Catégorie: Affaires
Etats-Unis : 2 juges se faisaient payer pour condamner des enfants
NDLR : Rubrique gens animaux insolite sur Le Temps ?
Gens animaux insolite, vendredi 13 février 2009
Etats-Unis: 2 juges se faisaient payer pour condamner des enfants
ats, Le Temps, extrait
Philadelphie. Deux juges américains ont décidé de plaider coupables dans leur procès. Ils sont accusés d'avoir touché plus de 2,6 millions de dollars d'un centre privé de détention pour jeunes délinquants en Pennsylvanie.
Deux juges américains étaient payés pour condamner des enfants
Par Reuters, publié le 13/02/2009 à 08:14
PHILADELPHIE - Deux juges américains ont décidé de plaider coupables dans le procès où ils sont accusés d'avoir touché plus de 2,6 millions de dollars d'un centre privé de détention pour jeunes délinquants en Pennsylvanie.
En échange de ces pots-de-vin, les deux magistrats, Mark Ciavarella et Michael Cohahan, qui officiaient dans le comté de Luzerne en Pennsylvanie, ont condamné entre 2003 et 2006 des centaines d'enfants et d'adolescents à des peines excessives.
"Il est vrai que j'ai déshonoré ma fonction de magistrat", a reconnu Ciavarella dans une lettre adressée au tribunal. "Par mes actes, j'ai détruit tout ce que j'avais accompli par mon travail, et je ne peux que me blâmer moi-même."
Conahan, qui comme Ciavarella risque sept ans de prison, n'a pas fait de commentaire.
Sites miniers : Areva se défend
Suivre ou voir aussi le fil actu, Le nucléaire
URANIUM
Déchets nucléaires : Areva dénonce un reportage "calomnieux"
NOUVELOBS.COM | 13.02.2009 | 13:00, extraits
Areva se défend, dans un communiqué, après la diffusion sur France 3 d'un reportage mettant en cause la gestion des anciens sites miniers français d'uranium.
Areva ne décolère pas contre l'émission de France 3 "Pièces à conviction", qui a diffusé mercredi un reportage mettant en cause la gestion des anciens sites miniers français d'uranium. Le groupe a dénoncé une nouvelle fois, vendredi 13 février, un documentaire "calomnieux".
Au procès Colonna : « pourquoi dire ça dix ans après ? »
Yvan Colonna fait de la politique au tribunal
Stéphane Durand-Souffland
Le Figaro, 10/02/2009 | Mise à jour : 21:26, extrait
Le berger de Cargèse affirme être condamné avant d'être jugé et s'en prend à Nicolas Sarkozy.
Le patron de la défense, c'est Yvan Colonna. Cinq avocats sont assis devant lui, mais le client commande. Il a retroussé ses manches, dévoilant des avant-bras endurcis par la vie au grand air et entretenus dans la salle de musculation de Fresnes. Puis, il a parlé.
«Je voudrais vous dire que personne de ma famille ne viendra témoigner: je le leur ai interdit. C'est un jeu hypocrite, on les fait venir alors qu'on ne les écoute même pas. Que je sois un bon ou un méchant garçon, un bon ou un mauvais époux, ça n'a aucune importance. La seule question, c'est celle-ci: suis-je innocent ou pas?»
L'accusé, pugnace au point de frôler l'outrecuidance, entend placer les débats d'appel sur un terrain politique: «Depuis mai 1999, il y a une vérité absolue: je suis l'assassin du préfet Érignac, argumente-t-il. Avec un pic en 2003, quand M. Sarkozy a dit: “On a arrêté l'assassin”. La présomption d'innocence, c'est bon pour ses amis, mais pas pour moi. M. Sarkozy a reçu les parties civiles à de nombreuses reprises, il s'est engagé à ce que je sois condamné. Comment voulez-vous que j'aie confiance dans la justice?»
Le président Wacogne, très ferme: «Ce n'est pas lui qui vous juge.»
Yvan Colonna refuse de s'adresser à la famille Érignac
Le Figaro, 12/02/2009 | Mise à jour : 19:31
La veuve du préfet en a appelé à «l'honneur corse» pour connaître la vérité.
Pour la quatrième fois depuis 2003, Dominique Érignac s'adresse à une cour d'assises. Elle n'a pas changé. Ses cheveux blancs, son pull gris, son écharpe mauve, sa voix… Au fil des années, l'évocation de son «mari Claude», le préfet assassiné le 6 février 1998, s'est recentrée sur l'essentiel. Aujourd'hui, après ses enfants Charles-Antoine et Christophine, elle livre une bouleversante épure face à Yvan Colonna, pâle et attentif.
Ce n'est pas le chagrin qui rend si belle Mme Érignac. Cette femme est douée d'une force d'âme et de cœur si impressionnante que rien ne peut l'enlaidir, tout simplement. «J'en ai assez de subir les attitudes des uns et des autres qui inventent des choses nouvelles pour semer le trouble, dit-elle. Que tout ceci est bas, sans envergure ni grandeur… Pourquoi cet acte de violence irrémédiable envers mon mari Claude, pourquoi ?»
Faits divers
Rebondissement au procès Colonna
Le Parisien | 14.02.2009, 07h00, extrait
Dès 2002, Didier Vinolas avait fourni les noms des deux « suspects » à la justice, mais ne les a pas révélés hier à l’audience. Ses propos sur des complices supposés ont « stupéfait » Me Philippe Lemaire, qui assiste la veuve et les enfants du préfet. L’un des avocats généraux, Christophe Tessier, s’est demandé « pourquoi dire ça dix ans après ? » Pour Me Gilles Siméoni, l’un des défenseurs du berger de Cargèse, les informations de l’ancien haut fonctionnaire aux autorités ont été « escamotées ». Et de réclamer un « supplément d’information », qui entraînerait le renvoi du procès en appel, en cours depuis lundi.
Le Canard : « votre évêque révisionniste demande des preuves »
NDLR : Comme si Internet n'était pas tenu au respect d'une certaine déontologie...
En une du n° 4607 : « la Constitution, tout ça, c'est un ennui... »
Les OGM, une affaire très « politique »
NDLR : Bien lire « les affectifs d’assistants familiaux ont diminué », le texte a été copié tel quel sur le site Internet du Parisien. Resterait à vérifier si cette même « coquille » apparait dans l'édition papier du journal.
Hauts-de-Seine (92)
Le conseil général recrute des familles d’accueil
Le Parisien | 26.01.2009, 07h00
Départs en retraite et besoins croissants : le département doit trouver plusieurs centaines de familles d’accueil d’ici à 2016.
Aujourd'hui, cinq cents personnes accueillent des enfants en difficulté confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE). Les départs en retraite quatre-vingt-dix en 2009 et trois cent soixante-cinq en 2016 et l’apparition de nouveaux besoins incitent le département à trouver de nouvelles places.
« Nous souhaitons recruter une centaine d’assistants familiaux par an jusqu’en 2012 et diversifier le profil des candidats pour nous adapter aux nouvelles demandes de prise en charge, explique Olivier Ogier, responsable du service d’accueil familial.
On recherche un accueil pour des mères de moins de 18 ans et leur enfant ; et pour des mineurs au croisement de la protection judiciaire de la jeunesse et de la pédopsychiatrie. »
Augmenter les effectifs
« C’est souvent la meilleure réponse que nous pouvons apporter à des enfants en souffrance », estime Philippe Juvin, vice-président du conseil général chargé de la cohésion sociale.
Le recrutement a changé. « Aujourd’hui, ce sont souvent des cadres ou fonctionnaires de l’Education nationale qui souhaitent prendre un nouveau tournant », poursuit le responsable du service d’accueil familial. Ce changement de cap n’est pas forcément simple. « C’est un travail difficile car il implique sa famille », précise Catherine Ribet-Debré, du service d’aide à l’enfance à Antony. Mais les conditions sont aujourd’hui plus intéressantes.
L’assistant familial, agrémenté à l’issue de sa formation, est rémunéré dès la signature du contrat de travail. Il touchera 500 € net par mois, même s’il n’accueille pas encore d’enfant, et 1 000 € net mensuels par enfant accueilli. Une indemnité de 12 € minimum par jour couvre les frais liés à la prise en charge. Entre 2005 et 2006, les affectifs d’assistants familiaux ont diminué de 3,44 %. Une première campagne avait permis de les stabiliser. La deuxième campagne qui s’ouvre aujourd’hui vise à les augmenter. Elle se déroulera jusqu’en avril et reprendra à l’automne.
Pour en savoir plus, consulter le site assistantfamilial/cg92.fr ou contacter le service d’aide sociale à l’enfance le plus proche de chez vous.
Les OGM, une affaire très politique
Le Figaro, 11/02/2009 | Mise à jour : 19:24
L'éditorial d'Yves Thréard du 12 février.
S'il est un sujet exemplaire de la difficulté de gouverner aujourd'hui, c'est bien celui des OGM. Depuis de nombreuses années, les scientifiques les plus avertis de notre pays affirment que les organismes génétiquement modifiés sont «bénéfiques pour la santé humaine». En vain, car la démocratie d'opinion, la vox populi, a décidé du contraire. À tel point que même Nicolas Sarkozy, toujours sabre au clair pour briser les tabous, a reculé face à la soldatesque anti-OGM en arrivant à l'Élysée. Pour combien de temps encore ?
La maman « n’allant pas bien du tout » défonce l’école
11/02/2009, Libé Lyon, extraits
La comptable se servait dans l'assiette des retraités
ESCROQUERIE - La ville de Lyon devait voter au prochain conseil municipal la reconduction d'une convention qui la lie à une association. Depuis une dizaine d'années, l'union gestion des foyers restaurants lyonnais (UGFRL) livre ou sert un millier de repas par jour en moyenne pour les personnes âgées de la ville, et la ville finance en partie. Mais voilà. Depuis quelques semaines, la police enquête car la comptable de cette association est soupçonnée de piquer dans la caisse, peut-être depuis dix ans, pour des montants qui atteindraient 200 à 300.000 euros...
[...] En 2004, l'association a connu de sérieuses difficultés financières. Un plan de redressement et un comité de suivi ont alors été mis en place, avec des représentants de la ville. Personne n'a détecté la moindre anomalie. Ce n'est qu'à l'automne dernier que de curieux virements ont été remarqués dans la comptabilité. Deux audits ont été réalisés, par deux experts-comptables ont découvert qu'entre janvier et novembre 2008, neuf virements suspects avaient été réalisés, pour un montant d'environ 3.000 euros par mois.
[...] L'employée a été licenciée pour faute grave et elle aurait effectué un premier remboursement. La présidente de l'association, Marie Mazion, refuse de confirmer le reste. « Je n'ai rien à vous dire, coupe-t-elle sèchement. Nous sommes victimes d'une malversation et cela n'intéresse pas la presse. » Ben si. Son association a porté plainte le 30 décembre, et son avocat, Jérôme Novel, a remis un rapport détaillé au parquet de Lyon. Une enquête est en cours.
NDLR : Défoncer l'école avec la voiture, ce n'est pas la « bonne » méthode...
Coulommiers
La maman force le portail de l’école avec sa voiture
Georges Blond, le Parisien | 11.02.2009, 07h00
Décrite comme « n’allant pas bien du tout », une maman a traversé avec sa voiture la cour de l’école maternelle du quartier de Vaux-Village, à Coulommiers, hier. Elle a pris la fuite après avoir abandonné le véhicule sur place.
Un fiasco judiciaire plus tard, que sont ils devenus ?
NDLR : Au delà de la couverture du NouvelObs n° 2309, p. 71-72, « Avec les enfants d'Outreau ». S'agissant de la couverture, attendons de savoir ce que nous en aurons conclu d'ici quelques mois ou années.
Qui était René Cassin ?
L’infatigable défenseur des droits de l’Homme que fut René Cassin est né le 5 octobre 1887 à Bayonne. C’est à Nice qu’il passe son enfance avant d’entreprendre très tôt des études de droit et d’histoire à l’Université d’Aix-en-Provence. Promis à une carrière universitaire, c’est à Paris qu’il entreprend sa thèse de doctorat en droit. Nul doute que ses années de formation ont été marquées par le climat intellectuel et politique de la France du tournant de siècle, et notamment par l’affaire Dreyfus qui divise durablement l’opinion publique de l’époque.
De source et la suite sur www.cncdh.fr. Feuilleter également Le monde selon K.
A Vesoul : « c'est de l'holocauste ! »
Voir également L'Australie présente ses excuses et Le scandale des nouvelles générations volées
ou encore Les déracinés de la Creuse : « Puisque l'Etat défend l'Etat... », etc, etc.
VESOUL (AFP), 11 novembre 2005 - Quatre hommes ont comparu devant le tribunal de grande instance de Vesoul pour la revente de plusieurs milliers de grenouilles à des restaurateurs et des particuliers de la région.
Les quatre hommes, un père, son fils et deux de leur amis étaient accusés d'avoir pêché plusieurs milliers de batraciens dans la région des "Mille-Etangs" dans les Vosges saônoises entre 2002 et 2004. Repérés par un garde de l'Office national des forêt, ils avaient été placés sur écoute de février à mai 2004 avant de faire l'objet de perquisitions qui ont abouti à la saisie de 65 nasses à grenouilles (pièges) et à leur mise en examen.
Le principal prévenu, Jacques Aubry, a reconnu jeudi à l'audience avoir pêché entre 8.500 et 10.000 grenouilles qu'il revendait entre 23 et 32 centimes d'euros l'unité selon qu'elles étaient dépouillées ou non.
"Aller pêcher des grenouilles, c'est mieux que de brûler des voitures", s'est-il défendu à la barre. Les trois autres prévenus ont nié les faits.
"Ce n'est pas de la pêche, c'est de l'holocauste!", a répondu le substitut du procureur de la République de Vesoul Lionel Pascal.
Le bâtonnier, Me Lassus-Philippe, qui défendait le principal prévenu, a fait valoir qu'"il n'y aurait pas de pêcheurs de grenouilles s'il n'y avait pas de restaurateurs, et pas de restaurateurs, sans consommateurs." "C'est donc nous qui, par notre comportement alimentaire, sommes responsables", a-t-il conclu.
Le parquet a requis des amendes comprises entre 2.000 et 3.000 euros avec sursis à l'encontre des quatre prévenus ainsi que la confiscation de leur matériel.
L'affaire a été mise en délibéré au 15 décembre.
Adoption: la réforme en mars ?
AFP, 06/02/2009 | Mise à jour : 13:58
La secrétaire d'Etat à la famille Nadine Morano a "espéré" aujourd'hui pouvoir faire passer en mars au Parlement la réforme du code civil qui doit faciliter l'adoption nationale, a-t-elle indiqué à l'issue de la première réunion à Matignon du comité interministériel pour l'adoption.
Mme Morano a rappelé que le nombre annuel des adoptions était inférieur à 4.000 - dont 80% d'enfants venant de l'étranger - pour 28.000 familles disposant d'un agrément. Dans le cadre du plan d'action du gouvernement présenté fin août 2008, une réforme de l'article 350 du code civil doit intervenir pour rendre plus facile l'adoption nationale.
Kerviel : « J'ai été trop loin »
Le pouvoir d'achat s'invite dans l'«agenda social»
Le Figaro, 06/02/2009 | Mise à jour : 00:47, extrait
Les aides sociales aux chômeurs seront renforcées, et «le bas de la classe moyenne» pourrait bénéficier de baisses d'impôts. Rendez-vous le 18 février. C'est la date retenue par le chef de l'Etat pour rassembler syndicats et patronat à l'Élysée et fixer le calendrier social de l'année. Mais la réunion ira bien au-delà de la simple revue d'agenda, prévue depuis longtemps. Une conséquence de la mobilisation réussie du 29 janvier : Nicolas Sarkozy promet d'«écouter les gens qui ont manifesté. Ils ont dit des choses raisonnables».
« Gott mitt uns », le Canard du 4
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 06.02.09 | 07h04 • Mis à jour le 06.02.09 | 08h55
Faits divers
AFFAIRE DE LA SOCIETE GENERALE
Kerviel : «J'ai été trop loin»
Le Parisien avec AFP | 06.02.2009, 07h23 | Mise à jour : 07h37, extrait
Deux semaines après ses fracassantes révélations dans le Parisien/Aujourd'hui en France, le trader Jérôme Kerviel sort à nouveau du bois. Mis en examen pour des falsifications ayant fait perdre 4,9 milliards d'euros à la Société générale, il s'est expliqué cette fois-ci sur RTL, faisant un demi-mea culpa et affirmant, avant tout ,s'être «laissé emballer par tout un système».
9-2, le clan du président
9-2, le clan du président
de Hélène Constanty et Pierre-Yves Lautrou
chez Fayard, février 2008
Présentation de l'éditeur, sur Amazon.fr. Les présidents de la République ont toujours eu un fief. Si Jacques Chirac a longtemps régné sur la ville de Paris, Nicolas Sarkozy, lui, a choisi la banlieue. Mais pas n'importe laquelle : les Hauts-de-Seine, où se croisent grandes fortunes et "nouveaux riches" de la politique. Sans le 9-2, le président ne serait rien. C'est là qu'il a commencé sa carrière politique : maire de Neuilly à 28 ans, député de Neuilly-Puteaux à 34 ans, président du conseil général à 49 ans... C'est là qu'il a appris le métier avec son "parrain" corse, Charles Pasqua, l'ancien homme fort du département. Il y compte ses amis les plus fidèles, mais aussi les plus encombrants : le couple Balkany à Levallois-Perret, le couple Aeschlimann à Asnières, la famille Ceccaldi-Raynaud à Puteaux, dont les frasques familiales et judiciaires défraient la chronique locale. On y trouve de fidèles alliés aussi, comme l'ex-UDF André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux, dont les bonnes blagues cachent des pratiques locales beaucoup moins drôles. Dans nombre de ces communes tenues par les amis du président se pratiquent, à grande échelle, le clientélisme et le muselage de l'opposition. Entre leurs mains, les logements sociaux deviennent une arme politique redoutable. Nicolas Sarkozy continue par ailleurs de suivre de près le pharaonique projet immobilier de relance du quartier d'affaires de la Défense, qu'il a amorcé en 2006 et qui ravit ses amis promoteurs et grands patrons... ainsi que le nouveau boss du département, Patrick Devedjian. Une plongée inédite au cœur de la droite "bling-bling", qui détient le pouvoir et l'argent dans le département le plus riche de France : le 9-2, où règne le clan du président...
Un magistrat « tâcheron de la vérité »
Profil
Un magistrat "tâcheron de la vérité"
LE MONDE | 30.01.09 | 14h38, extrait
M. Viout s'est présenté comme un "tâcheron de la vérité", avant de dresser dans son réquisitoire un portrait sans concession du meurtrier : "Intolérant à autrui, alcoolique violent et animé d'une passion vicieuse pour les armes qui lui procurent le moyen d'exprimer un comportement mortifère." Aux proches de la victime, il a expliqué avec tact les devoirs et les limites de la justice. "Le racisme n'est pas un mobile-refuge, il faut en apporter la preuve, a-t-il soufflé aux parents de Chaïb Zehaf, qui hochaient la tête en signe de compréhension. On ne peut se servir d'un doute pour asseoir une accusation même s'il nous transperce."
"Il n'y a pas ici de frilosité (à condamner le racisme), bien au contraire", a encore assuré M. Viout, rappelant que c'est à Lyon que fut notamment prononcée la première condamnation pour crime contre l'humanité.
Le procès fut l'occasion d'une première pour la cour d'assises du Rhône : avec l'autorisation de MM. Viout et Cathelin, des caméras de France 2 ont filmé tous les débats dont elles rendront compte en mars, en un feuilleton de cinq séquences de cinq minutes diffusées sur une semaine dans le journal de 13 heures.
Karine Duchochois, victime d’Outreau
France Info - 11:16
Outreau ou le symbole d’un dysfonctionnement de la justice personnalisé par le juge Burgaud. Tout le monde s’en souvient, une affaire de pédophilie relayée par l’ensemble des médias pour laquelle le jeune juge est aujourd’hui mise en accusation par ses pairs. En effet, à partir de lundi, Fabrice Burgaud devra répondre devant le CSM des fautes qui lui sont reprochées et qui ont conduit à ce fiasco judiciaire.
Discrimination : immorale mais pas condamnable
08/01/2009, libelyon.blogs.liberation.fr, extraits
Le maire de Charvieu rejugé pour discrimination raciale
JUSTICE – Et revoilà Gérard Dezempte à la barre des prévenus. Le maire de Charvieu-Chavagneux, bourg du Nord-Isère, comparaissait à nouveau mercredi devant la Cour d’Appel de Lyon, pour une affaire de discrimination raciale vieille de huit ans. Mais qui, d’appel en cassation, se retrouve pour la quatrième fois examinée dans une salle d’audience.
[...] « S’il n’y avait eu cet arrêt, j’aurais demandé la condamnation de Monsieur Dezempte, mais il y a cet arrêt et je suis obligé de demander la relaxe, ou de demander à la Cour d’Appel de Lyon qu’elle résiste à cet arrêt de la Cour de Cassation que j’estime dangereux », a expliqué dans son réquisitoire l’Avocat Général. Selon lui, en effet, cet arrêt, « bien que ce ne soit pas son intention », « peut permettre à des maires d’organiser un apartheid urbain sans courir le risque d’être poursuivis ». « Ils n’ont qu’à dire je ne vais pas mettre d’arabes là, pas de chinois ici », a résumé l’avocat général, visiblement ennuyé.
[...] Le jugement a été mis en délibéré au 4 février.
Discrimination : immorale mais pas condamnable
Contentieux
Pour qu'une infraction pénale soit constituée, il ne suffit pas de dénoncer, ni de démontrer un comportement que l'on estime moralement critiquable. Il faut caractériser une infraction pénale prévue par la loi. C'est ce que la Cour de Cassation est venue rappeler dans une affaire de discrimination raciale en matière de préemption. La Cour peut sembler rigoriste, mais sa position est respectueuse du droit et seule à même de garantir les libertés individuelles.
La Lettre du Cadre Territorial numéro 373 (1er février 2009)
discrimination raciale - droit de préemption
Le maire de Charvieu-Chavagneux (Isère), Richard Dezempte, était poursuivi pour avoir mis en œuvre une procédure d’exercice du droit de préemption par la commune au seul motif, selon l’accusation, que les acquéreurs déclarés par le vendeur dans la DIA auraient eu un nom à consonance maghrébine. Les vendeurs ayant finalement renoncé à vendre en raison du prix proposé jugé insuffisant, la vente sera finalement conclue avec un autre acquéreur sans que la commune ne fasse de nouveau valoir son intérêt pour acquérir ce bien, ni ne mette en œuvre son droit de préemption, ni n’engage une procédure d’expropriation.
MAM justifie les mutations du préfet et du directeur de la police
Les banques préservent les bonus de leurs traders
LE MONDE | 30.01.09 | 14h44 • Mis à jour le 30.01.09 | 17h08, extraits
"Les bonus, c'est un phénomène concurrentiel, si on dit aux traders qu'ils n'auront pas de bonus, on n'aura plus de traders !, résume le porte-parole d'un grand établissement. Sans compter qu'on ne peut pas modifier, en cours d'année, les avantages prévus par le contrat de travail."
[...] A l'avenir, sous la pression des gouvernements et des autorités de régulation, les banques s'engagent à faire évoluer le mode de calcul des bonus, afin de prendre en compte les performances des traders sur le moyen-long terme. Des réflexions seraient bien engagées à la Société générale, chez BNP Paribas et au Crédit agricole.
La mécanique actuelle est, en effet, accusée d'avoir contribué à la crise, en ayant incité à la prise des risques inconsidérés. Thomas Philippon, professeur à l'Université Stern de New York, souligne que "si les financiers n'ont pas toujours été surpayés, on observe deux périodes d'excès, en 1929 et... 2006 et 2007".
A profil équivalent, un salarié du secteur de la finance, qu'il soit établi à Wall Street à la City de Londres ou à Paris, gagnait en 2007 40 % de plus que dans les autres secteurs. Selon M. Philippon, les excès de 2006 et 2007 trouvent notamment leurs racines dans les politiques de dérégulation du secteur de la finance du début des années 1980. Pour Antoine Morgaut, directeur en France du cabinet de recrutement Robert Walters, il est urgent de réformer le système : "La crise nous offre l'opportunité de refonder le système, ne la manquons pas ! Cela fait des années que les traders sont associés aux bénéfices mais pas aux pertes."
NDLR : De mes photos
Alliot-Marie justifie les mutations liées à la visite chahutée de Sarkozy à Saint-Lô
LEMONDE.FR avec AFP | 30.01.09 | 15h49 • Mis à jour le 30.01.09 | 15h57
La ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, a justifié, vendredi 30 janvier, les mutations du préfet et du directeur de la police de la Manche, en évoquant "des appréciations pas tout à fait adéquates d'une situation", en l'occurrence les manifestations d'hostilité, le 12 janvier à Saint-Lô, lors de la venue du chef de l'Etat.
Guantanamo : un juge fait de la résistance
Portfolio sonore
A la Bastille, chaque manifestant a ses raisons
LEMONDE.FR | 29.01.09 | 19h46 • Mis à jour le 29.01.09 | 21h22
Guantanamo : un juge refuse de lever la procédure contre un détenu soupçonné dans l'attaque de l'"USS Cole"
LEMONDE.FR | 29.01.09 | 21h13 • Mis à jour le 29.01.09 | 21h24, extrait
Le Pentagone a annoncé, jeudi 29 janvier, le refus d'un juge militaire de Guantanamo de suspendre la procédure contre un Saoudien accusé d'être impliqué dans l'attentat du navire USS Cole, qui avait fait 17 morts en 2000. Cette décision va à l'encontre de la demande du président Obama : "Le juge James Pohl a rejeté la requête déposée par l'accusation", demandant la suspension de la procédure judiciaire pendant 120 jours, assure Jeffrey Gordon, un porte-parole du département américain de la défense.
La décision du juge étant souveraine, la nouvelle administration va devoir décider désormais si elle retire les charges contre Abd Al-Rahim Al-Nashiri pour arrêter, de fait, la procédure. M. Al-Nashiri, 43 ans, est l'un des six détenus de Guantanamo qui encourent la peine de mort et l'un des trois que la CIA a reconnu avoir soumis à la simulation de noyade, considérée comme de la torture. Né à La Mecque, il est accusé d'avoir aidé deux extrémistes islamistes qui avaient lancé une barge remplie d'explosifs contre la coque de l'USS Cole, alors amarré au port d'Aden (Yémen). L'attentat avait tué 17 marins américains. Arrêté en 2002, il a été détenu par la CIA dans un lieu inconnu avant d'être transféré en 2006 à Guantanamo. Il devait annoncer s'il plaidait ou non coupable le 9 février.
Réintégration des intégristes : un prêtre relance la polémique
lefigaro.fr avec AFP, 29/01/2009 | Mise à jour : 17:35, extrait
Pour un responsable de la communauté intégriste catholique italienne, les chambres à gaz dans les camps de concentration ont servi «à désinfecter». De quoi relancer la crise suscitée par les propos négationnistes de l'évêque lefebvriste Richard Williamson.
Les ecclésiastiques catholiques intégristes ont décidément un don depuis plusieurs jours pour susciter la polémique. Quelques jours seulement après les propos négationnistes de l'évêque Richard Williamson sur l'Holocauste, c'est au tour d'un prêtre italien intégriste de remettre en cause la Shoah.
Dans une interview accordée jeudi à «La Tribune de Trévise», Floriano Abrahamowicz responsable de la communauté intégriste catholique de la Fraternité Saint Pie X pour le nord-est de l'Italie, explique ainsi savoir «que les chambres à gaz ont existé au moins pour désinfecter, mais je ne saurais dire si elles ont causé des morts ou non car je n'ai pas approfondi la question».
Aider les autres, plus qu'une vocation
NDLR : Voir aussi Aude, Jamel et leurs bébés placés : le carnet rose vire au cauchemar, Le principe de précaution, Fillettes placées : les parents pensent à un règlement de comptes, Le droit au respect de la vie privée et familiale, Lu sur Closer : « peut-on encore avoir confiance en la DDASS ? », etc.
Souvent, je songe à des titres de livres. Sur le moment, je pense à « Du bonheur d'être assisté ».
BREVE : Clermont-Ferrand
CLERMONT-FERRAND - Santé Justice mercredi 21 janvier 2009 - 14:59 - La Montagne
Privé de son enfant, un couple réclame une enquête sur le CHU
Un couple de clermontois a demandé au Tribunal administratif de Clermont-Ferrand d'ouvrir une enquête pour comprendre pourquoi le personnel médical du CHU leur a retiré la garde de leur nouveau-né pendant une semaine.
Le 7 janvier dernier, Elodie Devillechabrolle donnait naissance à une petite Julie. Mais cinq jours plus tard, un prélèvement sanguin révélait un taux surélevé de l'hormone thyroïdienne chez le bébé. Devant la nécessité d'un nouvel examen, les parents ont alors demandé à réaliser le test à l'extérieur de l'hôpital mais le personnel soignant a refusé, jugeant les parents incapables de s'occuper de leur enfant.
Ce n'est qu'aujourd'hui matin que le juge des enfants au TGI de Clermont, Philippe Sirard, a décidé de lever l'ordonnance de placement provisoire décidée par le parquet le 14 janvier dernier.
BREVE : Clermont-Ferrand
CLERMONT-FERRAND - Portrait jeudi 8 mai 2008 - 20:08 - La Montagne
Aider les autres, plus qu'une vocation
Avocate ? À 18 ans, Isabelle D. ne l'envisageait même pas. Un monde à mille lieux du sien. « Ma grand-mère tenait une épicerie. J'avais à peine six ans que je l'aidais déjà ». Son rêve, c'était de devenir sage-femme ou infirmière. Le bac en poche, elle passe les concours. Les rate. « Alors je me suis inscrite en médecine, juste pour voir. J'ai détesté. Et puis je n'étais pas clairement pas au niveau ».
ENQUETE
Gardé à vue pour de fausses menaces de mort à Sarkozy
NOUVELOBS.COM | 28.01.2009 | 19:08
Un homme âgé de 67 ans a été interpellé par la police à cause d'une lettre insultante et menaçante, signée de son nom mais qu'il n'a jamais écrite, adressée au chef de l'Etat.