Archives pour: Avril 2008, 02
Infanticide : 20 ans de réclusion requis en appel contre Tania Parnisari
"Cette version tient la route, elle est cohérente, les pièces du puzzle s'assemblent", a martelé l'avocat général, rejetant encore les hypothèses d'un crime commis par un proche de l'accusée ou par un rôdeur.
Le verdict doit être rendu jeudi.
STRASBOURG (AFP) - Une peine de 20 ans de réclusion criminelle a été requise mercredi devant la Cour d'assises du Bas-Rhin contre Tania Parnisari, 33 ans, qui comparaît en appel pour le meurtre en mars 2003 de sa fille de 7 ans Sophia.
"Si je n'avais pas l'intime conviction de la culpabilité de Tania Parnisari, je ne serais pas là aujourd'hui", a lancé aux jurés l'avocat général Olivier Collonniers, réclamant 20 ans d'emprisonnement, peine prononcée en première instance par les assises du Haut-Rhin.
Le corps de la fillette avait été retrouvé le 11 mars 2003 dans un ruisseau proche du domicile familial à Brunstatt (Haut-Rhin), le lendemain de sa disparition. Tania Parnisari, qui a toujours clamé son innocence, avait été rapidement suspectée puis mise en examen le 19 mars 2003 et placée en détention provisoire.
Détaillant avec minutie la chronologie des faits, M. Collonniers est revenu sur la journée du 10 mars 2003, jour de la disparition de la fillette. Selon lui, "les choses ont basculé" lorsque l'amant de Mme Parnisari, avec qui elle avait passé une partie de l'après-midi, ne touche pas au gâteau d'anniversaire préparé par Tania et refuse de passer la soirée avec elle.
Ivre de colère et de frustration, la jeune femme aurait alors étouffé sa fille avant de se débarrasser du corps dans un ruisseau.
"Cette version tient la route, elle est cohérente, les pièces du puzzle s'assemblent", a martelé l'avocat général, rejetant encore les hypothèses d'un crime commis par un proche de l'accusée ou par un rôdeur.
Le verdict doit être rendu jeudi.
Un étudiant en médecine condamné pour agression antisémite
GRENOBLE (AP) - Le tribunal correctionnel de Grenoble a condamné mercredi à trois mois de prison avec sursis un étudiant en première année de médecine poursuivi pour "violence volontaire sans incapacité de travail motivée par l'appartenance à une race ou à une religion", à la suite de l'agression le 26 février dernier à la faculté de La Tronche (Isère) d'un étudiant en pharmacie de confession juive.
Ouverture du procès en appel de deux députés UMP
Tapant régulièrement du poing sur la table qui se trouvait devant lui, Gilles Forray, qui avait été condamné à trois ans de prison avec sursis, a affirmé que les conditions dans lesquelles s'étaient déroulés les appels d'offres étaient "parfaitement régulières".
Quant à l'appartement, a poursuivi l'ancien premier adjoint, il "ne m'aurait servi à rien" car "il m'est totalement inaccessible".
PARIS - Le procès en appel de deux députés UMP, dont l'ancien secrétaire d'Etat Pierre Bédier condamné en première instance à 18 mois d'emprisonnement avec sursis, s'est ouvert mercredi matin devant la cour d'appel de Paris.
Les deux députés des Yvelines, Jacques Masdeu-Arus et Pierre Bédier, ont été reconnus coupables de "corruption passive" en première instance. Ils avaient fait appel, de même que Gilles Forray, premier adjoint de M. Masdeu-Arus, maire de Poissy au moment des faits, et qu'un ancien expert-comptable, Jean-Pierre Pécriaux.
Le CICR est « profondément inquiet pour tous les otages »
GENEVE (AP) - Le représentant du Comité intrnational de la Croix-Rouge en Colombie a déclaré mercredi que l'organisation n'avait pas pu rendre visite aux otages comme Ingrid Betancourt.
"Ces dernières années, malheureusement, le CICR n'a pas été en mesure de rendre visite à ces otages et détenus mais nous allons continuer de maintenir un dialogue confidentiel avec toutes les parties, avec les FARC et l'ELN pour rendre visite à ces détenus. Cela inclut Ingrid Betancourt", a affirmé Yves Heller à la presse à Genève.
"Nous avons offert nos services pour participer à la libération d'Ingrid Betancourt et de tous les autres otages", a-t-il précisé, mais "le CICR n'a pas reçu de demande des FARC pour participer à une mission humanitaire" et "à ce jour (...) le CICR n'a pas reçu de demande de visite des FARC".
Le CICR a rendu visite à plus de 5.5000 détenus -rebelles et membres de groupes paramilitaires- dans les prisons colombiennes l'année dernière. "Le CICR a soumis au FARC une demande pour rendre visite à tous les otages" aux mains des forces armées révolutionnaires de Colombie. "Nous sommes profondément inquiets pour tous les otages, pas seulement Ingrid Betancourt. Nous devons être très prudents avec toutes ces informations qui circulent en ce moment au sujet d'Ingrid Betancourt", a souligné M. Heller.
Les rumeurs « ne sont pas toutes bien intentionnées »
PARIS (AFP) - Un nouveau départ du cabinet de la ministre de la Justice Rachida Dati, évoqué dans la presse, a été confirmé mercredi par la Chancellerie, ce qui porte à onze le nombre de conseillers qui ont quitté la place Vendôme depuis la nomination de Mme Dati en mai 2007.
Le conseiller diplomatique de la garde des Sceaux, Pierre Boussaroque, est "effectivement sur le départ", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Chancellerie Guillaume Didier, confirmant des informations des hebdomadaires Le Point et Le Canard enchaîné.
M. Didier a expliqué que ce conseiller de 41 ans avait "un projet professionnel personnel qui devrait se concrétiser dans les semaines à venir".
Le porte-parole a contesté que ce départ soit dû au caractère réputé difficile de Mme Dati, comme l'affirment les hebdomadaires. "Comme toutes les rumeurs, elles ne sont pas toutes bien intentionnés", a commenté Guillaume Didier.
Arche de Zoé : Fillon aurait-il menti ?
Société
Arche de Zoé : Fillon aurait menti • Selon «Le Figaro», la France s'est engagée à payer les 6,3 millions d’euros de dommages et intérêts dus par les six Français de l’Arche de Zoé. Contrairement aux affirmations de François Fillon, hier.
Liberation.fr (avec source AFP)
LIBERATION.FR : mercredi 2 avril 2008
EADS : Noël Forgeard estime que l'enquête a été menée à charge
PARIS (AFP) - Noël Forgeard, ancien coprésident d'EADS, a affirmé mercredi dans Le Parisien être "innocent" et que l'enquête de l'AMF accusant certains dirigeants du groupe d'aéronautique de délit d'initié avait été "menée à charge".
"Je suis innocent (...). L'enquête de l'AMF (Autorité des marchés financiers ndrl) a été menée à charge", a déclaré l'ancien coprésident, contraint au départ en juillet 2006 après la révélation des retards du programme A380.
Interrogé sur la vente de ses stocks-options en mars 2006, M. Forgeard a indiqué n'avoir "commis aucune infraction".