chez Royal Bank of Scotland à Londres.
"Toute la question est de savoir si cela aura un effet sur la politique française car la réduction du déficit n'est pas une priorité pour le gouvernement et ne l'a jamais été".
La Commission européenne n'a pas souhaité faire de commentaire.
Polémique après le suicide d'une institutrice
Selon le syndicat Snudi-Fo (syndicat national unifié des directeurs et instituteurs Force ouvrière), auquel adhérait l'institutrice, «la hiérarchie de l'Education nationale n'a pas assuré son rôle en ne soutenant pas l'enseignante contre l'entreprise de diffamation» opérée par des parents d'élèves.
PAUILLAC (AP) - La famille d'une institutrice de 39 ans vient de porter plainte pour harcèlement après le suicide de celle-ci, a-t-on appris vendredi auprès de son mari, Cyril Cruzin.
ENQUETE
Polémique après le suicide d'une institutrice
vendredi 28 mars 2008, 16h01 | AFP
Une institutrice de 39 ans de l'école maternelle de Pauillac (Gironde), enceinte, s'est suicidée début mars au terme de plusieurs mois de tensions avec l'équipe pédagogique, les services municipaux et des parents d'élèves, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
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