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Au nom du bien-être de l'enfant, un père est autorisé à ne pas voir son fils
Cette décision ne règle pas le problème inverse, celui d'un enfant qui refuse de voir son père. "Dans ce cas, les tribunaux ont plutôt tendance à forcer la mère à imposer à son enfant une visite du père", souligne M. Schwab. Il espère que cette décision va relancer la discussion. Cette affaire contraste avec les nombreux cas de pères qui se battent devant les tribunaux pour obtenir un droit de visite. En Allemagne, un enfant sur sept grandit avec un seul parent.
Compte rendu
Allemagne : au nom du bien-être de l'enfant, un père est autorisé à ne pas voir son fils
LE MONDE | 03.04.08
Peut-on forcer un père à voir son enfant ? Dans une décision rendue mardi 1er avril, la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe a donné raison à un homme qui refusait de rencontrer son fils, né hors mariage, âgé de 9 ans, considérant qu'une visite obligatoire porte atteinte aux droits de la personnalité du père et qu'elle ne sert pas en règle générale le bien-être de l'enfant. "L'enfant se retrouve dans une situation (...) où il doit ressentir qu'il est rejeté en tant que personne par l'un de ses parents. (...) Il y a un grand risque que son amour-propre en souffre", notent les juges. En même temps, ils n'excluent pas que, dans certains cas, l'Etat puisse contraindre un père à voir son enfant dans la mesure où cela contribue au bien-être de l'enfant.
Dirk B., un homme marié, père d'un enfant né en 1999 à la suite d'une liaison, avait saisi la cour de Karlsruhe pour faire annuler la décision d'un tribunal du Brandebourg qui lui avait ordonné en 2004 de voir son fils tous les trois mois en présence d'un assistant social. En cas de refus, il risquait une amende pouvant s'élever jusqu'à 25 000 euros.
Le relais de la flamme olympique à Paris interrompu après de multiples incidents
PARIS (AFP), extrait - Les derniers relais de la flamme olympique dans les rues de Paris ont été supprimés peu avant 17H00 (15H00 GMT), la torche gagnant en bus directement depuis l'Assemblée nationale son point d'arrivée, le stade Charléty, a-t-on appris de source policière.
Depuis son départ de la Tour Eiffel à 12H35, le parcours de la flamme a été extrêmement chaotique, compte tenu des nombreuses manifestations pro-tibétaines, et cela en dépit du déploiement d'un dispositif de protection extrêmement important.
A tel point que son itinéraire a été modifié, selon la préfecture de police de Paris, par les organisateurs et notamment l'ambassade de Chine en France, aux abords de l'Hôtel de Ville où les cérémonies prévues y ont été annulées.
Le cortège ne s'est pas arrêté à l'Hôtel de Ville. Au lieu de passer par l'île de la Cité, le convoi est allé directement sur le quai des Grands Augustins vers l'Assemblée nationale. Un relayeur se préparait quai Voltaire, un peu avant le musée d'Orsay.
Mais peu avant 17h00, après son passage devant l'Assemblée nationale, la flamme a été remise à l'abri dans un bus pour se rendre directement au stade Charléty, terme de son parcours.