Une journée chargée
Cette journée était chargée : couloirs le matin, conférence à la synagogue en soirée et, tout de même, travail au cours de la journée. Ce soir, avant d'entendre le discours du Grand Rabbin Meïr Lau, j'ai encore pu apprécier l'hypocrisie de la Direction de l'OSE France ; Jean-François Guthmann suggérait aux rabins de « collaborer » aussi avec ses services. Les écoles et les magistrats du coin ne collaboreraient-ils pas déjà assez avec les pros de l'OSE France ? Pourquoi ces derniers tiennent-ils tant à s'immiscer dans les relations telles que de confiance et familiales des autres ?
Loulek nous a parlé de l'OSE, d'Elie Wiesel, du camp de Buckenwald, beaucoup d'enfances terribles...
Mes observations ont été déposées ce matin, dans les délais. J'ai appris que le ministère public avait déjà retiré le dossier au greffe, mais ce dernier devrait les faire suivre. Je suis le seul à en avoir versé - pour le moment ; j'ai maintenant l'habitude de voir fleurir des correspondances ou des rapports et s'épanouir des avis en cours d'audience. Je vais essayer de consulter le dossier puis j'aviserais, au plus tard ce 25 ; j'ai théoriquement deux options au moins, la demande de renvoi ou la note en cours de délibéré, même si, en Moldavie française, la pratique est nettement plus aléatoire ou incertaine.
Le greffe m'a invité à faire parvenir également mes propres observations au ministère public ; c'était déjà prévu. Je vais aussi en expédier des copies aux assistants de Me Halter, en les invitant à me faire parvenir très rapidement les leurs. Je pressens qu'il va encore suivre une sorte de procès de con, contre un ministère public qui n'aura rien lu et contre deux lampistes, dont un certain Y..., tout frais sur la scène judiciaire... Mais « en chambre du conseil, les magistrats de Versailles trichent et trompent » pourrait émouvoir, éventuellement dans l'entourage de MAM. « Si t'es pas content, trouve toi un drapeau français » est également susceptible d'émouvoir, peut-être jusqu'au château.
Dans les couloirs de Versailles, un chariot m'a fait sourire et penser à M. Françis Painot. Lui ou ses services ont récemment été accusés de m'avoir communiqué des éléments extraits de dossiers judiciaires de quelqu'un d'autre. Dans un hall, j'ai aperçu des dossiers dont il aurait été facile de s'emparer ou même d'en froisser, mâcher ou brasser vite fait les pièces... J'en profite pour saluer l'étude Fievet-Lafon, l'un de ces avoués m'avait ponctuellement assisté, mi 2008, dans le cadre de la procédure de prise à partie ; pour glisser une requête précise, la représentation était obligatoire.
A gauche, un « placet »
Plus tard, dans la journée, j'ai tout autant sourit en lisant ce qui pourrait être la réponse officielle et définitive de M. Painot, suite à ces récentes accusations farfelues ou calomnieuses. Bien évidemment, il invite à la prudence, sur Internet.
Internet, ce n'est pas plus confidentiel qu'un couloir, tout peut s'y éparpiller ?
En passant par le portillon du greffe social
J'ai pris le temps de ressortir ma déclaration de pourvoi de la mi-2008, elle est elle-même assez originale, c'est une des nombreuses cerises de ce gros gâteau. La procédure de prise à partie ne s'applique évidemment que dans d'autres juridictions que celle du juge pour enfant, où siègent des magistrats non professionnels. J'avais du déclarer mon pourvoi chez le greffe social, où ces textes s'appliquent, c'est pour cette raisons que j'avais été surpris, en décembre 2008, lorsqu'on m'avait annoncé que l'audience se tiendrait finalement en chambre civile.
J'avais du insister, convaincre, persister et pousser parfois très fort pour arriver tout là haut, en passant par ces lieux, le greffe social. J'avais perçu de très nombreuses réticences dans le cadre de cette procédure, à commencer par celles des huissiers de justice qui ne doivent pas vraiment avoir pour habitude de sommer des juges de juger.
C'était un voyage et un arrêt aujourd'hui inutiles, les magistrats du coin ne veulent pas entendre parler des conclusions qu'on peut en tirer. C'est une décision et procédure parmi d'autres dont ils me prient de ne pas parler, probablement parce qu'en marge de ce voyage précis, une procédure de prise à partie d'un juge pour enfant, un magistrat ou tricheur professionnel, nous avions fini par renouer avec Justine, puis nous avions pu passer l'été 2009 en famille.
L'Intérieur et Morano convient à leur tour
Je viens de recevoir une convoc' de l'Intérieur, pour ce 19 prochain. Je vais téléphoner car je pourrais avoir à préparer quelques documents. Ce sera pour moi une opportunité pour parler à nouveau de diffamation, d'injures publiques ainsi que de diverses accusations calomnieuses que j'ai vu fleurir puis disparaitre au cours des mois passés, sur la toile ? Mais l'Intérieur pourrait simplement souhaiter me redemander pourquoi mon aînée est encore inscrite au fichier des mineurs disparus, deux fois, pour une première disparition, en 2004, puis pour une seconde disparition, en 2005. Selon ce qui me sera présenté et ce qui sera abordé ou non, je refuserais « l'audition », j'exigerais d'être d'abord « contraint ».
Morano aussi convie, demain soir, à Toul. Ce ne sera pas possible, j'ai déjà accepté l'invitation d'Alévêque, devant le Fouquet's. Je rentre de Paris où je me suis fait imprimer un tee-shirt : sur l'avant, je rappelle qu'on ne doit pas commettre des offenses au chef de l'Etat ; sur l'arrière, je rappelle aux juges qu'ils ne devraient pas oublier les règles, ils tendent parfois à se ridiculiser, surtout lorsqu'ils s'efforcent ensuite, en vain, de se défendre ou de se blanchir entre pairs.
En rentrant de Paris, j'ai trouvé un charmant petit français mécanique, un mouton blanc. Lorsqu'on lui tire sur la ficelle, il se met à frétiller. Lorsque toute la ficelle a disparue dans son cul, il ne bronche plus. On peut recommencer plusieurs fois, sa ficelle semble être plutôt robuste. Avant-hier, en rentrant de la synagogue, j'avais repéré Le journal des psychologues ; ce soir, je le rapporte également, pour quelques feuilles spéciales « signalement », « parents d'enfants placés » ainsi que pour « Culture et personnalité au Maghreb ». Je pense que je vais jouer, lire et m'amuser avec tout cela au cours du week-end prochain, je dois maintenant réviser et travailler ma voix, pour bien chanter Mille colombes.
3 ans et la peau d'un ours
A la grande fête de ce soir, devant le Fouquet's, j'ai baptisé mon tee-shirt avec :
• sur l'avant, une décision politique, rendue en toute discrétion, par le délégué du procureur de Paris,
• sur l'arrière, une décision de la cour de cassation, ignorée par la justice ainsi que par la presse
Mon tee-shirt me servira encore dans un proche avenir. Je vais le porter pour le 25 mai prochain, dans Paris, à l'occasion de la journée internationale des enfants disparus, ainsi qu'à Versailles, la Cour a convoqué pour cette même date.
Ce soir, quelques appareils et caméras se sont arrêtés sur ce tee-shirt. On le verra peut-être dans des vidéos qui seront diffusées au cours des prochains jours, sur la toile et aux infos. On le verra peut-être sur le site de la Télé Libre, leur point rouge était sur place. LCP ainsi que de nombreuses autres caméras étaient également sur place.
Un autre journaliste avec qui j'en ai discuté avait d'abord haussé les épaules. Je lui ai répondu qu'il suffit de décrocher des décisions hors du commun pour qu'ils se défilent tous. Après ma réplique, il a mis sa caméra à son épaule.
Vers un prix de la Coquille avec deux N
La Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) a décerné aujourd'hui le premier prix de la "Bêtise avec un grand C" au député UMP des Alpes Maritimes Lionnel Luca pour s'être "attaqué publiquement" à une oeuvre, le film de Rachid Bouchareb "Hors-la-loi", "sans l'avoir vue". • De source AFP, 07/05/2010. Pour une définition de la bêtise, voir ou revoir les actes d'un colloque de l'OSE France, de novembre dernier ; nous fêtions les 20 ans de la CIDE.
Début février dernier, constatant qu'il n'y avait aucune suite, Madame Muller - voir ma rubrique Affaires - avait sollicité le procureur général d'Aix en Provence, énumérant des dates auxquelles elle pourrait s'être plainte à chaque fois et explicitement de non représentation d'enfants. Madame Muller demandait une intervention du parquet général d'Aix auprès du parquet de Grasse. Elle vient de me communiquer une réponse datée du 30 avril, du parquet général d'Aix.
Madame Muller parle aujourd'hui de huit plaintes déposées en raison de non représentation d'enfants. Elle confond peut être de simples correspondances, des main courantes, des déclarations et de vrais plaintes. Parmi ces huit plaintes, elle pourrait également en compter de nouvelles, déposées depuis le mois de février dernier ?
Dans le peu que Madame Muller me communique, début février dernier, je ne compte que cinq plaintes, dont quatre ont pu être portées auprès du parquet de Grasse. Mais le parquet général d'Aix ne compte ou ou le parquet de Grasse n'a reçu que trois plaintes. Les premières déclarations, correspondances ou plaintes de Madame Muller avaient manifestement été enregistrées ou portées dans le ressort puis ont été adressées au tribunal de Valenciennes (59).
Le parquet général d'Aix en Provence semble aujourd'hui considérer que Madame Muller a porté plainte contre des services de l'Aide Sociale à l'Enfance des Alpes Maritimes (06), du Nord (59), ainsi que contre le père de l'un de ces enfants « placés », résidant dans le Nord (59). Pour sa part, Madame Muller affirme plutôt qu'elle avait porté plainte contre SOS Villages d'Enfants, probablement leur structure de Marly (59). Le parquet général d'Aix renverrait-il maintenant Madame Muller vers Valenciennes (59) ? Ce 11 février 2010, pour ces mêmes « difficultés d'exécution d'une décision de justice », le ministère de la justice (75) renvoyait Madame Muller vers le juge pour enfant de Grasse (06)... et selon Madame Muller, récemment, le parquet de Valenciennes (59) la renvoyait également vers Grasse (06).
Une référence du parquet général d'Aix, 446 A58/10 du 30/4, qui renvoie maintenant vers Valenciennes ?
Il pourrait ne s'agir que de coquilles, de suggestions et d'approximations qu'il faut savoir interpréter, convenablement, comme cela s'impose dans ces milieux. Je réfléchis depuis plusieurs heures à ces divers échanges et affirmations. En l'état actuel de ce dossier, le ministère public semble désigner ou suspecter le père de l'un des enfants de Madame Muller ? A mon avis et selon celui de Madame Muller, cet homme n'est pourtant pas du tout concerné par ces trois à huit plaintes en raison de non représentation d'enfants. En effet, ce père, de l'un de ces enfants « placés » seulement, n'a pas leur garde ; ils étaient d'abord et pendant longtemps chez SOS Villages d'Enfants et ils sont aujourd'hui « éparpillées », en foyer ou en familles d'accueil.
Tout pourrait s'embrumer plus dans les prochains jours, la cour d'appel d'Aix en Provence puis le juge pour enfant de Grasse viennent de convier, eux aussi. Dans ce contexte, Madame Muller redemande encore la consultation du dossier d'assistance éducative tenu par ce juge pour enfant, ses deux plus récentes demandes n'ont pas pu aboutir.
Madame Muller se plaint toujours de ne pas pouvoir consulter les dossiers administratifs de ses enfants ; l'Aide Sociale à l'Enfance (06) semble lui opposer un refus ferme ou faire l'autruche, depuis un an déjà. Madame Muller semblerait maintenant également rencontrer des difficultés pour consulter les dossiers médicaux et scolaires de ses enfants « placés »...
Depuis ce jour, Madame Muller fini enfin par en rire elle-même, ce qui ne pourra que lui faire le plus grand bien.
Point de vue
Le film "Hors-la-loi" de Rachid Bouchareb : les guerres de mémoires sont de retour
LEMONDE.FR | 05.05.10 | 11h56 • Mis à jour le 05.05.10 | 12h44, extraits
Précisant le sens de sa démarche, Lionnel Luca a déclaré le 23 avril 2010 à Paris-Match : "J'ai saisi le secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants dès que j'ai eu connaissance du scénario. Celui-ci l'a transmis au service historique du ministère de la Défense (SHD), qui a confirmé que de nombreux faits sont erronés et réinterprétés. Ce que je voulais avant tout, c'est que le film ne soit pas dans la sélection officielle française. Le projet me dérange. Il ne représente pas la France mais l'Algérie, cela me convient." A ses yeux, en somme, le financement de la création devrait dans ce domaine être soumis à un label d'Etat définissant ce qui est ou non "historiquement correct".
[...] Dans un courrier adressé le 15 janvier 2010 au député, Hubert Falco a affirmé que son ministère avait en fait saisi dès le 18 juin 2009 – donc avant l'intervention du député – le service historique de la défense "pour analyser le contenu historique du scénario" : "[Le SHD] confirme qu'un certain nombre d'erreurs et d'anachronismes en parsème l'écriture. Ces invraisemblances, parfois grossières, montrent que la rédaction du scénario n'a été précédée d'aucune étude historique sérieuse. Elles ne manqueront pas d'être relevées par les spécialistes lors de la sortie du film en salles. Au vu de ces éléments, et sous réserve que la version définitive du film n'y apporte aucun correctif, il semble difficile que les pouvoirs publics puissent soutenir un film qui livre de notre histoire une version aussi peu crédible. Je veillerai pour ma part, au nom de la défense de la mémoire qui relève de mes attributions, à ne pas cautionner ce film."
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Au ministre de cette justice franco-moldave
Cette semaine, je pense que j'aurais le temps de m'arrêter à la Poste. Je devrais également envoyer une copie de ces observations aux assistants de Maître Charles Halter, notaire, tout en les invitant à me communiquer les leurs, s'ils en ont de quelconques à formuler. Mes observations déposées ce 3 mai, à Versailles, sont ici, au format PDF, avec les pièces jointes. Ce qui parvient au juge pour enfant de Nanterre est là, également au format PDF.
Lettre ouverte - au format PDF, avec deux des pièces jointes
Madame Michèle Alliot-Marie,
garde des Vélodromes et ministre de cette Justice franco-moldave,
J’ai fait appel d’une décision du juge des tutelles d’Antony (92) du 15 mars 2010. La cour d’appel de Versailles a convoqué pour ce 25 mai prochain, le greffe me demandant de déposer mes « éventuelles » observations avant ce 4 mai (pièce n° 1).
Ce 3 mai, au greffe de Versailles, je constatais que j’étais le premier ou le seul à déposer des observations. Je constatais également que le dossier avait déjà été transmis au ministère public, il est donc susceptible de formuler bientôt un avis sans même m’avoir lu.
Ce 3 mai, le greffier affirmait qu’il ferait rapidement suivre mes observations tout en m’invitant également à les communiquer au ministère public. Vous trouverez donc, ci-joint, copie de ces observations (pièce n° 2) que j’ai déposées, ce 3 courant, au greffe de la 2ième chambre 1ère section civile de la cour d’appel de Versailles.
Ci-joint, vous trouverez également copie d’une lettre ouverte (pièce n° 3) qui parvient au juge pour enfant de Nanterre. Il devrait bientôt convoquer, pour juillet prochain.
Les documents que je joignais aux pièces n° 2 et 3 seront consultables aux greffes de Nanterre et de Versailles. Ces documents sont également tous consultables sur Internet, je les ai publiés dans mon blog, à l’adresse suivante : http://justice.cloppy.net
Par ailleurs, je vous informe qu'il pourrait y avoir un problème au palais de justice de Paris. En effet, j'ai le sentiment que des services égarent ce que j'essaye de faire parvenir au procureur près ce prétoire (pièce n° 4). Par le passé, celui près le tribunal de grande instance de Nanterre ne recevait pas grand chose non plus.
Cordialement.
P.S. : Je confirme ce que j'écris au juge pour enfant de Nanterre, ma soeur trisomique emmerde maintenant ton ministère public. J'invite les pas contents à trouver un drapeau français.
Pièces jointes, toutes publiées et commentées, parmi d'autres, sur Internet :
1) Une convocation, pour ce 25 mai, journée internationale des enfants disparus,
2) Des observations déposées ce 3 mai 2010, à Versailles,
3) Une lettre ouverte au juge pour enfant de Nanterre
4) Une correspondance de mars dernier, restée lettre morte
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Refuser l’oubli, affirmer quelque chose
J'ai beaucoup discuté ce soir, avec plusieurs personnes. J'ai à peine pris le temps de dire bonjour à Madame le Maire ; je lui avais déjà parlé par le passé. Lorsqu'elle a entamé son discours, un détail au sol a rapidement retenu toute mon attention. La LDH était présente ou représentée, comme d'habitude à l'occasion de ces grandes cérémonies ; ce monsieur m'a fait sourire lorsqu'il m'a dit qu'il est possible de s'opposer aux juges... Mais j'ai surtout pris le temps de discuter avec des représentants et proches de la communauté haïtienne.
J'ai pu constater que d'autres que moi ont été sensibles aux discours de Pierre Berger. Je pense avoir été très bien compris et avoir bien entendu également mes interlocuteurs, surtout lorsque nous parlions de l'après séisme, d'enfances, de situations individuelles ou méconnues, peu ou non médiatisées, ainsi que d'appels aux fonds, de l'utilisation de ces fonds et de leur possible « évaporation ».
J'ai évidemment un peu parlé de « protection de l'enfance » ou de pratiques parfois très douteuses, de « pressions » également, des difficultés que Madame Muller rencontre, de la situation de ses enfants, très sommairement de ce qu'avait traversé le petit fils Madame Millet, de mes propres difficultés « familiales », beaucoup de « combats » parfois menés en m'inspirant d'anciennes Gazettes du Palais, de la jurisprudence de la cour de cassation ainsi que du Code noir.
J'apprends que notre chantre « a tout de même palié son absence en faisant lire un message en son nom, par son ami Brice Hortefeux ». Ce soir, Monsieur Besson, un balnéolais, s'est retourné et nous a fait rire ; à ce moment là, il me semble que nous discutions de circulaires, de bonnes volontés, de mois et d'années qui s'écoulent, de divers standards et de contraintes administratives. Je portais mon nouveau tee-shirt ou la peau de cet ours sur mon dos.
Aujourd'hui - 19:10 - RFO, extrait
10 MAI. "Refuser l’oubli, affirmer une volonté"
Refus de l’oubli. Dans son discours écrit, Nicolas Sarkozy a mis l’accent sur l’importance de "refuser l’oubli, et d’affirmer une volonté". Refuser l’oubli, « pour ces millions d’hommes et de femmes victimes dans leur chair et dans leur âme d’un système fondé sur une injustice séculaire. D’un long combat de tous ceux qui n’ont jamais cédé à la déshumanisation qui leur était faite, et qui ont fait leurs idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité ». « La France se grandit à regarder son histoire en face, en assumant ses parts d’ombre et d’indignité ». Le chef de l’Etat fait ensuite référence à la loi Taubira voté en 2001 qui reconnaît l’esclavage comme crime contre l’humanité, et l’instauration de la Journée nationale des mémoires de la traite en 2006.
Une volonté. Lutter contre toutes formes de survivances de l’esclavage au 21ème siècle. « La France, pays des Lumières et de la liberté, est aujourd’hui à l’avant-garde de la lutte contre l’esclavage moderne, fléau qu’elle est déterminée à combattre sans faiblir… Nous n’avons pas le droit de transiger sur le respect de la dignité humaine, parce que nous ne pourrons jamais tolérer l’exploitation des plus faibles et des plus démunis » affirme Nicolas Sarkozy dans son discours lu par le ministre Brice Hortefeux dans le jardin du Luxembourg.
Le même véhicule que moi, avec de fausses plaques ?
La Trésorerie de Nanterre vient de me faire parvenir un avis et me réclame maintenant 300 euro - trois cent - car mon véhicule personnel aurait été aperçu en octobre dernier, avec un problème d'attestation d'assurance, dans la ville de Puteaux (tiens, tiens... mais ce n'est que fortuit). Je n'avais pas connaissance de cette infraction « constatée par la police nationale » ; il me parvient d'office une amende majorée pour « non justification dans les 5 jours de l'attestation d'assurance ».
Je ne comprend pas ce qui s'est passé à cette date et période précise, en octobre 2009. Je n'étais pas à Puteaux mais sur mon lieu de travail, à des kilomètres de là, en pleins champs, dans le sud de la région parisienne ; ma fiche de paie, mes fichiers sur des PC et mon planning personnel en attestent. Bien évidemment, j'utilise mon véhicule personnel pour me rendre sur mon lieu de travail et il est assuré. Pour le moment, je n'aurai qu'une première explication rationnelle, la police nationale ne pouvant avoir que très bien vu : début octobre dernier, quelqu'un a circulé ou stationnait dans Puteaux, avec le même véhicule que moi, avec de fausses plaques et sans certificat d'assurance valide.
Je viens d'ouvrir ma boite à gants. Je ne fais que très rarement le ménage dans ma voiture, j'ai donc rapidement mis la main sur le bon certificat d'assurance. Au cours de ces dernières années, des papiers, des marques et des traces, j'en ai fourré un peu partout. Je finis toujours par sortir le bon papier, comme d'une énorme botte de foin. Des travailleurs sociaux et des juges sont au parfum, certains m'ont souvent fait des reproches à ce sujet, surtout lorsqu'ils alléguaient ou déblatéraient et que je brandissais mes vieux papiers.
Assuré, du 1/12/08 au 29/12/09, et une décision prononcée ce 12 mars 2010 ; posté le 29 ?
D'après ce que j'ai lu sur la toile, en France, ces « doublettes » seraient assez nombreuses sur la chaussée et ces situations plutôt fréquentes (lire CRIM 2004-08 E1/28-07-2004, NOR JUSD043044C). Je ne sais pas encore si je vais contester ce truc en ce qui serait justice, j'ai déjà plusieurs chats à fouetter. D'après ce que j'ai encore lu sur la toile, la démarche serait vaine ; ce serait d'autant plus vrai dans mon pays, où la plupart des juges ne reçoivent jamais rien ou confirment toujours les décisions précédemment rendues, comme d'office et quoi que je leurs expose.
Ce 19 mai, un OPJ du coin me reçoit, à l'heure du gouter ; je pense avoir bien fait d'accepter cet entretien. J'avais déjà l'intention de lui montrer une plainte pour faux et usage de faux ainsi que divers autres documents, dont quelques épais constats d'huissiers. Je vais également pouvoir lui parler de ce qui s'est passé à Puteaux, tout début octobre 2009. Mais avec cet OPJ, je discuterais beaucoup plus de cette plainte déposée à Puteaux également, un premier avril, en raison « d'atteinte à la vie privée » par « détournement d'informations publiques ».
Un nouveau voyage
En novembre dernier, l'ARSEA Ostwald rendait un rapport me reprochant d'être « virulent à l'égard des services sociaux en général » et selon lequel j'aurai des « combats » à mener qui, manifestement, ne permettraient pas à notre couple d'élever nos deux enfants, quelque chose de cet ordre - pour plus de détails, voir ces conclusions, déposées à la cour d'appel de Versailles, l'an dernier. Depuis cette période, et selon la proposition qu'ils ont faite au juge pour enfant de Nanterre, ces gorets du social s'occupent d'aider ma fille ainée à « faire le deuil de son père idéal »... un père qui critiquerait, bavarderait et contesterait moins ? L'ainée reste « placée », en Alsace, à l'internat, jusqu'à la fin 2011 ; c'est un juge de la cour d'appel qui l'a affirmé, début décembre dernier. J'ai donc du temps à consacrer à des voyages et sorties.
J'ai lu le verso de l'amende majorée qui me parvenait hier. Je vais rapidement formuler une réclamation « justifiée ». La police nationale n'a pas pu voir mon véhicule personnel à Puteaux, le premier octobre 2009, j'en ai la preuve, assez flagrante - une preuve dont je n'ai pas parlé et que je vais réserver pour cette « réclamation », un placet dont on se souviendra longtemps. Plus tard, je pourrais raconter à mes petits enfants que l'aînée restait « placée », malgré mes critiques « virulentes », et « aidée » par l'ARSEA, le pasteur d'Uhrwiller, un cafard et le juge pour enfant de Nanterre pour me permettre un jour de répondre, comme un truand, à l'Officier du ministère public près le tribunal de police de Puteaux.
En marge de ce nouveau voyage ou périple judiciaire et alors que je viens de relire ces conclusions de décembre dernier, je me dis que je vais bientôt aller déposer une plainte en raison de non représentation d'enfant. Selon le dernier rapport de l'ARSEA que j'ai pu lire, d'après leur propre perception ou interprétation du jugement du mois de juillet 2009, confirmé en tous points en janvier dernier, par la cour d'appel de Versailles, la « mission de ces gorets est d'être intermédiaire entre Justine et son père afin d'organiser les droits d'hébergement ». Cette plainte sera très probablement « classée d'office », voire refusée par la police, c'est classique, à moins qu'elle ne se perde et ne parvienne jamais au ministère public.
Un recommandé m'attend à la Poste ; ce lundi, un huissier de justice est encore parti butiner, sur le net. Ce jour, j'ai découvert le billet d'un autre blogueur, de Puteaux ; il semblerait toujours qu'on ne peut pas publier n'importe quoi.
Le verso d'une amende majorée
Après la Suisse, les Etats Unis
Ces périples m'entrainent assez loin, d'un espace, canard ou blog et d'un pays, guichet et prétoire à l'autre. Je viens de récupérer mon RAR ; il s'agissait bien d'un ultime constat établi à ma demande, ce lundi, par un huissier de justice.
Après unblog.fr, en Suisse, c'est au tour de wordpress.com d'entrer sur scène ; ce sont les Etats Unis. Il y a quelques jours, j'ai échangé des mails avec leur service abuse (du service et site commercial d'hébergement de blogs, à ne pas confondre avec wordpress.org, l'outil sous licence GNU). Avant de pouvoir étudier ma demande, le service abuse de wordpress.com me réclame d'abord une traduction d'écrits publiés dans des blogs ainsi qu'une décision de justice. Je pourrais assez facilement fournir des traductions. Par contre, je pense que je vais avoir des difficultés pour obtenir une décision « de justice », quelle qu'elle soit.
Je ne vais pas attendre passivement le 19 prochain et cet entretien, à l'heure du goûter. Dès cet après midi, je vais entreprendre de déposer encore quelques nouvelles plaintes ou réclamations :
• En raison de diffamation et d'injures publiques, au cours des semaines passées, sur Internet,
• Contre inconnu, en raison d'usurpation de plaques, le 1/10/2009, à Puteaux,
• En raison de dénonciations calomnieuses,
• En raison de non représentation d'enfant, contre les services AEMO de l'ARSEA Ostwald (67)
A partir de maintenant, je n'accorderais plus grand crédit à ce qui apparaitra encore, ici et là, sur la toile, surtout s'il s'agissait de propos ou écrits prêtés au ministère public français, cet animal complaisant. Ca me fera des vacances.
WORDPRESS.COM : Redmond, Californie, USA
La présidente : « avec vos enfants en plus ! »
« Je rassure Madame la présidente, ce 1er octobre 2009, je ne pouvais pas circuler à Puteaux, avec mes enfants. La petite devait être à l'école, à Bagneux, quant à la grande, elle est très bien protégée, par le pasteur d'Uhrwiller et des gorets de l'ARSEA Alsace. » On aurait pu m'entendre brailler, à Nanterre, en même temps que « Mamadou », « récidiviste », ayant quelques « problèmes de vue ou difficultés de lecture »... J'ai le sentiment d'avoir encore une fois pétaradé dans l'actu avec ces histoires d'assurance et d'usurpation de plaques, dans le 9-2, à Puteaux. D'autres ont pu pétarader dans l'affaire Colona ; sous peu, selon le Parisien du jour, certains de ses soutiens présumés passeront devant la cour.
Pas de presse - ni vraiment de prétoire - pour ce qui concerne mes affaires « privées ». Je crois que ces histoires « d'assistance éducative » n'intéresse plus ni les journalistes, ni le peuple. Pas de presse non plus pour Madame Muller. Il y a peu, des journalistes sont bien allés à sa rencontre, dans le midi, puis ils ont préparé un petit article pour un grand tirage français. Mais, peu après, Madame Muller apprenait que cet article ne paraitrait probablement jamais, cet hebdo ayant soudainement changé sa « politique éditoriale ».
Je ne sortais pas pour ce Parisien, mais pour jouer au loto ; ça m'arrive, très exceptionnellement. Avec la poisse que j'ai, je vais bientôt gagner le gros lot, puis les juges du coin vont me faire enfermer ; je pense qu'ils sont toujours persuadés que j'ai des comptes au Japon, une grosse somme en ma possession ne ferait donc que renforcer leurs certitudes. J'espère cependant que je pourrais faire disparaitre une partie des gains, afin que quelques amis ou proches puissent me faire parvenir parfois des oranges, en QHS ou en UMD, un quelconque goulag loin du net et des kiosques à journaux.
Il faut que je rappelle Madame Millet, la grand-mère de Sébastien, je viens d'avoir un message. Elle aurait « des trucs à m'expliquer ». Elle m'apprend surtout qu'elle devrait être rejugée au moins de juin ; on en a déjà beaucoup rigolé. « Peut-être qu'on s'est trompé », nous avait un jour dit le ministre... Elle s'efforce encore de faire valoir ses droits.
Je sortais aussi pour un jack 3,5, le casque de mon GoGear est cassé. J'empoigne mon fer à souder.
Le Parisien du 14... mars 2004, c'est encore d'actualité ?
Une petite virée à la cour d'appel de Metz
Madame Millet vient de m'apprendre qu'elle sera rejugée sous peu, par la cour d'appel de Metz. J'ai évidement réservé mes billets, pour l'audience de ce 2 juin.
Précédemment, la justice l'avait condamnée pour des faits commis par sa fille. Madame Millet ressort de la cour de cassation et se demande encore qui lui remboursera ce précédent périple et ses frais (pourvoi, avoués, avocats, etc).
Elle m'a parlé d'autres affaires, de ce qu'elle souhaiterait encore écrire ou publier d'ici au 2 juin, ainsi que des combats menés par Enfance et Partage... Ce voyage est compatible avec mon agenda ; la veille au soir, je compte assister à une conférence au mémorial de la Shoah, Catholiques et protestants français après la Shoah.
Justice, cour d’assises de la meurthe-et-moselle
Comprendre pourquoi Mattéo, 2 ans, est mort
Après deux ans d’une vie pas franchement drôle, Mattéo est mort un matin, seul dans son lit. C’était en octobre 2003 à Jarny. Sa mère et son compagnon seront jugés fin juin, devant la cour d’assises, à Nancy.
Ce n’est pas bien grand le corps d’un enfant de 2 ans. Celui de Mattéo a dû subir plusieurs autopsies, mais ces violences-là, il ne les a pas ressenties. Celles qui ont marqué ses os et sa peau, par contre… Des traces qui ont immédiatement alerté les services hospitaliers de Briey, contraints de déclarer son décès le matin du 12 octobre 2003. Les pompiers venaient de l’y mener, après l’avoir pris en charge à Jarny, au domicile de sa mère Delphine Bailleux, 22 ans à l’époque. C’est son compagnon Damien Billiaux, 23 ans au moment des faits, qui avait alerté les secours après avoir retrouvé l’enfant inanimé dans son lit.
Publié le 14/05/2010, la suite sur le Républicain Lorrain
Causette est sorti !
Madame Muller m'informe qu'elle a enfin pu consulter une toute petite partie du dossier d'assistance éducative, auprès du greffe du juge pour enfant. Elle prépare ses audiences du 31 courant, à Grasse, ainsi que celle du 11 juin, à la cour d'appel d'Aix en Provence. Je crois qu'elle attend encore de pouvoir consulter un jour le dossier que tient l'ASE.
Causette s'adresse à celles qui sont plus féminines du cerveau, peut-être aux quiches aussi. Je suis ses parutions depuis son numéro un, en mars 2009. « Haïti, arnaques & adoption » ? Je trouverais cela ce lundi, chez mon libraire favori.
Causette n° 8
Dans son ensemble, pas mal, ce JDD
Je constate que les temps ont maintenant bien changés, on peut aujourd'hui tout se lancer, y compris par voie de presse et par l'intermédiaire de pages de grands journaux français. Il y a quelques temps, cette même presse était bien plus prudente, une radio française ne faisant par exemple que paraitre un très timide « f**k you » pour sa promotion.
Je lis également que les USA pourraient ne pas commenter la libération de Clotilde Reiss.
Le JDD du jour ou « Merde à Onfray »
Une bavure, à Paris ?
Je viens de lire une info surprenante, sur lefigaro.fr. D'après cette source et probablement selon AFP, il pourrait y avoir eu bavure, en 2009, dans Paris. Deux policiers poursuivis pour vol, usage de faux, voire même un peu plus ?
Comme on nous prie de douter de ce qui est publié ici et là, sur la toile, je suis allé chercher le Parisien. Ses feuilles relatent une affaire ou histoire assez similaire à celle qui aurait été confirmée par AFP et une source judiciaire.
En une du Parisien Dimanche, « Ca finit mal pour Paris »
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