Les enfants bandits ?
Les enfants bandits ?
La violence des 3-13 ans dans les banlieues
de Sonia Imloul et Cyril Azouvi
Aux éditions du Panama, mars 2008
Biographie des auteurs, selon amazon.fr. Née à Saint-Denis (93), membre du Conseil économique et social, chargée de mission Action sociale à la Délégation interministérielle à la Ville (DIV), fondatrice de l'Association de prévention de la délinquance des mineurs Respect 93, Sonia Imloul se penche depuis des années sur la situation dramatique de la petite enfance dans les quartiers les plus sensibles de Saint-Denis. Cyril Azouvi est journaliste.
Du mot de l'éditeur, sur la FNAC...
L'objet de ce livre est de dresser un tableau de cette « primo-délinquance » dans les quartiers sensibles des cités, en prenant comme exemple celle de Saint-Denis, dont l'auteur, Sonia Imloul, est issue. Pour cette dernière, et pour les très nombreux témoins interrogés dans le cadre de cette enquête, la délinquance est un mal qui se repère et se manifeste dès le plus jeune âge.
Par cette thèse, l'auteur s'inscrit en faux à la fois contre les discours de Nicolas Sarkozy sur une violence aux origines génétiques, mais aussi contre le collectif « Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3 ans » qui, réagissant à la publication d'un rapport Inserm sur le dépistage précoce des troubles du comportement (septembre 2005), proclament que « rien n'est définitivement joué dans l'histoire d'un être humain, pas plus à 3 ans qu'après ».
Médecins, Brigade des mineurs, Brigade des stups, Syndicat des commissaires de police, animateurs en centre de loisirs, éducateurs, directeurs d'école, parents, journalistes, procureurs, avocats et grands délinquants « adultes » témoignent au contraire que tout se joue très tôt. En d'autres termes, plus l'enfant « tombe » tôt dans la délinquance, plus il risque d'y rester longtemps.
A l'ARSEA : « une logique citoyenne et surtout le respect des autres »
Sur DNA, le 11/9/2008, un CEF « pour tenter de les sauver »
Alsace Mulhouse Premiers jeunes au centre éducatif fermé
Le 02/10/08 à 06:57 - L'Alsace
L’équipe éducative du centre éducatif fermé (CEF) installé au Cockrouri à Mulhouse a accueilli, hier, les quatre premiers adolescents qui resteront six mois dans cette nouvelle structure.
Géré par l’Association régionale d’aide à l’enfance en difficulté (l’Arsea), ce centre est une première dans le Haut-Rhin, mais aussi en Alsace, en raison de son public. Il accueillera des jeunes âgés de 16 à 18 ans, placés par la justice, encadrés par 27 personnes:professeurs, éducateurs, personnels administratifs et techniques.
« Le but de cette structure est de permettre à des jeunes en difficulté de retrouver un rythme de vie, une logique citoyenne et surtout le respect des autres, rappelait dernièrement la directrice Marie-Pierre Claire. Ce n’est pas un endroit "sécuritaire", mais plutôt un lieu qui va permettre de remettre un certain nombre de jeunes dans une logique de vie en société. »
La « disparition » de Maëliss
NDLR : Des scans de mauvaise qualité mais une maman très active.
Son site Internet : http://lebensborn2-mafille-maeliss.skynetblogs.be
Enquête « obérée » auprès des parents d'enfants placés
Délégation ANCREAI Ile de France – CREAI Rhône Alpes, juillet 2002 selon le contenu
Un document de source www.yvelines.fr, extrait significatif...
Dans le cadre du volet enfance – famille du schéma de deuxième génération (2003 – 2007) du département des Yvelines, le Conseil Général a souhaité connaître l’avis des parents d’enfants placés sur les dispositifs et services mis en place au bénéfice de leur(s) enfants et de leur famille.
Pour ce volet, les rencontres se sont effectuées le plus souvent au domicile des parents. Cependant, la représentativité de l’échantillon est obérée par la procédure nécessaire de contact avec les familles qui est passée par les chefs d’établissement. Ceux-ci ont donc pu opérer un premier tri en fonction de critères propres, dont leur propre appréciation des capacités à (et des volontés de) s’exprimer sur la question au moment de l’enquête.
Enquête auprès des enfants placés à l’Aide Sociale à l'Enfance et de leurs parents
Un document de source www.med.univ-angers.fr, extrais significatifs...
Cette enquête a été réalisée en Maine et Loire par les services de la Direction du Développement Social et de la Solidarité (DDSS) du Conseil Général (CG) en charge de la protection de l'enfance, de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) et de la Prévention et Promotion de la Santé Familiale (PPSF-PMI), en partenariat avec le Service de Pédopsychiatrie et le Département de Santé Publique de la Faculté de Médecine d’Angers.
Les enfants de notre échantillon avaient en moyenne 4 ans au moment de leur admission. Ils étaient des garçons pour 57 % d’entre eux. L’enfant était considéré abandonné de fait par son père pour 20 % et par sa mère pour 2 % d’entre eux. La famille était dite instable pour 64 % des dossiers. Les 92 dossiers concernaient 66 familles. Treize enfants étaient enfants uniques ; les autres avaient une famille de 5 enfants en moyenne. [...] Le placement était judiciaire dans 80 % des dossiers. [...] Il apparaît que globalement les parents acceptent le placement, les enfants y adhèrent et les professionnels l’approuvent.
La Légion d'honneur de Papon
NDLR : « C'est pas nous ! », m'a répondu la Dass du Val d'Oise. « Il y a contentieux, je ne vous réponds plus », m'a écrit le Médiateur du Conseil général du Val d'Oise. « Vous êtes dans le déni », m'a dit le juge Thierry Reveneau. Je me demande maintenant pourquoi Papon a été privé de sa médaille. Vive la France.
POLEMIQUE
La Légion d'honneur de Papon refait débat après sa mort
NOUVELOBS.COM | 19.02.2007, extrait
Alors que son avocat a affirmé que l'ancien haut fonctionnaire serait inhumé avec sa décoration, la classe politique se dit choquée. Maurice Papon a été déchu en 1999 de toutes ses décorations.
Au lendemain du décès de Maurice Papon, son avocat, Me Francis Vuillemin, a affirmé dimanche 18 février qu'il veillerait "personnellement" à ce que l'ancien haut fonctionnaire soit inhumé avec sa Légion d'honneur. Une démarche jugée "choquante" par plusieurs politiques, alors que la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, "mal à l'aise", estimait qu'"il y a un moment où les polémiques ne sont plus de mise".
Parents vulnérables, enfants séparés
Enfances & Psy n° 37 2007/4
Dossier : Vivre avec un parent malade, sur CAIRN
Parents vulnérables, enfants séparés
Pour des soins préventifs
Michel Dugnat, Marina Douzon
Résumé de l'article. Le respect des parents et l’intérêt supérieur de l’enfant sont parfois contradictoires. Les dispositifs sanitaires et sociaux proposés actuellement pour les enfants des parents fragilisés par la souffrance psychique ou la précarité sociale sont le produit d’une longue histoire et de débats complexes d’actualité. L’état du placement familial qui peine à devenir thérapeutique, la rareté des unités d’hospitalisation conjointes mère-bébé, pratique marginale, espoir d’une prévention prévenante des troubles de la relation mère-bébé, conduisent actuellement à une réflexion prometteuse : une meilleure prise en charge de la grossesse et de la naissance, avec la mise en place d’un entretien prénatal précoce et soutenant. Tous ces éléments devraient permettre de favoriser, pendant cette période sensible de la grossesse et du post-partum, un accompagnement favorisant la construction de la parentalité pour l’ensemble des parents, et en particulier pour les parents fragiles.
Ce respect des parents par des professionnels de santé mieux coordonnés optimisera les chances d’une rencontre entre la mère, les parents et leur bébé. Celui-ci pourra être pris en compte dans toutes ses dimensions, « bébé de la réalité comme bébé imaginaire ».
Mots-clés : parentalité, périnatalité, prévention, placement, entretien prénatal précoce.
Dans le même volume...
« Docteur, je voudrais savoir quelle maladie a ma mère »
Frédérique van Leuven
Résumé de l'article. Les enfants qui ont des parents souffrant de troubles psychiatriques en vivent souvent les conséquences dans leur quotidien, qu’ils vivent auprès d’eux ou qu’ils fassent l’objet d’une mesure de placement. Pourtant, très peu d’informations leur sont transmises par les soignants des parents. Cet article vise à mettre en évidence les raisons de cette résistance à aborder ce sujet avec eux, résistance souvent présente chez les professionnels. L’article souligne l’importance de pouvoir écouter les questions des enfants et de tenter d’y répondre.
Mots-clés : troubles psychiatriques, parents, enfants, éthique, droit à l’information, prévention.
Familles, je vous haime
L'actualité analysée par le psychiatre Serge Hefez
03/10/2008, extrait - Les Français sont-ils vraiment déprimés ?
Une étude publiée la semaine dernière par le bulletin épidémiologique de l’InVs (institut de veille sanitaire) nous apprend que 8,8% de la population, soit 5,5 millions de Français, seraient soumis à un «épisode dépressif majeur». Ces données recueillies avant la crise qui affecte aujourd’hui le moral de la planète laissent rêveur…
On peut toutefois se demander qui n’adhèrerait pas à des questions du type : «Au cours des douze derniers mois, vous est-il arrivé de vivre une période d’au moins deux semaines consécutives pendant laquelle vous vous sentiez triste, déprimé(e), sans espoir ?»…
Une tristesse qui dure une quinzaine de jours suffit en effet à vous faire basculer dans un «état sub-syndromique» qui toucherait lui près de 20% de la population.
Vous apprendrez en poursuivant cette étude que «le veuvage, le divorce, et le chômage sont des éléments aggravants»… ça va mieux en le disant.
Je ne prends pas la maladie dépressive à la légère. Je suis confronté chaque jour à des patients déprimés qui se lèvent le matin en pleurant après une nuit d’insomnie et qui se considèrent comme des déchets de l’humanité. Un traitement anti-dépresseur associé à un soutien psychothérapique les soulage dans la plupart des cas. Je n’ai aucune hésitation à en prescrire et il me faut parfois les convaincre du bien fondé du médicament.
Mais je me refuse à considérer le veuvage, le divorce ou le chômage, comme la tristesse, le désespoir ou l’angoisse que ces situations peuvent provoquer comme des maladies.
Efficacité de la Justice et évolutions en France
26 septembre 2008
Budget de la Justice 2009
Présentation du budget de la Justice pour 2009, sur www.justice.gouv.fr
Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, a présenté, vendredi 26 septembre, le budget de la Justice pour l’année 2009. Seul ministère à bénéficier de créations d’emplois (+952) et avec un budget en hausse de 2,6%, la Justice est confirmée comme priorité du gouvernement.
Axant son discours sur « la volonté de résultat » qui doit guider une dépense publique plus « efficace », Rachida Dati a rappelé que les 6,66 milliards d’euros alloués en 2009 à la Justice, ont pour vocation de répondre aux missions fondamentales de la Justice : « protéger, sanctionner, servir ».
Efficacicé de la Justice : la France avant-dernière en Europe
France Info - 8 octobre, 17:36
Selon le le rapport 2008 de la commission européenne pour l’efficacité de la Justice (CEPEJ), qui compare les système judiciaires en Europe, la justice française est dans le peloton de queue, quels que soient les critères retenus.
Les douloureuses affaires Mortara et Finaly
Une enfance volée : l'Affaire Finaly
Durée: 110 mn.
Genre : Téléfilm - Drame
Origine: Fra. 2008. Stéréo.
Réalisation: Fabrice Genestal.
Résumé. En 1944, deux enfants en bas âge, Gérald et Robert, sont cachés dans une crèche de Grenoble alors que leurs parents juifs sont déportés. A l'issue de la Seconde Guerre mondiale, la tante des deux petits tente de retrouver la trace de ses neveux. Elle fait appel à Moïse Keller, un vieil ami vivant à Grenoble. Celui-ci trouve rapidement la trace de Gérald et Robert. Mais il se heurte à l'hostilité d'Antoinette Brun, la tutrice officielle des garçons. En effet, celle-ci refuse catégoriquement de les confier à leur tante. Usant de tous les stratagèmes à sa disposition, Antoinette Brun obtient même l'appui des notables locaux. Lorsqu'elle fait baptiser Gérald et Robert, le scandale éclate. Et l'affaire finit devant les tribunaux.
Une ancienne description du net. En avril 1944, les époux Finaly confient leurs deux fils, Robert et Gérald, à une crèche de Grenoble dirigée par Antoinette Brun, catholique fervente, mais ils meurent en déportation. En 1945, une tante, Margaret Fischel-Finaly, réclame les enfants à Mlle Brun, qui refuse de les rendre et qui, en 1948, avoue les avoir fait baptiser. En 1952, une décision de justice ordonne leur restitution, mais les enfants ont fui en Espagne, cachés par des institutions catholiques. Il faudra une campagne d'opinion pour les faire rentrer. Depuis, les frères Finaly vivent en Israël.
Un siècle plus tôt, en 1858, des gendarmes pontificaux de Bologne avaient kidnappé l'enfant Edgardo Levi-Mortara, qui, malade, avait été secrètement baptisé par une servante. Malgré des protestations officielles (Napoléon III, François-Joseph), Pie IX a toujours refusé de rendre le jeune homme, devenu prêtre et mort à Liège en 1940.
La dénonciation en France durant la Seconde Guerre mondiale
NDLR : Pour références ultérieures... l’historiographie sur le sujet est pour le moment inexistante ou presque.
De source www.memorial-caen.fr,
Du jeudi 27 au vendredi 28 novembre 2008
Colloque international : La dénonciation en France durant la Seconde Guerre mondiale
Ce projet a comme point de départ une interrogation contemporaine : dans les représentations mentales, le phénomène de la délation est inévitablement associé à l’Occupation et au régime de Vichy – les dénonciateurs sont supposés s’être comptés en millions et être restés, pour la plupart d’entre eux, dans le plus lâche des anonymats (les fameuses « lettres anonymes »). Les idées reçues sur le sujet abondent, et l’on peut dire qu’il est peu d’objets aussi insaisissables pour l’historien que celui de la dénonciation.
Tandis qu’elle s’est développée à l’étranger depuis une vingtaine d’années, notamment pour l’étude de l’Allemagne nazie et de l’Union soviétique, l’historiographie sur le sujet est inexistante ou presque à propos de la France. ...
« Peut-être qu'on s'est trompé », a dit le ministre
Des bagagistes musulmans de l'aéroport de Roissy portent plainte pour discrimination
LEMONDE.FR : Article publié le 20.10.06, extraits
Quatre bagagistes de confession musulmane ont saisi le tribunal administratif de Pontoise, jeudi 19 octobre, contre une décision de la préfecture de Saint-Denis de leur retirer leur badge permettant d'accéder à une zone sensible de l'aéroport de Roissy. "Un référé en suspension de la décision du préfet de retirer leur habilitation pour cause de confession musulmane a été déposé cet après-midi", a indiqué l'un de leurs avocats, Me Daniel Saadat. [...] Jacques Lebrot a assuré que le retrait des badges était indépendant de leur confession musulmane et a insisté sur "la recherche terroriste" motivée par les attentats de Madrid et de Londres. "Le risque terroriste est très important en France. (...) Pour nous, quelqu'un qui va passer des vacances plusieurs fois au Pakistan, cela nous pose des questions", a-t-il dit, assurant que plusieurs bagagistes y avaient séjourné dans "des camps d'entraînement". [...] "Des procédures de licenciement sont en cours, car sans badge [les bagagistes] ne peuvent pas travailler", a souligné Me Moutet. Aucun motif n'a été, selon lui, invoqué, à l'exception que les bagagistes, maghrébins, n'ont "pas démontré qu'ils avaient un comportement 'insusceptible' de porter atteinte à la sûreté aéroportuaire".
« Peut-être qu'on s'est trompé », mais dans ce cas, « qu'ils fassent valoir leurs droits devant les tribunaux », a-t-il ajouté. « Je préfère qu'on ait le risque d'un contentieux devant un tribunal parce qu'on aura été trop sévère pour une habilitation plutôt qu'on se retrouve avec un drame par ce qu'on n'aura pas été assez sévère. »
Sarkozy justifie le retrait des badges
Le Figaro avec AP, le 21 octobre 2006
Roissy, aéroport Charles de Gaulle, le terminal E2
Roissy : deux retraits de badges suspendus, pourvoi du ministère de l’Intérieur
lefigaro.fr, 15 novembre 2006
Le tribunal a expliqué, à propos d’un de ces cinq employés, qu'« il ressort des pièces du dossier et notamment de la conclusion négative contenue dans la note de l'unité de coordination de lutte anti-terroriste qui a servi de base à la décision litigieuse, que le comportement et les relations » de l'employé « peuvent représenter une menace potentielle pour la sûreté aéroportuaire ».
PARIS (AP), le 10/5/2007 - Le préfet de Seine-Saint-Denis a procédé ces derniers jours à la restitution de badges d'accès à l'aéroport francilien de Roissy aux derniers salariés de la plateforme qui en avaient été privés fin 2006, ont rapporté jeudi les avocats des "débadgés" s'étonnant de l'absence d'explications.
"Les derniers bagagistes de Roissy qui avaient vu leur retrait de badge confirmé par le tribunal administratif au vu des notes de l'UCLAT (Unité de coordination de lutte anti-terroriste) stigmatisant un comportement activiste et dangereux se voient restituer les habilitations ces derniers jours", a annoncé Me Eric Moutet, l'avocat de la CFDT dans un communiqué.
Ces restitutions, même aux personnes pour lesquelles le retrait avait été confirmé en justice, prouvent, selon l'avocat que la "dangerosité plaidée par le ministère de l'Intérieur et la préfecture (...) n'était que du vent". Certains "débadgés" ont cependant été licenciés entre-temps et certains sont sans emploi à ce jour, précise-t-il.
Noélanie : harcelée à l'école mais morte par accident ?
Enquête sur la mort suspecte d’une écolière
Le Figaro, le 3/12/07, 28 Commentaires, extraits
La famille dénonce les agressions et le racket dont la petite fille aurait été victime dans le milieu scolaire.
[...] À plusieurs reprises, la petite, adoptée, s’est plainte d’être rackettée, insultée, brutalisée. Des angoisses qu’elle avait consignées dans des lettres remises à un éducateur de son école ou expédiées par la poste à la gendarmerie. Elle avait rédigé son profond désespoir d’enfant dans son carnet intime sans en parler ouvertement à ses parents. [...] Elle aurait fait l’objet à plusieurs reprises de tentatives de strangulation à la récréation. Christine Sené, sa mère, soutient qu’il y a une relation entre ces strangulations répétées et le malaise épileptique dont elle a été victime le samedi 17 novembre dans sa chambre, entraînant sa mort deux jours plus tard, «même si l’autopsie ne peut pas formellement l’établir».
Extrait du 20h de France 2 du 3 décembre 2007
Le Post - Pourquoi dites-vous que Noélanie "aurait" écrit la lettre?
Une inspectrice d'académie - L'enfant l'a bien remise à l'éducateur elle-même, c'est un fait. Elle en a aussi envoyé une à la gendarmerie. Le conditionnel, c'est parce que les conditions dans lesquelles cette lettre a été écrite, je n'en sais rien... On donne l'impression que l'école a fermé les yeux, c'est très pesant pour les personnels.
Noélanie: harcelée à l'école mais morte par accident?
Par La rédaction du Post, le 04/12/2007, vu 9204 fois, 16 commentaires, extrait
La fillette racontait son enfer silencieux dans un journal intime poignant: "Je sais que si je ne me défens pas, je finirai par mourir. Il m'a déjà étrangler plusieurs fois et je suis tomber dans les pommes... J'ai tellement peur qu'il me tue."
Mais pourtant, il n'y a aucun lien entre le décès et des violences, a répété lundi 3 décembre Jean-Pierre Dreno, le procureur de la République de Perpignan. A l'autopsie, le corps de la petite ne portait "aucune trace de coup, de maltraitance, de strangulation ou de violences". Deux enquêtes ont été ouvertes, sur les causes de la mort de Noélanie et les violences en milieu scolaire.
Le bébé d'une mère porteuse reste aux parents les plus offrants
L'infâme mère porteuse a perdu
Un bébé revendu aux Pays-Bas confié à son père génétique belge
DH.be, 26/10/2005
LA HAYE Le tribunal d’Utrecht (centre des Pays-Bas) a décidé mercredi que Donna, un bébé né pour le compte d’un couple belge d’une mère porteuse belge qui l’avait revendu à un couple néerlandais retournerait en Belgique, a-t-on appris de source judiciaire.
Le bébé né d'une mère porteuse belge reste aux parents les plus offrants
Romandie news avec AFP, 7 mai 2008
LA HAYE - Le tribunal d'Utrecht (centre) a ordonné que Donna, une petite fille née d'une mère porteuse belge qui l'aurait revendue à un couple de Néerlandais alors qu'elle l'avait promise au père biologique en Belgique, restera aux Pays-Bas, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Philosophie magazine n° 15, page 18
O.J. Simpson reconnu coupable de vol à main armée et enlèvement
MALTRAITANCE
Les victimes d’inceste se dévoilent
leparisien.fr | 04.10.2008, extrait
Un congrès des victimes de l’inceste se déroule aujourd’hui à Paris. Une manière pour ces « survivants », comme ils s’appellent entre eux, de parler de leurs séquelles et des moyens de les guérir. Une première en France.
C’EST l’association inédite et un peu surréaliste de deux mots presque contraires : « inceste » et « congrès ». Pour la première fois, un congrès des victimes de l’inceste se tient aujourd’hui à Paris. Spécialistes, médecins et « survivants », comme se surnomment entre eux les adultes à qui on a volé leur enfance, vont se retrouver au grand jour pour évoquer comment soigner les séquelles de cette maltraitance absolue, si souvent tue.
Les quatre cents places sont toutes complètes et l’organisatrice ne sait plus où donner de la tête. Isabelle Aubry, 43 ans, a financé cet événement grâce à l’argent remporté avec le premier prix Femmes formidables du magazine « Femme actuelle ». Elle vient surtout, courageusement, de publier sa propre histoire : « La première fois, j’avais six ans ».
Catillon, la «sorcière» que Fribourg a brûlée pour de la monnaie de singe
FRIBOURG. Un livre éclaire l'histoire de la dernière femme brûlée en Suisse pour sorcellerie d'un jour nouveau. Son exécution en 1731 aurait caché un trafic de fausse monnaie. Réhabilitation attendue.
Samedi 4 octobre 2008, LT.ch, extrait
Après Glaris il y a quelques mois, le canton de Fribourg va-t-il à son tour réhabiliter une prétendue sorcière? L'éventualité se précise. En effet, l'historien et député au Grand Conseil Jean-Pierre Dorand (PDC) va prochainement entamer une démarche en vue de rendre son honneur à Catherine Repond, dite Catillon, dernière femme de Suisse à avoir été brûlée pour sorcellerie, sur le bûcher du Guintzet, à Fribourg, en 1731.
Un ouvrage*, qui vient de sortir de presse, va lui permettre d'étayer sa cause. Josianne Ferrari-Clément, historienne, a mis en lumière des sources qui éclairent l'affaire d'un jour nouveau. Selon elle, Catillon – figure faisant partie de la mémoire collective des Fribourgeois – a été exécutée car elle en savait trop. Le patriciat fribourgeois, alors au pouvoir, a fait d'elle une sorcière pour occulter les agissements d'un réseau de faux-monnayeurs auquel Catherine Repond était liée au même titre que certains patriciens. Témoin encombrant, on aurait voulu la faire taire en l'accusant de pactiser avec le diable.
*) Catillon et les écus du diable, par Josianne Ferrari-Clément, éditions La Sarine
O.J. Simpson est célèbre pour avoir été acquitté en 1995 du meurtre de son ex-épouse Nicole et de l’ami de celle-ci Ron Goldman, tués un an plus tôt à Los Angeles. Cet acquittement avait provoqué une vague d’indignation à travers les Etats-Unis.
Monde 4 oct. 9h33, Libération
O.J. Simpson reconnu coupable de vol à main armée et enlèvement
Treize ans avoir été acquitté du meurtre de son ex-épouse, l'ancienne star du football américain risque la prison à vie dans une autre affaire.
Le caméléon : « pour quelques jours d'amour, ça valait le coup »
NDLR : De mes notes, de 2005. Les liens sont anciens et ne fonctionnent plus. Depuis, tous les journaux ont modifiés leurs sites mais on peut retrouver de nombreuses informations sur Internet. Aujourd'hui, Monsieur Bourdin s'exprime lui-même par l'intermédiaire de Youtube. Dans l'une de ses vidéos, il met en garde ceux qui se risqueront à interpréter ses discours ou à de quelconques diagnostics.
En 2005, l'expert psychiatre a dit de lui que sa « dangerosité est évidente ». On ne peut que donner raison à l'expert, le caméléon a démontré combien ces dispositifs et des professionnels de la protection de l'enfance pouvaient se faire berner par un adulte... ou de ces expertises et histoires qui peuvent faire rire tout comme indigner ou faire pleurer, une variante du cours du 8 janvier 1975 de Michel Foucault.
PAU (AFP), 15 septembre 2005, extraits - "Je suis venu pour assumer, je reconnais ce que j'ai fait", a-t-il indiqué au tribunal.
A la barre, il a souligné son besoin d'amour, déjà formulé la veille devant le tribunal correctionnel de Grenoble, qui l'a condamné à 18 mois de prison dont 14 mois avec sursis, couverts par sa détention préventive, pour avoir tenté de se faire passer pour un enfant disparu en montagne.
Frédéric Bourdin, 31 ans - Il avait été confié à l'Aide sociale à l'enfance et scolarisé pendant trois semaines en classe de quatrième dans un collège de Pau.
Frédéric Bourdin était arrivé en gare d'Orthez le 3 mai - Ce n'est que le 8 juin que l'usurpateur avait été démasqué par un surveillant, qui l'avait reconnu dans un reportage télévisé consacré à ses mystifications.
Le Caméléon : L'invraisemblable histoire de Frédéric Bourdin
de Christophe D'Antonio
Télémaque, mars 2005...
Présentation de l'éditeur. Un imposteur. Un manipulateur redoutablement intelligent qui a réussi à tromper une famille américaine en prenant la place de son enfant disparu. C'est l'histoire de Frédéric Bourdin, telle qu'on peut la lire dans la rubrique des faits divers. C'est vrai, Frédéric Bourdin a beaucoup menti. Vrai aussi, il voyage depuis des années sous de fausses identités et manipule les autorités en se faisant passer pour un mineur en danger, Vrai encore, il a passé 6 ans dans les prisons américaines, condamné pour avoir, à 24 ans, usurpé durant plusieurs mois l'identité d'un adolescent de 13 ans. Une étrange affaire dans laquelle la justice du Texas s'est montrée aussi sévère qu'aveugle, en fermant les yeux sur l'attitude suspecte de la famille du garçon disparu. La personnalité et l'histoire de Frédéric Bourdin sont pourtant bien plus complexes et surprenantes que ne l'imaginait Christophe D'Antonio en débutant son enquête sur ce jeune homme énigmatique, qui suscite la curiosité autant qu'il inspire le trouble, Frédéric Bourdin, véritable caméléon, a donné à l'auteur les clés pour comprendre son invraisemblable histoire. Christophe d'Antonio est allé chercher les pièces de ce passionnant puzzle aux quatre coins de la France et jusqu'au Texas.
Biographie de l'auteur. Christophe D'Antonio est journaliste. Son enquête sur Frédéric Bourdin l'a mené jusqu'au Texas. Durant plus de six mois, il a recherché et rencontré tous les protagonistes de cette invraisemblable histoire : famille, éducateurs, juges, avocats, psychiatres et agents du FBI. Christophe D'Antonio a débuté sa carrière comme reporter à l'agence Reuters, avant de devenir rédacteur en chef adjoint du magazine Gala. " Le caméléon" est son premier ouvrage publié.
«Je venais de purger six ans de prison aux Etats-Unis pour avoir pris l'identité d'un autre enfant disparu et m'être installé dans sa famille. J'étais seul. Je ne me sentais pas bien», a plaidé Bourdin.
«J'ai décidé de voir s'il était encore possible pour moi d'exister. Je savais qu'en me faisant passer pour cet enfant, on s'occuperait de moi. Je savais aussi qu'on découvrirait mon imposture, que j'irais en prison. C'était une sorte de suicide. Mais pour quelques jours d'amour, ça valait le coup», affirme encore Bourdin.
«Je sais, j'ai fait une connerie»», lâche Bourdin.
Son avocat, Me Sébastien Villemagne, insiste sur l'enfance difficile : «Il a été violenté entre 6 et 11 ans par un voisin. Puis a subi de nouvelles violences lorsqu'il s'est retrouvé en foyer. Ces agressions n'ont jamais été punies. C'est contre l'autorité qu'il en a avant tout», dit-il.
L'expert psychiatre s'attache à décrire «une personnalité complexe, un être manipulateur, séducteur, pervers, dont la dangerosité est évidente» et se dit «pessimiste sur son évolution».
Le Figaro, 15 septembre 2005
Grenoble (Isère)
Etats généraux de l'alcool : « éduquer les écoliers aux bienfaits du vin »
NDLR : De la violence imbibée, conjugale et familiale, de la dépendance, des ruptures, de la précarisation, des meurtres, des décès, la désocialisation, des placements d'enfants, un genre plus victime que d'autres, 5 millions de « malades » et 45 000 morts par an selon certaines sources... buvons positif.
Politique
Bachelot: "Interdire la vente d'alcool aux mineurs"
Le Journal du Dimanche, samedi 12 Juillet 2008
Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, s'inquiète de la consommation croissante d'alcool chez les adolescents, avec une l'apparition de phénomènes comme le "bing drinking". La ministre va lancer jeudi une campagne de communication à l'adresse des jeunes et prépare une loi sur l'addiction dont elle révèle les principaux axes pour le JDD. [...] Je ne veux pas adopter un ton moralisateur, ni stigmatiser qui que ce soit. Cette campagne va aborder la question sur un ton décalé, qui est apprécié et bien compris des jeunes. Dans le spot, diffusé à la télé et dans les salles de cinéma, des adolescents sont mis en scène dans un univers paradisiaque qui va tourner au cauchemar après qu'ils ont trop bu.
Lettre bimestrielle d'information sur les effets de l'alcool
De source Inpes.sante.fr, la lettre de décembre 2006, n°30
Ce n’est qu’un début... Les États généraux de l’alcool (EGA) souhaités par les parlementaires et mis en place par le ministre de la Santé Xavier Bertrand sous la très efficace responsabilité d’Emmanuèle Jeandet-Mengual viennent de se terminer. Trois mois de forums publics régionaux autour de thématiques diverses, sanitaires, sociales et sociétales pour faire le point sur la place occupée par ce produit dans la vie des Français.
Rapport - Eduquer les écoliers aux bienfaits du vin
TF1/LCI, le 30/11/2006, extrait
Un rapport parlementaire préconise de lancer dans les établissements scolaires des programmes sur le "bénéfice sanitaire" et les méfaits du vin. Une proposition qui risque de mécontenter les professionnels de la santé.
Le vin au programme scolaire : telle est l'une des dix propositions faites par deux députés qui ont planché sur la situation de la viticulture en France. Dans le cadre d'un rapport parlementaire, Philippe-Armand Martin (député de la Marne, UMP) et Gérard Voisin (député de la Saône-et-Loire, UMP) analysent la crise actuelle que traverse le secteur. "Être Français c'est, d'une certaine façon, connaître le vin : comme aliment, comme plaisir et ... comme danger", écrivent les élus. D'où l'importance, selon eux, de "mettre en place des programmes d'éducation pour la santé informant des effets bénéfiques du vin dans le cadre d'une consommation appropriée". L'idée est de "[substituer] l'éducation à l'interdit brutal", qui produit "généralement l'inverse des effets recherchés".
Voir aussi la proposition de loi n° 827 enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 24 avril 2008.