Mot(s) clef: tgv
Jusqu'ici, tout va bien
Dans un précédent billet de blog #Paris #etatdurgence ainsi que sur Twitter, j'exprimais, je partageais quelques inquiétudes, allant même jusqu'à affirmer que nous pourrions être perquisitionné pour un simple tweet, quelques mots de travers. Moi, ça va. Pour le moment, ma porte n'a pas explosée dans la nuit et personne ne s'y est manifesté. Mais beaucoup d'autres ont eu des ennuis, des visites, parfois pour pas grand chose. Un barbu a même eu des soucis dans un TGV, il regardait juste un DVD, un film d'action, ce qui semble avoir terrorisé : quatre heures au poste.
@LaurentCORBIN je crains une pluie de faits divers similaires ces prochains mois...
— marc rees (@reesmarc) 22 Novembre 2015
La mosquée de Brest a été perquisitionnée, son imam faisait du bruit sur les réseaux sociaux suscitait et suscite encore de grandes inquiétudes #ZoneInterdite Une pétition de 40 000 signatures exige son expulsion de France alors qu'il est Français. Rachid Abou Houdeyfa finira-t-il assigné ou éloigné à résidence, et intimé de la fermer, surtout sur les réseaux sociaux où les discours et les idées peuvent porter loin ? En cette période difficile ça rassurerait tout le monde... sauf les simples citoyens qui s'expriment, souvent très librement ?
J'apprends maintenant qu'une maison d'édition a été visitée. Pour leur bio Twitter, ces frères affichent : « Maison d’édition musulmane indépendante. Pour le renouvellement de la production intellectuelle islamique ; la parution d’œuvres militantes. » Le sujet me rappelle « L'Insurrection qui vient », un ouvrage qui fût attribué à Julien Coupat...
Je note ici que France TV info nous a juré que François Molins, le procureur de Paris, est derrière chaque enquête antiterroriste. Ce que j'ai publié hier soir, après #Bruxelles #ShutUp, a pu heurter ?
Je reste persuadé que quelques tweets, une publication ou quelques propos mal interprétés et signalés peut valoir de gros soucis. Mais ça m'amuse, j'en joue et je m'en réjouis, j'en ris ; je suppose que tout le monde l'a bien perçu. Je riais beaucoup en lisant Dalloz : « ... la loi relative à l'état d'urgence... doit être regardée comme étant davantage protectrice des libertés... », « les mesures seront soumises au contrôle [NDLR: à postériori] du juge administratif ».
Ca fait crier #ParisAttacks et ces sujets
Un sondage débile. Que pouvais-je proposer de plus ou de plus intelligent - sur Twitter ! - en moins de 140c ?
Ca existe, un véritable courant de protestations? tout le monde adhère? #perquisitions #etatdurgence #arbitraire
— Bruno Kant (@bkant) 22 Novembre 2015
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Ca vous regarde #Outreau éthique et déontologie
Cette semaine, je me suis beaucoup interrogé sur les condamnés, quatre, et sur les victimes, douze. J'essayais de mieux comprendre quelles avaient pu être les relations entre ceux-ci, comment plus de quatre à six victimes avaient pu glisser entre les pattes des condamnés d'Outreau... J'aurais pu compulser les archives de #Outreau ; la presse, quelques livres dans mes étagères, mes notes ainsi que quelques rapports auraient pu m'éclairer.
Pour faire bref, n'y consacrer qu'un minimum d'énergie et de temps, j'ai téléphoné au Figaro, et j'ai discuté un peu avec Durand-Souffland. Il a manifestement remarqué quelques uns de mes tweets, ces jours-ci, et se demandait pourquoi ce sujet #Outreau m'intéressait tant ; je ne lui ai fait qu'une réponse sibylline. Ce que lui et moi avons échangé sur les douze victimes, ce gros abcès du dossier Outreau ? C'est du off, une conversation privée #HackInParis Ce que ou qui je suis ? Certains pourraient insister. Je suis juste spectateur, je vois passer tout ça comme les vaches voient passer les TGV...
Oui, je tweete, je publie, je me documente, je me suis souvent déplacé, et il m'arrive donc effectivement de téléphoner aussi, de temps en temps, comme le font/feraient/faisaient des journalistes... D'Outreau, je garde mes nombreuses notes, dont mes tweets. Dans l'actu, les faits du moment, je remarque que la psychologue Marie-Christine Gryson ainsi que d'autres, pas mal de militantEs, n'acceptent pas le verdict Outreau 3. Mais je retiens en premier ce débat pour LCP :
Ça Vous Regarde - Le débat : Outreau III : le... par LCP
Pour LCP, FO magistrats expliquait que le récent procès #Outreau devait être audiencé pour protéger des magistrats, leurs épargner des sanctions (sic) (vers 9'30"). Le syndicat, d'abord soucieux de la procédure et du droit, se plaint d'avoir été associé aux « révisionnistes » mais semble peut-être surtout s'indigner car « on va demander à des gens de se souvenir 15 ans plus tard » - coupable, une lenteur coupable, qui ne le savait pas déjà ?
Jean-yves Le Bouillonnec, député PS du Val-de-Marne et avocat, un ancien de la commission Outreau, contribue à ce débat, pour LPC. Il ne s'exprime pas sur le fond, intervient pour le législateur et parle de « dysfonctionnements de l'intégralité des institutions du corps social, sans exceptions » (journalistes aussi, 35'40"). « On n'a pas été capable de surmonter cet échec », lâche-t-il. « Ca bug ? », réagit la modération. « Ils disent tous : on nous écoutait pas ». A la fin des échanges, il me semble que le député conclue, qu'après Outreau 3, « il faut un rapport », « faisons un audit » !
Pour LCP, un simple citoyen retenu sur on ne sait trop quels critères explique qu'il n'a rien compris du film.
Crapouille a la parole... nous parle un peu, entre autres, d'un « zizi » précis. L'avocat de Duchochois est assez limpide pour qui a un peu approfondi le sujet d'Outreau et de ces procès aux assises, au pénal. Hélène Romano, militante, est sur le plateau, probablement la plus croustillante de tous, surtout lorsqu'elle nous sert une belle leçon d'éthique, de déontologie, attaquant les journalistes - dont Durand-Souffland. Cette dernière maitrise-t-elle seulement quelques bases et l'essentiel du droit de la presse ? Vers 45'00", Marie-Christine Gryson et sa « vérité abusée » entraient également en scène... Ce débat pour LCP est une perle rare, avec crapouille, plus tard douchée par l'Avocat général, et un modérateur qui alimentaient jusqu'aux théories les plus folles, telles que sur les protections et les réseaux pédo-criminels !
De l'actu du moment, je retiens également un beau papier cosigné par Durand-Souffland, sur le CV de Hélène Romano. C'est une feuille qui pourrait valoir son pesant de cacahouètes sur la baie. Sur #Outreau on lisait que l'article est à 100% à charge, ce que je contestais ; il n'est pas qu'à charge, il crible ! Pour qui a suivi le phénomène, il était possible de bien en rire, surtout en voyant le contenu du site web de « l'experte ad'hoc près les tribunaux » évoluer, vaciller.
Ca valait bien des cacahouètes aussi, ou un bon bol de pop corns. La bas, des contenus de pages changeaient, ou des pages devenaient inaccessibles. Récemment, on pouvait encore y lire « Travaux de recherche sur différentes thématiques liées à la question du traumatisme », dont sur « l'éthique et la déontologie [des intervenants auprès des victimes] »... Un truc me rassure, c'est une experte et elle est entourée d'experts du trauma, elle ne va donc pas trop plonger, pouvoir maitriser, aisément surmonter ce qui lui arrivait, ces jours passés
Hélène Romano : « Peu importe, je suis libre, insoumise et engagée »
Par Anne Jouan et Stéphane Durand-Souffland, le Figaro du 18 juin
Divorce : ces pères privés de leur enfant
NDLR : « Alarmant », comme la présentation de l'ONED, à suivre, en juin prochain, mais tout à fait acceptable, encouragé, même, surtout lorsque les juges pour enfants sont saisis ? « L'info. Un enfant de parents séparés sur dix grandit sans voir son père. [...] on abandonne petit à petit et on finit par renoncer. Beaucoup de pères ne demandent pas à avoir autant de droits que leur épouse », regrette-t-elle. Elle est comique, Caroline Cruz. Elle ne sait sûrement pas combien certains professionnels parfois très peu droits de la justice et de la protection de l'enfance peuvent s'obstiner contre un parent, dans des tribunaux. Face à leur haine et à leur bêtise qui sévit dans ces sphères, beaucoup dans les prétoires, toujours à huis-clos, ou encore dans des espaces tels que des points rencontres, des mouroirs de relations parents-enfants, mieux vaut parfois savoir jeter l'éponge, ce que j'ai d'ailleurs fait, en septembre 2009. Comment un parent aurait-il pu faire valoir de quelconques droits lorsque la justice n'appliquait d'abord et longtemps jamais rien d'autre que le Code noir ? Passé cette période, la fin 2009, je ne faisais plus que documenter mieux la façon dont les tribunaux français peuvent habituellement dysfonctionner, cautionner absolument n'importe quoi, abuser aussi, dans l'indifférence. Au printemps 2012, la cour d'appel de Versailles me rendait un ultime et dernier arrêt, un faux... comme beaucoup d'autres choses, ça n'a ému personne. Je ne suis pas du tout surpris d'apprendre qu'après quelques années d'interdiction de toutes relations entre un père et un enfant, voire après pire, tel qu'un travail délibéré et acharné pour rompre une telle relation, quelques uns ne se revoient plus jamais.
Infos > France
Divorce : ces pères privés de leur enfant
Par Thomas Morel et Raphaëlle Schapira
Publié le 23 mai 2013 à 09h46
Mis à jour le 23 mai 2013 à 12h05, Europe 1
Selon une étude publiée jeudi, un jeune sur dix perd contact avec son père après le divorce des parents
L'info. Un enfant de parents séparés sur dix grandit sans voir son père. C'est le constat alarmant que dresse ce matin l'Institut national des études démographiques (Ined) dans une étude sur la séparation des parents. Une situation qui s'aggrave même avec le passage à la majorité : 20 % des jeunes de plus de 18 ans dont les parents se sont séparés perdent tout contact avec leur père.
Fucked, mon compte Twitter
Il semblerait qu'après mes échanges avec des militants pro #MariagePourTous, avec des pros du droit, avec des journalistes, avec des militants pro Mediapart ou contre Jérome Cahuzac, etc, quelques twittos auront eu raison de mon compte, à force de me BL. Parmi ceux qui auront remporté la suspension de mon compte, là bas, sur Twitter, je suis sûr que beaucoup militent également en faveur de la liberté de pouvoir dire absolument n'importe quoi, sur Internet, dire n'importe quoi aussi via des journaux, à la télé, exprimer n'importe quoi dans Paris (mon blog y est hébergé, depuis toujours), au cours de colloques, de manifestations ou de rassemblements, ainsi qu'à la radio, pourvu que les discours leurs plaisent, abondent dans des sens bien particuliers...
Les « railleries » et les « critiques » seraient propres à la dynamique de Twitter, et c'est vrai, qu'est-ce qu'on en essuie parfois, sur la toile, plus globalement ! En consultant les archives Twitter, il est possible de constater que j'y échange avec des gens d'horizons et milieux divers, qu'on m'y répond parfois. J'ai souvent essuyé des BL aussi, et commencé à percevoir des problèmes plus sérieux, ce 5 décembre, alors qu'on nous annonçait l'arrivée imminente du pape... Le dernier tweet du soir, à mon attention ; je discutais avec CG, mais ce que je répondais pouvait irriter, et mon compte a donc fait #pschitt ; je ne pense pas que ce soit pur hasard, bien que juste avant, je « polluais » encore #cahuzac :
@bkant Vous ne discutez pas. Je vais choisir de ne plus vous écouter.
— CG. (@au4emeTop) Décembre 14, 2012
Quelques minutes avant cette suspension du jour, parlant du Code civil, CG m'y lançait « Ecoutez ceux qui veulent le changer aujourd'hui ». Devrais-je vraiment, moi-même, me contenter d'écouter, juste d'écouter, passivement et sans jamais réagir, « écouter » ou lire des tweets qui défilent, comme des vaches voient passer des TGV ?
@bkant Ecoutez ceux qui veulent le changer aujourd'hui.
— CG. (@au4emeTop) Décembre 14, 2012
Voyons ce que me répondra Twitter, car j'ai évidement écrit à leur support, pour obtenir le rétablissement de mon compte, près de 20 000 tweets. Ca pourrait prendre un peu de temps, « quelques jours » ; mais je m'en fous des délais, ça me fera des vacances, alors que je suis et reste de toute façon en grève.
Si nécessaire, en échangeant avec ce support, je rappellerais un extrait de l'arrêt CEDH Fressoz et Roire c. France, requête n° 29183/95, il est à mon avis toujours d'actualité : « La liberté d’expression constitue l’un des fondements essentiels d’une société démocratique. Sous réserve du paragraphe 2 de l’article 10, elle vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels il n’est pas de « société démocratique » (arrêts Handyside c. Royaume-Uni du 7 décembre 1976, série A n° 24, p. 23, § 49, et Jersild c. Danemark du 23 septembre 1994, série A n° 298, p. 26, § 37). »
Merci !
Votre demande a été transmise à Twitter. Nous répondons habituellement sous quelques jours, mais certaines questions prennent parfois plus de temps.
Vérifiez dans votre messagerie électronique que vous avez reçu un message du support Twitter. Si vous ne le voyez pas, essayez de vérifier dans vos dossiers de courrier indésirable ou supprimé.
Les familles d’accueil, autres #victimes de l’Arche de Zoé
NDLR : Voir également Ma vérité, le livre d'Eric Breteau et surtout Razzia... De quoi toutes ces familles d'accueil « bernées » par l'Arche de Zoé pourraient-elles avoir « honte » ? Contourner le droit, mentir, tricher, prélever ou rafler des enfants, dans leur intérêt supérieur, c'est assez courant et toléré, habituellement encouragé, même, non ?
Actualité > France
2/12/12 - 17H44 mis à jour le 2/12/12 - 17H58, la Croix, extraits
adoption | justice | procès
Les familles d’accueil, autres victimes de l’Arche de Zoé
Les responsables de l’Arche de Zoé, qui s’étaient lancés dans une croisade humanitaire au Tchad en 2007, comparaissent lundi 3 décembre devant la justice pour « escroquerie ». [...] Sur les 358 familles d’accueil « victimes » de l’escroquerie humanitaire, seule une quinzaine se sont constituées parties civiles. « Les autres éprouvent sans doute une certaine honte à s’être laissées ainsi berner et à avoir participé à un tel projet », explique Guillaume Le Maignan, avocat de l’association Enfance et famille d’adoption.
MARIE BOËTON
Une avocate marseillaise égorgée dans son étude
NDLR : Evidemment, un meurtre d'une avocate, c'est assez terrible, comme ceux de notables, en Corse. Mais dans l'information immédiate et « éphémère », « tout se perd et tout se vaut », nous a dit le collégien Darcos ; on doit juste être passif devant ces flux d'images et d'informations, on doit voir défiler les tweets, les coupons de presse ou voir passer les billets de blogs comme les vaches voient passer les TGV
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Une avocate marseillaise égorgée dans son étude
Créé le 30-11-2012 à 23h45 - Mis à jour à 23h45, NouvelObs
MARSEILLE (Reuters) - Une avocate a été retrouvée vendredi la gorge tranchée dans son étude du centre-ville de Marseille, a-t-on appris de source policière. Le corps de la victime a été découvert dans l'après-midi par son associé dans leur cabinet de la rue Saint-Ferréol, la principale artère piétonne de la ville. Me Raymonde Talbot, 65 ans, était spécialisée dans le droit des personnes, de l'immobilier et du commerce. Elle avait prêté serment en 1981. L'enquête a été confiée à la police judiciaire. "Il s'agit manifestement d'un acte criminel, d'un homicide", a affirmé à la presse le procureur de la République Jacques Dallest, qui s'est rendu sur les lieux. Le magistrat a précisé que la victime avait été atteinte de plusieurs de coups donnés à "l'aide d'un objet tranchant", vraisemblablement un couteau, à plusieurs endroits du corps. La victime présentait une plaie plus profonde au niveau de la gorge qui pourrait être, de source proche de l'enquête, à l'origine directe de la mort de l'avocate. Les enquêteurs, qui n'excluent aucune piste, ont saisi plusieurs bandes vidéo de caméras disposées dans cette rue très commerçante de Marseille.
Jean-François Rosnoblet, édité par Gérard Bon et Danielle Rouquié
A la rentrée, « il faudra fermer bien plus que les écoles » ?
Hier, j'entendais quelques discours diffusés par les ondes de France Info. Depuis, je me demande où Justine ira à la rentrée, en cas de « comportement alarmiste » voire de « pandémie totale ». Si son internat scolaire venait à fermer quelques jours, elle ne souhaitera probablement pas aller séjourner au presbytère.
Je vais écrire au juge pour enfant, par précaution. « Si les circonstances l'exigeaient », Justine pourrait sauter dans un dernier TGV et profiter alors de quelques jour de plus, à la maison. La grande et la petite seront ravies.
Pour Marc Gentilini, on assiste à une "pandémie de l'indécence"
LEMONDE.FR | 06.08.09 | 20h18 • Mis à jour le 06.08.09 | 21h43
Société, 12/08/2009 à 15h06, Libé, extrait
Grippe A : «Il faudra fermer bien plus que les écoles»
Deux médecins spécialistes de la grippe réagissent aux propos du ministre de l'Education nationale qui se dit «prêt à fermer les écoles». Pour eux, le pic de l'épidémie aura bien lieu cet hiver.
Branle-bas de combat au ministère de l'Education nationale. Le ministre Luc Chatel a décidé de prendre le problème de la grippe A à bras-le-corps. Réunion d'une cellule de crise interministérielle le 18 août, circulaires envoyées à tous les préfets et recteurs d'académies: le ministre de l'Education nationale multiplie les initiatives pour anticiper le pic éventuel de l'épidémie de grippe H1N1 à la rentrée. Dans une interview accordée au Figaro, mardi, Luc Chatel dit vouloir «être prêt» en cas de pandémie totale et affirme «se préparer à toutes les éventualités». «Si les circonstances l'exigent, nous nous tiendrons prêt à fermer les établissements», avait-il déclaré.
Un plan pandémie grippale, mis au point par le gouvernement en 2004 lors des permiers cas de grippe aviaire, informe des démarches à suivre. Réédité en février dernier, ce plan draconien préconise par exemple, en cas de niveau d'alerte 6 (la France est aujourd'hui au niveau 5), de restreindre l'accès aux établissements hospitaliers, aux maisons de retraite et aux établissements pénitentiaires en plus de la fermeture des établissements d'enseignement. Le virus H1N1 est néanmoins bien moins virulent. Alors comportement alarmiste ou attitude raisonnable face à la grippe A ?
Il y a Internet, « mais au sous sol »
J'ai vu arriver Justine accompagnée de l'éduc de l'ARSEA, à 14h00, comme prévu. L'éduc aurait souhaité que nous abrégions la « rencontre » et qu'on la retrouve peu après 16h00, pour discuter un peu en sa présence aussi. Je lui ai répondu que ce n'est pas ce qui avait été convenu et autorisé par le juge pour enfant.
C'était une sortie comme on en redemande. Justine et moi sommes partis dans Strasbourg. Nous avons pu discuter tranquillement et librement durant trois heures, de tout et de rien, beaucoup de l'avenir aussi, ceci sans un tiers perturbateur et délateur dans nos basks.
J'ai le sentiment que l'éduc est repartie vexée comme un poux. Peu m'importe, ces services n'ont pas travaillé avec nous pendant plus de trois ans. Que pouvait-elle nous apporter aujourd'hui, un rapport favorable ? Je ne crois plus au père noël et Justine a aussi passé cet âge.
D'après ce que j'ai pu lire depuis hier sur Internet et dans mon mail, certains semblent soudainement avoir du mal avec l'image de l'autodafé de décembre dernier, plus encore peut être avec la photo du poussin qui allait parvenir au Garde des Sceaux ? Je leurs recommande d'ouvrir parfois des livres et le journal, de lire également... La justice, ce n'est jamais que du théâtre ; il faut parfois huiler et agir sur ses machineries redoutables, l'histoire nous le rappelle.
Je n'ose pas imaginer que des gens pourraient maintenant être jaloux et médisants car cette sortie, aujourd'hui, à Strasbourg, s'est concrétisée sans le concours d'aucun « conseil », sans même une contre-expertise ni aucune nouvelle expertise « psychiatrique » au dossier... mais rien qu'après un simple fax.
D'ici 30 minutes, je reprends le train pour Paris.
Spectaculaire collision à un passage à niveau
lefigaro.fr avec AP, 11/02/2009 | Mise à jour : 08:26
Une voiture a été percutée successivement par deux trains dans l'Aude. L'accident a fait un mort et provoque d'importantes perturbations du trafic SNCF.
Je trouve le temps très long
Par le passé, Nadine Morano, aujourd'hui à la famille, avait déjà admis que le temps judiciaire n'est pas compatible avec celui de l'enfance. Les années passent et, en 2009, à l'ère du TGV en panne et de l'ORTS, il faut encore compter de deux à quatre mois pour organiser une simple rencontre avec un enfant, en Alsace. Deux mois, c'est certainement plus qu'il n'en faut pour se rendre en Alsace en charrette à cheval.
Certains pensaient qu'il suffirait de « casser » un juge pour que les choses évoluent. Moi, je crois qu'il faut travailler plus et « casser » encore pour que les choses changent.
On me dit que « casser » plus, ce n'est pas possible. Mais « casser » un magistrat du siège, c'est également impossible. « Casser » un juge a été une chose aisée ; l'effet d'un placet de deux phrases en a effrayé plus d'un.
Tandis que le château communique et mène ses réformes, je vais penser à l'« ébranler » plus.
Le jour le plus long de Barack Obama
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 20.01.09 | 08h23 • Mis à jour le 20.01.09 | 08h31
Des centaines de milliers de personnes sont déjà arrivées à Washington pour participer à la cérémonie d'investiture du 44e président des Etats-Unis d'Amérique.