Macht und Gerechtigkeit
Macht und Gerechtigkeit
Ein Streitgespräch zwischen Michel Foucault und Noam Chomsky
von Michel Foucault, Noam Chomsky, Fons Elders, Jürgen Reuß (Übersetzer)
Orange Press (April 2008)
De la nature humaine : Justice contre pouvoir
de Michel Foucault, Noam Chomsky, Fons Elders, Anne Rabinovitch (Traduction)
Herne (1 février 2007)
Présentation de l'éditeur. Michel Foucault, du Collège de France, et Noam Chomsky du Massachusetts Institute of Technology, ces deux philosophes ont des points de ressemblance et de divergence. Peut-être pourrait-on les comparer à deux ouvriers qui perceraient un tunnel sous une montagne, chacun de leur côté, avec des outils différents, sans même savoir qu'ils vont se rencontrer. Ils accomplissent leur tâche avec des idées nouvelles, ils creusent le plus loin possible en s'engageant également dans la philosophie et la politique...
Chomsky-Foucault : « Justice contre pouvoir » (1971)
Archives du Monde diplo, août 2007, extrait
Chomsky : (...) Je crois que finalement il serait très raisonnable, la plupart du temps, d’agir contre les institutions légales d’une société donnée, si cela permettait d’ébranler les sources du pouvoir et de l’oppression dans la société. Cependant, dans une très large mesure, la loi existante représente certaines valeurs humaines respectables ; et, correctement interprétée, cette loi permet de contourner les commandements de l’Etat. Je pense qu’il est important d’exploiter ce fait et d’exploiter les domaines de la loi qui sont correctement définis, et ensuite peut-être agir directement contre ceux qui ne font que ratifier un système de pouvoir. (...)
La durée semble être l'un des critères les plus sûrs de la qualité d'un régime. C'est encore pour Montesquieu la preuve suprême du caractère mauvais de la tyranie que seules les tyranies sont susceptibles d'être détruites de l'intérieur, d'engendrer leur propre déclin, quand tous les autres régimes ne sont détruits que par l'effet de circonstances extérieures. • Hannah Arendt, Le système totalitaire
Le contentieux administratif
NDLR : Un objectif parmi d'autres, casser Asnières et l'Intérieur. Comprenne qui pourra.
Par François GILBERT :: Rubrique Contentieux administratif, extrait. Le commissaire du gouvernement a-t-il l’obligation de communiquer le sens général de ses conclusions avant l’audience ?
... Le Conseil d’Etat a jugé que : « si M. Daubernard soutient ne pas avoir reçu communication du sens des conclusions du commissaire du gouvernement avant l'audience au terme de laquelle a été rendu le jugement contesté du magistrat délégué par le président du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, alors qu'il aurait formulé une demande en ce sens par télécopie le 8 octobre 2003, il n'établit pas avoir présenté une telle demande ; qu'ainsi, le moyen tiré de cette irrégularité de procédure doit, en tout état de cause, être écarté »[5].
[5] CE 26 avril 2006, M. Daubernard, req. n° 265039 : Mentionné aux Tables du Rec. CE
L'honneur retrouvé de Martial Corlouer
JUSTICE
14/02/2009 | 18:21, France 3 Aquitaine
L'honneur retrouvé de Martial Corlouer
La cour d'appel de Paris a condamné l'Etat pour l'internement abusif du dentiste de Gradignan.
La cour d'appel de Paris a confirmé l'internement abusif du chirurgien-dentiste Martial Corlouer. Il avait été placé d'office en hôpital psychatrique il y a 9 ans à la demande de son épouse en instance de divorce.
En décembre 1998, Martial Corlouer voit débarquer dans son cabinet de Gradignan en banlieue bordelaise des forces de police qui sans ménagement procèdent à son arrestation et l'expédient au centre d'internement psychiatrique de Charles-Perrens sous le prétexte de psychose paranoïaque et délire de persécution.
Le docteur Corlouer y restera 48 jours, et il lui faudra dix ans d'une procédure acharnée pour que l'Etat, en la personne du préfet de l'époque qui avait signé l'arrêté d'internement, et l'hôpital Charles-Perrens soit condamnés pour internement abusif.
Martial Corlouer, qui se battait pour son honneur et pour que ses deux enfants ne voient pas en lui un malade mental, vient de voir enfin le bout du tunnel. La cour d'appel de Paris a condamné l'Etat et l'hôpital psychiatrique à lui verser 170 000 euros pour préjudice moral et financier.
Le dentiste réhabilité
Lundi 16 Février 2009, Sud Ouest
GRADIGNAN. Le docteur Martial Corlouer, interné abusivement en 1998, vient d'obtenir gain de cause en appel. L'État et l'hôpital Charles-Perrens doivent lui verser 140 000 euros
Monopoly : Montcuq perd la partie
Accueil » Grand Sud » Lot
Publié le 19/03/2008 09:45 - Modifié le 19/03/2008 à 11:27 | La Dépêche, extrait
Le Monopoly Montcuq bientôt dans les rayons
Jeu. Hasbro, l'éditeur du célèbre jeu de société a tenu parole, son édition spéciale sera dévoilée le 3 avril.
Ce n'est plus un simple gag nourri au jeu de mots, ni la fantaisie provocatrice d'internautes voulant placer du Montcuq sur le terrain du classique Monopoly. Le village du Lot, qui fit les meilleures séquences du « Petit Rapporteur » s'offre un Monopoly à son effigie. Le Monopoly Montcuq est édité, les boîtes seront bientôt mises en vente. Sa présentation aura lieu en grandes pompes le 3 avril à la mairie du village par les responsables marketings d'Hasbro France.
Buzz
Monopoly: Montcuq perd la partie
Par LEXPRESS.fr, publié le vendredi 9 novembre 2007, mis à jour à 11:13 - mis à jour le 09/11/2007, extrait
Le village de Montcuq est arrivé largement en tête du scrutin organisé sur internet pour composer le nouveau Monopoly France mais il ne remplacera pas pour autant la prestigieuse rue de la Paix. Le fabricant Hasbro a en effet préféré lui consacrer un jeu à part.
C'est Dunkerque, arrivé second du vote sur internet, qui occupera l'emplacement très convoité de la rue de la Paix, a annoncé vendredi à Yves Cognard, directeur du marketing de Hasbro France.
"Hasbro éditera parallèlement un jeu 100% Montcuq", dans la veine "humoristique" qui a conduit les internautes à voter en grand nombre pour lui, a expliqué Yves Cognard.
Société
Montcuq pas assez chic pour la rue de la Paix?
AP | 09.11.2007 | 20:15
Le verdict est tombé vendredi: malgré sa victoire, Montcuq n'aura pas la rue de la Paix. Pas assez chic? La société Hasbro, éditrice du Monopoly, s'en défend, tout en lui préférant Dunkerque pour occuper l'emplacement le plus cher du célèbre jeu de société dans la nouvelle version à paraître en mars.
Le petit village du Lot de 1.400 habitants se consolera toutefois avec une édition spéciale.
Diffamation : « Libération » condamné pour injure au juge Burgaud
Pour l'article de Libé ci-dessous ayant motivé les poursuites, consulter le blog de Pascale Robert-Diard
Diffamation
Libération condamné pour injure au juge Burgaud
Par LEXPRESS.fr avec Reuters, publié le mardi 3 avril 2007, mis à jour à 15:04 - mis à jour le 25/10/2007
Le tribunal correctionnel de Nanterre a condamné le quotidien à payer 20 000 euros de dommages et intérêts au juge Fabrice Burgaud, comparé dans un article au criminel nazi Adolf Eichmann
AFFAIRE OUTREAU
Libération condamné pour "injure publique" à l'égard du juge Burgaud
NOUVELOBS.COM | 25.06.2008 | 17:44, extrait
Le quotidien, qui avait comparé le juge Fabrice Burgaud au criminel nazi Adolf Eichmann, a écopé de 10.000 euros de dommages et intérêts.
La cour d'appel de Versailles a condamné mercredi 25 juin le quotidien Libération pour "injure publique" à payer des amendes et 10.000 euros de dommages et intérêts au juge Fabrice Burgaud. Le quotidien national avait comparé dans un article le juge de l'affaire d'Outreau au criminel nazi Adolf Eichmann.
« Le siècle de Germaine Tillion »
Personnalité
« Le siècle de Germaine Tillion »
Article publié le 25/05/2008 Dernière mise à jour le 27/05/2008 à 11:12 TU, RFI, extraits
Ce 30 mai 2008, Germaine Tillion, décédée le 18 avril [2008] dernier, aurait fêté ses 101 ans. [...] Germaine Tillion et sa mère sont arrêtées en août 1942. L’ethnologue rédige sa plaidoirie sur un morceau de chemise de la Croix-rouge. Humour toujours. Malgré la condamnation à la peine capitale qui la menace, elle s’adresse ainsi au tribunal allemand : « Messieurs,… ne sachant encore au juste de quoi m’inculper et espérant que je pourrais suggérer moi-même une idée, on me mit pendant trois mois environ, à un régime spécial pour stimuler mon imagination. Malheureusement, ce régime acheva de m’abrutir… ». Elles seront finalement déportées au camp de Ravensbrück, au nord de l’Allemagne. Germaine Tillion est NN, « Nacht und Nebel », un statut attribué à certains prisonniers résistants qui « disparaissent » dans l’anonymat de la nuit des camps.
Extrait de source www.germaine-tillion.org...
Le Président de la République
Paris, le 30 mai 2007
[...] Sachez qu’à travers vous, c’est devant une certaine idée de la France que je m’incline aujourd’hui.
Nicolas Sarkozy
BUDAPEST (AFP), 15 septembre 2007, extraits - Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, président "à moitié magyar", comme il l'a lui-même souligné, a soigné vendredi les liens entre Paris et Budapest, à quelques mois de la présidence française de l'Union européenne, lors d'une visite en Hongrie empreinte d'émotion pour ce fils de réfugié politique.
(...) Avant d'aller voir la communauté française (près de 3.000 personnes), le président Sarkozy a également tenu à aller s'incliner devant le monument en hommage aux martyrs de l'insurrection antisoviétique de 1956.
Le dictionnaire des curieux
Dictionnaire des curieux
Complément pittoresque et original
par Ch. Ferrand, Besançon, 1880, à la BNF
Il était une fois, samedi 7 mars 2009, Le Temps, extrait
Nicolaï Kondratiev et la théorie des cycles
Chaque crise économique ressuscite les bonnes vieilles théories des cycles. Elles sont pratiques: se croire pris dans un cycle régulier – croissance, récession, croissance – évite d’avoir à chercher des responsables au moment des creux et supprime donc la tentation de couper des têtes par centaines. Suprême avantage, l’existence des cycles garde intact l’espoir que le beau temps reviendra après la pluie.
L'enfant du placard
NDLR : Je pense que quelques professionnels et tiers sont murs pour des soins intensifs. Voir aussi l'affaire récente de « l'enfant séquestré », à Millau.
L'enfant du placard
«Pourquoi ma mère m'a fait ça?»
par Jacqueline Remy, publié le 14/01/1993 - mis à jour le 19/08/2003 - L'Express, extrait
David, qui passa son enfance battu, méprisé, enfermé dans un réduit, se confie à L'Express. Dix ans après s'être libéré, il veut en finir avec la haine.
Il a 22 ans, un visage encore adolescent, mais son regard, aigu, opaque, interdit toute niaiserie. Aux aguets, il renifle son interlocuteur. Il le jauge. On ne la lui fait pas. Enfin, il parle doucement, tout doucement - juste un filet de voix sans complaisance pour dire l'horreur de son passé.
C'est à L'Express qu'il donne sa première interview, à la veille de Noël. D'autres l'ont traqué sans succès jadis, aux portes du foyer où il venait d'être placé. A cette époque, tous les médias parlaient de lui. C'était en 1982. Il avait 12 ans. De lui, on ne connaissait qu'un prénom: David. Et - souvenez-vous - un surnom qui sidéra la France: «L'enfant du placard».
Il venait de s'évader de chez lui, par miracle. Et les Français, stupéfaits, découvraient que les démons intérieurs d'une mère pouvaient la conduire à torturer un enfant, jusqu'à le cacher dans un réduit pendant de longues années. Ils découvraient aussi qu'en 1982, en région parisienne, en pleine ville, un enfant pouvait échapper au filet social: ni l'école, ni le fisc, ni les services sociaux, ni les voisins, ni les amis des parents de David, ni même la femme de ménage occasionnelle ne soupçonnaient son existence. Comment? Pourquoi? Au procès, en 1985, on entendit la mère de David, Françoise Bisson, cette très jolie femme qui avait la réputation d'adorer les enfants et de choyer le seul fils qu'on lui connaissait: Laurent, de dix-huit mois plus jeune que David, son demi-frère. On entendit le beau-père de l'enfant du placard, Claude Chevet, gérant d'un supermarché de Dourdan (Essonne) où sa femme était caissière. Enfin, à huis clos, David et son petit frère témoignèrent. Juste avant, Laurent supplia: «Tu dis ça, mais tu ne dis pas ça...»
Face aux juges, saisis d'admiration par la maturité de ce gamin pâle, David ne charge pas ses parents. Au contraire. Il demande l'indulgence. Il assure qu'il a besoin d'une mère. Il veut reconstruire sa famille. Il espère en avoir fini avec la haine. Il a pardonné. Mais il n'a pas dit toute la vérité. «Ma mère a eu la chance que j'aie bon caractère, murmure-t-il. Sinon, je l'aurais envoyée en prison pour vingt ans.» Après le procès, le silence retombe sur cette affaire. David retourne à son foyer, où de remarquables éducateurs l'aident à rattraper le temps perdu dans son placard. Et le psychiatre Tony Lainé continue de le soutenir. David écrit au garde des Sceaux pour lui demander de libérer sa mère. Condamnés à sept ans de réclusion, Françoise Bisson et Claude Chevet sortent de prison à la fin de 1987. Pendant un an, David tente de tisser des liens avec sa mère. Son frère et lui vont la voir régulièrement: «C'était une aventure d'essayer de construire un truc avec elle!» Un jour, il craque: il lui demande «pourquoi elle a fait ça». Il lui demande qui est son vrai père. Elle ne répond pas. Quand David la rappelle, un peu plus tard, elle a déménagé. Il ne la reverra plus. Elle a disparu. «Je suis déçu», dit-il sobrement. Laurent, aujourd'hui, vit en Touraine avec son père, Claude Chevet: David les a vus, leur a téléphoné. Eux ne se manifestaient jamais. En 1989, David s'est lassé. «Finalement, ma mère et mon beau-père se sont enfuis comme des voleurs, une fois que je les ai relâchés de prison.» Ils ne l'aideront pas à poursuivre des études, ainsi qu'il en rêvait. D'abord tuciste, il va de petit boulot en petit boulot: manutentionnaire dans une usine de pièces détachées, commis de salle à Corbeil (Essonne). Il est à présent garçon dans un restaurant de la banlieue Sud.
[...] Là, on ne le bat plus. «J'étais oublié; c'était pire», dit-il. Il y restera jusqu'au jour où sa mère oubliera aussi de tourner la clef du réduit. Déjà, deux ans avant, il s'était échappé par la fenêtre: une chute de deux étages qui l'avait conduit à l'hôpital. On l'y avait soigné sous le nom de son frère. Avant de diagnostiquer des «mauvais traitements». Et de le rendre à sa mère...
de David Bisson, Evangéline de Schonen
faismesdevoirs.com a déjà fermé
faismesdevoirs.com a déjà fermé
AFP, 06/03/2009 | Mise à jour : 20:13
Le site internet faismesdevoirs.com, qui proposait de faire les exercices scolaires à la place des lycéens et collégiens moyennant 5 à 30 euros, a annoncé vendredi sa fermeture, au lendemain de son lancement.
Les blogs : info ou influence ?
Voir également Education : 220 000 euros par an pour surveiller l'opinion, etc, etc.
Frêche, les blogueurs et les "cons"
LE MONDE | 06.03.09 | 14h25 • Mis à jour le 06.03.09 | 15h12, extrait
En Languedoc-Roussillon, les propos de Georges Frêche ont récemment fait le bonheur de deux sites locaux, mi-blogs, mi-sites d'information. Le président de la région, habitué à se lancer dans de longs monologues, s'est fait piéger par un étudiant qui a enregistré avec son portable ses propos lors d'un cours donné en 2008. Propos qui se sont retrouvés assez rapidement sur un site tenu par un Perpignanais, Perpignan-toutvabien. Dans un premier temps, on a pu lire le discours, dans un deuxième temps, le site proposait même l'enregistrement audio.
Enquête
Les blogs : info ou influence ?
LE MONDE | 06.03.09 | 14h25 • Mis à jour le 06.03.09 | 15h11, extrait
MONTPELLIER CORRESPONDANTE
Ils sortent des scoops, commentent l'actualité, tancent les grands de ce monde. Certains les appellent des "journalistes citoyens". D'autres les affublent du surnom moins flatteur de "journalistes en pyjama". Mais personne ne peut les ignorer. Les blogueurs et autres rédacteurs du Web se sont taillé une place au soleil dans le système de l'information. Les entreprises ont vite compris qu'elles ne pouvaient les ignorer.
"Nous sommes obligés d'en tenir compte, ne serait-ce que pour éviter un buzz négatif sur le Web, souligne Anne Shapiro-Niel, présidente de l'Association des professionnels des relations presse et de la communication. La difficulté, c'est que les règles ne sont pas les mêmes qu'avec les journalistes. Par exemple, nous ne sommes pas assurés d'obtenir un droit de réponse en cas d'erreur." "Les avis sont très partagés et les pratiques très différentes, avoue Sophie Cornet, de l'agence C'est dit, c'est écrit. Doit-on envoyer des produits, des livres aux blogueurs, les inviter aux voyages de presse, en sachant qu'il faudra tout payer, car ils ne sont pas défrayés ?"
Dans certains secteurs, les blogueurs jouent un rôle de prescripteurs décisifs. C'est le cas bien sûr pour les jeux vidéo, l'informatique et le high-tech, mais aussi l'alimentation, la cuisine, la décoration, la médecine, la musique, les loisirs au sens large. Les entreprises ont recours à des agences spécialisées de veille sur les blogs.
Le suspect des menaces de mort libéré, aucune charge retenue
NDLR : Aurait-on encore raclé le fond ? Le suspect a été remis en liberté « faute de preuves », selon le Figaro, «pas d'élément de preuve à ce stade» contre cet informaticien de 47 ans. « Fausse piste », selon France info, « pas de charges » selon le jargon de la police. « On arrête pas quelqu'un sur les seules déclarations d'une femme avec laquelle il est en conflit », déclare l'avocat de cet informaticien, tous les deux se disputent en justice, la garde de leur enfant. Voir aussi Un militant relaxé... marianne2.fr nous invite à dénoncer toute activité suspecte susceptible de nuire au chantre qui trône à l'Elysée. A gagner, le Corbeau d’Or du Web !
Fausse piste dans l’enquête sur les lettres de menaces de mort
France Info - 06:25, extrait
L’homme entendu dans le cadre de l’enquête sur les menaces de mort adressées à plusieurs personnalités politiques, dont le chef de l’Etat, a été libéré sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui. [...] C’est son ex-épouse qui l’avait mis en cause. Elle affirmait qu’il l’avait menacée dans des termes proches de ceux figurant dans les lettres de menaces contenant, chacune, une balle de 9mm. [...] Faute de preuve, sa garde à vue a finalement été levée hier vers 23h00, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui. Le "corbeau", lui, est toujours dans la nature.
L’homme n’a cessé de contester son implication dans l’envoi de ces lettres. A Montpellier, précisions de Mathilde Lemaire. (0'57")
Info Europe 1 : le "corbeau" remis en liberté
Créé le 03/03/09 - Dernière mise à jour le 05/03/09 à 23h47 - Europe 1, extrait
C'est une information Europe 1. Mercredi soir, peu après 23 heures, la garde à vue de l'informaticien de 47 ans, réserviste de l’armée, suspecté d'être l'auteur des lettres de menaces de mort envoyées à des personnalités politiques, a été levée. Aucune charge n'a été retenue contre l'homme, qui avait été arrêté mercredi matin dans l'Hérault. Il va donc être remis en liberté après plus de 30 heures passées en garde à vue.
PARIS (Reuters), 06.03.09, 00h00 - L'homme soupçonné dans l'enquête sur les menaces de mort envoyées à Nicolas Sarkozy et plusieurs personnalités politiques a été libéré jeudi soir sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui, a-t-on appris de source judiciaire.
La garde à vue de cet informaticien de 47 ans, qui niait les faits, a été levée vers 23h00, a-t-on précisé de même source.
Il avait été mis en cause par son ex-femme, qui affirmait qu'il l'avait menacée dans des termes proches de ceux figurant dans les lettres de menaces contenant, chacune, une balle de 9mm.
La haine de Wiesel pour Madoff
Madoff ayant beaucoup profité de ses relations dans la communauté juive pour recruter ses victimes, on a beaucoup évoqué une escroquerie « affinitaire ». Elie Wiesel ne veut pas entendre parler de cette grille d'analyse. Parle-t-on de catholique, de protestant ou d'italien à propos de Ponzi, l'homme qui a donné son nom à ce type de montages consistant à servir des rendements exceptionnels en utilisant tout simplement le capital versé par les épargnants et qu'ils ne reverront jamais ?
La haine de Wiesel pour Madoff
03/03/09, Les Echos
On a beau être prix Nobel de la paix, il y a des êtres à qui on pardonne difficilement. Elie Wiesel à titre personnel, ainsi que la Fondation pour l'humanité qu'il a créée ont été ruinés par Bernie Madoff. Interrogé sur un possible pardon au cours d'un débat organisé par Condé Nast Portfolio, Wiesel l'a exclu car cela supposerait que Madoff « vienne à genoux demander pardon ». Au cours de ce même débat, il a souhaité que les juges aient suffisamment d'imagination pour inventer une punition adaptée à l'escroc, qui avoue avoir détourné des dizaines de milliards de dollars.
Marc Déhi, un « Madoff » d'origine ivoirienne ?
« Des valises de billets se sont promenées un peu partout, même si le centre de dispatching était en Guadeloupe. Au cours de grandes réunions type "Tupperware", certains amenaient de l'argent dans des valises, certains en rendaient, d'autres en recevaient » indique encore un enquêteur. Le show à l'américaine agrémenté de prières a fait salle comble dans plusieurs hôtels de Cayenne et Kourou, mais aussi aux Antilles. A l'auditorium de l'Encre (Ensemble culturel régional) à Cayenne, « il y a eu plus d'un millier de personnes » se souviennent des participants, alors conquis par les « plans » miraculeux du pasteur-banquier. Certains particuliers auraient même souscrit pour plus de 50 000 euros.
Guyane
Marc Déhi, le « Madoff » d'origine ivoirienne, sous les verrous
Article publié le 05/02/2009 Dernière mise à jour le 05/02/2009 à 15:09 TU, RFI
C'est l'hebdomadaire La semaine guyanaise qui a révélé l'information dans son édition sortie mercredi en Guyane : en cavale depuis six mois, Marc Déhi, le «Madoff» d'origine ivoirienne, a été arrêté et placé en détention, il y a quelques jours au Ghana. Mis en examen depuis août 2007 pour « escroquerie en bande organisée » et « exercice illégal du métier de banquier », ce pasteur américain d'origine ivoirienne avait violé le contrôle judiciaire qui lui interdisait de quitter la Martinique où il a passé plusieurs mois en détention provisoire entre fin août 2007 et début janvier 2008. Sa cavale l'avait conduit aux Etats-Unis et en Afrique. Depuis le Ghana, il envisageait un retour aux Etats-Unis.
« Il est très fort pour t'embrouiller. Il a réussi à convaincre des gens qui ne croient pas du tout à ce genre de placement. Beaucoup auraient pu mourir pour lui. Moi-même, j'ai mis beaucoup de temps à ouvrir les yeux » raconte, visiblement émue, une Africaine de Cayenne.
L'irradié de Forbach est mort
L'irradié de Forbach est mort
Article paru dans le Monde du 27.03.07
Daniel Leroy s'est éteint, à 42 ans, samedi 24 mars, à son domicile de Behren-lès-Forbach (Moselle). Le 12 août 1991, ce jeune ouvrier intérimaire avait été gravement brûlé par des rayonnements ionisants après avoir pénétré dans un accélérateur de particules de la société Electron Bean Service (EBS), pour y accomplir des travaux de maintenance. Plongé dans un coma artificiel, cantonné durant des mois en chambre stérile, sa vie n'avait plus été qu'un long combat contre les radiations. « Une vie de souffrance rythmée par les opérations, les greffes et les amputations, sans espoir de guérison », témoigne son épouse, Ernestine. Daniel Leroy avait mis des années avant d'obtenir de la justice une rente à vie et des dommages et intérêts. Le 17 février 1994, la cour d'appel de Metz avait condamné le directeur et le PDG d'EBS à un an d'emprisonnement, dont onze mois avec sursis, pour « coups et blessures involontaires ». A l'audience, l'avocat général avait pointé « une somme considérable d'incompétences, d'insuffisances et d'indifférence ». - (Corresp.)
Faits Divers
Behren-lès-Forbach / Après un calvaire de plus de quinze ans
L'irradié de Forbach est mort
DNA, 26 Mars 2007, extrait
Daniel Leroy, l'irradié de Forbach le plus atteint, est décédé samedi à l'âge de 42 ans après avoir souffert le martyre pendant plus de quinze ans. Le tragique fait divers avait défrayé la chronique à l'époque. Le 12 août 1991, Daniel Leroy et un collègue de travail de la société EBS (Electro Beam Servis), qui fabriquait du téflon à Forbach, avaient été gravement irradiés par un générateur électrique de rayonnements ionisants dans lequel ils avaient pénétré pour procéder à son nettoyage. La machine, sujette à de fréquentes pannes, ne tournait plus mais était encore sous tension. Le système de sécurité avait été contourné par le placement d'un ...
Metz - Décès de "l'irradié de Forbach"
TF1-LCI - le 25/03/2007 - 19h55
Daniel Leroy avait été gravement irradié en 1991, alors qu'il effectuait un intérim dans une société lorraine. Il avait du subir de nombreuses greffes. Il s'était vu attribuer en février 1995, 1,3 million de francs de dommages et intérêts par le tribunal des affaires sociales de Metz.
Les Chedru, dans un cri de rage : « c'est une justice pourrie »
Voir également Emily a retrouvé ses maîtres.
Émilie a été rendue à sa famille d'accueil
ANGÉLIQUE NÉGRONI
Le Figaro, 12/03/2007 | Mise à jour : 02:56
DEPUIS dix-huit mois, le dimanche soir avait souvent le goût du chagrin pour Gisèle et Daniel Chedru. Après les week-ends passés avec Émilie, le couple de retraités devait se séparer de la fillette de 11 ans qu'il avait élevée comme sa petite fille et la reconduire dans son foyer de Pont-Audemer, dans l'Eure, où l'enfant était placée sur décision de justice.
Hier soir, Gisèle et Daniel Chedru, respectivement âgés de 67 et 70 ans, sont retournés au foyer. Cette fois, avec le sourire et le coeur léger. Car, après avoir vidé les tiroirs d'Émilie et récupéré toutes ses affaires, ils sont repartis tous ensemble et ne devraient plus jamais franchir les portes de cet établissement.
Mercredi dernier, la cour d'appel de Rouen a accepté de confier à nouveau la fillette aux Chedru. Un heureux dénouement pour une affaire qui, il y a deux ans, avait ému la France entière lorsque cette même cour avait décidé de retirer la garde de l'enfant à Gisèle et à son époux, un ancien maçon.