Archives pour: Avril 2008, 12
Chacun s'interroge : que veut vraiment l'Elysée ?
Le chef de l'Etat compte préciser sa politique à la télévision dans la semaine du 21 au 26 avril
La cacophonie à droite oblige M. Sarkozy à intervenir
LE MONDE | 11.04.08 | Extrait
"Le président préfère plusieurs idées qu'une seule. Jamais personne avant lui n'a laissé à ce point vivre le débat", dit-on dans son entourage. Mais chacun s'interroge : que veut vraiment l'Elysée ?
Le suspense ne durera pas bien longtemps. M. Sarkozy a choisi de s'exprimer à la télévision sur les dossiers de politique étrangère, économique et sociétale dans la semaine du 21 au 26 avril, soit un an ou presque après son élection du 6 mai 2007. Mais, prévient-on, il ne s'agira pas d'un bilan d'étape de son mandat : "D'autres le feront pour lui. Le président a horreur des commémorations."
Depuis l'échec de son camp aux municipales, il a consacré l'essentiel de son activité à réorganiser ses équipes.
A l'agenda du Président, ce 14 avril à 10h00...
Réunion ministérielle relative à la mise en œuvre du rapport sur l’adoption
Intervention sociale, prévention et contrôle social
Vient de paraître, Déviance et Société 2008/1
Volume 32, numéro 1
Évelyne Baillergeau
Intervention sociale, prévention et contrôle social
Depuis les années 1980, la prévention fait l’objet d’une grande variété de pratiques qui tendent soit à agir sur les causes profondes de la délinquance (prévention sociale), soit à empêcher le passage à l’acte (prévention situationnelle). Alors que la prévention sociale a connu un certain succès dans les années 1980, la prévention situationnelle semble aujourd’hui hégémonique. Pourtant, dans divers pays européens, la prévention sociale continue d’être invoquée par bon nombre d’intervenants sociaux basés dans des quartiers populaires considérés comme «criminogènes». L’article livre une analyse du devenir de ces pratiques tout en questionnant l’articulation entre les deux modèles de prévention en jeu.
La grande méprise ? A lire sur letemps.ch
A Utrecht, les ultrasons des Mosquito tiennent les adolescents à distance d'un quartier "difficile"
LE MONDE | 12.04.08
Depuis quelques mois, Hussein, 17 ans, évite la Spaaklaan, la Stanleylaan et les avenues proches de Kanaaleiland, un quartier réputé "à problèmes" d'Utrecht, aux Pays-Bas. Ce jeune Néerlandais d'origine marocaine ne connaît ni les pères de l'Europe ni les explorateurs de l'Afrique centrale qui ont donné leurs noms à ces artères. Mais il sait pertinemment que c'est là que la mairie a fait installer treize Mosquito. Des boîtiers qui ressemblent à des enceintes acoustiques mais n'émettent que des ultrasons d'une fréquence supérieure à 8 000 Hz.
Un musée-mémorial pour ressusciter le camp de Rivesaltes
Un musée-mémorial pour ressusciter le camp de Rivesaltes
LE MONDE | 12.04.08 | Extraits
A la sortie d'autoroute Perpignan-Nord, un panneau indique "Camp de Rivesaltes site du mémorial". Une pancarte arrachée de haute lutte à la direction départementale de l'équipement pour indiquer, parmi les destinations touristiques, l'emplacement d'un trou noir.
... C'est ici que doit être créé un mémorial, destiné aussi à réveiller les souvenirs de la population locale. "On sait qu'il s'est passé des choses ici, mais les questions restaient sans réponses il y a encore quelques années. C'est un passé qu'on n'aime pas trop évoquer", commente Marianne Petit, ancienne directrice de la culture au conseil général. Plus de quatre-vingt mille personnes ont été internées au camp de Rivesaltes, et beaucoup y sont mortes de froid et de faim. "La plupart n'étaient pas retenues pour ce qu'elles avaient fait, mais en vertu du danger potentiel qu'elles représentaient pour la société, aux yeux de l'Etat", poursuit Mme Petit.
Dès 1939, les militaires laissent la place à des républicains espagnols chassés par les troupes de Franco, puis en 1941 et 1942, à des juifs, souvent étrangers, en "transit" vers les camps de concentration. Suivent des Tziganes, puis des prisonniers allemands et des collaborateurs après la Libération. Des harkis rapatriés y sont cantonnés à partir de 1962, dont les derniers quittent le camp dans les années 1970.
Selon les époques, prisonniers ou assignés à résidence fournirent une main-d'oeuvre très bon marché à des agriculteurs ou à des industriels de la région. Encore récemment, jusqu'à un millier de sans-papiers séjournaient chaque année dans le centre de rétention administrative entouré de barbelés. Il a été déplacé il y a quelques mois.
Royal raillée par l'UMP
PARIS (AFP) - L'UMP a accusé vendredi Ségolène Royal de faire "travailler plus pour gagner rien du tout", après la condamnation en appel de la responsable socialiste dans un procès intenté par deux anciennes collaboratrices.
"Avec Ségolène Royal, c'est travailler plus pour gagner rien du tout", a raillé le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, dans une conférence de presse spéciale vendredi après-midi consacrée à cette affaire, à laquelle participait également le secrétaire général du parti, Patrick Devedjian.