Catégorie: La justice de qualité
Le fils de la victime du schizophrène sous protection
Faits divers
Le fils de la victime du schizophrène sous protection
Le Parisien | 28.12.2008, 18h49 | Mise à jour : 22h11
Michel Trabuc, dont le père Germain avait été tué par Joël Gaillard, le dangereux schizophrène qui s'est échappé d'un hôpital marseillais dans la nuit de vendredi à samedi, a été placé sous protection. Dimanche matin, Michel Trabuc qui vit dans les Hautes-Alpes, avait fait état de ses craintes pour sa propre sécurité et celle de sa femme.
Sur la radio RTL, il a expliqué avoir demandé une protection de la part des gendarmes, demande qui est resté sans réponse. Michèle Alliot-Marie, le ministre de l'intérieur l'a appelé en personne dans la journée pour le rassurer. Des gendarmes ont été affectés à sa surveillance 24 heures sur 24. Joël Gaillard avait tué sauvagement en mars 2004 Germain Trabuc un retraité de 83 ans qui était le compagnon de sa grand-mère.
A priori, on recherche un « schizophrène dangereux »
NDLR : Les uns pourchassent, internent et surveillent des fous tandis que d'autres dépistent et sauvent des enfants en danger. A chacun son dada.
Selon Libé et le Figaro, « Un individu à priori schizophrène et dangereux » serait en ce moment même « activement recherché ». Mais les enquêteurs ne disposeraient d'aucun « signalement précis »...
Une enquête administrative doit déterminer dans quelles conditions cet individu « à priori schizophrène » a pu s'évader de l'hôpital psychiatrique. Probablement en criant « au feu » avec les autres.
A ce stade, on peut penser que cet individu a été « retenu » par hasard et qu'il ne sera retrouvé que par l'effet du hasard aussi. Souhaitons qu'il ne soit pas aussi « schizophrène et dangereux » que la justice le suppose.
Société 27 déc. 20h32 (mise à jour le 28 déc. 19h22), Libé
Un schizophrène dangereux toujours recherché près de Marseille
Les recherches se poursuivaient dimanche pour tenter de retrouver un patient schizophrène reconnu comme dangereux qui s'est échappé d'un hôpital psychiatrique marseillais.
L'homme s'est échappé de l'hôpital psychiatrique Edouard Toulouse dans la nuit de vendredi à samedi. En 2004, il avait été mis en examen pour le meurtre d'un octogénaire mais il avait été déclaré pénalement irresponsable en raison de son état psychiatrique et bénéficié d'un non lieu. «C'est un individu à priori schizophrène et dangereux. Il est recherché activement», a indiqué le parquet de Marseille.
Les recherches s'effectuent dans la région marseillaise ainsi que dans les Hautes-Alpes, département dont sa famille est originaire. Selon une source proche du dossier, elles sont rendues difficiles par le fait que les enquêteurs ne disposent pas d'un signalement précis.
D'ores et déjà, le préfet de région, Michel Sappin, a ouvert une enquête administrative «sur les conditions dans lesquelles les deux individus ont pu s'échapper et plus largement sur les conditions de sécurité de l'établissement».
Nicolas Sarkozy a annoncé le 2 décembre une réforme de l'hospitalisation d'office après le meurtre, mi novembre, d'un étudiant par un malade échappé d'un hôpital psychiatrique à Grenoble. Les syndicats d'infirmiers et de psychiatres avaient alors dénoncé une réforme «dictée sous le coup de l'émotion».
Marseille : un schizophrène dangereux toujours en fuite
lefigaro.fr avec agences, 28/12/2008 | Mise à jour : 22:58, extrait
Le patient qui s'est échappé samedi d'un hôpital psychiatrique à Marseille est introuvable. Il avait tué un octogénaire à coup de hache en 2004. Le deuxième patient a par contre été interpellé.
Les recherches se poursuivaient dimanche pour retrouver un patient schizophrène reconnu dangereux qui s'est échappé d'un hôpital psychiatrique marseillais, dans un contexte marqué par la volonté contestée de Nicolas Sarkozy de réformer l'hospitalisation psychiatrique sans consentement.
Un deuxième patient, un Comorien de 19 ans qui avait été interné alors qu'il purgeait une peine aux Baumettes et qui s'était échappé dans la matinée du même établissement, l'hôpital Edouard-Toulouse, a été retrouvé dans l'après-midi. L'homme a été arrêté dans les quartiers nord de Marseille, à la cité La Savine (15e arrondissement), a-t-on précisé de même source.
Le jeune homme n'est pas le seul à être parvenu à s'évader du service psychiatrique de l'hôpital Edouard Toulouse. Joël Gaillard, un schizophrène qui a tué en 2004 le compagnon de sa grand-mère à coup de hache, est activement recherché depuis sa fuite, samedi. Les recherches s'effectuent dans la région marseillaise ainsi que dans les Hautes-Alpes, département dont sa famille est originaire. Selon une source proche du dossier, elles sont difficiles car les enquêteurs ne disposent pas d'un signalement précis de M. Gaillard.
Joël Gaillard qui était hospitalisé d'office depuis octobre 2007, avait demandé début décembre une permission de sortie pour les fêtes. Une requête qui lui avait été refusé après une expertise médicale. Décidé à sortir, l'homme a actionné , samedi,l'alarme incendie de l'hôpital Edouard, distrayant les infirmières.
Deux évasions en deux jours d'un hôpital psychiatrique de Marseille
LEMONDE.FR avec AFP | 28.12.08 | 16h08 • Mis à jour le 28.12.08 | 16h08
Deux patients, l'un considéré comme dangereux l'autre comme non dangereux, se sont échappés ce week-end de l'hôpital psychiatrique Edouard-Toulouse de Marseille.
Dans la nuit de vendredi à samedi, un schizophrène considéré comme dangereux a quitté l'hôpital. En 2004, cet homme avait été mis en examen pour le meurtre à coups de hache d'un octogénaire, compagnon de sa grand-mère, mais il avait été déclaré pénalement irresponsable en raison de son état psychiatrique et avait bénéficié d'un non lieu. La police et la gendarmerie étaient toujours à sa recherche, dimanche.
Mort d'un enfant à l'hôpital : le flacon n'était pas à sa place
Mort d'un enfant à l'hôpital : l'infirmière mise en examen pour "homicide involontaire"
LEMONDE.FR avec AFP | 26.12.08 | 17h12 • Mis à jour le 27.12.08 | 09h55, extrait
L'infirmière a reconnu lui avoir administré par erreur une perfusion du chlorure de magnésium au lieu d'un sérum glucosé destiné à le réhydrater, ce qui pourrait avoir provoqué un arrêt cardiaque. Il s'agit d'une soignante expérimentée qui exerce depuis onze ans, dont quatre dans l'établissement, a précisé une source judiciaire.
Selon une source proche de l'enquête, les deux flacons étaient extrêmement ressemblants avec un même bouchon et une même étiquette bleus même si les inscriptions, B46 pour l'un, et Chlorure de magnésium pour l'autre, étaient dissemblables. Et, surtout, le flacon de Chlorure de magnésium n'était pas à sa place. Il n'aurait jamais dû se trouver là, a-t-on affirmé de même source. L'enquête judiciaire devra notamment déterminer le rôle exact du produit incriminé dans la mort de l'enfant. Le juge devrait également chercher à savoir si l'enfant aurait pu être sauvé après l'injection du produit. Selon le parquet, le chlorure de magnésium n'est pas un produit dangereux en soi mais il pouvait l'être pour un enfant de cet âge avec un goutte à goutte réglé sur la base du produit initialement prévu. Toutefois, selon une source proche du dossier, "aucune conclusion médicale ne peut être établie" pour le moment.
Un violeur récidiviste remis en liberté en raison d'une faute de frappe
LEMONDE.FR avec AFP | 24.10.08 | 08h27 • Mis à jour le 24.10.08 | 08h58
Une faute de frappe : "la cour infirme" au lieu de "confirme". Un président de la chambre d'instruction qui signe sans grande attention. Voilà pourquoi la cour d'appel de Paris a remis en liberté un violeur récidiviste présumé, alors qu'elle considérait dans le même arrêt sa détention comme "l'unique moyen d'éviter tout renouvellement des infractions".
Le père de Julien Coupat consterné
Faits diver
Le père de Julien Coupat consterné
Le Parisien | 26.12.2008, 17h36 | Mise à jour : 17h40
Le père de Julien Coupat, a dénoncé vendredi une volonté de «casser, d'humilier» son fils considéré comme le chef présumé des saboteurs de la SNCF, et, à travers lui, d'«intimider la jeunesse dans son ensemble», après la décision de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris de maintenir son fils en détention.
«C'est clair, on veut casser mon fils ainsi que sa compagne Ylunde, il y a une volonté de les humilier». Le père a estimé qu'on a «affaire depuis le début à une volonté du pouvoir et du ministère de l'Intérieur visant à instrumentaliser la justice à des fins politiques».
Il en veut pour preuve le fait qu'«alors qu'un juge indépendant avait demandé la libération de Julien, le parquet n'a cessé de faire obstruction, misant sur la loi du plus fort. Ca dure et ca durera tant que le ministère de l'Intérieur en aura décidé ainsi», a-t-il ajouté.
Gérard Coupat a exprimé, tout à la fois, sa «consternation», sa «colère» et «sa grande peine» devant les «humiliations infligées» à son fils, notamment lors des fouilles à corps, «nu devant des policiers hilares». Il se dit «pessimiste», estimant qu'«on veut se servir de ces deux jeunes pour intimider la jeunesse dans son ensemble en la dissuadant de manifester au risque de subir le même sort».
Mort d'un enfant à l'hôpital : l'infirmière mise en examen
Mort d'un enfant à l'hôpital : l'infirmière mise en examen pour "homicide involontaire"
LEMONDE.FR avec AFP | 26.12.08 | 17h12 • Mis à jour le 26.12.08 | 20h15, extraits
L'infirmière qui a reconnu avoir administré une perfusion erronée à l'enfant de 3 ans mort, mercredi, à l'hôpital parisien de Saint-Vincent-de-Paul (14e arrondissement), a été mise en examen pour "homicide involontaire" et placée sous contrôle judiciaire, vendredi 26 décembre, selon une source judiciaire. Une interdiction provisoire d'exercer a également été prononcée. Cette mise en examen intervient quelques heures après l'ouverture d'une information judiciaire pour les mêmes chefs d'inculpation.
L'infirmière, âgée de 35 ans, avait été déférée au pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris après avoir été placée en garde à vue dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance à la personne, mercredi à 23 heures. La jeune femme avait immédiatement reconnu avoir administré par erreur une perfusion de chlorure de magnésium au lieu d'un sérum glucosé destiné à le réhydrater, ce qui pourrait avoir provoqué un arrêt cardiaque de l'enfant.
[...] L'enquête devra maintenant déterminer le rôle exact du produit incriminé dans la mort de l'enfant et les circonstances de l'accident. Selon le parquet, si le chlorure de magnésium n'est pas un produit dangereux en soi, il pouvait l'être pour un enfant de cet âge, même si "aucune conclusion médicale ne peut être établie" à l'heure actuelle, selon une source proche du dossier. La famille de l'enfant devrait bientôt porter plainte, selon un des oncles de l'enfant décédé. "On veut que la justice soit faite", a expliqué ce proche, ajoutant que la seule ouverture d'une enquête judiciaire n'était "pas satisfaisante".
La première garde à vue, puis sa reconduction, n'ont pas manqué de susciter une controverse dans les milieux hospitaliers, syndicaux et politiques, certains voyant dans cette mesure une décision "disproportionnée" et préférant mettre en cause les dysfonctionnements de l'hôpital public. La ministre de la santé, Roselyne Bachelot, dont la démission a été réclamée par Patrick Pelloux, chef de file de l'Association des médecins urgentistes, a répondu en dénonçant "la récupération d'un drame aussi épouvantable".
Elle a ensuite défendu, sur France Info, les moyens alloués à l'hôpital public. "Je signale que, dans un contexte de crise économique, alors que nous avons les dépenses hospitalières les plus élevées du monde (...), nous allons faire un nouveau plan d'investissement de dix milliards d'euros", a plaidé la ministre, dénonçant les voix "extrêmement isolées" qui se font entendre depuis l'incident. "La polémique est surtout nourrie par la CGT. C'est une vision très politique de l'affaire", a-t-elle estimé.
[...] De son côté, la coordinatrice générale des soins du groupe hospitalier Cochin-Saint-Vincent-de-Paul, Roselyne Vasseur, a assuré que l'alerte "a été donnée extrêmement rapidement" après l'aggravation de l'état de santé d'Ilyès et que "tout ce qui devait être fait a été fait".
Selon elle, l'infirmière en cause "était dans un cycle de travail parfaitement normal, avec une charge de travail semble-t-il parfaitement équilibrée". Des constats partagés par Dominique Giorgi, secrétaire général de l'AP-HP, qui assure que "l'encadrement médical et paramédical était tout à fait adapté en ce 24 décembre". Cette infirmière est "jeune mais confirmée et parfaitement compétente", a en outre précisé Mme Vasseur, confirmant des informations judiciaires qui affirmaient que la soignante avait onze ans de métier, dont quatre dans l'établissement.
ENFANT MORT A L'HOPITAL
«Les infirmières iront travailler la peur au ventre»
Le Parisien | 26.12.2008, 16h39 | Mise à jour : 17h59, extrait
La garde à vue de l'infirmière à l'origine de la mort du petit Ilyes choque le monde hospitalier. Sud-Santé, deuxième syndicat de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), déplore la «criminalisation» de ce drame. «C'est du jamais-vu. L'infirmière a tout reconnu, elle a immédiatement prévenu son chef de service.
Que veut-on lui faire dire de plus ?» s'interroge Marie-Christine Fararik, secrétaire générale de Sud-Santé, jointe par téléphone. «Tout le monde est choqué par cette procédure. Il y a beaucoup de réactions de soutien des médecins et de la communauté hospitalière.»
Revenant sur le manque de moyens évoqué par les syndicats, elle juge la situation catastrophique dans les hôpitaux. «On supprime des postes, les infirmières qui quittent un établissement ne sont pas remplacées... Et c'est d'autant plus compliqué à Saint-Vincent-de-Paul que cet hôpital ne connaît pas son avenir. Il est question de le fermer.»
Marie Christine Fararik se dit très inquiète sur la suite des événements : «Les infirmières, déjà en souffrance, vont désormais travailler la peur au ventre. Une erreur a été commise, mais c'est un problème collectif et non individuel comme on veut nous le faire croire. On veut faire trinquer les gens individuellement. Il m'est moi-même arrivé de commettre une erreur, j'ai immédiatement alerté mon responsable et le nécessaire a été fait pour sauvegarder la santé du patient. C'est un travail d'équipe. Et si on met en examen des personnels soignants, les problèmes de recrutement ne vont pas s'arranger. Nos autorités de tutelle nous parlent de production de soins. On est rentré dans une logique de rentabilité. C'est oublier que nous ne travaillons pas sur des boîtes de conserve ! Cette dramatique histoire doit servir de leçon.»
ENFANT MORT A L'HOPITAL
Décès d'Ilyès : l'hôpital nie tout dysfonctionnement
NOUVELOBS.COM | 26.12.2008 | 18:12
Le père de l'enfant, décédé après une erreur médicale, avait reproché à l'hôpital de ne pas avoir réagi assez vite.
L'alerte après le constat de l'aggravation de l'état du petit Ilyès "a été donnée extrêmement rapidement" et "tout ce qui devait être fait a été fait", a déclaré vendredi 26 décembre Roselyne Vasseur, coordinatrice générale des soins du groupe hospitalier Cochin-Saint-Vincent-de-Paul (AP-HP). "Les services de réanimation sont arrivés extrêmement rapidement et l'équipe soignante in situ avait déjà mis en place des mesures conservatoires", a indiqué Roselyne Vasseur au cours d'un point presse.
Version du père contradictoire
L'UMP veut que l'infirmière soit libérée
L'UMP veut que l'infirmière soit libérée
AFP, 26/12/2008 | Mise à jour : 11:46
L'UMP a souhaité aujourd'hui que "cesse rapidement" la garde à vue d'une infirmière présumée responsable d'une erreur de perfusion administrée à un enfant, décédé peu après dans un hôpital parisien.
"La garde à vue de l'infirmière est très inhabituelle. Mais garde à vue ne signifie pas culpabilité ! La bonne foi de l'infirmière n'est pas en cause puisqu'elle aurait immédiatement reconnu son erreur", écrit dans un communiqué le Pr Philippe Juvin, secrétaire national du parti.
"Je fais donc le voeu que la garde à vue cesse rapidement pour ne pas ajouter de souffrance supplémentaire à ce drame", poursuit-il.
"Il est par ailleurs scandaleux que certains instrumentalisent le malheur des autres pour des raisons politiciennes", écrit encore M. Juvin.
Avalanche de procès dans l'affaire Madoff
Avalanche de procès dans l'affaire Madoff
Le Figaro, 26/12/2008 | Mise à jour : 08:47
Les épargnants floués poursuivent en justice les fonds qui ont investi leur argent auprès de l'escroc américain.
L'arnaque du siècle va engendrer une série de procès en cascade. Les actions en justice d'épargnants floués se multiplient depuis l'arrestation, le 11 décembre, de Bernard Madoff, 70 ans, gestionnaire de fonds qui a avoué avoir détourné quelque 50 milliards de dollars placés chez lui dans une escroquerie consistant à verser des rendements impressionnants (8 à 12 %) en puisant dans les fonds apportés par les nouveaux clients. Ancien patron de la Bourse du Nasdaq, figure de l'establishment financier international, Madoff avait gagné la confiance de fonds d'investissement ayant pignon sur rue et de personnalités éminentes telles que le cinéaste Steven Spielberg ou le Prix Nobel de la paix Elie Wiesel.
Les milliers de clients floués étudient à présent les moyens de se retourner contre l'escroquerie, avec le maigre espoir de récupérer une partie de leurs avoirs. La firme de Madoff ayant été déclarée en faillite, aucune poursuite civile contre elle ne vaut la peine d'être tentée. Du coup, les épargnants se retournent contre les nombreux fonds intermédiaires qui avaient placé leur argent chez Madoff.
La philanthropie des Français confortée par la récession
LE MONDE | 25.12.08 | 14h08 • Mis à jour le 25.12.08 | 14h32
La crise va-t-elle inciter les Français à se montrer plus charitables pour venir en aide à ceux qui en sont les victimes ou va-t-elle, au contraire, les inciter chacun à serrer les cordons de la bourse pour se prémunir contre les difficultés qu'ils redoutent pour eux-mêmes ?
Le manque de moyens à l'hôpital dénoncé après la mort d'un enfant
Le manque de moyens à l'hôpital dénoncé après la mort d'un enfant
LEMONDE.FR avec AFP | 26.12.08 | 09h11 • Mis à jour le 26.12.08 | 09h50, extrait
La question des moyens est également évoquée par SUD, deuxième syndicat de l'AP-HP : "Accepter de travailler en sous effectif, en cumulant ses repos expose les soignants à être mis en garde à vue", ce qui risque "d'aboutir au quotidien à faire taire les erreurs, de peur d'être mis en cause". "S'il doit y avoir des mises en examen, ce serait plutôt du côté de ceux qui nous demandent de toujours faire plus avec moins", ajoute SUD dans un communiqué diffusé jeudi soir.
Le président de Association des médecins urgentistes (AMUF), Patrick Pelloux, n'a pas hésité à demander la démission de Roselyne Bachelot, "qui ne prend pas, je dirais, les nuances sur la présomption d'innocence". Pour l'AMUF, qui a lancé début décembre une grève symbolique pour dénoncer un manque de crédits pouvant mettre en danger, selon elle, "la sécurité des patients", cette nouvelle affaire est la troisième s'étant soldée par des sanctions à des "lampistes". Elle "fait suite au drame de Grenoble où un malade mental s'est échappé d'un hôpital" en novembre, puis a poignardé mortellement un étudiant. "Sur ordre du président de la République, on a limogé en quelque sorte le directeur de l'hôpital psychiatrique", a-t-il expliqué sur France Info. Ensuite, "vous avez eu l'affaire de Valence où on a accusé pendant tout un week-end (...) un médecin d'avoir assassiné un vieille dame alors qu'il avait fait son job", a-t-il ajouté. "C'est les lampistes à chaque fois qu'on met en avant."
Une soirée de Noël tourne au massacre en Californie
lefigaro.fr, avec AP, 26/12/2008 | Mise à jour : 09:08
Un homme déguisé en Père Noël a abattu au moins huit convives lors d'une soirée, avant d'incendier la maison d'une banlieue tranquille de Los Angeles et de se donner la mort.
Ukraine
Une habitante de l'immeuble: «on aurait dit un tremblement de terre»
Au moins 22 personnes ont péri dans l'explosion de leur immeuble de quatre étages en Crimée.
le 25 décembre 2008, 22h32
LeMatin.ch & les agences, extrait
Une explosion a dévasté dans la nuit de mercredi à jeudi un immeuble de quatre étages en Crimée, dans le sud de l'Ukraine, faisant au moins 22 morts et une vingtaine de disparus. Des centaines de secouristes étaient toujours à la recherche d'autres victimes et de survivants. Vingt et une personnes ont pu être sauvées des décombres du bâtiment de quatre étages situé à Evpatoria, a précisé un porte-parole du Ministère des situations d'urgence.
Malgré des températures inférieures à zéro degré, «il y a de l'espoir de retrouver des survivants», a-t-il assuré.
Enfant mort à l'hôpital : le poignant témoignage du père
De source France Info...
PARIS, 25 déc 2008, 12:16 (AFP) - L’infirmière placée en garde à vue mercredi soir après le décès d’un enfant à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (XIVe) a reconnu une erreur dans l’administration d’un médicament, a déclaré jeudi la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, lors d’un point de presse.
PARIS, 25 déc 2008, 19:55 (AFP) - Le père de l’enfant décédé mercredi à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris reproche à l’hôpital de ne pas avoir réagi assez vite et son oncle demande que "tous les responsables soient punis", dans une interview diffusée jeudi sur le site du Parisien.
PARIS, 25 déc 2008, 20:08 (AFP) - Le parquet de Paris a confirmé jeudi la prolongation pour 24H00 de la garde à vue de l’infirmière à l’origine du décès d’un enfant de trois ans mercredi soir à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (XIVe).
PARIS, 25 déc 2008, 20:56 (AFP) - Le président du syndicat de médecins urgentistes Amuf, Patrick Pelloux, a demandé jeudi la démission de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, après trois "affaires", dont la mort mercredi d’un enfant dans un hôpital parisien, s’étant soldées par des sanctions à des "lampistes".
Faits divers
EXCLUSIF. Enfant mort à l'hôpital : le poignant témoignage du père
Le Parisien | 25.12.2008, 17h03 | Mise à jour : 21h17, extrait
L'enfant de 3 ans décédé mercredi soir à Saint-Vincent-de-Paul, dans le XIVe arrondissement de Paris, est mort vers 20h45 en raison d'une erreur de médicament administré par une infirmière, selon les premiers éléments de l'enquête. Il avait été hospitalisé pour une angine aggravée. Nous avons rencontré ce jeudi la famille de la petite victime qui habite en région parisienne.
Une famille désespérée, terrassée par le chagrin. Ce terrible drame suscite l'incompréhension, mais aussi la colère du père et de l'un des oncles de l'enfant.
« Une erreur ! Moi j'ai perdu mon bébé, il est mort dans mes bras ! » se révolte Ihmad, 35 ans, papa du petit Ilyes, des sanglots dans la voix. Il reproche à l'hôpital de ne pas avoir réagi assez vite. « Quand les infirmiers sont arrivés, ils m'ont dit : Arrêtez de vous affoler, il n'a rien. ... »
Drame de Saint-Vincent-de-Paul: «Mon fils est mort dans mes bras»
Le Parisien, une vidéo
Garde à vue / infirmière : la CGT conteste
Enfant mort : "audit interne" à l'hôpital
AFP, 25/12/2008 | Mise à jour : 10:42
L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a décidé "un audit interne" après la mort mercredi d'un enfant de trois ans à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (XIVe), dont une infirmière a été placée en garde à vue, a annoncé jeudi l'AP-HP. L'AP-HP avait indiqué dans la nuit que l'enfant avait été admis au service de réanimation de l'établissement mercredi et qu'il était décédé vers 20h, précisant: "Il semblerait que ce décès soit lié à une erreur dans l'administration d'un médicament".
La direction de l'AP-HP a déclaré jeudi matin qu'elle avait "demandé un audit interne pour comprendre les circonstances de ce drame".
Une infirmière a été placée en garde à vue mercredi soir dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) chargée de l'enquête par le parquet de Paris, où elle se trouvait toujours jeudi.
Garde à vue/infirmière: la CGT conteste
AFP, 25/12/2008 | Mise à jour : 11:54
La garde à vue d'une infirmière après la mort d'un enfant de trois ans à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (XIVe) paraît "disproportionnée" à partir du moment où l'hypothèse avancée est celle d'une faute non intentionnelle, a estimé jeudi un responsable de la CGT-santé. "Quand il y a une erreur, il faut la reconnaître, même si elle est dramatique. Le professionnel doit assumer les conséquences, c'est pour ça qu'on a des assurances et les familles ont droit à réparation", a déclaré le médecin urgentiste Christophe Prudhomme, qui fait aussi partie de l'Amuf présidée par Patrick Pelloux.
"Cependant - et je ne parle pas particulièrement de Saint-Vincent de Paul - aujourd'hui, du fait de la tension qui existe dans les hôpitaux, liée notamment au manque d'effectifs et à la dégradation des conditions de travail, on peut prévoir que ce type d'accident, qui devrait rester exceptionnel, risque de se multiplier", a-t-il regretté. Concernant l'infirmière gardée à vue depuis mercredi soir, "à partir du moment où l'erreur n'est pas intentionnelle, la garde à vue est disproportionnée", a-t-il considéré.
Pape Diouf porte plainte pour une banderole insultante
Sports
Pape Diouf porte plainte pour une banderole insultante
Le Parisie | 23.12.2008, 09h23 | Mise à jour : 09h38
Le président de l'Olympique de Marseille, Pape Diouf, a déposé lundi une plainte pour «injures publiques» pour une banderole insultante déployée le 14 décembre lors du match OM-Lyon. La banderole incriminée, déployée «dans le virage nord du stage de Gerland (Lyon) par une partie des supporters lyonnais, les Bad Gones», portait l'inscription: «Pape Diouf, tes initiales te vont si bien !»
Bébé vendu sur le web : retour en Belgique, en famille d'accueil
Bébé vendu sur le web : retour en Belgique
AFP, 23/12/2008 | Mise à jour : 18:20
Le bébé belge qui avait été cédé en juillet par ses parents à un couple de Néerlandais via internet a été remis aujourd'hui aux autorités belges, a-t-on appris auprès des services néerlandais de protection de l'enfance.
Sarkozy accorde 30 remises de peine
AFP, 23/12/2008 | Mise à jour : 17:25
Le président Nicolas Sarkozy a décidé d'accorder des remises de peine de plusieurs mois à une trentaine de détenus "au comportement exemplaire", parmi lesquels l'ancien préfet du Var Jean-Charles Marchiani, a indiqué aujourd'hui l'Elysée.
Le bébé a été confié à une famille d'accueil par un juge de la jeunesse
Le bébé vendu aux Pays-Bas remis à la Belgique
(23/12/2008) DH.be
GAND Le bébé qui avait été vendu à un couple de Néerlandais par sa mère originaire de Gand a été remis aux autorités belges mardi, a-t-on appris auprès du parquet de Gand.
Remis par le bureau de la jeunesse néerlandais, le bébé a été confié à une famille d'accueil par un juge de la jeunesse.
Après avoir reçu le bébé, le parquet de Gand a demandé à un juge de la jeunesse de se prononcer d'urgence sur le sort du nouveau-né. Le juge a décidé mardi de placer provisoirement le bébé dans une famille d'accueil et statuera plus tard sur la suite à donner à la procédure.
C'est le bureau de la jeunesse néerlandais qui avait décidé de remettre le bébé aux autorités belges après concertation avec le ministre néerlandais de la Justice et le Conseil pour la protection de l'enfance. Cette dernière instance avait déjà demandé, le 27 novembre dernier, de remettre la tutelle provisoire du bébé au bureau de la jeunesse néerlandais.
Mentir, c'est mal, sauf en ju$ti€e ?
Plus d'infos sur le site de SOS papa
Versailles dit stop aux antennes-relais
Colmar:la femme électrosensible déboutée
AFP, 15/12/2008 | Mise à jour : 09:42, extrait
La cour d'appel de Colmar a débouté aujourd'hui, faute de preuve, Sabine Rinckel, une Strasbourgeoise électrosensible de 44 ans qui réclamait à son bailleur social un relogement dans une zone à l'abri des ondes émises par les antennes-relais de téléphonie mobile.
SANTE.
Les antennes-relais encore en accusation
Le Parisien | 19.12.2008, 07h00
A Draveil (Essonne), neuf cas de cancer parmi les élèves et les parents d’une école bordée d’antennes-relais, relancent la polémique sur les dangers des émissions électromagnétiques. Mais, à ce jour, aucune étude ne permet de mesurer réellement leur impact sur la santé.
ENVIRONNEMENT.
Versailles dit stop aux antennes-relais
Le Parisien | 22.12.2008, 07h00
Le maire UMP refuse l’implantation des antennes nécessaires aux téléphones et à l’Internet mobiles, au nom du « principe de précaution ».
Un panneau le long de la chapelle annonce la « construction d’un relais de télécommunication » ; il a été posé le 22 juillet dernier, mais n’est plus d’actualité. François de Mazières, le maire DVD de Versailles, vient d’annoncer qu’il ne souhaitait plus d’antennes-relais dans sa ville. Notamment sur la chapelle située le long de l’avenue Villeneuve-l’Etang et sur la chapelle Saint-Joseph, dans le quartier de Clagny-Glatigny.
Sur sept dossiers instruits par la mairie, deux sont encore en cours, un a été accepté, mais quatre ont été refusés. Dans la foulée de cette décision, l’opérateur Orange a fait un recours devant le tribunal administratif. « Ce n’est pas une opposition doctrinale, mais nous appliquons le principe de précaution, explique l’édile. Quand les demandes d’implantation d’antennes des opérateurs concerneront des zones peu urbanisées, par exemple le long de la N 12 ou de l’autoroute A 13, on autorisera. Quand ce sera dans des zones urbaines à forte densité de population, on refusera. »
Affaire Liliane Bettencourt : le parquet de Nanterre est sur le pont
NDLR : Après avoir contribué à spolier une orpheline, ce parquet va-t-il déchoir une milliardaire ?
Liliane Bettencourt assure ne pas être sous le coupe de François-Marie Banier
LEMONDE.FR avec AFP | 21.12.08 | 11h52 • Mis à jour le 21.12.08 | 14h41, extraits
L'actionnaire principal de L'Oréal, Liliane Bettencourt, a qualifié de "navrante" la plainte pour abus de faiblesse déposée par sa fille Françoise, dans un entretien au Journal du dimanche. "Cela fait de la peine", confie-t-elle à l'hebdomadaire, dans lequel elle s'exprimait pour la première fois sur ce dossier. Si l'affaire est sortie dans les médias il y a une semaine, la plainte déposée par Françoise Bettencourt Meyers date d'il y a un an. Une enquête préliminaire a depuis été ouverte au parquet de Nanterre sur des dons s'élevant à près d'un milliard d'euros que Mme Bettencourt a accordés au photographe François-Marie Banier, connu pour ses clichés de vedettes et proche de la famille.
Mme Bettencourt Meyers, qui siège également au conseil d'administration de L'Oréal, se serait inquiétée de l'état psychologique de sa mère lorsqu'elle a accordé ses dons à M. Banier. "Quelle mouche a piqué ma fille ? C'est d'une grande bêtise", réagit l'octogénaire dans le JDD. "Cela vient peut-être du fait que je m'entends bien avec François-Marie Banier. C'est un artiste, ça me motive", complète-t-elle, assurant n'avoir jamais été "sous la coupe" du photographe. "Quant à cette histoire d'adoption, quand je l'ai entendue pour la première fois, j'ai cru rêver! Je n'ai jamais eu envie d'adopter un fils, et encore moins quelqu'un qui a plus de 60 ans".
[...] Il appartient désormais au parquet de Nanterre de décider s'il ouvre une information judiciaire ou classe le dossier sans suite. L'ouverture d'une instruction aurait notamment pour intérêt de permettre à un magistrat d'ordonner une expertise médicale.
Dimanche 21 Décembre 2008
Liliane Bettencourt: "Je n'ai plus envie de voir ma fille"
Le Journal du Dimanche
Pour le JDD, Liliane Bettencourt, 86 ans, héritière et principale actionnaire du groupe L'Oréal, accepte de revenir sur la plainte contre X déposée par sa fille pour "abus de faiblesse". Françoise Bettencourt- Meyers lui reproche les dons prodigués à François-Marie Banier. "Quelle mouche a piqué ma fille?", s'interroge celle qui est considérée comme la femme la plus fortunée de France.
[...] Peinée par les articles ayant relaté l'enquête judiciaire sur les dons qu'elle a consentis à l'artiste François-Marie Banier, Liliane Bettencourt tient à dire sa vérité (après que Le Monde de samedi a publié les lettres qu'elle a adressées à sa fille): ses mauvaises relations avec Françoise Bettencourt-Meyers, qui a déposé plainte contre X pour "abus de faiblesse" voici un an, sont antérieures à sa rencontre avec François- Marie Banier.
Souriante, la vieille dame oscille entre tristesse et humour lorsqu'elle raconte les impossibles relations fille-mère, qui provoquent aujourd'hui la polémique publique. Elle veut dire également qu'à l'aune de sa fortune, estimée à 17 milliards d'euros, les dons prodigués à François-Marie Banier (de 600 millions à un milliard d'euros selon les sources), ne représentent qu'une faible part. Elle confirme avoir donné "de longue date" la nue-propriété de la quasi-totalité de ses actions L'Oréal à sa fille, soit l'essentiel de sa fortune. Sa fille en héritera après sa mort. En clair, Liliane Bettencourt n'entame pas son capital mais entend disposer de ses revenus (colossaux) comme elle l'entend.
De son côté, le bénéficiaire de sa générosité, François-Marie Banier, actuellement à l'étranger, envisage de déposer plainte pour "dénonciation calomnieuse". "Il y a d'une part une blessure familiale sans doute profonde et ancienne et, de l'autre, une merveilleuse histoire d'amitié et de partage littéraire et artistique depuis plus de vingt ans", déclarent ses avocats, Mes François Tosi et Danyele Palazo-Gauthier. "Ce n'est pas par une procédure pénale que Françoise Bettencourt-Meyers réglera ses problèmes familiaux."
"Cette lettre est un dernier avertissement"
LE MONDE | 20.12.08 | 13h15 • Mis à jour le 20.12.08 | 16h57, extraits
Quelques semaines après le dépôt de la plainte par Françoise Bettencourt-Meyers, en février, sa mère lui adresse des reproches circonstanciés. Plusieurs de ces lettres, dont certaines écrites à l'encre verte d'une écriture ferme, sont restées sans réponse. Mme Bettencourt juge inqualifiable le procédé de la plainte et fait valoir à sa fille qu'elle ne pouvait ignorer qu'elle allait la choquer gravement.
Elle lui explique à quel point François-Marie Banier est son ami, que les dons, étalés sur plusieurs années, ont été faits devant notaire, en toute connaissance de cause. " C'est grâce à lui que je ne suis pas restée enfermée dans le milieu conventionnel auquel me destinait ma situation de fortune", lui dit-elle. Elle lui signifie qu'en attaquant le photographe, c'est elle-même qu'elle attaque, puisqu'elle serait prétendument en état de " faiblesse". " Si tous ces dons sont le signe de ma faiblesse, qu'en est-il alors de la donation que je t'ai faite de la nue-propriété des actions de L'Oréal, dès lors que, par rapport à son montant, tout le reste est bien modeste..."
[...] A sa fille, Mme Bettencourt reproche d'avoir soudoyé une partie de son personnel et se plaint de ne pouvoir dire un mot dans son propre domicile sans penser que tout ce qu'elle dit sera immédiatement rapporté. Elle la soupçonne aussi de lui avoir envoyé un médecin sans en annoncer la qualité, profitant du désarroi dans lequel elle se trouvait après la mort de son mari, André Bettencourt, survenue en novembre 2007.
Certains proches de la famille témoignent que Mme Bettencourt-Meyers, dont le mari est le vice-président du conseil d'administration de L'Oréal, était plus proche de son père que de sa mère. Jamais, pensent-ils, cette plainte n'eut été déposée du vivant de l'ancien ministre de De Gaulle et de Georges Pompidou.
C'est le 17 décembre suivant la mort de M. Bettencourt que la démarche juridique est lancée. "Je n'ose même pas imaginer le risque d'une fuite, qui est chaque jour plus important", écrit la mère, inquiète pour sa crédibilité " devant des interlocuteurs qui sauraient qu'une procédure basée sur ma soi-disant déficience intellectuelle est en cours".
[...] Mme Bettencourt déplore aussi la longueur de l'enquête et assure : "Je n'ai rien qui justifie la qualité de "victime" qu'on a voulu m'attribuer." A ce jour, M. Courroye n'a pas encore annoncé s'il classait le dossier, comme le souhaite si vivement Mme Bettencourt, ou s'il ouvrait une instruction.