Catégorie: L'univers carcéral
Prison : des interphones pour éviter les suicides
Prison : des interphones pour éviter les suicides
LEMONDE.FR avec AFP | 28.10.08 | 16h02 • Mis à jour le 28.10.08 | 16h11, extrait
Ca s'appelle "l'interphonie" et Rachida Dati compte sur ce nouveau dispositif pour prévenir les suicides ou les violences entre détenus. La garde des sceaux a annoncé, mardi 28 octobre, que des interphones allaient être progressivement installés dans les cellules des établissements pénitentiaires français.
Nicolas Sarkozy se substitue à Rachida Dati comme interlocuteur de l'institution judiciaire
LE MONDE | 27.10.08 | 14h09 • Mis à jour le 27.10.08 | 14h09, extrait
Selon Le Parisien du 27 octobre, le président a appelé sa ministre depuis la Chine pour la réprimander : "C'était à toi de demander au parquet de déposer une requête pour rectifier l'erreur de procédure. Ce n'est pas à moi de tout faire", lui aurait-il dit.
Cette affaire intervient dans un contexte d'intervention croissante de la présidence. Sous la houlette de Patrick Ouart, conseiller pour la justice de M. Sarkozy, l'Elysée veille sur les nominations des postes-clés de la magistrature. Cet homme de l'ombre a gagné le rapport de forces qu'il entretenait avec la ministre de la justice, son influence grandissant au fur et à mesure que semblait se confirmer la disgrâce de l'ancienne "ministre préférée" du président.
Les erreurs de communication et le manque de sens politique de la garde des sceaux ont élargi le fossé entre l'Elysée et la Place Vendôme. Plusieurs conseillers de M. Sarkozy évoquent désormais son remplacement à la chancellerie lors du prochain remaniement.
[...] Dans un entretien au Journal du dimanche du 26 octobre, la garde des sceaux s'efforce de rectifier le tir. "Je rencontre des magistrats tous les jours, assure-t-elle. Cette semaine, je me suis entretenue avec les représentants des trois syndicats." Des entretiens d'où ces derniers sont sortis en parlant d'"incompréhension totale" et de "dialogue de sourds". "Je suis allée lundi à Metz pour dialoguer avec les magistrats", ajoute la garde des sceaux. Sans préciser que lesdits magistrats l'ont alors boycottée en brandissant des affiches : "Justice bafouée, démocratie en danger". "Elle est dans la dénégation systématique de tous les problèmes qui se posent", commente le président de l'USM, Christophe Régnard.
A Reims : y avait-il une frite sur le sol?
A la une
La «frite de Quick» devant la justice
leparsien.fr | 28.10.2008, 09h44 | Mise à jour : 16h34, extrait
Y avait-il une frite sur le sol ? C'est la question à laquelle devra répondre le tribunal correctionnel de Reims (Marne) après avoir entendu Nicole Borgnon qui affirme avoir glissé sur une frite dans le fast-food Quick de la ville.
Point de vue
Le foot, opium du peuple
LE MONDE | 27.10.08 | 12h49 • Mis à jour le 27.10.08 | 17h10, extrait
Une nouvelle fois, un match "amical" de football opposant l'équipe de France à une équipe du Maghreb a été l'occasion d'une explosion de chauvinisme et de xénophobie. Gouvernement, responsables politiques et supporters se sont en effet livrés à une consternante surenchère d'expressions ethnico-identitaires, communautaristes, nationalistes, à la limite du racisme, que seul le football est capable d'engendrer, et in fine de légitimer ou de banaliser au nom d'une passion infantile qui confine à l'intoxication mentale. Pascal Boniface, qui pense que la Terre est ronde comme un ballon, soutenait il y a quelques mois encore, avec Lilian Thuram et le sociologue Michel Wieviorka, que "ce n'est pas le football qui crée le racisme. Il est même au contraire un puissant vecteur d'ouverture sur les autres et de fraternité".
Les très nombreuses insultes, provocations et violences racistes et antisémites que l'on constate sur tous les stades d'Europe depuis plusieurs années, avec l'extension des groupes d'extrême droite - ultras, fascistes, skins, néonazis -, attestent bien évidemment le contraire.
Relaxe d'une avocate accusée d'exhibition
Source : AFP, 28/10/2008 | Mise à jour : 16:23
Le tribunal correctionnel d'Epinal a relaxé aujourd'hui au bénéfice du doute une avocate du barreau de Nancy accusée d'exhibition sexuelle avec un détenu à la maison d'arrêt d'Ecrouves (Meurthe-et-Moselle).
Un gardien avait assuré avoir vu, en octobre 2007 dans un parloir, cette pénaliste de 57 ans assise face à son client de 24 ans, au pantalon baissé. "Au bout d'un moment, je n'ai plus entendu de bruit. Je me suis aperçu que l'avocate était en train de pratiquer une fellation", avait-il dit à la barre le 23 septembre.
Les deux partenaires présumés avaient nié. "Il ne s'est rien passé", avait affirmé le détenu, condamné à 16 ans de prison pour vol avec violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, également relaxé mardi pour les faits d'exhibition.
"Je conteste formellement les faits". "A la prison d'Ecrouves, l'envie et le souci de me briser sont constants", avait renchéri cette avocate, défenseur du droit des détenus au sein de l'Observatoire international des prisons (OIP).
L'affaire avait été classée sans suite, faute de preuve, par l'ex-bâtonnier de Nancy, Me Stéphane Massé.
Le procureur d'Epinal, Bernard Marchal, arguant que "les gens de robe (devaient) garder leur robe propre", avait requis un mois d'emprisonnement avec sursis, 3.000 euros d'amende et trois mois d'interdiction d'exercer pour l'avocate, et un mois ferme pour le détenu.
"Il n'y avait aucune raison de dire que la parole d'un agent vaut plus que celle d'un avocat", s'est félicité Me François Saint-Pierre, avocat de la défense.
Exhibition sexuelle : l’avocate nancéienne relaxée
Est Républicain, 28/10/08, extrait
La relaxe conforte ainsi l’avocate, dont le conseil de l’ordre n’avait d’ailleurs pas estimé que les allégations portées contre elles justifiaient quelque sanction. A Epinal, le mois dernier, son défenseur lyonnais, Me François Saint-Pierre, avait d’ailleurs mis en garde les magistrats : " Ce procès pose une question essentielle : celle de la sécurité juridique d’un avocat dans une prison. Pourquoi un surveillant, après cette affaire, ne viendrait pas dire que ma cliente a apporté une puce de portable à un détenu ? Ou de la drogue ? Si vous la condamnez, tous les avocats seront en danger dès qu’ils passeront les portes d’une prison. Avec ce seul témoignage, l’exigence de preuve n’est pas satisfaite " Cet après - midi, il a obtenu gain de cause.
Suicides en prison : les médias en cause ?
Suicide en prison: l'administration met indirectement en cause les médias
LEMONDE.FR avec AFP | 24.10.08 | 20h05
L'Administration pénitentiaire (AP) a publié vendredi un communiqué d'un de ses "experts", le professeur de psychiatrie Jean-Louis Terra, qui met en cause le rôle des médias dans l'augmentation des suicides en prison, en soulignant "les risques de médiatisation du suicide".
"A l'heure actuelle, il semble essentiel de faire acte de prudence dans les messages transmis. Reçus avec une acuité toute particulière par des personnes détenues actuellement suicidaires, ils peuvent, selon leur contenu, les influencer dans la réalisation, ou non, de leur geste ultime", écrit l'auteur en 2003 d'un rapport sur la prévention du suicide des personnes détenues.
Professeur à l'Université de Lyon I, cet "expert auprès de l'AP pour les questions de la prévention du suicide" rappelle que "l'augmentation du nombre de suicides dans les établissements pénitentiaires français, ces dernières semaines, fait l'objet d'une large couverture médiatique".
"Si les grandes causes du suicide sont les souffrances personnelles, le geste peut être freiné ou précipité par des facteurs extérieurs, comme la façon dont les suicides sont relatés", ajoute-t-il.
"Les médias ont un rôle positif à jouer dans la prévention du suicide en expliquant les facteurs de risque et les recours possibles en cas de détresse psychique majeure. Au contraire, une +contagion suicidaire+ a pu être constatée et démontrée quand le suicide est relaté comme un fléau qui touche une collectivité", explique-t-il.
Un détenu âgé de 39 ans ans a été retrouvé pendu jeudi dans sa cellule du centre de détention de Bapaume (Pas-de-Calais), portant à 93 le nombre de suicides dans les prisons françaises depuis le début de l'année, selon l'Union fédérale autonome pénitentiaire (UFAP).
Suicides en prison : les médias en cause
Source : AFP, 24/10/2008 | Mise à jour : 20:20 | Commentaires 8
L'Administration pénitentiaire (AP) a publié un communiqué d'un de ses "experts", le professeur de psychiatrie Jean-Louis Terra, qui met en cause le rôle des médias dans l'augmentation des suicides en prison, en soulignant "les risques de médiatisation du suicide".
Les magistrats se rassemblent jeudi
Les magistrats se rassemblent jeudi
Source : AFP, 21/10/2008 | Mise à jour : 18:40
L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) et le Syndicat de la magistrature (SM, gauche) ont appelé à manifester jeudi à 13H00 au palais de justice de Paris, dans le cadre de leur journée d'action nationale contre la politique de Rachida Dati.
L'USM et le SM ont décidé la semaine dernière d'appeler ensemble à une journée d'action nationale après l'affaire des auditions de magistrats dans une enquête interne sur le suicide d'un mineur le 6 octobre à la prison de Metz-Queuleu, dernier épisode en date de ce qu'ils jugent être "les dérives de la ministre dans sa relation avec l'autorité judiciaire".
PROCES.
Débat judiciaire sur la dangerosité du Taser
leparisien.fr| 21.10.2008, 07h00, extrait
La société qui commercialise en France l’arme à impulsions électriques attaquait hier en diffamation Olivier Besancenot qui avait assuré que le pistolet avait déjà tué. La semaine dernière, le PDG de Taser France était mis en examen pour avoir fait espionner sa vie privée.
Suicides en série dans les prisons françaises
Faits divers
Suicides en série dans les prisons françaises
leparisien.fr | 19.10.2008, 13h55 | Mise à jour : 14h41, extrait
La série noire continue avec le 90e suicide de détenu enregistré dans une prison française depuis le début de l'année. Cette fois, les faits se sont déroulés à Ensisheim (Haut-Rhin), où un homme de 45 ans s'est pendu vendredi dans sa cellule. L'Est de la France n'est décidément pas épargné puisque trois autres détenus, dont deux mineurs, s'y sont déjà donnés la mort au cours de ce mois d'octobre.
Faits divers
Décès de la compagne du sans-papier qui s'était immolée par le feu
leparisien.fr avec AFP | 19.10.2008, 11h22 | Mise à jour : 11h48
La femme qui s'est immolée par le feu samedi au Mans est décédée dimanche matin au centre hospitalier de Tours.
Josiane Nardi, 60 ans, avait commis son geste devant la maison d'arrêt du Mans, en présence de journalistes, afin de protester contre la menace d'expulsion vers l'Arménie de son compagnon sans-papiers. Brûlée au troisième degré sur la quasi-totalité du corps, elle avait été emmenée à l'hôpital du Mans puis transférée dans un état «très grave» à l'unité «grands brûlés» de l'hôpital de Tours, selon la préfecture.
Elle avait donné rendez-vous samedi en début de matinée à des journalistes de la presse locale pour attirer l'attention sur le sort de son compagnon, avant de s'asperger le corps d'essence et d'y mettre le feu.
METZ (AFP) — Jacques Maire, un maçon de 55 ans jugé pour l'enlèvement, la séquestration et le meurtre de deux jeunes femmes dans les années 80, a été acquitté vendredi par la cour d'assises de Moselle qui a mis ainsi fin à 11 ans de marathon judiciaire pour l'accusé.
"Je me sens beaucoup mieux. Je n'ai peut-être pas l'air comme ça, mais c'était très lourd à vivre", a commenté Jacques Maire, quelques instants après avoir fondu en larmes lors du prononcé du verdict. Les familles des victimes sont restées dignes.
"Maintenant, je vais rentrer chez moi et décompresser", a-t-il poursuivi lors d'un entretien avec un correspondant de l'AFP.
"Le marathon judiciaire est terminé. Les familles sont consternées, atterrées", a commenté un avocat des parties civiles.
"Compte-tenu des nombreuses erreurs de l'instruction judiciaire dans ce dossier, les victimes se réservent le droit d'engager des poursuites pour que les responsables soient sanctionnés", a réagi Pierre-André Babbel, autre avocat des parties civiles.
Arche de Zoé : N'Djamena aurait écrit à Rachida Dati
Seine-Saint-Denis : les enfants dénoncent le pédophile
leparisien.fr | 17.10.2008, 19h50
INFO LE PARISIEN. Un homme de 42 ans a été incarcéré, en milieu de semaine, après avoir tenté d'enlever un enfant en pleine rue à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Le ravisseur a abordé un garçon, âgé de 12 ans avant de lui demander de le suivre. Les jeunes camarades de la victime ont mis en fuite l'inconnu qui a été interpellé quelques instants plus tard.
Placé en garde à vue, il a reconnu avoir des «pulsions pédophiles» et se livrer à des «jeux érotiques» avec des enfants
Faits divers
Encore un suicide dans une prison française
leparisien.fr | 17.10.2008, 18h04 | Mise à jour : 21h27, extrait
Un détenu s'est suicidé dans la nuit de jeudi à vendredi à la maison d'arrêt de Strasbourg. Près de 90 cas de suicides ont été recensés dans les prisons françaises depuis le début de l'année 2008, soit 18% de plus par rapport à l'an dernier.
Le suicide de cet homme d'origine arménienne, dont l'âge n'a pas été précisé - on sait juste qu'il est majeur - a été confirmé par la direction régionale de l'administration pénitentiaire.
Le parquet a refusé de communiquer sur cette affaire.
Faits divers
Arche de Zoé: le Tchad demande à la France de payer
leparisien.fr | 17.10.2008, 13h53 | Mise à jour : 13h55, extrait
Le Tchad a demandé à la justice française de collecter les 6,3 millions d'euros de dommages et intérêts que les six Français de L'Arche de Zoé ont été condamnés à verser aux familles des 103 enfants qu'ils tentaient d'emmener, a déclaré vendredi à l'AFP son ministre de la Communication.
Dans une lettre adressée le 7 octobre à la ministre française de la Justice Rachida Dati, N'Djamena demande l'exécution du jugement, donc le versement des 4,12 milliards de FCFA (6,3 millions d'euros) de dommages et intérêts, a affirmé Mahamat Hissène, également porte-parole du gouvernement, en montrant le document.
«Nous estimons qu'en obtenant le transfèrement des Français (condamnés) du Tchad en France, la France assumait aussi la charge des dommages et intérêts», a expliqué le ministre.
Mort d'un détenu dans une prison du Var
Publié le 16/10/2008 à 20:03, Reuters, extrait
Sarkozy porte plainte contre Yves Bertrand, l'ex-patron des RG
Nicolas Sarkozy a déposé une plainte à l'encontre de l'ancien directeur central des renseignements généraux (RG), Yves Bertrand, pour "atteinte à la vie privée", "dénonciation calomnieuse" et "faux et usage de faux", annonce jeudi son avocat, Thierry Herzog.
Société
Le père, l'oncle et un proche des deux collégiennes de Reims en garde à vue
AP | 16.10.2008 | 15:33, extrait
Le père, l'oncle et un proche de Valérie et de Sophie, ces deux soeurs qui avaient disparu le 6 octobre du domicile familial avant de réapparaître jeudi matin, ont été placés en garde à vue au commissariat de Reims (Marne) pour y être interrogés par le SRPJ rémois et la Sûreté départementale, a-t-on appris de source policière. On précisait qu'une quatrième personne soupçonnée d'avoir aidé les deux soeurs à se cacher pendant dix jours devait être interpellée prochainement.
Mort d'un détenu dans une prison du Var
Source : AFP, 16/10/2008 | Mise à jour : 20:02
Un jeune homme de 23 ans, détenu à la prison de La Farlède (Var) où il purgeait une peine de 8 mois pour trafic de stupéfiants, est décédé il y a une dizaine de jours à la suite d'"une régurgitation massive", a-t-on appris auprès du procureur de la République de Toulon.
Cour européenne : la France condamnée pour un suicide en prison
Mme Dati en difficulté face à la crise des prisons
LE MONDE | 16.10.08 | 15h49 • Mis à jour le 16.10.08 | 16h18, extrait
Série noire dans les prisons. Trois adolescents se sont suicidés depuis le début de l'année, alors que cela n'était pas arrivé depuis 2002. Cela porte le nombre de suicides à 88 personnes depuis janvier. Quatre meurtres ont eu lieu en prison, dont deux en moins d'un mois.
Les syndicats de surveillants et de magistrats font part de leur exaspération et s'unissent pour critiquer la politique de la chancellerie. Très attendue, la loi pénitentiaire n'est toujours pas inscrite au Parlement. Décryptage de la crise carcérale.
Chronique
Les femmes, antidote à la crise boursière, par Annie Kahn
LE MONDE | 15.10.08 | 14h44, extrait
Plus une entreprise compte de femmes - et de femmes cadres en particulier - dans ses effectifs, moins son cours de Bourse a baissé depuis le début de l'année. Ce qui pourrait sembler être une élucubration féministe est, en fait, le résultat d'une étude de Michel Ferrary, professeur en gestion de ressources humaines à la Business School du Ceram (Ecole supérieure de commerce à Nice-Sophia Antipolis).
Rachida Dati vivement attaquée par la magistrature
LEMONDE.FR 16.10.08 | 16h42, extrait
PARIS (Reuters) - Sur fond de crise du système judiciaire, la magistrature française lance une vive attaque contre Rachida Dati avec l'annonce d'une journée de protestation nationale le 23 octobre et la saisine du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Cour européenne : la France condamnée pour un suicide en prison
LEMONDE.FR avec AFP | 16.10.08 | 13h37 • Mis à jour le 16.10.08 | 15h32, extrait
La France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme, jeudi 16 octobre, pour n'avoir pas "protégé le droit à la vie" d'un détenu psychotique qui s'était pendu dans sa cellule. Joselito Renolde était mort en juillet 2000 dans une cellule disciplinaire, à l'isolement, dans la prison de Bois-d'Arcy, en région parisienne, où il avait été placé après l'agression d'une surveillante. Trois jours auparavant, il avait tenté de se suicider en se tailladant les bras.
Le Canard du 27 août s'est trompé ? La Voix du Nord a mal compris ?
Dati veut une prise en charge « pluridisciplinaire » des mineurs délinquants
vendredi 10.10.2008, 18:23 - La Voix du Nord
ministre de la Justice Rachida Dati s'est prononcée ce vendredi à Roubaix pour une prise en charge « pluridisciplinaire, médicale, psychologique, sociale et éducative » des mineurs délinquants.
« Les interventions ne doivent pas se juxtaposer ou se superposer, elles doivent s'enrichir et se compléter », a déclaré Mme Dati lors d'un discours prononcé pour l'inauguration officielle de l'Ecole nationale de la protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ).
Evoquant la mise en place de cinq centres éducatifs fermés (CEF) renforcés avec une prise en charge médico-psychologique des mineurs qui y sont placés, elle a estimé que « derrière le comportement délinquant des jeunes, il y a souvent des explications d'ordre psychologique ou psychiatrique ».
« Une bonne justice des mineurs s'inscrit nécessairement dans un réseau partenarial, elle doit associer tous les acteurs de la protection de l'enfance, de la prévention de la délinquance et de l'insertion des jeunes », a également estimé la ministre, soulignant sa volonté de « promouvoir un travail en réseau » dans ce domaine.
Revenant sur la nécessité d'« adapter notre droit aux évolutions de la société », elle a rappelé que depuis la loi sur la protection de l'enfance du 5 mars 2007, « les conseils généraux sont devenus les acteurs principaux de la protection de l'enfance ». « La justice des mineurs est ainsi recentrée sur le coeur de sa mission : faire acte d'autorité et sanctionner », a-t-elle estimé, évoquant par ailleurs le regroupement dès le 1er janvier des quinze directions régionales de la PJJ en neuf directions interrégionales.
JORF n°225 du 28 septembre 2007, page 15850, texte n° 21
Décret n° 2007-1388 du 26 septembre 2007 pris pour l'application de la loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance et modifiant le code pénal et le code de procédure pénale
NOR: JUSD0755654D, sur Legifrance.gouv.fr, extraits
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la garde des sceaux, ministre de la justice...
Fait à Paris, le 26 septembre 2007.
Suicides à Metz : on recherche un lampiste
Le suicide d'un jeune détenu à Metz met en question la politique pénale
LE MONDE | 10.10.08 | 09h48, extrait
Les conditions dans lesquelles l'inspection générale des services judiciaires (IGSJ) a enquêté sur le suicide d'un mineur de 16 ans, survenu lundi 6 octobre, à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu, ont déclenché une vive polémique. Alors que Rachida Dati se rendait jeudi matin dans cette prison, les magistrats ont dénoncé l'attitude de la garde des sceaux, accusée de vouloir "trouver à tout prix des boucs émissaires pour masquer les contradictions flagrantes de sa politique pénale".
Nordine, transféré « parce qu’il venait justement de se pendre »
Inquiétante vague de suicides de mineurs en prison
leparisien | 10.10.2008, 07h00, extrait
Alors que la ministre de la Justice, Rachida Dati, annonçait hier des mesures pour tenter de prévenir les suicides de mineurs en prison, un autre jeune a été retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d’arrêt de Strasbourg.
LA LISTE des jeunes détenus retrouvés pendus dans leur cellule ne cesse de s’allonger. Jeu idiot, tentative de chantage ou véritable désespoir ? Difficile à dire mais une chose est sûre : « On n’a jamais été confrontés à un tel phénomène », observe Carlo di Egidio, secrétaire régional du syndicat CGT pénitentiaire.
Hier, la garde des Sceaux, Rachida Dati, achevait à peine sa visite à la prison de Metz-Queuleu, où elle annonçait des mesures destinées à prévenir les suicides de mineurs, après la mort d’un adolescent lundi soir, qu’un autre drame survenait dans la maison d’arrêt voisine, à Strasbourg (Bas-Rhin). Nordine B., 16 ans, s’est pendu en début d’après-midi. Il était toujours entre la vie et la mort en début de soirée.
Lundi soir, c’est Nabil L., 16 ans lui aussi, qui était retrouvé au bout d’une corde confectionnée avec un drap, dans sa geôle de la maison d’arrêt de Metz-Queuleu (Moselle). Les deux adolescents se connaissaient car jusqu’à lundi matin, tous deux étaient incarcérés au quartier des mineurs de Metz, cette prison érigée en modèle par le ministère de la Justice. Et si Nordine a été transféré à Strasbourg lundi, c’est parce qu’il venait justement de se pendre. Le week-end dernier, les surveillants l’ont décroché in extremis.
Un jeune détenu tente de se tuer, voulait-il une télé ?
Faits divers
Strasbourg : un jeune détenu tente de se tuer
leparisien.fr | 09.10.2008, 18h32
Un jeune, détenu au quartier des mineurs de Strasbourg (Bas-Rhin), a tenté de se donner la mort jeudi en début d'après-midi. Découvert inanimé, l'adolescent était dans toujours dans «un état critique» deux heures plus tard.
Le week-end dernier, ce garçon avait déjà tenté de suicider en se pendant dans sa cellule à la prison de Metz-Queuleu (Moselle).
Sauvé de justesse, il avait été transféré dès le lendemain à la maison d'arrêt de Strasbourg. Un déplacement vain puisque le jeune homme a fait une nouvelle tentative de suicide trois jours plus tard. A la prison de Metz, ce mineur était le voisin de cellule de Nabil L., 16 ans, qui s'est tué lundi soir en se pendant avec un drap.
Faits divers
Prison : 87 suicides depuis début 2008
leparisien.fr | 09.10.2008, 22h36, extrait
Quatre vingt-sept détenus se sont suicidés en prison depuis le début de l'année, un chiffre qui comprend l'adolescent de 16 ans mort lundi à Metz, a-t-on appris jeudi soir auprès de l'Administration pénitentiaire (AP).
L'Observatoire international des prisons (OIP) a estimé auprès de l'AFP que ces 87 suicides représentaient «environ 18% de plus que l'année dernière à la même époque».
[...] «Combien parmi ces 87 suicides ont eu lieu dans les quartiers disciplinaires ?», a demandé l'OIP, rappelant qu'il y a «sept fois plus de suicide en prison qu'à l'extérieur et sept fois plus de suicides en quartiers disciplinaire qu'en cellules ordinaires».
L'OIP avait critiqué dans la journée «l'indigence» de la prévention des suicides des mineurs détenus, après les mesures annoncées par Mme Dati et demandé à l'Administration pénitentiaire de rendre publics sans délai les rapports établis par la commission centrale de suivi des actes suicidaires en milieu carcéral.
La ministre de la Justice a annoncé jeudi à Metz-Queuleu que tout mineur condamné sur le point d'être placé en détention devrait désormais être présenté au préalable à un magistrat du parquet qui lui expliquera les raisons pour lesquelles il entre en prison.
Mme Dati a précisé que la mesure serait applicable par décret dans les prochains jours.
A Reims, un lien avec la décision de la cour d'appel, estime le parquet
REIMS
Ouverture d'une information judiciaire après la disparition de deux soeurs
NOUVELOBS.COM | 09.10.2008 | 10:54
Selon leur père, les fillettes âgées de 11 et 13 ans n'ont plus donné de nouvelles depuis lundi matin après avoir quitté leur domicile pour aller à leur école. Elles refuseraient de retourner auprès de leur mère en Italie comme l'a ordonné une décision judiciaire.
Une information judiciaire contre X pour "enlèvement" a été ouverte mercredi 8 octobre après la disparition à Reims depuis lundi de deux soeurs qui refusent, selon leur père, de retourner auprès de leur mère en Italie comme l'a ordonné une décision judiciaire, a-t-on appris auprès du parquet.
Selon leur père, un Franco-Italien de 36 ans, les fillettes âgée de 11 et 13 ans n'ont plus donné de nouvelles depuis lundi matin après avoir quitté leur domicile à Reims pour aller à leur école proche, où elles n'ont pas été vues et qui a vite signalé leur absence.
Dans une lettre en italien retrouvée dans leur chambre, les adolescentes expliquent, selon leur père à qui le mot est adressé, "ne pas avoir confiance en la loi française qui ne nous a pas aidées", avant d'ajouter : "Nous préférons mourir que retourner en Italie".
Fugue
"Au départ, on enquête sur une fugue. Après avoir exploité toutes les pistes possibles (familiale, amicale et autres...), et n'ayant rien découvert, j'ai décidé de retenir une infraction pénale qui permet de faire certaines investigations d'ordre technique que l'on ne pourrait pas faire uniquement dans le cadre d'une fugue", a expliqué à l'AFP la procureure de la République de Reims, Madeleine Simoncello.
Nées en Italie, les fillettes ont quitté ce pays pour Reims avec leur père à l'été 2007. Leur mère, une Italienne âgée de 37 ans qui réside à Lamezia Terme en Calabre, a alors saisi la justice pour les récupérer.
Psychologie
En juillet dernier, un juge de Reims a ordonné une expertise psychologique des enfants, selon leur avocate, Me Céline Bole-Richard. Mais le parquet a fait appel et le 2 octobre la cour d'appel de Reims a ordonné que les adolescentes retournent en Italie auprès de leur mère.
"Tout l'entourage (des fillettes) peut être concerné" par cette information judiciaire "car il y a forcément un lien (entre leur disparition) et la décision de la cour d'appel", a estimé Madeleine Simoncello.
"La justice me reproche de les avoir enlevées à leur mère. Maintenant la police me reproche de les avoir cachées, mais c'est absurde, ce n'est pas le cas. Elles ont peur de retourner en Italie où elles sont en danger", a affirmé le père à l'AFP. L'homme, chauffeur de poids-lourds, a été entendu à plusieurs reprises par les enquêteurs.
Le couple, en instance de divorce, a une troisième fille, âgée de 16 ans, qui vit avec sa mère en Italie.
PRISON
Les gardiens dénoncent des chantages au suicide
NOUVELOBS.COM | 09.10.2008 | 10:44
Selon un gardien CGT pénitentiaire, les détenus mineurs s'amusaient à menacer les gardiens de suicide pour obtenir un changement de cellule ou une télévision.
Carlo Di Egidio, secrétaire régionale de la CGT-pénitentiaire sème le doute sur les circonstances de la mort de Nabil L., un adolescent de 16 ans retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d'arrêt de Metz-Queuleu. Selon les gardiens, cette pendaison est un chantage qui aurait mal fini.
Carlo Di Egidio a déclaré, jeudi 9 octobre, sur France Inter qu'il s'agirait d'un "jeu" entre détenus : "Finalement, il s'agit d'un jeu lancé, il y a quelques jours, par les mineurs occupants ce quartier mineur". "C'est un jeu où ils s'encouragent entre eux à se pendre pour demander une télévision, un changement de cellule, une boîte de tabac, des choses comme ça", a-t-il précisé.
L'appel sur RTL du père de deux jeunes filles en fugue
NDLR : « L’intéressé [...] ne comprend pas visiblement l’ensemble de la situation qu’il crée autour de lui... »
Sophie et Valérie ne sont pas allées au collège, lundi à Reims. Les deux adolescentes de 11 et 13 ans sont parties parce qu'elles refusent d'aller vivre chez leur mère en Italie, comme leur impose la Justice. "Plutôt mourir", ont-elles écrit dans une lettre laissée sur leur lit. Leur père, bouleversé et angoissé, lance un appel sur RTL.
RTL info | 08 oct. 2008 | Màj 09h37
L'appel sur RTL du père de deux jeunes filles en fugue
Renaldo Galtieri : « Je leur demande de ne pas faire de bêtise »
La Bourse de Paris perd plus de 8%
Source : AFP, 08/10/2008
La Bourse de Paris accélérait sa chute ce matin, le CAC 40 lâchant 8,18% après avoir franchi en quelques minutes les paliers de -5%, -6% et -7%, dans un marché affolé par la poursuite de la crise financière et ses répercussions sur l'économie.
DRAME
Un ado se suicide en prison
leparisien.fr | 07.10.2008, 21h45, extrait
Un adolescent de 16 ans, détenu au quartier des mineurs de la maison d'arrêt de Metz-Queuleu, s'est suicidé dans la nuit de lundi à mardi.
Le jeune détenu, qui s'est pendu vers 21h30 dans sa cellule, avait été condamné le 17 septembre à six mois de prison ferme pour trafic de stupéfiants, a précisé le procureur de Metz, Rémi Heitz.
Une enquête administrative a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame.
A la Une
Annoeullin : le père rescapé du feu se suicide
mercredi 08.10.2008, 05:03 | DRAME | La voix du Nord
Au cours d'un incendie dimanche après-midi, une mère et sa fille sont décédées. Le père a été sauvé. Mais hier, il s'est jeté dans la Deûle et n'a pas survécu.
Dix-neuf ans après le meurtre de Salomé, la famille Beaussart règle ses comptes à la télévision...
mercredi 08.10.2008, 05:03 | CONTROVERSE | La Voix du Nord, extraits
Juillet 1989, à Salomé, près de La Bassée, Ida Beaussart, 17 ans, tue son père violent d'une balle de 22 long rifle. Dix-neuf ans plus tard, à la suite de la projection sur place du film relatant son calvaire, l'« affaire Beaussart » connaît un nouveau rebondissement : sa mère revendique le crime... [...] Cette maltraitance, les habitants de Salomé l'ont découverte, vendredi 26 septembre, lors de la projection du film Pleure en silence de John Gabriel Biggs, relatant le martyre de la jeune fille. Et dimanche... coup de théâtre dans le reportage diffusé sur TF1 dans l'émission « 7 à 8 ». [...] Quoi qu'il en soit, la « révélation » de la maman d'Ida Beaussart ne lui coûte pas grand-chose : « L'affaire est close. Les faits sont prescrits et un recours n'est pas possible puisqu'il y a eu acquittement », informe l'avocate d'Ida Beaussart, Blandine Lejeune. Cette dernière ne croit aucunement à cette version mais « aucun élément ne peut démentir catégoriquement ce que la mère avançait ».
Le meurtre de la rue du Dahomey devant la cour d'assises
mercredi 08.10.2008, 05:03 - La Voix du Nord
L'affaire avait fait grand bruit. Le 26 mars 2005, Fanny Ikali Lembe, 18 ans, avait succombé à plusieurs coups de couteau lors d'une violente rixe face au domicile de sa famille dans le quartier Belencontre à Tourcoing. L'auteur présumé des coups mortels, Jonathan Martinez, 23 ans à l'époque des faits, va être jugé pendant trois jours par la cour d'assises du Nord.
[...] Le triste épilogue d'un différend ayant débuté dans l'après-midi, en centre-ville de Tourcoing, où une première échauffourée avait éclaté entre plusieurs protagonistes. Plus tard, la vitre d'une habitation avait été brisée par un jet de pierres. Certains occupants des lieux, soupçonnant la famille Ikali se seraient alors rendus rue du Dahomey pour demander des comptes. Une violente bagarre éclate alors que Fanny Ikali Lembe rentre à son domicile. La toute jeune femme participe à la rixe.
Manche à balai, rateaux et armes diverses sont utilisés. Un couteau est sorti. Celui-ci serait passé entre plusieurs mains avant d'être utilisé pour frapper la jeune femme.
Prison : vers des états généraux ?
Prison: vers des états généraux ?
Source : AFP, 02/10/2008 | Mise à jour : 09:14 |
Les trois principaux syndicats de surveillants de prison, affirmant représenter 90% du personnel, ont demandé à Rachida Dati d'organiser "dans l'urgence absolue, la tenue de véritables états généraux sur le métier et les conditions de travail des personnels de surveillance".