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Algérie : le « temps de la dénégation est terminé »
Vers un mea culpa officiel ?
par RFI
Article publié le 28/04/2008
L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet reconnaît aujourd’hui, « la très lourde responsabilité des autorités françaises » dans les massacres du 8 mai 1945. C'est la première fois qu'un responsable français qualifie de « massacre » la répression par les autorités françaises des manifestations d'Algériens en faveur de l'indépendance. L’ambassadeur de France a tenu ses propos devant hier à Guelma, devant des étudiants d l’université du 8 mai 45.
L'Autriche sous le choc
"Comment cela a-t-il été possible ici", titrait lundi le quotidien Die Presse à la recherche de réponses sur ce calvaire interminable dans ce que la presse a baptisé la "maison de l'horreur" à Amstetten, une bourgade à 100 kilomètres à l'ouest de Vienne.
Les journaux s'interrogeaient sur l'"aveuglement" des autorités, qui "comme avec Natascha Kampusch", se sont révélées incapables de découvrir le drame plus tôt, qualifié par le quotidien Österreich du "pire crime" dans l'histoire des faits divers du pays.
Le père de l'Autrichienne séquestrée pendant 24 ans passe aux aveux
LE MONDE | 28.04.08 | Extrait
"Nous sommes confrontés à un crime incompréhensible. Tout ce qui s'est produit ici dépasse l'imagination", a déclaré le ministre de l'intérieur, Günther Platter.
AMSTETTEN (AFP) - L'Autriche sous le choc chercha
it à comprendre lundi comment Josef Fritzl, 73 ans, a pu séquestrer pendant 24 ans sa fille dans sa cave et avoir avec elle des relations d'où sont nés sept enfants, sans jamais éveiller les soupçons de son entourage ni des autorités.
L'homme, auteur d'un scénario diabolique et sophistiqué, selon les premiers éléments de l'enquête, est passé lundi aux aveux complets.
L'affaire Sussanna Zetterberg révèle un « trou » du fichier ADN
L'absence de saisie de l'empreinte de Bruno Cholet dans le fichier n'est pas forcément surprenante, en raison des conditions de fonctionnement matériel du service qui le gère.
Il manque de crédits et travaille de manière empirique, estime un des meilleurs spécialistes français de la génétique judiciaire, qui n'a pas souhaité être identifié.
"L'administration et l'Etat veulent donner une image de marque, mais le fonctionnement du fichier n'est pas satisfaisant", dit-il. Il relève des retards administratifs dans les saisies. Aucun service n'est chargé de collecter systématiquement les empreintes des condamnés. L'alimentation se fait plutôt au gré des procédures, en dehors de certaines campagnes de collecte dans les prisons.
PARIS (Reuters) - L'affaire du meurtre d'une jeune Suédoise, dans laquelle un délinquant sexuel multirécidiviste a été écroué dimanche à Paris, a mis en lumière un problème de gestion du Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG).
Une Autrichienne séquestrée 24 ans par son père
Ni les voisins, ni les services sociaux ne semblent avoir été alertés dans cette affaire qualifiée de cas le plus dramatique de l'histoire criminelle autrichienne. Elle rappelle celui de Natascha Kampusch, retenue pendant huit ans et demi dans le sous-sol d'un pavillon de la banlieue de Vienne entre mars 1998 et août 2006 lorsqu'elle a réussi à s'échapper. Son ravisseur s'est suicidé le soir de l'évasion.
Une Autrichienne séquestrée 24 ans par son père
dimanche 27 avril 2008, 20h30 | AFP, le Parisien, extrait
VIENNE (AFP), extrait - Une nouvelle affaire spectaculaire de séquestration a éclaté en Autriche avec la révélation dimanche du cas d'une femme séquestrée pendant plus de 20 ans par son propre père qui lui aurait fait sept enfants, selon les enquêteurs.
Dans un état psychologique et physique précaire, Elisabeth Fritzl, 42 ans, a affirmé à la police avoir vécu enfermée dans la cave de la maison familiale à Amstetten en Basse-Autriche (est) depuis le 28 août 1984.
Ce jour-là, le père, Josef, aujourd'hui âgé de 73 ans et mis sous les verrous samedi soir, lui aurait administré un produit anesthésiant et l'aurait menottée dans une pièce en sous-sol.
Officiellement, elle avait été portée disparue et aurait même envoyé une lettre à ses parents demandant qu'on arrête les recherches pour la retrouver. Les autorités en avaient déduit qu'elle était tombée entre les griffes d'une secte.
En réalité, elle a dû endurer des années de calvaire dans la cave du petit immeuble où résidait la famille au cours desquelles son père a "régulièrement abusé" d'elle, comme elle l'a raconté à la police. Elle aurait ainsi eu sept enfants de son père pendant sa détention.
VIENNE (AFP), extraits - Au cours d'une conférence de presse à Amstetten, un porte-parole du parquet de Sankt-Pölkten, Gerhard Sedlacek, a qualifié de "crédibles" les déclarations de Mme Fritzl qui accuse son père de "crimes massifs".
L'Autriche a connu ces dernières années plusieurs cas de séquestrations spectaculaires, dont le cas de la jeune Natascha Kampusch retenue par un homme pendant huit ans dans le sous-sol d'une maison de la banlieue de Vienne avant qu'elle ne réussisse à s'enfuir et celui de trois petites filles obligées par leur mère, malade mentale, à vivre recluses pendant sept ans près de Linz.