Mot(s) clef: canard
Le Canard veut croire aux sondages
Vu sur lemonde.fr et sur arretsurimages.net
Les démocrates préparent une fête
Source : New-York Times, 04/11/2008 | Mise à jour : 22:26
Signe d'une victoire attendue ? A Washington, sénateurs et députés démocrates préparent une soirée de fête dans un hôtel proche du capitole, tandis que les républicains n'ont semble-t-il rien prévu de tel, selon le blog politique du New York Times.
Le Canard du 27 août s'est trompé ? La Voix du Nord a mal compris ?
Dati veut une prise en charge « pluridisciplinaire » des mineurs délinquants
vendredi 10.10.2008, 18:23 - La Voix du Nord
ministre de la Justice Rachida Dati s'est prononcée ce vendredi à Roubaix pour une prise en charge « pluridisciplinaire, médicale, psychologique, sociale et éducative » des mineurs délinquants.
« Les interventions ne doivent pas se juxtaposer ou se superposer, elles doivent s'enrichir et se compléter », a déclaré Mme Dati lors d'un discours prononcé pour l'inauguration officielle de l'Ecole nationale de la protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ).
Evoquant la mise en place de cinq centres éducatifs fermés (CEF) renforcés avec une prise en charge médico-psychologique des mineurs qui y sont placés, elle a estimé que « derrière le comportement délinquant des jeunes, il y a souvent des explications d'ordre psychologique ou psychiatrique ».
« Une bonne justice des mineurs s'inscrit nécessairement dans un réseau partenarial, elle doit associer tous les acteurs de la protection de l'enfance, de la prévention de la délinquance et de l'insertion des jeunes », a également estimé la ministre, soulignant sa volonté de « promouvoir un travail en réseau » dans ce domaine.
Revenant sur la nécessité d'« adapter notre droit aux évolutions de la société », elle a rappelé que depuis la loi sur la protection de l'enfance du 5 mars 2007, « les conseils généraux sont devenus les acteurs principaux de la protection de l'enfance ». « La justice des mineurs est ainsi recentrée sur le coeur de sa mission : faire acte d'autorité et sanctionner », a-t-elle estimé, évoquant par ailleurs le regroupement dès le 1er janvier des quinze directions régionales de la PJJ en neuf directions interrégionales.
JORF n°225 du 28 septembre 2007, page 15850, texte n° 21
Décret n° 2007-1388 du 26 septembre 2007 pris pour l'application de la loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance et modifiant le code pénal et le code de procédure pénale
NOR: JUSD0755654D, sur Legifrance.gouv.fr, extraits
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la garde des sceaux, ministre de la justice...
Fait à Paris, le 26 septembre 2007.
Massacre au lycée, bis repetita
Massacre au lycée, bis repetita
Finlande. Choc après la tuerie qui a fait au moins 11 morts. La seconde en moins d’un an.
QUOTIDIEN : mercredi 24 septembre 2008
Des pistes pour éviter les crises
QUOTIDIEN : mercredi 24 septembre 2008
«Le système financier planétaire ne sera plus jamais le même. Ce sont des temps extraordinairement turbulents.» Qui dit ça ? Evidemment pas Christine Lagarde, ministre des Finances made in France, mais son homologue britannique Alistair Darling, qui plaide, non pour une régulation «light» ou «forte» mais une «régulation efficace» face à un système qui court, façon canard sans tête. De sa tribune onusienne, Nicolas Sarkozy est sorti hier de son mutisme et, devant «la plus grave crise depuis les années 30», en appelle à «de nouvelles règles» pour encadrer le capitalisme mondial. Et propose… une réunion sur le sujet (lire page 4). Faut-il encore se lamenter qu’il n’y ait pas, faute de volonté politique commune des Etats, de régulation supranationale possible ? Combien de rapports sur le sujet dorment dans les tiroirs des institutions prestigieuses ?
Sarkozy joue au régulateur
Devant l’ONU, il a proné un capitalisme sous surveillance.
Envoyé spécial à New York
QUOTIDIEN : mercredi 24 septembre 2008
Le grand-père de Rose se serait rétracté
Faits divers
Le grand-père de Rose se serait rétracté
leparisien.fr avec AFP | 10.09.2008
Le principal suspect dans la disparition en Israël de Rose, une fillette française, est revenu sur son témoignage dans lequel il affirmait l'avoir tuée puis jeté son corps dans une rivière, rapporte mercredi la presse israélienne.
«Les policiers m'ont soutiré de force des aveux. La dernière fois que j'ai vu Rose, elle était en vie et je ne sais pas ce qu'elle est devenue», a déclaré mardi à des journalistes Ronny Ron.
«J'étais tellement sous pression que j'aurais pu avouer n'importe quoi», a poursuivi le grand-père paternel de Rose, qui vivait en couple avec la propre mère de la fillette.
Le tribunal de Ramleh, près de Tel-Aviv, a ordonné son maintien en détention préventive pour dix jours supplémentaires ainsi que celui de la mère de Rose, Marie-Charlotte Renaud, 23 ans, soupçonnée également d'infanticide.
Lors de l'audience, la police a présenté à la cour comme indice une note de la jeune femme où elle confiait: «j'ai été choquée d'apprendre ce qui est arrivé à Rose. Je suis une mauvaise mère».
Le grand-père, un chauffeur de taxi de 45 ans, avait avoué durant ses interrogatoires avoir battu la fillette à mort, dissimulé le corps dans une valise et l'avoir jeté dans le Yarkon, une rivière longeant Tel-Aviv.
Mais toutes les recherches effectuées depuis dans la rivière avec des moyens considérables se sont avérées vaines.
Agée de quatre ans et demi, Rose a disparu sans laisser de traces il y a plus de trois mois en Israël. Cette disparition fait également l'objet d'une enquête en France, près de Paris, où résident des proches de la victime.
Tapie contre-attaque
leparisien.fr | 10.09.2008, extrait. «Vous assénez des certitudes sous prétexte qu'elles ont été dites par Peyrelevade !» Sans surprise, c'est un Bernard Tapie offensif qui a commencé à répondre, mercredi à à 15 heures, aux questions des députés. La Commision des Finances de l'Assemblée nationale est chargée de faire la lumière sur la procédure d'arbitrage qui a mis un terme au contentieux opposant Tapie au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas en 1993.
Affaire Tapie : un administrateur du CDR aurait démissionné pour protester contre l'arbitrage
LEMONDE.FR avec AFP | 09.09.08, extrait. Selon Le Canard enchaîné à paraître mercredi 10 septembre, Patrick Peugeot, l'un des administrateurs du Consortium de réalisation (CDR), l'organisme public chargé de gérer le passif du Crédit lyonnais, a démissionné pour protester contre l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie dans l'affaire Adidas. Une porte-parole du CDR a confirmé à l'AFP la démission de M. Peugeot, mais assuré que cette démission était motivée par "des raisons personnelles".
Mesure de protection de la justice à Montpellier
A Montpellier, un magistrat mis en examen pour corruption • Le substitut du procureur est soupçonné d’avoir fourni des informations à un ami dentiste sur une enquête pour escroquerie dont il faisait l'objet.
AFP
LIBERATION.FR : vendredi 22 août 2008, extrait
Un substitut du procureur de la République de Montpellier a été mis en examen pour «corruption» et «violation du secret de l’instruction», et écroué le 14 août à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse.
Le magistrat est soupçonné d’avoir fourni des informations à un de ses amis, dentiste à Montpellier, concernant une enquête dont le dentiste faisait l’objet, a indiqué l’avocat du magistrat, Me Cyril Malgras, confirmant une information publiée par le quotidien régional Midi Libre.
La justice soupçonne le dentiste d’avoir facturé des actes qu’il n’aurait pas réalisés. Le préjudice pour la Caisse d’assurance maladie se chiffrerait à plusieurs centaines de milliers d’euros.
Le porte-parole du ministère de la Justice, Guillaume Didier, a affirmé que la garde des Sceaux Rachida Dati «avait immédiatement saisi» l’inspection générale des services judiciaires pour engager une enquête administrative, ainsi que le Conseil supérieur de la magistrature en vue d’une interdiction temporaire d’exercer pour le magistrat concerné. «Il ne s’agit pas d’une sanction administrative, mais d’une mesure de protection de la justice», a ajouté Guillaume Didier.
LA VIE AU TRAVAIL
Le salaire au mérite fait son chemin dans la fonction publique
Article paru dans l'édition du Monde du 06.11.07, extraits
Jacques Chirac l'a lancée, Nicolas Sarkozy veut la généraliser. Depuis 2003, la rémunération au mérite dans la fonction publique est l'objet d'une volonté politique constante. En écho aux paroles de l'ancien président de la République qui souhaitait que soient pris en compte « l'engagement, l'efficacité et le mérite » des fonctionnaires, le nouveau locataire de l'Elysée a proposé, le 19 septembre, une individualisation des rémunérations basée sur l'implication, l'expérience et les résultats. ...
Dans la perspective d'une généralisation du système à l'ensemble du personnel, le Syndicat national unifié des impôts (SNUI) s'interroge sur l'opportunité de « fixer des objectifs individuels à des agents qui travaillent forcément dans un cadre collectif ». Hervé Papin, de l'UNSA-Impôts, juge pour sa part « la prime des cadres très peu transparente », et dénonce « l'arbitraire des évaluations individuelles ».
Le flou dans l'évaluation est en effet un point de crispation important concernant la réforme. Juge administrative, Bénédicte, 32 ans, voit 13 % de sa rémunération annuelle varier en fonction de critères « pas toujours très clairs ». Elle s'est ainsi vu supprimer une partie de sa prime après son congé maternité. « Et même lorsque je traitais autant de dossiers que mes collègues, j'avais une prime différente. Peut-être est-ce parce que je ne votais pas toujours comme mon chef lors des délibérations ? »
Ministère pionnier pour la rémunération au mérite, l'équipement pratique depuis de nombreuses années la modulation des primes. (...) A condition toutefois, que les objectifs soient « mesurables, pertinents, accessibles et motivants ».
Reste que la rémunération au mérite se trouve parfois en butte aux principes mêmes du service public, notamment pour les ministères régaliens. Jacques, 56 ans, juge du siège dans le sud de la France, peut connaître une variation de 4 % à 12 % de sa rémunération globale, en fonction de critères tels que « l'expérience », « l'esprit d'initiative », ou encore « la v olonté d'améliorer l'existant ». Au fil des années, sa prime ne s'est pourtant pas beaucoup éloignée du taux moyen de 8 %. « Les critères sont vagues, et c'est normal, explique-t-il. Comment évaluer le travail d'un juge ? Le responsable de cour doit donner à peu près la même chose à tout le monde, sans aucune efficacité au final. » Sur le principe, pourtant, le Syndicat de la magistrature s'insurge. « C'est un moyen inacceptable pour la hiérarchie de faire pression sur les juges, notamment sur les magistrats du parquet, dénonce Hélène Franco, secrétaire générale de l'organisation. Le seul dispositif pertinent serait d'évaluer un service dans son ensemble, mais un magistrat seul, cela n'a aucun sens. » Un reproche souvent fait à la rémunération au mérite dans la fonction publique, dont le caractère collectif du travail est la base même de son efficacité.
RENCONTRES SÉNATORIALES DE LA JUSTICE
Palais du Luxembourg - Mardi 8 juin 2004
II. VERS UNE CULTURE DE L'EFFICIENCE
M. Christian COINTAT -
Il est bon que, dans la salle, tous nos amis prennent conscience du fait que, sur le plan budgétaire, nous sommes en train de changer de planète, mais je ne suis pas certain que tout le monde le réalise véritablement.
En effet, d'une disposition actuelle que nous connaissons et qui était d'approche plutôt comptable, nous allons passer à une approche plus politique et, d'un système plutôt statique, nous allons nous tourner vers un dispositif plus dynamique. En d'autres termes, d'une politique de moyens (même s'ils ne sont pas toujours à la hauteur des ambitions et des attentes), nous passons à une politique de résultat.
Tout à l'heure, la présidente du tribunal de Chartres a dit : « Nous ne sommes pas soumis à une obligation de résultat ». C'est vrai sur le plan de l'acte juridictionnel mais, pour le fonctionnement des juridictions, c'est pourtant ce qui va se passer, désormais. C'est la raison pour laquelle il faut faire très attention à la façon dont nous allons l'évaluer.
Le Parlement, jusqu'à présent, de par la Constitution française, adopte le budget. En réalité, il ne l'adopte pas selon une vision anglo-saxonne qui rend la décision exécutoire. La Constitution française se limite à dire qu'il détermine les ressources et les charges de l'Etat, ce qui explique pourquoi on peut, deux ou trois mois après avoir passé des jours et des nuits pour voter le budget, apprendre que 20 % des crédits ont fait l'objet d'un "gel républicain". En réalité, c'est un gel anti-démocratique, puisque cela va à l'encontre du choix du Parlement, qui s'est prononcé sur une politique qui est mise à mal par un blocage de crédits jusqu'à la fin de l'année, la plupart du temps. C'est le système français.
La nouvelle loi organique relative aux lois de finances, c'est-à-dire, en gros, les nouvelles modalités budgétaires, va améliorer tout ce dispositif pour lui rendre -nous l'espérons en tout cas- une véritable lisibilité vis-à-vis tant du Parlement que des citoyens.
Cela signifie d'abord que, lorsqu'on a des crédits, c'est pour faire quelque chose, et donc pour faire une politique qui doit être clairement comprise pour que tout le monde sache exactement de quoi il ressort.
Ensuite, il ne faut pas que cette politique se heurte à des barrages, des cloisonnements et des contradictions au niveau administratif et politique. C'est la raison pour laquelle, désormais -c'est un grand changement-, le contrôle se fera a posteriori et non plus a priori, comme avant. L'ordonnateur et ses délégués (les ordonnateurs secondaires que sont les chefs de cour ou les ordonnateurs subdélégués et autres) auront donc une disponibilité des crédits, ce qu'on appelle la fongibilité, c'est-à-dire qu'ils vont pouvoir les répartir et les changer et qu'ils ne seront pas bloqués comme auparavant par des titres, chapitres, postes, sous-postes, etc.
Il y aura désormais une mission pour tout le ministère de la justice répartie en programmes à l'intérieur desquels il y aura des actions et les chefs de programme (c'est ainsi qu'on nomme désormais le nouveau dispositif) auront la possibilité de transférer des crédits d'un endroit à un autre. Cela leur donnera plus de responsabilités et de pouvoirs, mais ils devront aussi rendre des comptes et on devra juger leurs résultats à la lumière des politiques qui auront été définies, en se fondant sur des critères de performance.
Je pense que M. Barella aura l'oreille très ouverte, car comment arriver à déterminer des critères de performance en matière de justice ?
Je vais parler à titre personnel. Si on me parle de rendement, je réponds que c'est une catastrophe parce qu'on ne fait pas de la justice à l'abattage, c'est beaucoup plus grave et important que cela. Mais on ne peut pas non plus accepter que des délais énormes s'accumulent et dérangent le justiciable, qui ne comprend plus sa justice.
Il faut donc trouver un équilibre entre la masse de travail, sa complexité et la rapidité avec laquelle ce travail est fait. On en revient à ce que j'évoquais tout à l'heure sur la compréhension de la justice. Je sais que, lorsque j'ai procédé à plusieurs auditions dans le cadre des différents budgets dont j'ai eu à m'occuper au sein de la Commission des lois ou dans le cadre de la mission d'information sur l'évolution des métiers de la justice, plusieurs magistrats m'ont dit que lorsqu'une décision de justice est bien motivée, le justiciable, même s'il est condamné, la comprend. C'est très important et on ne peut pas bâcler les décisions de justice pour faire du rendement.
Un extrait du Canard, 28 mars 2007
Un indicateur surnommé "Kafka" pour mesurer la bureaucratie en France
LEMONDE.FR | 13.04.06 | Extrait
Le nouvel instrument, introduit parallèlement aux audits effectués depuis l'automne dans tous les ministères français,"est un indicateur pour mesurer de manière aussi objective que possible les procédures les plus complexes, de manière à les simplifier", a expliqué Jean-François Copé.
Jean-François Copé a admis que c'était encore un "gadget". "Mais mon idée, c'est qu'on soit capable de faire une espèce de norme de type ISO 9002 sur la complexité des procédures et qu'on ait une vraie classification – telle procédure en fonction du nombre de courriers à envoyer, des délais, ça représente tant sur l'indicateur Kafka", a expliqué le ministre.
TF1 : Florence Schaal va-t-elle être licenciée ?
Selon le Canard enchaîné daté du mercredi 20 août, la direction de TF1 devrait licencier jeudi la journaliste Florence Schaal. Cette dernière avait commis une grossière erreur le 8 août dernier en annonçant en direct dans le journal de 20 heures la mort du petit Louis, un jeune vacancier dans la Drôme finalement retrouvé sain et sauf.
TF1 : Florence Schaal va être licenciée
Source : lefigaro.fr, avec le Canard enchaîné, 19/08/2008
20h45 ça reste à vérifier
Florence Schaal licenciée ?
Par www.arretsurimages.net, le 19/08/2008
TF1 / 20 Heures
La Une reconnaît une « faute grave »
leparisien.fr | 10.08.2008, extrait
UNE « énorme bourde », une erreur « gravissime ». Hier, à TF 1, on n’a parlé que de ça. De cet « incroyable bogue », selon un journaliste de la Une, survenu en direct de la Drôme, vendredi soir, à la fin du journal télévisé de 20 heures. L’histoire d’une fausse mort, celle du petit Louis, disparu depuis la veille et activement recherché, annoncée par l’envoyée spéciale de la rédaction à Verclause.
Par Purepeople.com, extrait
L'avis de PPDA dans le même journal - le Canard Enchaîné en kiosque demain - est fort différent: "Lorsque j'étais en fonctions, la règle était simple. Puisque j'étais le patron de mon édition, personne ne passait à l'antenne sans mon accord ou, si j'étais occupé, celui de ma rédactrice en chef. En l'occurrence, la hiérarchie demande toujours à l'envoyé spécial ce qu'il a à dire et, au besoin, le nourrit d'informations parvenues au siège de la chaîne, ce qui peut colorer différemment son intervention. Il faudrait savoir si le rédacteur en chef, ce soir-là a interrogé préalablement Florence Schaal et si elle est passée à l'antenne sans filtre" a t-il écrit dans une lettre.
TF1 / 20 Heures
La Une veut comprendre ce qui s’est passé
leparisien.fr | 11.08.2008, extrait
La journaliste, rompue à la couverture des faits divers, aurait été abusée par deux pompiers qui lui ont assuré que l’enfant avait été retrouvé mort. Elle a téléphoné dès vendredi soir à la mère du petit Louis pour s’excuser. Mais entre le terrain et le passage au 20 Heures, il y a des paliers de validation. Dont le filtre de Michel Floquet, le futur rédacteur en chef de Laurence Ferrari. En interne, il explique ne pas avoir été mis au courant de ce direct dans son journal. « Ils vont se charger les uns les autres, décrypte un membre de la rédaction. Tout le monde va essayer de sauver sa peau. »
Sept à huit : un scoop de Florence Schaal
TV News • Le 24/06/2007
Dimanche 23 juin, dans «Sept à Huit», sur TF1, Florence Schaal signe un reportage étonnant. La journaliste est la première à raconter l'histoire d'une petite fille considérée comme miraculée par l'Église. Même la science ne parvient pas à comprendre comment cette enfant, adoptée dès son plus jeune âge, a pu rester en vie. Douze ans après le constat d'une malformation de son cerveau (maladie de Morsier), la fillette vit une existence normale. Sa mère adoptive explique que, après de multiples recherches de solutions médicales, elle a fini par prier dans la chapelle parisienne où repose Marie-Eugénie Milleret. Récemment, le pape Benoît XVI a procédé à la canonisation de cette religieuse, devenue la nouvelle sainte française, en présence de la petite «miraculée». Florence Schaal, mère adoptive elle-même, a été très émue par cette histoire: «C'est un conte de fées. Ce sont des gens qui sont heureux de vivre et qui se battent. Cette enfant est guérie par l'amour de sa mère...».
M. Lesigne tient à son honneur
Me Lef Forstrer, qui défend M. Lesigne avec une magistrate, Naïma Rudloff, a rappelé au CSM que la justice devait "rechercher la vérité et non flatter l'opinion publique" en désignant un bouc-émissaire; avant de reprocher au ministère de la Justice un "traitement politicien de cette affaire" plutôt que de s'interroger sur la problématique des dysfonctionnements de l'affaire d'Outreau.
Les deux défenseurs du procureur de Boulogne-sur-Mer, en poste depuis 1996 dans cette ville, ont dénoncé un "acharnement déplacé", rappelant que le magistrat n'avait jamais caché ni dénaturé la moindre information à sa hiérarchie. Ni mis en cause celle-ci ou ses subordonnés dans cette affaire.
La veille, l'ancien procureur général de la cour d'appel de Douai, Jean-Amédée Lathoud, parfois placé en position d'accusé, avait rappelé que personne au parquet général ne l'avait alerté sur d'éventuelles anomalies dans ce dossier.
Il a rappelé qu'en 2001 et 2002, il avait alerté une douzaine de fois la Chancellerie sur le manque de moyens de sa juridiction. L'affaire d'Outreau sera signalée au ministère de la Justice lorsque seront arrêtés ceux que la presse appellera les "notables". Une affaire signalée parmi "200 à 300" dans le ressort de son parquet général.
"S'il y a quelque chose à laquelle je tiens, c'est mon honneur que je place au-dessus de tout. C'est mon honneur qui est aujourd'hui dans la balance", a déclaré, en guise de conclusion, le procureur Lesigne.
PARIS (AP) - Le représentant de la Chancellerie a demandé jeudi au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de déplacer d'office le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Gérald Lesigne, poursuivi disciplinairement à la suite de l'affaire d'Outreau. Ses avocats ont pour leur part dénoncé un "acharnement déplacé" contre un magistrat loyal.
Sécurité sanitaire : des abattoirs français sur la sellette
Face à ces problèmes sanitaires, les maires et la population défendent vivement ces entreprises, créatrices d'emplois. De leur côté, les professionnels de ce secteur supportent difficilement cette mise à l'index.
Sécurité sanitaire : des abattoirs français sur la sellette
mercredi 21 mai 2008 | Le Parisien, extraits
Selon les inspecteurs vétérinaires de l'Union européenne, une vingtaine d'abattoirs français ne répondent pas aux normes sanitaires et devraient être fermés. Une note du ministère de l'Agriculture exige une rapide mise en conformité de ces établissements.
Inscription électorale Sarkozy : Royal dénonce un faible écho médiatique
Point de vue
L'AFP n'est pas un blog, par Christophe Beaudufe
LE MONDE | 13.05.08
PARIS (AFP) - Le gouvernement considère qu'il revient à l'Agence France-Presse de "s'organiser" contre des "dysfonctionnements", a déclaré mercredi à la presse le porte-parole du gouvernement Luc Chatel, en référence au fait que l'AFP n'a pas repris certains communiqués de l'UMP.
PARIS (AFP) - Ségolène Royal s'est étonnée dimanche que "l'infraction pénale" que constitue à ses yeux "une inscription électorale hors délai de Nicolas Sarkozy" rencontre "beaucoup moins d'écho" que ses propres procès avec deux ex-collaboratrices dans une affaire de salaires impayés.
Les policiers escortant des expulsés en avion gagnent des « miles » de fidélité
PARIS (Reuters) - Se défendant de "lâcher du lest" sur l'immigration, Brice Hortefeux a réaffirmé que les régularisations décidées après une grève concertée de travailleurs sans papiers n'excéderaient pas quelques centaines.
PARIS (AFP) - Les policiers escortant les immigrés en situation irrégulière lors de leur expulsion par avion bénéficient des "miles" accordés par les compagnies aériennes à leurs clients fidèles, a-t-on appris mercredi au ministère de l'Intérieur, confirmant une information du Canard enchaîné.
"Ce système n'est pas illégal", a-t-on souligné de même source, affirmant qu'"avant même la parution de l'article, le ministère avait déjà envisagé de modifier sur ce point précis le prochain contrat" avec les transporteurs.
Un canard sous protection judiciaire
Judge grants protective order for duck
WPTV, last Update: 4/09 4:39 pm
A court in New York State has issued what could be a first, an protection order for a duck, after a man was charged with trying to hunt it.
The man has been ordered to stay away from the duck, whose name is Circles, by a Suffolk County judge.
Circles' owner says a group of young people jumped over her backyard fence and swarmed the duck with pellet guns.
Circles has recovered after having a bullet pierce her voice box.
The 21-year-old suspect has pleaded not guilty to felony animal cruelty charges.
Les rumeurs « ne sont pas toutes bien intentionnées »
PARIS (AFP) - Un nouveau départ du cabinet de la ministre de la Justice Rachida Dati, évoqué dans la presse, a été confirmé mercredi par la Chancellerie, ce qui porte à onze le nombre de conseillers qui ont quitté la place Vendôme depuis la nomination de Mme Dati en mai 2007.
Le conseiller diplomatique de la garde des Sceaux, Pierre Boussaroque, est "effectivement sur le départ", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Chancellerie Guillaume Didier, confirmant des informations des hebdomadaires Le Point et Le Canard enchaîné.
M. Didier a expliqué que ce conseiller de 41 ans avait "un projet professionnel personnel qui devrait se concrétiser dans les semaines à venir".
Le porte-parole a contesté que ce départ soit dû au caractère réputé difficile de Mme Dati, comme l'affirment les hebdomadaires. "Comme toutes les rumeurs, elles ne sont pas toutes bien intentionnés", a commenté Guillaume Didier.
3 soldats français font le salut nazi
Une enquête a été ouverte contre trois jeunes militaire français photographiés faisant le salut nazi, vêtus de leurs treillis et derrière une bannière à croix gammée, indique l'armée de terre.
L'hebdomadaire satirique le Canard Enchaîné, qui publie la photo incriminée dans son édition à paraître mercredi, affirme qu'un ex-sergent de cette unité, Jamel Benserhir, avait dénoncé les agissements de ces militaires, sans être entendu, auprès de ses chefs de corps et dans une lettre au ministre de la Défense Hervé Morin écrite en novembre 2007.
Deux des trois soldats incriminés sont toujours membres du régiment et ont été "immédiatement consignés" à l'ouverture de l'enquête le 28 mars, a précisé le colonel Benoît Royal, chef du SIRPA-Terre. Selon le colonel Royal, "la photo est sans doute antérieure à octobre 2005, le troisième soldat ayant quitté le régiment à cette date".
Source: AFP, le Figaro
3 soldats français font le salut nazi