Mot(s) clef: laïcité
Au Synode, le rabbin Cohen évoque le poids du passé
PROCES
Prise illégale d'intérêts : Huchon reconnaît "une attitude de déni"
NOUVELOBS.COM | 08.10.2008 | 12:43
Le président socialiste de la région Ile-de-France, jugé en appel avec sa femme pour prise illégale d'intérêts dans le cadre de plusieurs marchés publics, a avoué n'avoir "pas vu l'illégalité des faits" et s'être "blotti dans une attitude de déni" en première instance. [...] "Je regrette mon attitude de fermeture" et "j'avoue n'avoir pas vu l'illégalité" des faits, a déclaré mercredi le responsable politique devant la cour d'appel de Paris, assurant que son épouse avait "fait le travail, payé au tarif syndical" et qu'"il n'y avait eu aucun préjudice pour la collectivité, aucun favoritisme". A l'époque, "j'ai été l'objet d'une dénonciation anonyme très agressive", suivie "de perquisitions très médiatisées", a-t-il encore raconté aux magistrats de la 9e chambre.
07/10/2008 17:12, la-croix.com, extrait
Le fondamentalisme biblique ronge l’Afrique
Les pères synodaux ont écouté les témoignages provenant notamment du continent noir
« La prolifération cancéreuse des sectes en tout genre et aux motivations les plus douteuses a de quoi inquiéter les pasteurs de l’Église. » Mgr Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, s’est d’emblée attaqué à l’un des problèmes qui ronge le catholicisme en Afrique : le fondamentalisme des interprétations du texte biblique, alors que, a-t-il dit, une juste compréhension de la Parole de Dieu requiert des critères précis, qui doivent empêcher une lecture totalement subjective. L’Europe n’est d’ailleurs pas à l’abri, et pour la France, Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque d’Albi, a rappelé que « la Bible y est parfois abordée de manière fondamentale », ou alors à la manière d’une chronique historique ou d’un traité de morale.
Un synode pour la parole de Dieu
Un dossier de la Croix
07/10/2008 19:40, la Croix, extrait
Au Synode, le rabbin Cohen évoque le poids du passé
Le grand rabbin de Haïfa, invité lundi 6 octobre à présenter la place de la Bible dans le judaïsme, a fait une allusion au silence de Pie XII
Un rabbin devant le Synode : une première. Lundi soir 6 octobre, devant Benoît XVI et les 253 pères synodaux, le grand rabbin de Haïfa, Shear-Yashuv Cohen, n’a pas mâché ses mots pour rappeler « la longue, dure et douloureuse histoire de la relation » entre l’Église et la Synagogue. « Nous ne pouvons pas oublier le fait douloureux que de nombreuses personnes, y compris des grands leaders religieux, ne se soient pas élevées pour sauver nos frères et qu’ils aient choisi de garder le silence », a-t-il déclaré, sortant de son texte. « Nous ne pouvons pas pardonner et oublier cela et j’espère que vous le comprenez. »
La mémoire de Pie XII défendue par le Vatican, célébrée jeudi par Benoît XVI
LEMONDE.FR avec AFP | 08.10.08 | 18h21, extrait
Le journal du Vatican a pris mercredi la défense de la mémoire du pape Pie XII dont l'attidue face à la Shoah reste un objet de controverses alors que Benoît XVI doit célébrer jeudi une messe pour le 50e anniversaire de sa mort.
08/10/2008 20:24, la Croix, extraits
La béatification de Pie XII suscite toujours des polémiques
Benoît XVI doit présider jeudi 9 octobre une messe pour les cinquante ans de la mort du pape Pacelli
Il y a cinquante ans, Golda Meir, alors ministre des affaires étrangères d’Israël, saluait la disparition de Pie XII comme celle d’« un des grands serviteurs de la paix ». Aujourd’hui, venu d’Israël, c’est un rabbin, Shear-Yashuv Cohen, qui, invité au Synode des évêques, critique durement le « silence » du pape Pacelli durant la Seconde Guerre mondiale et exprime son incompréhension face à la commémoration prévue à Rome jeudi 9 octobre.
En réalité, en célébrant jeudi le cinquantenaire de la mort de Pie XII, Benoît XVI ne fait qu’honorer logiquement un prédécesseur qui a indéniablement laissé un riche héritage. Mais l’événement vient percuter l’actualité d’une béatification possible de ce pape, qui continue de provoquer polémiques et déclarations passionnées.
[...] Ceux qui poussent à la béatification arguent que le fameux « silence » reproché à Pie XII a permis de sauver nombre de juifs. L’Osservatore Romano a récemment publié une série d’articles en ce sens. Dans son édition de mercredi 8 octobre encore figure un commentaire du cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’État, expliquant que « ce fut grâce à une approche prudente que Pie XII protégea les juifs et les réfugiés ».
Or, cette « prudence » est justement ce que lui reprochent ses détracteurs, estimant que le pape n’avait pas pris alors la mesure de l’ampleur du projet d’anéantissement du peuple juif par les nazis. De même, l’organisation d’un colloque, en septembre à Rome, par une association juive cherchant à réhabiliter la mémoire de Pie XII voulait montrer, aux yeux des partisans d’une béatification, que sur ce point l’opinion juive n’y était pas opposée de manière monolithique.
VATICAN-ISRAËL
Polémique autour du rôle de Pie XII dans la Shoah
NOUVELOBS.COM | 23.06.2008 | 04:09
Le représentant du Vatican en Israël refuse de participer aux commémorations de la Shoah à Jérusalem, en raison d'une représentation ambigüe du pape Pie XII au mémorial de Yad Vashem.
[...] Le communiqué - du mémorial - ajoute: "Yad Vashem se dédie à la recherche historique et le musée de l'Holocauste présente la vérité historique sur le Pape Pie XII telle qu'elle est connue par les chercheurs aujourd'hui. Yad Vashem a dit au représentant du Vatican qu'il était prêt à continuer d'examiner le sujet, en soulignant que si on lui y donne accès, il étudierait avec plaisir les archives de Pie XII, afin de prendre éventuellement connaissance d'informations nouvelles et différentes de celles qui sont connues aujourd'hui".
De nombreux historiens ont souligné la passivité et le silence fasse à la Shoah de Pie XII, qui fut pape de 1938 à 1958, tandis que le Vatican a toujours mis en avant les interventions en faveurs des juifs à cette période.
Discours alarmiste de Benoît XVI sur le déclin du christianisme
Le 05/10/08 à 16:45, sur L'Alsace.fr, extrait
Le pape Benoît XVI a ouvert aujourd'hui dimanche un synode des évêques du monde entier, le deuxième de son pontificat, par un discours alarmiste sur la perte d'influence du christianisme en Europe, évoquant même le «châtiment» de Dieu contre les peuples rebelles à son message.
Le chef de l'Eglise catholique, âgé de 81 ans et habituellement sévère à l'égard des sociétés sécularisées, a encore durci le ton durant la messe célébrée avec faste avec les 253 évêques et cardinaux, représentant 1,1 milliard de catholiques, réunis jusqu'au 26 octobre pour discuter de la diffusion de «la parole de Dieu».
Dans l'antique basilique romaine St-Paul-hors-les-murs, le pape allemand a déploré que «des nations un temps riches de leur foi et de vocations perdent désormais leur identité propre sous l'influence délétère et destructive d'une certaine culture moderne».
Benoît XVI s'est rendu du 12 au 15 septembre en France, autrefois surnommée «la fille aînée de l'Eglise» et devenue un bastion de la laïcité avec une pratique religieuse en chute libre.
La «mort de Dieu» proclamée par les sociétés sécularisées conduit à «l'arbitraire du pouvoir, aux intérêts égoïstes, à l'injustice, l'exploitation et la violence sous toutes ses formes», a-t-il déploré.
La leçon était aussi adressée aux catholiques de ces pays insuffisamment affermis dans leur foi, menacés selon lui par le sort de communautés chrétiennes «autrefois florissantes» mais aujourd'hui disparues. Face aux «chrétiens incohérents» tentés par la «rébellion», Dieu «a souvent dû recourir au châtiment», a-t-il averti.
Benoît XVI prône la fermeté de l'Eglise
Benoît XVI évoque la laïcité devant les évêques
lefigaro.fr, 14/09/2008, extraits
MINUTE PAR MINUTE - "L'Eglise ne revendique pas la place de l'Etat", a déclaré le Pape devant les évêques de France. Suivez les temps forts de la journée sur lefigaro.fr.
... 18h08: Le pape Benoît XVI a déclaré devant les évêques de France que "l'Eglise ne revendiquait pas la place de l'Etat", revenant sur la question de la laïcité, déjà évoquée à l'Elysée devant le président Nicolas Sarkozy au premier jour de sa visite. Benoît XVI a aussi pris soin de souligner que le Vatican "désirait respecter" l'"originalité de la situation française". Il a néanmoins plaidé pour "la mise en évidence des racines chrétiennes de la France (qui) permettra à chacun des habitants de ce pays de mieux comprendre d'où il vient et où il va".
LOURDES (AFP) - Benoît XVI a prôné la fermeté de l'Eglise face aux défis du monde contemporain, dimanche à Lourdes, en réaffirmant l'"indissolubilité" du mariage, en défendant la libéralisation de l'ancienne messe en latin et en appelant à nouveau à une laïcité ouverte.
"L'Eglise, qui ne peut s'opposer à la volonté du Christ, maintient fermement le principe de l'indissolubilité du mariage", a déclaré le pape, s'adressant à 170 évêques et cardinaux dans une salle des sanctuaires, à propos des catholiques divorcés et remariés, qui, selon le droit canon, sont interdits de communion pendant la messe.
Benoît XVI a cependant estimé que l'Eglise devait entourer "de la plus grande affection ceux et celles qui ne parviennent pas à respecter" ce principe, admettant qu'il s'agissait d'une "question particulièrement douloureuse".
VISITE DU PAPE EN FRANCE
Une foule polyglotte à Lourdes
leparisien.fr | 14.09.2008
La messe en plein air, célébrée par le pape Benoît XVI pour le «150e anniversaire des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous», a débuté à 10 heures sur la prairie des Sanctuaires de Lourdes, en présence de 150 000 personnes environ, venues de tous pays. Les premiers groupes étaient arrivés sous la pluie à 3 heures du matin.
Le big bang, le trou noir ou l'art de l'effroi
Les possibilités presque infinies de la peur comme stimulis dictant le comportement des hommes étaient connues bien avant la révolution d'Octobre. Jean Delumeau défini la peur chez l'individu comme un choc émotif, souvent précédé d'un évènement imprévu et provoqué par la conscience d'un danger latent et écrasant, qui nous semble menacer notre sécurité. Gustave Le Bon découvre, lui, que la peur démesurée des foules complique et transforme considérablement l'individu. • La machine et les rouages, Gallimard, 1994, p111-112
LOURDES, le 7 avril 2006, extrait - L'Eglise catholique, dont les évêques ont achevé vendredi à Lourdes quatre jours de travaux à huis-clos, mesure "l'anxiété majeure" et la "souffrance" des Français, notamment des jeunes, et entend "contribuer" à les combattre, mais déplore le "discrédit" du politique. Comme elle l'a souvent fait, depuis un siècle, à l'occasion des graves crises ou des drames que le pays a connus, l'Eglise a tenu à s'exprimer, pour montrer son extrême attention aux problèmes de la jeunesse et de la société "angoissée".
L'art de l'effroi, voir l'entretien du 7 novembre 2002 avec Paul VIRILIO, par Thierry FABRE. Paul Virilio, philosophe et urbaniste, est l’un des analystes de la guerre et des critiques des technologies contemporaines les plus importants de notre époque. Ses nombreux ouvrages mettent en garde l’homme contre les nouveaux périls créés par les sciences modernes. Son thème de prédilection, c’est l’accident. Chaque nouvelle technique recèle un nouveau type d’accident, un risque inédit. On assiste dès lors à des manifestations qu’il qualifie d’“intempéries de la culture”, comme il y a des intempéries de la nature.
Inquiétudes sur le rôle conféré aux religions par Nicolas Sarkozy
VERBATIM
DEUX DISCOURS DE NICOLAS SARKOZY
NICOLAS SARKOZY « Dieu n'asservit pas l'homme mais le libère »
Article paru dans l'édition du Monde du 18.01.08
Reportage
Le 14 janvier, devant le Conseil consultatif saoudien, à Riyad...
« Sans doute musulmans, juifs et chrétiens ne croient-ils pas en Dieu de la même façon. Mais au fond, qui pourrait contester que c'est bien le même Dieu auquel s'adressent leurs prières ? Dieu transcendant qui est dans la pensée et dans le coeur de chaque homme. Dieu qui n'asservit pas l'homme mais qui le libère (...). Ce n'est pas le sentiment religieux qui est dangereux. C'est son utilisation à des fins politiques régressives au service d'une nouvelle barbarie. (...) Le sentiment religieux n'est pas plus condamnable à cause du fanatisme que le sentiment national ne l'est à cause du nationalisme.
Je respecte ceux qui croient au Ciel autant que ceux qui n'y croient pas. ... »
150 ans après les "apparitions" de la Vierge, Lourdes reste portée par la ferveur populaire
LE MONDE | 12.09.08 | Extrait
LOURDES ENVOYÉE SPÉCIALE
A Lourdes, les pistes cyclables sont rouges et réservées aux fauteuils et aux lits roulants. Des files disciplinées embouteillent régulièrement le trafic. Pimpante dans sa blouse blanche, Joselyne, 57 ans, pousse avec bonne humeur le fauteuil de Renée, 83 ans, dans les rues pentues de la ville et des sanctuaires dédiés à la Vierge.
Convaincu de l'importance de Lourdes dans la piété populaire en ce début de XXIe siècle, le pape Benoît XVI consacrera la plus grande partie de son voyage en France à ce lieu de pèlerinage, qui fête le "150e anniversaire des apparitions de la Vierge". Il effectuera, samedi 13 septembre, le "chemin du jubilé", ralliant en papamobile l'église paroissiale où fut baptisée Bernadette Soubirous au "cachot" où vécut sa famille, puis à la grotte où la Vierge, entre février et juillet 1858, serait apparue à dix-huit reprises à la jeune bergère.
Prompte à raconter sa vie, Joselyne avoue qu'une "promesse à Marie" la ramène sur le chemin de Lourdes tous les étés depuis onze ans. Cette année, elle a endossé l'uniforme désuet des "hospitaliers", ces fidèles qui, durant quatre à cinq jours, se mettent au service des malades. Renée n'attend pas de miracle de son pèlerinage. "Je viens juste chercher la force de continuer. Et j'espère voir au ciel la Vierge que j'ai rencontrée à Lourdes."
Des Renée et des Joselyne, Lourdes en voit passer à longueur de saison, de mars à novembre.
Benoît XVI a tenté d'apaiser la querelle laïque et dénoncé le fondamentalisme
LE MONDE | 13.09.08 | Extrait
La politique, l'intelligence et la foi : en une journée, vendredi 12 septembre, Benoît XVI a capté l'âme de Paris. A l'Elysée, les autorités de l'Etat ; au Collège des Bernardins, l'intelligentsia ; à Notre-Dame, la famille des croyants. Et Paris a découvert un pape qui, aux antipodes de sa caricature, n'assène rien, ne polémique pas, démine les terrains. Cela tient à la douceur d'une voix, à la retenue d'un geste, à l'élévation d'un discours. Libre, il professe ce qu'il a à dire, ne demande qu'à être entendu. A l'Elysée, aux Bernardins, le plus étonnant fut la qualité des silences.
Nicolas Sarkozy a-t-il été touché par cette grâce apaisante ? Son discours de Latran sur la laïcité, en décembre 2007, à Rome, avait provoqué un ouragan. Ce vendredi, à l'Elysée, devant Benoît XVI, il en a gommé les aspérités, sans rien céder sur le fond. Il n'a plus opposé l'"instituteur" au "curé", a ignoré la gestation douloureuse de la séparation Eglise-Etat de 1905. Il a énoncé ce qui est, pour lui, le bon sens : ce serait une "folie", une "faute contre la culture et la pensée" de se priver du "patrimoine vivant" des religions.
Il a renouvelé son appel à une "laïcité positive", "ouverte", qu'il définit comme "une invitation au dialogue et à la tolérance". Le président de la République reprend le vocabulaire même du pape, dénonçant le "relativisme qui exerce une séduction croissante", l'" égoïsme" qui menace les relations entre les nations. Et il fixe les chantiers comme la bioéthique où cette laïcité pourrait se déployer.
Antoine, 6 ans et demi, reste introuvable
Politiques
La gauche et Bayrou dénoncent la "laïcité positive" prônée par Sarkozy • Vendredi, en recevant le Souverain pontife à l'Elysée, appelé à plusieurs reprises "très Saint Père", le chef de l'Etat avait de nouveau défendu une "laïcité positive" et "ouverte" et mentionné "les racines chrétiennes de la France".
afp
LIBERATION.FR : samedi 13 septembre 2008, extrait
Les responsables de la gauche et François Bayrou ont critiqué ce week-end le concept de "laïcité positive" développé par Nicolas Sarkozy à l'occasion de la visite en France du pape Benoît XVI.
Vendredi, en recevant le Souverain pontife à l'Elysée, appelé à plusieurs reprises "très Saint Père", le chef de l'Etat a de nouveau défendu une "laïcité positive" et "ouverte" et mentionné "les racines chrétiennes de la France", neuf mois après avoir provoqué la polémique avec son discours prononcé en la basilique romaine de Saint-Jean-de-Latran.
Société
Antoine, 6 ans et demi, reste introuvable • Le garçonnet a disparu depuis jeudi soir du domicile de sa mère, qui l'avait laissé seul, à Issoire (Puy-de-Dôme). L'hypothèse de la fugue reste privilégiée par les services de la gendarmerie qui mènent les recherches.
afp
LIBERATION.FR : samedi 13 septembre 2008, extrait
Les recherches se poursuivent ce samedi matin à Issoire (Puy-de-Dôme) pour retrouver le petit Antoine, 6 ans et demi, disparu depuis jeudi soir du domicile de sa mère qui l'avait laissé seul.
"On parle toujours de fugue, mais plus le temps passe, plus il faut chercher autre chose", a déclaré le lieutenant-colonel Pascal Palayer, officier de communication de la Région de gendarmerie d'Auvergne, ajoutant: "on dépasse le stade de la fugue simple, même si on a un certain nombre d'éléments objectifs au départ qui font penser à une fugue".
"Cela devient inquiétant avec le temps qui passe, même s'il n'y a pas d'indice d'enlèvement", soulignait-on samedi matin de source judiciaire.
La mère d'Antoine et son nouveau compagnon, qui habitent un appartement au premier étage d'un immeuble ancien dans le centre d'Issoire, étaient sortis dîner jeudi soir au restaurant entre 20H00 et 21h15. Selon leurs déclarations, ils ont constaté la disparition de l'enfant à leur retour. Aucune trace d'effraction n'a été relevée.
LOURDES (AFP), extrait - Le pape Benoît XVI a suivi samedi soir à Lourdes (sud-ouest), haut lieu du catholicisme, le chemin des pèlerins jusqu'à une grotte où la Vierge serait apparue à Bernadette Soubirous, une modeste bergère, il y tout juste 150 ans. Evènement
Après avoir célébré une messe à Paris devant 260.000 fidèles, au deuxième jour d'un voyage en France, le souverain pontife a emprunté en papamobile le "chemin du jubilé", qui retrace quatre étapes symboliques de la vie de Bernadette Soubirous.
Il s'est en particulier longuement recueilli dans la grotte de Massabielle où la Vierge serait apparue 18 fois à la jeune fille et y a récité un Ave Maria.
"Rencontrer cette réalité, cette présence de la Vierge dans notre temps, voir les traces de cette petite fille qui était amie de la Vierge et d'autre part rencontrer la Vierge, sa mère, est, pour moi, un événement très important", a confié auparavant le pape à quelques journalistes.
Benoît XVI célèbrera dimanche matin devant 120.000 et 150.000 personnes la messe du 150e anniversaire de ces "apparitions" de la Vierge, point d'orgue de son pèlerinage dans la cité mariale.
Lourdes, deuxième lieu catholique le plus visité après Rome, est le but principal de la visite du pape en France, sa première depuis son élection en 2005. Benoît XVI attache beaucoup d'importance au culte populaire de la Vierge Marie.
Benoît XVI : « N'ayez pas peur de donner votre vie au Christ ! »
PARIS (Reuters) - Benoît XVI et Nicolas Sarkozy ont insisté vendredi sur le rôle de la religion dans la société, au risque de relancer une polémique sur la question de la laïcité, très sensible en France.
Après un entretien privé avec le pape, au Palais de l'Elysée, le président français a de nouveau défendu, devant lui, sa conception d'une "laïcité positive".
Politiques
L’Elysée en odeur de sa Sainteté
Religion. Le pape a été reçu avec faste par Nicolas Sarkozy, qui a su modérer ses envolées.
QUOTIDIEN : samedi 13 septembre 2008
Un show, un vrai, comme Nicolas Sarkozy les aime. Surtout quand il en est la vedette aux côtés du «Très Saint Père». En ce vendredi 12 septembre de l’an 2008 après JC, la cour de l’Elysée a déployé sa plus belle pompe pour accueillir la star aux chaussures vermillon du catholicisme : sa Sainteté le pape Benoît XVI. Devant les portes du palais se pressent des militaires au cheveu ras, des prélats en soutane de tradis, des popes cintrés dans leur cape noire, des barbes et kippas, la môman «Dadu» du Président avec blondin Sarkozy n ° 2 (Pierre), des nuées de cardinaux et évêques calottés, des curieux qui se signent derrière des barrières, etc.
Benoît XVI : "N'ayez pas peur de donner votre vie au Christ!
lefigaro.fr, 13/09/2008
MINUTE PAR MINUTE - Le Pape célèbre une messe géante devant une foule de 200 000 personnes rassemblée sur l'esplanade des Invalides à Paris. Suivez les temps forts en direct sur lefigaro.fr.
Benoît XVI aux jeunes : « N'ayez pas peur ! »
Benoît XVI aux jeunes : "N'ayez pas peur !"
lefigaro, 12/09/2008, extrait
Le Pape a achevé la première journée de sa visite en France par un discours à la jeunesse. Une veillée de prières devait se dérouler ensuite.
20h53: Environ 500 personnes ont manifesté vendredi soir à Paris contre la venue du pape Benoît XVI, à l'appel du collectif "Remballe ton Pape", composé d'une trentaine d'associations et organisations dont la Ligue communiste révolutionnaire, Act-Up ou Alternative libertaire. Les manifestants réclamaient "que l'Eglise ne s'immisce pas dans la politique" et "le libre accès et la totale gratuité des moyens de contraception et de l'avortement", selon le tract rédigé par le collectif. Au même moment, un cercle de silence a réuni une centaine de personnes devant l'église Saint-Bernard, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. "Nous voulons alerter les gens sur les mauvais traitements infligés aux sans-papiers", a expliqué Marie-Odile Mougin, membre du Réseau éducation sans frontière.
20h30: Le Pape s'adresse ensuite aux jeunes, notamment ceux présents devant la cathédrale. Il lance notamment une phrase, empruntée à Jean-Paul II : "N'ayez pas peur ! Ayez le courage de vivre l'évangile et l'audace de le proclamer. L'Eglise vous fait confiance, je tiens à vous le dire !" Il dénonce "la superficialité de la foi et de la morale dissolue". Le Pape a également mis en garde contre les "pseudos sagesses religieuses ou philosophiques", qui représentent, à ses yeux, des "dangers".
20h28: Le pape Benoît XVI a plaidé dans la cathédrale Notre Dame de Paris pour l'"unité" des chrétiens, mettant en garde "contre toute forme de division". Il s'exprimait devant des religieux catholiques ainsi que des représentants des autres églises chrétiennes, en célébrant les vêpres.
Quelque 40.000 personnes s'étaient rassemblées dans un large périmètre autour de la cathédrale, située au coeur du Paris historique, pour suivre la cérémonie sur de grands écrans.
Sarkozy "s'écarte" de son rôle (Hollande)
Source : AFP
12/09/2008 | Mise à jour : 20:28 | Commentaires 23
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François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, a estimé que Nicolas Sarkozy "s'écarte de son rôle de chef de l'Etat" en parlant des religions et de la laïcité comme il l'a fait aujourd'hui devant le pape Benoît XVI.
"Une fois encore, Nicolas Sarkozy s'échappe du rôle qui devrait être le sien, c'est-à-dire celui de gardien de la laïcité, pour donner ses convictions personnelles", a affirmé M. Hollande à Europe 1.
Selon lui, "dire que +se passer des religions est une folie+ relève d'une opinion tout à fait respectable mais qui ne peut pas être celle du président de la République" car celui-ci "doit considérer que les religions ont leur place dans la société mais ne peuvent pas avoir leur place dans l'Etat".
"Lorsqu'il existe un principe qui s'appelle la laïcité, on ne doit pas y mettre d'autres adjectifs - ouverte, tolérante - laissant penser que la laïcité elle-même n'est ni tolérante, ni ouverte ni positive", a-t-il ajouté.
PARIS (AFP) - Les défenseurs de "la laïcité à la française" ont vivement réagi au discours d'accueil à l'Elysée du chef de l'Etat au Pape Benoît XVI, au cours duquel Nicolas Sarkozy a soutenu le concept controversé de "laïcité positive", estimant que l'héritage et le rôle des religions dans la société doivent être pleinement assumés.
Le Parti socialiste a appelé le gouvernement et le président Nicolas Sarkozy à "être les gardiens" du principe de laïcité tandis que les associations familiales laïques (Cnafal) ont dénoncé "l'intrusion permanente dans le champ politique" de la religion depuis l'élection de M.Sarkozy.
Les Francs-Maçons du Grand Orient ont "réaffirmé que la laïcité n'a pas besoin d'adjectif pour exister et que toute référence à une laïcité positive en dénature le sens", ont-ils dénoncé dans un communiqué.
La plus ancienne des obédiences maçonniques en France a "rappelé que la spiritualité n'est pas l'apanage des religions" et que "la pensée libre non soumise aux dogmes peut être un mode de vie émancipateur pour l'homme".
"Pour la première fois dans l'histoire de la France républicaine, un Pape et un président de la République affichent une politique commune. En ce sens, déjà, la laïcité de notre République est en danger", s'est indigné le sénateur PS Jean-Luc Mélenchon.
"Il s'agit de promouvoir en France le concept de +laïcité positive+ qui s'oppose à la loi de 1905 en prévoyant le retour des Eglises comme actrices de la vie institutionnelle et publique," a expliqué le sénateur de l'Essonne dans un communiqué.
"La laïcité implique que la religion est une affaire individuelle, dans un Etat respectueux de la liberté des cultes", a souligné Julien Dray, porte-parole du Parti socialiste, dans un communiqué.
"Ceux qui ont la responsabilité de gouverner la République, et le président en premier lieu, doivent être les gardiens de ces principes", a-t-il continué.
Selon M. Dray, la "priorité immédiate (du gouvernement) doit être de rassembler les Français: la France a déjà assez de problèmes pour ne pas ouvrir de nouvelles polémiques".
Le Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal) a dénoncé "l'intrusion permanente dans le champ politique" de la religion depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, "qui porte atteinte à la séparation de l'Eglise et de l'Etat".
Alors que le pape Benoît XVI a entamé vendredi à Paris une visite en France de 72 heures, accueilli à Orly par le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, les associations familiales laïques affirment que "depuis l'avènement du nouveau président de la République, le modèle américain qui mélange allègrement la bannière de Dieu et la politique semble être le nouveau modèle de fonctionnement de nos gouvernants".
Le Cnafal "dénonce cette intrusion permanente dans le champ politique, qui porte atteinte à la séparation de l'Eglise et de l'Etat et vise à tenter de restaurer une influence perdue dans une France largement sécularisée".
Il appelle à la "mobilisation de tous les laïques". "La mobilisation pour la défense des services publics, de l'école républicaine et laïque, du système de santé public font partie de ces enjeux fondamentaux et ce à quoi on distingue la République d'une simple démocratie de plus en plus marchande", concluent les associations.
Benoît XVI a adressé aujourd'hui un message aux Français
Benoît XVI a adressé aujourd'hui un message aux Français, dans lequel (...) il a salué la "généreuse tradition d'accueil et de tolérance" et la "haute culture humaine et spirituelle".
Le président Nicolas Sarkozy et son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, iront accueillir vendredi le pape Benoît XVI à l'aéroport d'Orly, a annoncé aujourd'hui un communiqué de l'Elysée. Le couple présidentiel accueillera le souverain pontife au pavillon d'honneur de l'aéroport à 11H00.
Le chef de l'Etat recevra ensuite Benoît XVI à 12H20 au Palais de l'Elysée pour un entretien suivi d'une réception. A cette occasion, le président de la République et le Pape prononceront une allocution, précise le communiqué.
Benoît XVI débute vendredi en France une visite de quatre jours qui le conduira, après Paris, à Lourdes. Il s'agit de son premier voyage dans l'Hexagone depuis son élection il y a trois ans et demi. Il devrait livrer plusieurs messages, en particulier sur la laïcité, et prononcer onze discours et homélies.
Benoît XVI a adressé aujourd'hui un message aux Français, dans lequel il affirme venir "en messager de paix et de fraternité" dans ce pays dont il a salué la "généreuse tradition d'accueil et de tolérance" et la "haute culture humaine et spirituelle".
Sarkozy et sa femme accueilleront le pape
Source : AFP, 10/09/2008
La France rend hommage aux soldats tués en Afghanistan
PARIS (Reuters) - La France a rendu jeudi un hommage national aux dix militaires tués lundi en Afghanistan, plus grande perte française au combat depuis la guerre d'Algérie.
Dans son éloge funèbre, le président Nicolas Sarkozy a associé tous les Français au deuil des familles et a lié l'issue du conflit en Afghanistan à la sécurité de la France.
Nicolas Sarkozy veut remettre la religion au cœur de la vie de la cité
LE MONDE | 21.12.07
Sarkozy et la religion: Guaino dénonce «une opération de désinformation» • Le conseiller du Président veut replacer dans leur contexte les propos polémiques de Sarkozy sur la religion à Rome et à Riyad.
Liberation.fr (avec source AFP)
LIBERATION.FR : vendredi 18 janvier 2008, extrait
Jeudi soir, à l'issue des vœux aux principales «autorités religieuses» du pays, Nicolas Sarkozy a réaffirmé par la voix de son porte-parole David Martinon «son attachement au principe de la laïcité qui est un principe de respect de toutes les croyances et non un combat contre les religions».
PARIS (AP) - Plus de la moitié des Français (55%) souhaitent un retrait des forces françaises stationnées en Afghanistan, selon un sondage CSA paraissant dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France" de vendredi. Face à ceux qui veulent ce retrait "car la France s'enlise dans un conflit sur lequel elle n'a pas prise", ils sont 36% à préférer le maintien des troupes "car elles participent à la lutte contre le terrorisme international". Neuf pour cent ne se prononcent pas.
Une Marocaine en burqa se voit refuser la nationalité française
Une Marocaine en burqa se voit refuser la nationalité française
LE MONDE | 11.07.08 | Extrait
La commissaire du gouvernement (chargée de donner un avis juridique), Emmanuelle Prada-Bordenave, a insisté sur les entretiens qu'a eus le couple avec les services sociaux et la police. A trois reprises, Faiza M. se serait présentée "recouverte du vêtement des femmes de la péninsule arabique, longue robe tombant jusqu'aux pieds, voile masquant les cheveux, le front et le menton et une pièce de tissu masquant le visage et ne laissant voir les yeux que par une fente".
Le couple reconnaît "spontanément" son appartenance au salafisme. Ce courant de l'islam, qui prône une lecture littérale et rigoriste du Coran, s'inspire du mode de vie des premiers fidèles du prophète Mahomet. Faiza M. a affirmé qu'elle n'était pas voilée quand elle vivait au Maroc et a indiqué "qu'elle n'a adopté ce costume qu'après son arrivée en France à la demande de son mari et qu'elle le porte plus par habitude que par conviction".
"D'après ses propres déclarations, a souligné la commissaire du gouvernement, elle mène une vie presque recluse et retranchée de la société française. Elle n'a aucune idée sur la laïcité ou le droit de vote. Elle vit dans la soumission totale aux hommes de sa famille ." Faiza M. semble "trouver cela normal et l'idée même de contester cette soumission ne l'effleure même pas", a ajouté Mme Prada-Bordenave, estimant que ces déclarations sont "révélatrices de l'absence d'adhésion à certaines valeurs fondamentales de la société française".
Parallèlement, il est apparu que Mme M. "parle bien français", un critère habituellement retenu dans l'attribution de la nationalité et que, durant ses grossesses, elle a été suivie par un gynécologue homme.
Pour la première fois en France, le Conseil d'Etat a pris en compte le niveau de pratique religieuse pour se prononcer sur la capacité d'assimilation d'une personne étrangère. Il vient de confirmer fin juin la validité d'un décret refusant à une Marocaine musulmane l'acquisition de la nationalité française, en se fondant sur "une pratique radicale de la religion incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française". Elle s'était présentée à ses entretiens pour demander la nationalité vêtue d'une burqa qui la couvrait entièrement. Jusque-là les refus de nationalité française dans la communauté musulmane étaient réservées aux personnes qui avaient des liens avec les fondamentalistes. Un article du 11/07/08 à lire sur Europe 1 / France Info.
PARIS (Reuters) - Une Marocaine mariée à un Français et mère de trois enfants nés en France s'est vu refuser la nationalité française en raison d'une pratique radicale de sa religion, écrit vendredi Le Monde.
Une Marocaine salafiste s'est vu refuser sa demande au motif que son «comportement en société est incompatible avec les valeurs essentielles» de la France. A lire sur le Figaro.
Concert de protestation au nom du droit des femmes
PARIS (AFP) - Au nom du droit des femmes, les féministes, associations anti-racistes ou laïques et deux ministres ont dénoncé vendredi l'annulation par la justice d'un mariage motivée par le mensonge de l'épouse sur sa virginité, décision apparemment admise par la seule Rachida Dati.
De gauche à droite, les partis se sont émus d'une décision rendue par un juge de Lille, jugée "scandaleuse" pour le PCF, "atterrante" pour le PS, et "remettant en cause l'égalité hommes-femmes" (UMP).
Virginité/mariage : Rachida Dati défend la justice
La garde des Sceaux Rachida Dati a estimé que l'annulation par la justice du mariage d'une jeune femme qui avait menti sur sa virginité était "aussi un moyen de protéger la personne", lors d'un point presse en marge d'un déplacement à Agen. "La justice est là pour protéger les plus vulnérables, les plus modestes, ceux qui sont en difficulté. La justice est aussi un rempart à la loi du plus fort", a-t-elle souligné. "L'annulation de mariage est un moyen de se séparer rapidement", a-t-elle ajouté.
source : AFP, le Figaro
Virginité/mariage: Dati défend la justice
Le médiateur de la République Jean-Paul Delevoye a estimé que la décision du tribunal de grande instance de Lille d'annuler un mariage car l'épouse avait menti sur sa virginité était "contraire à l'esprit de la laïcité et très réducteur par rapport au statut de la femme".
source : AFP, le Figaro
Virginité/mariage: "contraire à la laïcité"
Le dalaï-lama fait « citoyen d'honneur » de la Ville de Paris
"Je ne pense pas que le fait de désigner comme citoyen d'honneur aujourd'hui le dalaï-lama puisse apaiser les relations entre la Chine et la France", a dit l'UMP Jean-François Lamour, ancien ministre des Sports.
Les élus centristes ont dit craindre que la décision soit prise comme une "provocation" à Pékin. Les élus communistes ont expliqué qu'ils ne voteraient pas cette proposition car désigner le dalaï-lama porterait atteinte au "principe de laïcité".
PARIS (Reuters) - Le dalaï-lama, chef spirituel en exil du peuple tibétain, a été fait "citoyen d'honneur" de la Ville de Paris lundi par le conseil de la capitale, à l'initiative du maire socialiste Bertrand Delanoë.
La LICRA dénonce le silence complice de certains
La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) a pour sa part dénoncé dans un communiqué "le climat qui règne dans notre pays autour de cette banalisation du fait antisémite, allant de la parole des uns à la violence barbare des autres, en passant par le silence complice de certains".
L'organisation SOS-Racisme a elle aussi fait part de son "indignation" après la nouvelle agression, estimant qu'elle "montre l'installation de clichés dangereux dans notre société". L'association a appelé la classe politique à "envisager sérieusement des pistes visant à rendre une réalité au vivre ensemble".
PARIS (AP) - Six jeunes ont été écroués la semaine dernière pour avoir séquestré et frappé un jeune homme d'origine juive âgé de 19 ans, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. Cet acte a suscité l'indignation de plusieurs organisations de lutte contre le racisme et l'antisémitisme et de la mairie de Bagneux (Hauts-de-Seine), où se sont déroulés les faits.
La victime avait volontairement suivi des jeunes qu'il connaissait le 22 février dans un appartement appartenant à l'un d'entre eux, explique-t-on de source judiciaire. Une fois sur place, il avait été accusé d'avoir volé un téléphone et un camescope, accusations qu'il a démenties. Ses agresseurs présumés ont alors commencé à le frapper, lui donnant des coups de pied et de poing.
Les violences se sont déroulées dans l'appartement puis dans un box qui appartenait à l'un des auteurs présumés des faits entre 10h30 et 19h30. Finalement, les six jeunes ont relâché le jeune homme, qui a pu rentrer chez lui et alerter la police, avant de porter plainte le lendemain. Le jeune homme, dont l'identité n'a pas été divulguée, s'est vu prescrire une interruption temporaire du travail de cinq jours, pour diverses contusions.
Il n'a pas subi de violences à connotation sexuelle, malgré des menaces en ce sens, précise-t-on de source judiciaire. Il a également été contraint d'avaler des mégots de cigarettes et ses agresseurs présumés, âgés de 17 à 28 ans, lui avaient écrit "sale juif" et "sale pédé" sur le front.
Loges, laïcité et politique à l'égard des sectes
PARIS (AFP) - Le président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré a reçu mardi matin à leur demande plusieurs loges maçonniques, dont le Grand Orient de France, pour parler de laïcité.
"Nous avons redit notre attachement à la laïcité et notre position sur les éventuels aménagements techniques de la loi de 1905", a dit à l'AFP le Grand maître du Grand Orient Jean-Michel Quillardet à l'issue de cette rencontre.
Nous avons aussi parlé de l'évolution de la politique à l'égard des sectes "qui ne nous plait pas beaucoup", a-t-il ajouté. Il y a "actuellement une tendance à vouloir réviser" le mode de lutte contre les mouvements sectaires et notamment à remettre en cause la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) "laquelle est à notre avis parfaitement efficace".