Archives pour: Mars 2012, 07
Breivik « déçu » par l'acte d'accusation
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Breivik "déçu" par l'acte d'accusation
AFP Publié le 07/03/2012 à 16:24
L'auteur des attaques qui ont fait 77 morts le 22 juillet 2011 en Norvège, l'extrémiste de droite Anders Behring Breivik, s'est dit "déçu" par l'acte d'accusation publiéaujourd'hui et qui laisse entrevoir son internement psychiatrique plutôt que la prison, a déclaré son avocat. "Il s'estime pénalement responsable et il est donc déçu par la demande d'un placement forcé en soins psychiatriques qui découle des conclusions (faisant état) de son irresponsabilité pénale", a dit Me Geir Lippestad à la chaîne de télévision TV2 Nyhetskanalen.
Sur la base d'une expertise psychiatrique officielle qui avait conclu l'an dernier qu'il était psychotique -ce qui en principe exclut une condamnation à la prison-, le Parquet a indiqué que, pour le moment, il comptait demander l'internement de Behring Breivik à moins que de nouveaux éléments n'émergent. "Il faudrait des choses vraiment très significatives" pour qu'à la fin du procès, le réquisitoire privilégie une peine de prison à des soins psychiatriques, a déclaré Mme Inga Bejer Engh, un des deux procureurs chargés de l'affaire.
Behring Breivik fait actuellement l'objet d'une deuxième expertise psychiatrique après que deux premiers experts mandatés par le tribunal d'Oslo eurent conclu qu'il était psychotique, souffrant de "schizophrénie paranoïde", et donc pénalement irresponsable. Vu la minutie avec laquelle l'auteur du pire carnage commis sur le sol norvégien depuis la Seconde Guerre mondiale avait préparé son projet meurtrier pendant plusieurs années, cette évaluation avait fait des vagues et conduit la Cour à demander une nouvelle analyse.
Ses résultats sont attendus d'ici au 10 avril, à quelques jours seulement donc de l'ouverture du procès, le 16.
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Une réalisatrice en garde à vue pour avoir filmé le collectif Jeudi Noir
NDLR : Comment cette cinéaste amatrice ou documentariste professionnelle a-t-elle a pu faire pour se retrouver dans un tel pétrin... des explications et des précisions suivront bientôt ?
Actualité
Une réalisatrice en garde à vue pour avoir filmé le collectif Jeudi Noir
Le 7 mars 2012 - Mis à jour le 7 mars 2012 à 14h26, Télérama
Marie Maffre préparait un documentaire sur l'association de lutte contre le mal-logement. Sa caméra et ses images ont été confisquées.
Depuis plus d'un an, la documentariste Marie Maffre suit l'action du collectif Jeudi Noir, association de lutte contre le mal-logement, pour les besoins d'un 52 minutes produit par la société K'ien. Vendredi 2 mars, elle filmait l'occupation d'un immeuble de bureaux vacants de la rue de Châteaudun, à Paris, que le collectif devait rendre publique samedi matin, quand la police a investi les lieux et procédé à des arrestations. « A plusieurs reprises, j'ai fait état de mon statut de réalisatrice et des raisons professionnelles de ma présence parmi eux, explique la réalisatrice. Rien n'y a fait. Comme quatre militants de Jeudi Noir, j'ai été placée en garde à vue au commissariat du IVe arrondissement. Comme eux, j'ai été fouillée, déshabillée, interrogée, et n'ai retrouvé ma liberté que samedi, en tout début d'après-midi. »
Outre l'irrégularité de cette garde à vue, la documentariste dénonce la confiscation et la mise sous scellés de sa caméra et de ses rushes, qui pourraient être transmis au parquet et exploités par la justice au mépris du respect du secret des sources. La Société des réalisateurs de films et Reporters sans frontières se sont d'ores et déjà élevés contre ce manquement au droit à l'information et demandent la restitution immédiate du matériel de tournage de Marie Maffre, qui envisage de son côté de porter plainte.
François Ekchajzer
Le 7 mars 2012 - Mis à jour le 7 mars 2012 à 14h26
Le directeur des RH aimait porter l’uniforme de la gendarmerie
NDLR : Ca me rappelle un échange tendu avec la police, devant l'ENM de Paris, en septembre 2010, moi, déguisé en fou, et eux, en vrais agents... Puis en octobre 2010, la cour de cassation cassait et annulait un arrêt de la cour d'appel de Versailles. Je constate à nouveau que certains accoutrements sont, en effet, à proscrire
Loire - Justice.
Le directeur des ressources humaines aimait porter l’uniforme de la gendarmerie
Publié le 07/03/2012 à 06:01, Le Progrès
Tribunal de Roanne. Dans le cadre d’un jeu de rôles, un directeur des ressources humaines portait un uniforme du GIGN et arborait un insigne des parachutistes. Cette infraction lui a valu hier une amende de 3 500 euros.
« Il n’est pas interdit de jouer, mais il est interdit de porter, en public et de manière continuelle, l’uniforme d’une institution. Tous les jours, des gens déguisés en faux policiers escroquent des personnes âgées ». Loin de jeter l’opprobre sur le prévenu, le substitut du procureur a certainement voulu donner hier « une leçon de morale » à ce directeur des ressources humaines d’un groupe industriel.
La polémique sur le halal pourrit la campagne, selon les éditorialistes
Actualité > Flash actualité - Politique
La polémique sur le halal pourrit la campagne, selon les éditorialistes
Le Parisien | Publié le 07.03.2012, 05h09, extrait
La polémique "nauséabonde" initiée par le Front national et l'UMP sur la viande halal pollue la campagne présidentielle et indigne de nombreux éditorialistes dont certains concluent mercredi à "l'échec" de l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy, au lendemain de son débat télévisé.
"La présidentielle ? Une boucherie où l'on s'étripe sur des sujets fantasmatiques. Une boucherie pour les idées, réduites en charpie, à un mot : halal", écrit Didier Louis dans le Courrier picard.
"Parvenir, en 2012, sur un sujet pareil, à susciter une grotesque guerre de religions et à se faire donner des leçons de sereine laïcité par les représentants des musulmans et des juifs de France relève de l'exploit, désopilant s'il n'était nauséeux et inflammable", critique Nicolas Demorand dans Libération.
Dominique Greiner, dans La Croix, avertit: remettre en question les prescriptions sur l'alimentation halal ou casher, "c'est déjà piétiner un droit fondamental" inscrit au premier article de la Constitution française.
Injures : Santini condamné avec sursis
NDLR : Une condamnation qui fait plaisir. Comprenne qui pourra.
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Injures: Santini condamné avec sursis
AFP Publié le 06/03/2012 à 20:06
Le député-maire (NC) d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) André Santini a été condamné aujourd'hui à 3.000 euros d'amende avec sursis par le tribunal correctionnel de Nanterre pour injures publiques envers un élu d'opposition PS, a-t-on appris de sources concordantes. L'ancien ministre devra également verser 1.000 euros de dommages et intérêts au conseiller municipal socialiste Joseph Dion ainsi que 1.500 euros de frais de procédure.
Il était reproché à M. Santini d'avoir tenu ces propos à l'encontre de M. Dion en séance publique du conseil municipal: "Vous êtes un misérable, vous êtes un minable!" Contacté par l'AFP, l'avocat d'André Santini, Me Grégoire Lafarge, a dit "réfléchir à l'opportunité de faire appel".
Dans un communiqué, Joseph Dion a pour sa part exprimé sa "satisfaction" par rapport à cette décision de justice qui reconnaît selon lui comme légitime "l'aspiration de l'opposition à un débat démocratique normal et républicain à Issy-les-Moulineaux". Joseph Dion n'est pas le seul élu à avoir poursuivi André Santini devant la justice pour injure.
Sur son blog, Lucile Schmid, élue d'opposition (EELV) à Vanves (Hauts-de-Seine), commune voisine d'Issy-les-Moulineaux, affirme avoir engagé deux actions judiciaires (pour injure et diffamation) au tribunal correctionnel de Nanterre à la suite de propos tenus par l'ancien ministre lors d'une soirée de campagne cantonale en mars 2011. L'audience devrait se tenir début avril.
Dans un tout autre dossier, André Santini sera jugé aux côtés de Charles Pasqua et du collectionneur Jean Hamon notamment pour "abus de biens sociaux" et "détournement de fonds publics" du 15 au 26 octobre par le tribunal correctionnel de Versailles.