Archives pour: Mars 2009, 31
Le président du procès Colonna a été écarté des cours d'assises
NDLR : Un poisson d'avril avant l'heure, la réorganisation serait bien envisagée mais ce « désaveu » dont il est question dans cet article du Monde a fait l'objet d'un démenti, diffusé en fin de journée sur France Info. De toute façon, la cour spéciale a rendu le délibéré condamnant Colonna, ces « mesures » n'y changeront rien. Selon la rumeur diffusée par la radio, M. Wacogne pourrait avoir besoin de repos suite au procès Colonna et surtout de temps, à consacrer à d'autres affaires. A Nanterre, il y a eu bien du changement depuis octobre dernier.
Le président du procès Colonna a été écarté des cours d'assises
LE MONDE | 31.03.09 | 14h25 • Mis à jour le 31.03.09 | 17h48, extrait
Didier Wacogne ne présidera plus de cour d'assises à partir du mois de septembre. Le magistrat, âgé de 60 ans, en a été informé par sa hiérarchie lundi 30 mars, soit deux jours après la fin du procès en appel d'Yvan Colonna, qu'il a dirigé du 9 février au 28 mars. Le motif invoqué pour justifier cette mesure serait un besoin de renouvellement des magistrats de la cour d'assises de Paris. Le secrétaire général de la cour d'appel, Laurent Marcadier, a refusé de confirmer l'information pourtant validée auprès de plusieurs sources.
Depuis plusieurs semaines, le premier président de la cour d'appel de Paris, Jean-Claude Magendie, a décidé de remplacer les présidents d'assises, en place depuis plus de sept ans - une réforme désavouée par l'assemblée générale de la cour. Toutefois, après le déroulement chaotique et contesté du procès Colonna, cette décision passe pour un désaveu sur la manière dont M. Wacogne a conduit l'audience de la cour d'assises spécialement composée. Elle conforte les partisans d'Yvan Colonna qui, depuis l'annonce de sa condamnation à la réclusion à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans, multiplient les manifestations. M. Wacogne avait été choisi au printemps 2008 par M. Magendie, en lieu et place d'un autre président, Alain Verleene, lui aussi écarté de la cour d'assises de Paris.
La Cour de cassation confirme la relaxe de Georges Frêche
LEMONDE.FR avec AFP | 31.03.09 | 15h35, extraits
Le 11 février 2006 à Montpellier, lors d'un hommage à un ancien leader pied-noir et sur fond de discussion sur l'article de loi évoquant le rôle "positif" de la colonisation, le président de la communauté d'agglomération de Montpellier s'en était pris à des harkis qui avaient assisté le même jour à une manifestation similaire de l'UMP. "Vous êtes allés avec les gaullistes (...) Ils ont massacré les vôtres en Algérie (...). Ils les ont égorgés comme des porcs. Vous faites partie de ces harkis qui ont vocation à être cocus jusqu'à la fin des temps (...). Vous êtes des sous-hommes, vous êtes sans honneur", avait lancé M. Frêche à un groupe de harkis, suscitant une vive réaction dans la communauté en France.
L'enfant pendu « a échappé » à la surveillance des éducateurs
Voir également L'enfant séquestré et A Millau (Aveyron), le procureur est formel : « c'est pas nous ! » ou encore Mort de Katelynn Sampson : la juge blanchie ainsi que Dati, déchue ?
L'enfant pendu sur un toboggan a échappé à la surveillance des éducateurs (source judiciaire)
31/03/2009-[13:45] - AFP
MELUN, 31 mars 2009 (AFP) - L’enfant retrouvé pendu dimanche sur un toboggan au Foyer Alizé de Pamfou (Seine-et-Marne), a échappé à la surveillance de ses éducateurs, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Les premières constatations des enquêteurs de la brigade de recherches de la gendarmerie de Melun "montrent que Dimitri a échappé à la surveillance des deux éducateurs" présents dimanche mais "ce n’est pas parce qu’il a échappé à leur surveillance qu’il y a eu un défaut de surveillance", a expliqué à l’AFP une source judiciaire. "Il est trop tôt pour démontrer si la mort de l’enfant est en relation avec une faute commise par quelqu’un", a précisé cette source. Les éducateurs, le directeur du foyer "ont été auditionnés" mais les parents de l’enfant "n’étaient pas en état d’être entendus" jusqu’à mardi matin, a-t-on indiqué de même source. "Après une matinée de jeux, les enfants du foyer se seraient regroupés dans une pièce avant de passer à table. Mais s’apercevant que Dimitri était absent, un éducateur puis tout le monde est sorti pour le chercher et c’est là qu’on a découvert l’enfant mort, la corde à sauter autour du cou, sur le toboggan", a-t-on raconté de même source, précisant qu’il n’y avait "pas eu de témoins" au moment du drame. Dimitri "a dû sortir par une porte fenêtre d’une chambre située à côté de la sienne" pour rejoindre le jardin, a-t-on avancé de même source. D’après cette source, "l’enfant avait joué au chien et avait donc la corde à sauter autour du cou", en guise de "laisse". Quand il "s’est élancé" de la plate-forme du toboggan pour glisser, la poignée de la corde à sauter était "coincée dans les lattes de bois à l’arrière", il "s’est étranglé". Le Conseil général de Seine-et-Marne, qui a autorité sur le foyer, a annoncé dans un communiqué avoir "engagé une enquête administrative" en parallèle de l’enquête judiciaire et a ajouté qu’"au vue des conclusions de ces enquêtes, le département prendra les décisions qui s’imposent de nature à garantir le bien être et la sécurité des enfants". "Les enfants du foyer et le personnel concerné ont été immédiatement pris en charge" dimanche par "une cellule psychologique", a ajouté le Conseil général.
Cilaos pleure la mort de Dimitri
Faits-Divers
Cilaos pleure la mort de Dimitri
CLICANOO.COM | Publié le 31 mars 2009, extraits
Depuis dimanche à Cilaos, Marie-Line Idemont, 54 ans, pleure son petit-fils Dimitri, décédé accidentellement à l’âge de 7 ans. Placé dans un foyer d’accueil de la région de Melun, le garçon s’est retrouvé pendu à une corde à sauter coincée dans un toboggan. [...] “Au début, je n’ai pas compris ce qui s’est passé. Comment est-ce possible qu’un garçon de son âge puisse perdre la vie ? C’est inconcevable”, s’étrangle-t-elle. Toute la nuit de dimanche à lundi, les proches du petit Dimitri, en proie à une angoisse indicible, se posent mille et une questions. Ce n’est que le lendemain matin qu’un membre de la famille lève le mystère qui entoure la mort du petit. “Il jouait avec une corde à sauter au foyer, est monté sur un toboggan avec et s’est retrouvé pendu la corde autour du cou”, confie la grand-mère éplorée. Le fils de Marie-Line, David Hoarau, vit en Seine-et-Marne depuis 1996. Magasinier de métier, il partage la vie de Katia Carré, qui a deux enfants d’une précédente union. “Il les a accueillis comme ses propres enfants”, explique Marie-Line. De l’union de Katia et David naissent deux autres enfants, Mélissa, âgée de 11 ans, et le petit Dimitri. Il y a quelques années, la Ddass ordonne un placement des deux petits derniers dans un foyer d’accueil. David et Mélissa sont donc placés à la maison d’enfants Alizé, à Pamfou, près de Melun.
Ne dites plus "cantine" mais "restaurant scolaire"
LE MONDE | 30.03.09 | 16h41 • Mis à jour le 30.03.09 | 16h41, extraits
"Les enfants disent de moins en moins souvent : "J'en veux pas, c'est pas bon"", assure Mira Ivanovic, chef de cuisine à l'école Pommard, dans le 12e arrondissement de Paris. Dès 6 h 45, chaque matin, Mme Ivanovic et son équipe préparent sur place le repas des 280 élèves de l'école primaire et livrent 400 repas pour quatre autres établissements et un jardin d'enfants. [...] "Nous voulons changer l'image de la cantine. D'ailleurs, on ne dit plus cantine, mais restaurant scolaire", insiste-t-on à l'Association nationale des directeurs de restauration municipale (ANDRM). Pour améliorer les repas des quelque 6 millions d'enfants des écoles maternelles et primaires qui mangent chaque jour à la cantine, une nouvelle norme vient d'être mise en place par l'Association française de normalisation (Afnor) et l'ANDRM. Respect de l'équilibre alimentaire, temps suffisant pour manger (plus de vingt minutes), locaux plus agréables, mobilier et vaisselles plus adaptés, niveau sonore plus bas, meilleure formation du personnel... autant de mesures qui concernent 2 500 collectivités.
Dimitri « a échappé » à la vigilance des éducateurs
Faits divers
Dimitri a échappé à la vigilance des éducateurs
Le Parisien | Laure Parny et Gisèle Le Guen | 31.03.2009, 07h00, extrait
« Il est clair que l’enfant a échappé à la vigilance. On ne sait pas combien de temps il est resté pendu. Les gendarmes reconstituent, minute par minute, l’emploi du temps de chacun des présents, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il y a eu un défaut de surveillance de la part du personnel. Nous vérifierons aussi le respect de l’organisation de travail ce week-end-là. Deux éducateurs pour huit enfants, est-ce conforme au règlement intérieur ? », précise Serge Dintroz, le procureur de Melun. Pour l’heure, aucune autopsie n’a été demandée. Après avoir été reçus par les services de l’aide sociale à l’enfance, les parents de Dimitri devaient être entendus par les gendarmes de la brigade de recherches de Melun. Le père aurait laissé entendre qu’il avait l’intention de déposer plainte.
Dimitri était placé dans ce foyer à la suite d’une mesure d’assistance éducative dans le cadre d’une alerte de mineur en danger. Parmi les raisons de son placement, on évoque l’état de santé de la maman des enfants ayant nécessité de fréquentes et longues hospitalisations.
Dimitri étudiait au CP à l’école de Pamfou. La maison d’enfants accueillait aussi sa grande soeur de 11 ans en CM 2. Les deux autres enfants de la fratrie, des garçons plus jeunes que Dimitri, vivaient avec leurs parents à Dammarie-les-Lys.
Yvan Colonna s'est pourvu en cassation
«Trop d'avocats terminent difficilement le mois»
Propos recueillis par Laurence de Charette
Le Figaro, 30/03/2009 | Mise à jour : 16:57, extrait
Les avocats sont plutôt satisfaits des pistes avancées par le rapport Darrois pour faire évoluer leur profession.
Représentant l'ensemble des avocats de France, Thierry Wickers, président du Conseil national des barreaux (CNB), fait un premier bilan plutôt positif des propositions dressées par Jean-Michel Darrois.
LE FIGARO. - Le rapport rédigé par Jean-Michel Darrois présente une vision sans concession des avocats. La profession va-t-elle si mal ?
Thierry WICKERS. - D'après le rapport, la moitié des avocats affichent un bénéfice annuel inférieur à 42 000 euros, alors que le bénéfice moyen d'un notaire est de 200 000 euros par an - voire 280 000 euros s'il est associé… Il se confirme que le service public de l'aide juridictionnelle est beaucoup moins rémunérateur que celui de l'authentification. Il y a effectivement trop d'avocats qui terminent difficilement les fins de mois. J'ai été très frappé également par les performances des grands cabinets anglo-saxons. Jean-Michel Darrois nous tend un miroir sur nous-mêmes, c'est un regard extérieur, sur lequel nous pouvons nous appuyer pour rétablir certains équilibres et nous moderniser.
Yvan Colonna s'est pourvu en cassation
AP, 30/03/2009 | Mise à jour : 21:42
Yvan Colonna s'est officiellement pourvu aujourd'hui en cassation contre sa condamnation en appel à la perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans pour l'assassinat du préfet Erignac, a-t-on appris auprès d'un de ses avocats, Me Pascal Garbarini.