Catégorie: Le cas Valentin
Une politique de la sécurité pour les cinq ans à venir
Contre la violence à l'école...
RTL.fr - Il y a 10 minutes
« Imaginez s'il fallait fouiller nos 1 300 lycéens... »
Ouest-France - Il y a 5 heures
Une politique de la sécurité pour les cinq ans à venir
Christophe Cornevin
Le Figaro, 27/05/2009 | Mise à jour : 07:44, extrait
Le texte, présenté en Conseil des ministres, prévoit de débloquer 2,5 milliards d'euros d'ici fin 2013.
Un texte court, ramassé en une quarantaine d'articles, pour dessiner les contours de la sécurité pour les cinq années à venir. Au terme d'une interminable gestation et alors que le sujet revient sur le devant de la scène, le projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI) est présenté mercredi matin en Conseil des ministres.
À la veille d'une réunion organisée par Nicolas Sarkozy à l'Élysée où seront évoqués l'insécurité à l'école et le fléau des bandes, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie dévoile une batterie de mesures qu'elle juge «fortes», visant à s'adapter aux évolutions de la délinquance. Ainsi, face à une délinquance toujours plus mobile, les zones de police vont être retaillées à l'échelle des agglomérations.
La mère d'Elise extradée vers la France
AFP, 27/05/2009 | Mise à jour : 09:04, extrait
Irina Belenkaïa, la mère russe de la fillette franco-russe Elise André, a été extradée vers la France ce matin dans le premier avion pour Paris, a annoncé la police de l'aéroport de Budapest.
Valentin: le meurtrier irresponsable
Lefigaro.fr, 27/05/2009 | Mise à jour : 09:27, extrait
Selon une information RTL, un collège d'experts psychiatres reconnait l'irresponsabilité de Stéphane Moitoiret, le meurtrier présumé du petit Valentin en juillet 2008 à Lagnieux, dans l'Ain. Selon leur rapport, l'homme souffre d'une "abolition du discernement".
Un homme tué en pleine rue à Colombes
AFP, 27/05/2009 | Mise à jour : 10:38, extrait
La brigade criminelle a été saisie d'une enquête après la mort d'un jeune homme tué d'une balle dans la tête mardi après-midi en pleine rue à Colombes (Hauts-de-Seine) alors qu'il se trouvait dans un véhicule, a-t-on appris aujourd'hui de sources judiciaire et policières.
Accueil |TOUTE L'INFO |France Le mercredi 27 mai
Rhône : à couteau tiré... M6 Info
Nouvelle agression dans un établissement scolaire. A Vaulx-en Velin, près de Lyon, un garçon de 12 ans a menacé son professeur avec un couteau de cuisine, au Collège les Noirettes. En plein cours de dessin, il a sorti l'arme qu'il avait caché dans son sac pour menacer son professeur. L'élève a rapidement été maîtrisé par ses camarades de classe.
L'enseignante, qui n'a pas été blessée, avait puni l'élève pour avoir fait trop de bruit dans un couloir quelques jours auparavant.
Meutre de Valentin : peut-être une reconstitution en octobre
Meutre de Valentin : peut-être une reconstitution en octobre
leparisien.fr | 01.09.2008, extrait
Véronique Crémault, la mère du petit Valentin tué d'une cinquantaine de coups de couteau le 28 juillet à Lagnieu, (Ain) a déclaré au Dauphiné Libéré que la reconstitution de l'assassinat devrait avoir lieu début octobre et qu'elle «appréhendait» ce moment. «Je sais que Moitoiret (ndlr: Stéphane Moitoiret, le meurtrier présumé) et sa compagne seront présents», a-t-elle dit dans un entretien au Dauphiné Libéré à paraître mardi.
«Moitoiret devra reproduire les mêmes gestes qu'il a exécutés pour massacrer Valentin. Nous allons devoir affronter son regard. Je ne sais pas comment je vais réagir. Psychologiquement, nous nous y préparons pourtant énormément. Pour rester dignes jusqu'au bout», a ajouté Mme Crémault. La reconstitution début octobre de l'assassinat de Valentin n'a toutefois pas été confirmée de source judiciaire.
On indique cependant de même source qu'un collège d'experts devrait déposer «en principe» ses conclusions sur la santé mentale de Moitoiret et de sa compagne courant octobre. Interrogée sur d'éventuelles excuses de l'assassin présumé, la mère de Valentin pense que ce serait «intolérable» estimant que «ce qu'a fait» Moitoiret était «un acte inhumain».
«Vous savez, un animal, il tue pour se nourrir. Moitoiret, lui, a tué pour le plaisir. Je ne pourrai jamais pardonner, jamais», a souligné Mme Crémault pour qui «le quotidien est un enfer» et contre lequel elle dit se «battre en mémoire de (s)on fils».
Valentin : d'autres affaires présentent des similitudes
MEURTRE DE VALENTIN
D'autres affaires présentent des similitudes
NOUVELOBS.COM | 17.08.2008 | 17:22
Le père de Marine, assassinée à l'arme blanche en 2005, relève dans la mort de sa fille et dans celle du petit Valentin, 11 ans, poignardé le 28 juillet, certaines similitudes. Au moins trois autres affaires présentent elles aussi des points commun avec le meurtre récent de l'adolescent.
Valentin : découverte d'un fourreau maculé de sang
BOURG-EN-BRESSE (AFP) - Un fourreau de poignard, maculé de sang, contenant l'ADN mélangé du petit Valentin et de son meurtrier présumé, Stéphane Moitoiret, a été retrouvé en début de semaine près de Saint-Sorlin (Ain), a annoncé jeudi à l'AFP le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière.
"A partir des déclarations faites par Noëlla Hégo (la compagne de Moitoiret, ndlr), les enquêteurs de la gendarmerie nationale, agissant sur commission rogatoire du juge d'instruction de Bourg-en-Bresse, ont découvert un fourreau maculé de sang dans un bosquet, à une dizaine de mètres en contrebas de la route empruntée par le couple mis en examen, au lendemain des faits, après leur départ de Saint-Sorlin (Ain)", a déclaré le procureur, dans un communiqué.
Valentin : le parquet réclamera peut-être une seconde expertise
LYON (AP), extrait - Les experts psychiatres qui examineront Stéphane Moitoiret et Noëlla Hégo, mis en examen dans l'affaire du meurtre du petit Valentin à Lagnieu dans l'Ain, "seront mandatés par la justice le plus rapidement possible, et leurs conclusions devraient être connues dans quelques semaines, au plus tard", selon le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière.
Le procureur a précisé mercredi que le parquet réclamerait peut-être une seconde expertise.
LYON (Reuters), extrait - Le couple mis en examen dans l'affaire du meurtre du petit Valentin à Lagnieu (Ain) sera prochainement examiné par un collège d'experts, annonce le procureur de la République de Bourg-en-Bresse.
Les psychiatres devront en particulier dire si Stéphane Moitoiret, 39 ans, avait toute sa conscience au moment des faits et donc s'il est pénalement responsable de ses actes, a précisé Jean-Paul Gandolière.
Les rapports d'expertise, attendus dans les semaines à venir, pourront ensuite être suivis d'une contre-expertise éventuellement demandée par le parquet.
"Cela dépendra des conclusions de la première expertise. Si le mis en examen est déclaré irresponsable pénalement, alors nous demanderons une contre-expertise par un nouveau collège de psychiatres", a-t-il dit à Reuters. "Sinon, on verra."
L’assassin présumé assure que ses « clones » sont responsables
Un enfant laissé dans une voiture au soleil sauvé par un passant
Europe 1, le 05/08/08, extrait
L’assassin présumé assure que ses « clones » sont responsables
fr | 06.08.2008, extrait
LES EXPERTS psychiatres le déclareront peut-être irresponsable, la justice le considère pour l’heure comme un « assassin », c’est-à-dire comme un homme qui a prémédité son geste. Hier, le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière, a demandé la mise en examen de Stéphane Moitoiret pour assassinat sur mineur de 15 ans avec acte de barbarie.
Valentin : la France saisit Interpol
Les enquêteurs qui travaillent sur l'assassinat de Valentin, 11 ans, tué le 28 juillet à Lagnieu (Ain), ont saisi Interpol afin de demander aux états frontaliers de la France de vérifier si le meurtrier présumé a pu commettre d'autres crimes, a-t-on appris aujourd'hui de source proche de l'enquête.
Les enquêteurs souhaitent "faire des recoupements au niveau national voire international" après l'arrestation d'un couple de marginaux, Stéphane Moitoiret, 39 ans, mis en examen pour assassinat avec actes de barbarie, et Noëlla Hégo, 48 ans, poursuivie pour non-empêchement de la commission d'un crime et soustraction de preuve, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Le bureau central national d'Interpol pour la France a transmis une demande, via l'institution policière internationale, notamment à la Belgique, l'Italie et la Suisse, afin que les forces de police de ces Etats fassent des comparaisons avec des affaires non résolues.
Valentin: la France saisit Interpol
Source : AFP, 05/08/2008
Les deux suspects du meurtre de Valentin mis en examen
BOURG-EN-BRESSE (AFP), extrait - Le couple, souvent perçu par les enquêteurs comme "illuminé", qui se croyait "investi d'une mission divine" et s'était engagé depuis des années dans une folle errance à travers la France, avait quitté Saint-Sorlin le lendemain matin, en auto-stop, en direction de l'Ardèche.
Les enquêteurs procèdent "à des vérifications pour essayer de savoir si d'autres faits ont pu être commis (par le couple)", a encore indiqué M. Gandolière.
Des expertises psychiatriques devraient être rapidement menées pour déterminer le degré de responsabilité des deux marginaux et décider de la tenue ou non d'un procès.
Interrogé sur une éventuelle irresponsabilité du suspect, le procureur a déclaré: "il devait avoir un certain degré de conscience avec le soin méticuleux qu'il a mis à se débarrasser de ses affaires".
BOURG-EN-BRESSE, Ain (Reuters) - Stéphane Moitoiret et Noëlla Hego, les deux principaux suspects du meurtre du jeune Valentin, ont été mis en examen mardi après les aveux de la seconde, a annoncé le procureur de Bourg-en-Bresse (Ain), Jean-Paul Gandolière.
Plus de dépistage psy des SDF (UMP)
Le sénateur UMP Christian Demuynck (Seine-Saint-Denis) a souhaité lundi un renforcement du dépistage psychiatrique pour les SDF et "une politique vigoureuse de placement", en évoquant le meurtre du jeune Valentin dans lequel un marginal est soupçonné.
"Un nombre croissant de personnes vivant à la rue sont touchées de troubles psychiques (...) pouvant atteindre des degrés extrêmement dangereux," écrit M. Demuynck qui a présidé la mission du Sénat sur les politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion.
Dans un récent rapport, cette mission a proposé de "développer les centres itinérants, les permanences d'accès aux soins psychiatriques, le dépistage et les soins des troubles psychiques (des SDF) par un personnel qualifié", rappelle-t-il dans un communiqué.
"Ces mesures doivent, par ailleurs, être accompagnées d'une politique vigoureuse de placement en institution spécialisée afin d'éloigner durablement les sujets les plus perturbés", poursuit-il.
Plus de dépistage psy des SDF(UMP)
Source : AFP, 04/08/2008
Meurtre de Valentin : le suspect numéro un ne reconnaît pas les faits
AMBÉRIEU-EN-BUGEY (AFP), extraits - Les tests ADN ont prouvé que Stéphane Moitoiret, le marginal arrêté dimanche en Ardèche avec sa compagne, était bien présent sur les lieux du meurtre du jeune Valentin à Lagnieu (Ain), mais le suspect numéro un refuse jusqu'à présent de reconnaître les faits.
... Selon M. Gandolière, les deux marginaux tenaient encore lundi "des propos très incohérents sur une mission divine qu'ils seraient venus effectuer (en France) depuis l'Australie".
"J'ignore s'ils avaient conscience d'être recherchés, ils ne donnaient pas cette impression", a de son côté indiqué le général David Galtier, sous-directeur de la police judiciaire pour la gendarmerie nationale.
L'arme du crime n'a pas encore été retrouvée, ont reconnu les enquêteurs qui s'apprêtaient, parallèlement, à vérifier si des rapprochements étaient possibles avec d'autres affaires non résolues dans la région.
La garde à vue des deux marginaux devait être prolongée jusqu'à mardi, a précisé le procureur.
Selon la mère du principal suspect, Chantal Poiret, domiciliée dans l'Oise, son fils souffre depuis des années de "délire de persécution". "Lui et sa compagne ont dû prendre (Valentin) pour quelqu'un qui leur voulait du mal", a-t-elle déclaré.
Valentin : le couple de marginaux n'avoue pas
L'homme confondu par son ADN dans le meurtre du jeune Valentin et sa compagne, interpellés dimanche en Ardèche, n'ont jusqu'à présent pas reconnu les faits lors de leur garde à vue, a déclaré aujourd'hui le procureur de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière.
Valentin : le couple n'avoue pas
Source : AFP, 04/08/2008
Meurtre de Valentin : le principal suspect confondu par son ADN
leparisien.fr | 04.08.2008, extrait
Le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gondolière a confirmé ce matin que l'ADN retrouvé sur les lieux du meurtre du petit Valentin à Lagnieu (Ain) était bien celui de Stéphane Moitoiret, le principal suspect gardé à vue dans cette affaire. L'homme âgé de 39 ans et sa compagne Noëlla Hego, 48 ans, n'ont jusqu'à présent pas reconnu les faits.
Valentin : le « suspect principal » et sa compagne en garde à vue
Le couple avait été identifié grâce à "un renseignement capital" provenant d'une enquête de voisinage de la gendarmerie. Des témoignages faisaient en particulier état de la présence de "deux personnes errantes avec un chat noir au bout d'une ficelle aperçues à Lagnieu ou à proximité" au moment du meurtre dans la soirée du 28 juillet, a expliqué le magistrat.
BOURG-EN-BRESSE (AFP) - Le "suspect principal" et sa compagne, un couple de "marginaux", qui faisaient l'objet d'un mandat de recherche dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du petit Valentin à Lagnieu (Ain), ont été interpellés et placés en garde à vue dimanche après-midi en Ardèche.
Le couple, dont le portrait-robot avait été diffusé en début d'après-midi, a été arrêté sans violence à Dornas par les gendarmes de la brigade du Cheylard (Ardèche) vers 15H00 après avoir été signalé par des automobilistes qui l'avaient vu en train de faire du stop. L'homme et la femme devaient être rapidement transférés dans l'Ain.
Un important dispositif, composé notamment d'hélicoptères et de barrages routiers, avait été mis en place pour les retrouver.
Le président Sarkozy a aussitôt félicité les enquêteurs qui "se sont mobilisés sans relâche", a indiqué un communiqué de l'Elysée. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a également transmis ses félicitations aux gendarmes qui "ont su répondre présents face à un crime particulièrement odieux".
Valentin : un couple de marginaux recherché
Valentin : un couple de marginaux recherché
lefigaro.fr avec AFP et LCI, 03/08/2008, extrait
Les enquêteurs tiennent un suspect sérieux dans le meurtre de Valentin. Le procureur de Bourg-en-Bresse a lancé deux mandats de recherche concernant un couple de marginaux qui se trouvaient dans la région le soir du crime. Stéphane Moitoiret, 39 ans, et sa compagne, Noella Hego, 49 ans ne font pas partie du cercle familial de l'enfant.
C'est l'homme qui fait figure de meurtrier présumé. L'empreinte ADN masculine inconnue relevée sur «la scène du crime» sur le jogging de Valentin, sauvagement poignardé alors qu'il faisait du vélo, lundi soir, dans une petit rue de Lagnieu, correspond à celle retrouvée dans un local paroissial proche de Lagnieu où a séjourné le couple. Autre, élément à charge, une caméra de vidéosurveillance d'une banque proche de la rue de Lagnieu où a été tué Valentin, montre le marginal en train de s'éloigner en courant.
Un comportement mentalement instable
Le couple avait été contrôlé par des gendarmes peu après 19hOO le lundi 28 juillet quelques heures avant le crime, à Leyment, à 4 kilomètres de Lagnieu. Ils avaient alors affirmé être des pélerins originaires d'Australie, venus en mission en France. Un automobiliste, entendu samedi par les enquêteurs, a indiqué avoir pris en auto-stop le couple qui lui aurait déclaré qu'il était venu pour opérer des «descentes commandos dans les gendarmerie françaises et chez les notables français». Le comportement des deux personnes recherchées ne correspond pas «à toutes les exigences de santé mentale», a reconnu le procureur.
Au moment où le procureur faisait ces révélations, la marche silencieuse organisée dans le village de Valentin, Porcieu-Amblagnieu en Isère s'achevait. Les parents de Valentin, très affectés, n'étaient pas présents à cette manifestation organisée à l'initiative des jeunes du village.
MEURTRE DU PETIT VALENTIN
Un jeune couple entendu dans la Drôme
par La Rédaction du DL | le 03/08/08 à 07h20, extrait
Face à un ADN qui ne parle pas pour l'instant (le profil génétique isolé à partir de traces de sang prélevées sur les vêtements du petit Valentin ne correspond à aucune des quelque 700 000 empreintes stockées dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques), l'enquête s'est poursuivie tous azimuts. Conduisant notamment les militaires à s'intéresser de très près à un groupe de jeunes gens bruyants réunis dans la soirée de lundi à l'arrière d'un bâtiment de la cité HLM qui longe l'avenue du Port. Une information révélée dès hier dans Le Dauphiné Libéré. "Ils étaient trois ou quatre à boire sur un banc; ils étaient avec un chien qui aboyait car l'un d'entre eux le frappait", racontait un habitant dans nos colonnes. Alors que nous évoquions également la piste d'un jeune marginal sans domicile fixe, propriétaire du chien, qui avait depuis disparu de la petite cité. Piste qui a bien conduit les enquêteurs dans la Drôme.
Valentin : un SDF serait recherché
Un tiers des sans abris ont connu l'aide sociale à l'enfance • Nadine Morano, AFP, le 27/07/2008
Packs de bière et chiens à leur côté, ils zonent dans les centres-villes, interpellent le passant pour glaner quelques euros. La plupart ont une vingtaine d'années et vivent dans la rue. Aujourd'hui, en France, plusieurs dizaines de milliers de jeunes sans domicile fixe s'organisent en petits groupes pour affronter un quotidien de misère. • L'Express, Jeunes perdus sans collier, 22/07/2005
Comme l'affirmait le Figaro, la police resserre ses recherches sur la piste d'un marginal. Selon Le Dauphiné Libéré, une piste précise retient actuellement l'attention des gendarmes. Le quotidien régional rapporte que, le soir du drame, "les habitants de la petite cité HLM de Lagnieu qui longe l'avenue du Port ont été importunés jusque vers 23h par un groupe de jeunes gens très bruyants (...) Ils étaient trois ou quatre à boire sur un banc, avec un chien qui aboyait parce que l'un d'entre eux le frappait". Quand certains riverains sont intervenus, "le groupe a alors quitté les lieux peu après 23 heures".
Selon Le Dauphiné Libéré, le jeune d'une HLM entendu comme témoin durant plus de deux heures jeudi soir par les gendarmes "faisait partie de ce groupe". De même qu'un "jeune marginal sans domicile fixe", qui serait le maître du chien. Il serait actuellement "recherché par les enquêteurs pour vérification", n'ayant pas été revu dans les parages depuis lundi soir.
Valentin: un SDF serait recherché
Source : Dauphiné Libéré et LCI, 02/08/2008
Ain - Valentin : un SDF serait recherché
TF1-LCI, (avec agence) - le 02/08/2008 - 14h20
Dans l'attente des résultats d'analyses ADN de ceux qui ont côtoyé Valentin juste avant sa mort, les enquêteurs rechercheraient aussi un marginal vu lundi soir. Alors que l'enquête piétine, la gendarmerie nationale a lancé vendredi soir un appel à témoin.
Lybé Lyon, Société, 01/08/2008, extrait - Les gendarmes peinent pour l’instant à trouver une piste sérieuse dans l’enquête sur la mort du petit Valentin. L’enfant a été tué lundi à Lagnieu (Ain), avec une arme blanche. Une quarantaine de plaies ont été relevées sur son corps, et une empreinte ADN inconnue relevée dans certaines taches de sang qui souillaient son survêtement. Elle ne renseignera pas tout de suite les enquêteurs, car elle «ne correspond pas à une personne inscrite sur le fichier national automatisé des empreintes génétiques», soupire Jean-Paul Gandolière, procureur de la République à Bourg-en-Bresse...
HIERES-SUR-AMBY, Isère (AP), extrait - Une information judiciaire pour "homicide" va être ouverte en début de semaine afin de donner un cadre juridique plus fort et permettre la poursuite des investigations dans le cadre d'une commission rogatoire. Actuellement, la section des recherches de Lyon travaille toujours dans le cadre d'une procédure de "flagrance".
Six jours après le meurtre, les hommes de la section de recherches travaillent toujours sur plusieurs hypothèses. Selon la même source, "la principale reste l'acte d'un marginal". Grâce à des témoignages, ils ont ainsi pu établir que, dans la soirée de lundi, les habitants de la petite cité HLM qui borde l'avenue du Port à Lagnieu, là ou s'arrête le macabre jeu de piste des traces de sang laissé par l'assassin, ont été importunés jusque vers 23 heures par un groupe de jeunes gens très bruyants.
Le groupe a quitté les lieux peu après 23 heures, près d'une heure avant l'agression sauvage de l'enfant. Un jeune homme de la cité brièvement entendu jeudi soir par les gendarmes faisait partie de ce groupe. Grâce à ses indications, les enquêteurs ont pu identifier l'ensemble des "fêtards".
Vendredi soir, ils ont ainsi pu retrouver un couple parti précipitamment mardi matin vers la banlieue de Valence (Drôme). Entendus de longues heures par une équipe d'enquêteurs venus de l'Ain, ils ont été remis en liberté dans la nuit de vendredi à samedi. Leurs ADN a également été prélevé pour être confronté à celui de Lagnieu. Des vêtements appartenant au couple ont également été saisis par les gendarmes.
Cette cité HLM de la rue du Port intéresse tout particulièrement les enquêteurs. Vendredi matin, ils ont inspecté longuement toutes les cabines téléphoniques, relevant précisément les numéros d'appel pour tenter d'identifier tous les destinataires des communications passées après le meurtre. Les relais de téléphonie mobile ont également été "interrogés" par l'intermédiaire des trois opérateurs. Les techniciens de la gendarmerie espèrent identifier la présence d'un appareil "étranger" au parc local le soir du drame.
« Je vis dans un cauchemar », confie la mère de Valentin
PARIS (AP) - "J'en veux terriblement à l'homme à qui je l'avais confié d'avoir laissé mon fils aller comme cela dans la nuit", explique Véronique Crémault, la mère de Valentin.
Dans un entretien publié vendredi par "Le Parisien/Aujourd'hui en France", Mme Crémault précise qu'elle n'entretenait "aucune liaison avec ce monsieur": "Quand on garde l'enfant d'un autre, on redouble de vigilance", s'insurge-t-elle.
"Nous sommes passés par des crises conjugales, mais on a tenu bon et nous ne sommes pas séparés" avec son mari, assure la mère de Valentin, qui déplore qu'on ait "divulgué beaucoup d'informations fausses" sur son couple.
"Je suis une femme morte. Définitivement morte. Une partie de moi-même a été enlevée. Je vis dans un cauchemar", confie par ailleurs Mme Crémault.
Dans l'enquête en cours, les gendarmes, après avoir retrouvé les traces d'un ADN masculin autre que celui de l'enfant tué, ont auditionné puis relâché jeudi soir un jeune homme de 22 ans.
Le corps de Valentin avait été retrouvé mardi dans une rue de Lagnieu (Ain), lacéré d'une quarantaine de coups portés par un objet tranchant.
« Je vis un cauchemar »
VÉRONIQUE CRÉMAULT, mère de Valentin
leparisien.fr | 01.08.2008