Archives pour: Février 2009, 18
Guadeloupe : derrière la crise sociale, l'antagonisme racial
Un reportage sur les "békés" enflamme la Martinique
LEMONDE.FR | 13.02.09 | 12h12 • Mis à jour le 16.02.09 | 19h50, extrait
C'est un reportage qui fait grand bruit, dans une Martinique en pleine crise sociale, en grève depuis huit jours "contre la vie chère". Diffusé vendredi 6 février par Canal+, Les Derniers Maîtres de la Martinique, est un reportage de Romain Bolzinger sur les héritiers blancs des premiers colons installés sur l'île avant la Révolution Française.
Alain Huygues-Despointes, un des "békés" interrogés, regrette que les historiens ne s'intéressent pas "aux bons côtés de l'esclavage" et explique "vouloir préserver sa race". "Quand je vois des familles métissées avec des Blancs et des Noirs, les enfants naissent de couleurs différentes, il n'y a pas d'harmonie", déclare-t-il.
Dans un communiqué en date du 2 février, envoyé à toutes les rédactions locales, M. Despointes affirme que ses propos ont été "sortis de leur contexte" et qu'ils ne reflétaient "en rien ses convictions profondes" sur l'esclavage, "un passé honni". Il présente aussi ses "sincères regrets" à ceux qui ont été "blessés".
"PARFAITEMENT IGNOBLES"
Pour autant, Yves Jégo, le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, a jugé jeudi "parfaitement ignobles" ces propos. "On a des lois qui interdisent ce genre de choses dans la République", a souligné Yves Jégo sur Europe 1, ajoutant que le parquet de Martinique avait ouvert une information judiciaire pour "apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine raciale."
Guadeloupe : derrière la crise sociale, l'antagonisme racial
Par Cyrille Louis, envoyé spécial à Pointe-à-Pitre
Le Figaro16/02/2009 | Mise à jour : 19:16, extraits
Depuis le début, l'antagonisme supposé entre travailleurs noirs et patrons descendants des colons blancs s'est imposé en toile de fond des revendications salariales.
Le rituel se répète désormais à chaque meeting du collectif Liyannaj kont pwofitasyon (Ensemble contre les profiteurs ou LKP). Ce samedi 14 février, c'est ainsi dans la petite ville du Moule, au nord-est de la Guadeloupe, que plusieurs milliers de sympathisants massés sur la place principale entonnent dans la nuit un refrain entraînant. Midinettes et vieillards, gros bras du syndicat UGTG et beaux gosses juchés sur les toits des maisons voisines reprennent en cœur. Les silhouettes s'animent, des sourires se dessinent, un souffle de ferveur balaie la foule. Comme en transe, toute l'île semble psalmodier le refrain gênant qui, devenu l'hymne des grévistes, menace joyeusement : «La Gwadloup sé tan nou, la Gwadloup a pa ta yo.»
Ce «tube», composé aux premiers jours du conflit par un poète de Basse-Terre nommé Jackie Richard, rencontre depuis quatre semaines un succès tel qu'une maison de production a tout récemment décidé d'en faire un disque. Dans la rue, sur les piquets de grève, l'air est sur toutes les lèvres. Pourtant, depuis peu, quelques voix mettent en garde contre le refrain qui, visant sans les nommer patrons békés et autres «métros», scande : «La Guadeloupe c'est à nous, la Guadeloupe c'est pas à eux.» Samedi, le président socialiste du conseil régional Victorin Lurel a même ouvertement redouté que l'actuel conflit social ne se «racialise», avertissant : «Attention aux chansons obsédantes, avec lesquelles il est facile de mobiliser les gens. Ces derniers jours, certains “métros” ont été embêtés et ce n'est pas normal. N'oublions pas qu'une société multiculturelle, c'est beau mais c'est fragile.»
[...] Le 6 février dernier, la diffusion sur Canal + d'un documentaire décrivant la communauté béké de Martinique a singulièrement attisé les braises d'un contentieux inscrit au plus profond de la société guadeloupéenne. À l'écran, le public antillais a notamment pu entendre les élucubrations du patriarche Alain Huyghes-Despointes sur les «bons côtés» de l'esclavage et la nécessité, selon lui, de préserver la pureté du sang béké en évitant les unions avec des Noirs. De ce film, nombre de téléspectateurs ont aussi retenu le large contrôle exercé par quelques familles anciennes et très fortunées sur l'économie et la société antillaises. «L'actuelle focalisation du LKP sur les békés révèle bien la profondeur d'un antagonisme qui est issu du passé mais resurgit chaque fois que la Guadeloupe connaît un mouvement social», analyse Fred Réno, professeur de sciences politiques à l'université Antilles-Guyane.
Sur desourcesure.com/politiqueaffaires
L'Amérique s'inquiète du coût de la peine de mort
Des députés UMP proposent de légaliser l'euthanasie
Bastien Hugues (lefigaro.fr), 18/02/2009 | Mise à jour : 18:11, extrait
«Le problème des soins palliatifs est qu'ils peuvent durer des semaines voire des mois, soit autant de temps de souffrance pour le malade», explique le premier signataire de la proposition de la loi, le député André Wojciechowski, contacté par lefigaro.fr. Et les cosignataires de souligner que «d'autres pays, proches de nous, ont ouvert la voie» à l'euthanasie, citant les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse, le Danemark ou encore la Grande-Bretagne.
«On ne peut pas indéfiniment fermer les yeux face à une tendance qui se propage si rapidement, répètent les cosignataires. Les mœurs évoluent et aujourd'hui, l'euthanasie (…) représente la seule issue possible des malades incurables qui souhaitent cette solution.» Le député André Wojciechowski espère donc relancer au Parlement le débat sur l'euthanasie. «Pourquoi celui qui souffre, celui qui a mal, et qui ne veut plus être un légume, ne peut-il pas demander à un médecin le droit de mourir dignement ?», s'interroge-t-il.
En pratique, les députés proposent donc que chaque demande d'euthanasie soit soumise à un conseil pluridisciplinaire, composé de praticiens concernés (oncologues, psychiatres, médecin traitant), des proches éventuellement (une à deux personnes dans le premier cercle familial) et du patient. Si la demande est refusée, le patient est orienté vers des soins palliatifs. Si elle est acceptée, «l'euthanasie est réalisée sans poursuites pour les personnes concernées par l'exécution de la décision», autrement dit pour le personnel médical.
Neuf Français sur dix favorables à l'euthanasie
Une proposition saluée par l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD). «Ça me semble aller dans le bons sens, et cela montre que la question dépasse de plus en plus le clivage droite-gauche», se réjouit le président de l'ADMD Jean-Luc Romero, contacté par lefigaro.fr.
L'Amérique s'inquiète du coût de la peine de mort
De notre correspondante à Washington, Laure Mandeville
18/02/2009 | Mise à jour : 16:59, extraits
Plusieurs États américains songent à abolir la peine capitale pour réaliser d'importantes économies.
Avec 36 États sur 50 pratiquant la peine de mort, les Etas-Unis restent l'un des derniers pays occidentaux à continuer d'exécuter certains de ses criminels, puisant la légitimité de ce droit de vie ou de mort dans un soutien populaire sans faille. Mais la crise économique qui déferle sur le pays suscite un effet collatéral inattendu : la floraison à travers les États américains de projets de loi destinés à abolir une peine capitale qui coûte très cher au système carcéral.
Les lobbies abolitionnistes empruntent donc avec un empressement tout particulier ces jours-ci les couloirs du Congrès. Une dizaine d'États américains, parmi lesquels le Nouveau-Mexique, le Maryland, le New Hampshire ou le Montana, examinent des projets visant à renoncer à la peine de mort. Le Maryland paraît le plus proche de l'abolition, son gouverneur Martin O'Malley s'étant prononcé cette année en faveur de la loi abolitionniste. «Le coût de la peine de mort… est une raison valide en ces temps d'austérité», a reconnu de son côté le gouverneur de l'État du Nouveau-Mexique, Bill Richardson. Les élus du Nouveau-Mexique, qui espèrent passer une loi abolitionniste cette année, soulignent que le bénéfice d'une abolition serait de plus d'un million de dollars dans cet État qui compte actuellement deux personnes dans son couloir de la mort.
[...] Dave Wanzenried, élu démocrate auteur de la proposition de loi, affirme que la voix des familles de victimes influence le débat. Ces dernières seraient de plus en plus soucieuses qu'un meurtre ne soit pas doublé d'une autre mise à mort, tout en estimant que les délais de vingt à trente ans qui précédent l'exécution du meurtrier sont trop longs pour leur permettre d'avoir le sentiment d'une vraie réparation. «Il y a aussi la forte probabilité que quelqu'un soit condamné et exécuté à tort», ajoute Dave Wanzenried.
La peine capitale coûte jusqu'à dix fois plus cher que la condamnation à vie. Les procédures d'appel durent des années, et la plupart du temps, les condamnés sont défendus par des avocats payés par l'État. La question de la constitutionnalité de certaines injections létales, et de la douleur qu'elles suscitent chez le condamné, a fait jurisprudence, retardant d'autant le processus. Entretenir un couloir et une chambre de la mort est aussi plus onéreux.
Le Nord submergé d'appels du Maroc
La Chine va créer une liste noire de journalistes
Julie Connan (lefigaro.fr)
17/02/2009 | Mise à jour : 14:25, extrait
Pékin entend ainsi priver de cartes de presse les journalistes chinois s'étant rendu coupables d'une «conduite professionnelle malsaine». Reporters sans frontières fait part de son inquiétude.
Alors que la Chine détient depuis 10 ans le triste record du pays qui emprisonne le plus ses journalistes, le pays s'apprête désormais à créer une liste noire les concernant.
Selon la numéro deux de l'administration générale de la presse et de l'édition, Li Dongdong, cette base de données réunira les journalistes s'étant rendu coupables d'une «conduite professionnelle malsaine», sans davantage de précisions.
Ces «transgresseurs seront interdits d'exercice des métiers de l'information», autrement dit de cartes de presse, a-t-elle ajouté à l'agence officielle de presse China News Service. Ces mesures ne s'appliquent toutefois pas aux journalistes étrangers qui dépendent du ministère chinois des Affaires étrangères.
Raison officielle de cette décision : «en finir avec les fausses informations».
Le Nord submergé d'appels du Maroc
AFP, 18/02/2009 | Mise à jour : 19:56
Plusieurs milliers d'appels téléphoniques, émis du Maroc, ont été reçus depuis hier soir par les Nordistes, principalement de la région valenciennoise ainsi que dans l'est de la France, à la suite d'un problème technique, a indiqué mercredi France Télécom.
« La justice est au coeur des décisions », assure Xavier Bertrand
Sarkozy assure le "service après-vente"
France Info - 20:22, extrait
Nicolas Sarkozy a refusé ’’une politique de facilité qui sacrifierait l’avenir au présent, qui conduirait à la banqueroute’’ . ’’Nous sortirons de la crise en modernisant la France’’, pas ’’en embauchant davantage de fonctionnaires ou en rétablissant l’autorisation administrative de licenciement’’, ni en ’’augmentant massivement le SMIC’’. Selon le chef de l’Etat la France dispose des atouts qui lui permettraient de sortir "vite de la crise, à condition de ne pas refaire les erreurs du passé".
Une réponse adaptée aux difficultés des Français, selon Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement (2'09")
USA: polémique autour d'une caricature
AFP, 18/02/2009 | Mise à jour : 21:56
Le tabloïd américain New York Post a déclenché une polémique en publiant aujourd'hui une caricature suggérant que le plan de relance de l'économie aurait été préparé par un singe, une association s'interrogeant sur une éventuelle référence raciste au président Barack Obama.
Le dessin représente un policier qui vient d'abattre un singe et dit à son collègue: "Ils vont devoir trouver quelqu'un d'autre pour rédiger le prochain plan de relance". Le dessin fait référence à un chimpanzé tué lundi dans la ville le Connecticut (nord-est) après avoir gravement blessé une femme.
"La caricature publiée dans le New York Post pose problème parce que dans l'histoire des attaques racistes contre les Noirs américains, ils ont souvent été comparés à des singes", a protesté dans un communiqué le révérend Al Sharpton, militant des droits de l'homme et président de l'association "Réseau national d'action".
"Le plan de relance est la première victoire législative du président Barack Obama, premier président américain noir, et il lui restera associé. Est-ce que la vignette insinue que le plan a été rédigé par un singe?", s'est demandé Al Sharpton. Al Sharpton a rappelé dans le communiqué que le dessinateur du Post a déjà été accusé de racisme.
"La justice au coeur des décisions"
AFP, 18/02/2009 | Mise à jour : 21:22
Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, s'est félicité aujorud'hui des mesures annoncées par Nicolas Sarkozy à l'issue d'un "sommet social" à l'Elysée, qui montrent selon lui que la justice est "au coeur des décisions".
"Le mouvement populaire se félicite des décisions qui ont été prises, de pouvoir penser aux Français les plus fragiles, de pouvoir penser aux classes moyennes et encore une fois, que la justice soit au coeur des décisions", a déclaré M. Bertrand devant la presse, au siège de l'UMP.
"Avec beaucoup de sang froid, avec un vrai sens de l'écoute, le président de la République a su prendre la mesure des inquiétudes qui se sont exprimées dans notre pays", a-t-il estimé.
"Nous avons aujourd'hui le sentiment que nous savons où nous allons, et nous avons aussi le sentiment qu'ensemble, nous saurons sortir de cette crise le plus rapidement possible", a-t-il ajouté.
Préfets : l'ampleur de la valse est inédite
Préfets : l'ampleur de la valse est inédite
LE MONDE | 18.02.09 | 14h41 • Mis à jour le 18.02.09 | 17h51
Des représentants de l'Etat, M. Sarkozy attend qu'ils mettent le plus grand zèle dans l'application des consignes du pouvoir. En accélérant le rythme des mutations-promotions, il les place en situation d'insécurité permanente. Au besoin, la sanction tombe : l'éviction récente du préfet de la Manche, coupable d'avoir mal géré un déplacement présidentiel dans son département, a valeur d'exemple. Les préfets sont prévenus : ils s'exposent à tout moment à devoir "rendre des comptes".
Guadeloupe : le syndicaliste n'a pas été tué par une balle perdue
LEMONDE.FR avec AFP | 18.02.09 | 10h38 • Mis à jour le 18.02.09 | 17h28, extrait
"Toutes les hypothèses sont ouvertes", a conclu le procureur. Il n'exclut pas que Jacques Bino soit mort sur le coup.
Dans l'île, paralysée depuis un mois par une grève générale, plusieurs bandes de jeunes, cagoulés, armés, parfois sous l'emprise de stupéfiants, pour certains âgés de 15 ans, ont à nouveau pris d'assaut les rues mardi soir. De violents affrontements ont notamment eu lieu dans la ville de Baie-Mahault entre forces de l'ordre et casseurs.
"Ces violences n'ont rien à voir avec le droit légitime à manifester", a déclaré mercredi la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, devant l'Assemblée nationale. "Les pillages, les violences contre les personnes, les exactions, ne sauraient être tolérées et elles ne le seront pas", a-t-elle assuré. Une réunion doit se tenir à partir de 16 heures au ministère avec des responsables des forces de sécurité et de la sécurité civile pour "examiner toutes les solutions à même d'apporter la paix dans les territoires d'outremer".
Quel lapin hors du chapeau après le « Grenelle de crise » ?
Avant l’intervention de Nicolas Sarkozy
France Info - 12:43
Pour en débattre ce matin :
- Gaël Sliman, directeur de BVA Opinion,
- Michel Godet, professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) et auteur du livre Le Courage du bon sens paru en mai 2008 aux éditions Odile Jacob.
Qu’attendent les Français de l’intervention de Nicolas Sarkozy avec les partenaires sociaux ? Si l’on en croit le sondage BVA pour les Echos et France Info, la politique économique du chef de l’Etat est mauvaise pour six Français sur dix. "La situation de ce jour est assez complexe pour Nicolas Sarkozy", confirme Gaël Sliman. Pour Michel Godet, le chef de l’Etat "doit cesser de gouverner en fonction de ce que disent les sondages… Il faut dire la vérité : on vit au dessus de nos moyens."
Revue de presse, 09:41, Le Temps
Quel lapin hors du chapeau après le«Grenelle de crise»?
La presse française est dubitative, ce matin, avant le sommet qui doit se tenir à l’Elysée entre Nicolas Sarkozy et les syndicats. Au menu: un nouveau plan de relance qui pourrait profiter aux consommateurs-salariés. Le président confirmera-t-il son tournant «social» entamé lors de l’émssion TV «Face à la crise»?
Adolf Ogi, « conseiller » d’Allen Stanford, démissionne
Affaire madoff-bis, 13:22, Le Temps
Adolf Ogi, «conseiller» d’Allen Stanford, démissionne
L’ex-président de la Confédération avait été inclus par le groupe financier dans son organe de réflexion stratégique. Informé de l’enquête sur une possible fraude de 8,5 milliards, il démissionne avec effet immédiat.
UBS, 13:40, Le Temps, extrait
La Suisse lève le secret bancaire pour raison d’Etat
UBS livrera des noms de clients à la justice américaine sur décision urgente des autorités helvétiques de surveillance.
UBS va fournir les noms de 250 clients au Département américain de la justice, avec le soutien des autorités suisses, a appris Le Temps de plusieurs sources. La grande banque, qui avait résisté à lever le secret bancaire protégeant ses clients américains non déclarés dans l’affaire qui l’oppose au fisc américain, cède donc aux pressions de Washington, fragilisant par là les intérêts de la place financière suisse.
Le Sénat américain tiendra mardi une audience spéciale sur l’affaire UBS. En juillet, un juge de Floride avait lancé un mandat ordonnant à la banque de livrer les noms de 19’000 titulaires américains de comptes gérés en Suisse. Le Sénat publiera vendredi la liste des témoins invités à venir s’expliquer sur cette affaire.
Les Etats-Unis ayant menacé de retirer à UBS sa licence bancaire sur sol américain, la Finma l’aurait autorisée à livrer les noms en vertu de l’article 26 de la loi sur les banques, confirme une source. L’article 26 permet à l’autorité bernoise de surveillance de prendre des «mesures protectrices» si nécessaire, en donnant directement des instructions aux organes d’une banque. Le porte-parole de la Finma, Alain Bichsel, refuse de confirmer ou d’infirmer ces informations, rappelant seulement que l’autorité poursuit son enquête et qu’elle ne communiquera pas avant son terme, d’ici «quelques semaines». De même, UBS se refuse à tout commentaire.
«C’est un choc sans précédent contre le secret bancaire, constate un parlementaire au courant de la procédure. La Suisse ne sera plus crédible si elle livre des noms sans tenir compte des accords d’entraide fiscaux.»
La décision serait largement politique, selon nos sources.
Un couple de malvoyants fait condamner Air France
Un couple de malvoyants fait condamner Air France
Flore Galaud (lefigaro.fr) avec AFP, 18/02/2009 | Mise à jour : 12:52
La compagnie aérienne a été condamnée à leur verser 2.000 de dommages et intérêts, pour avoir refusé de leur vendre des billets d'avion car ils étaient accompagnés d'un enfant de six mois.
La cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a condamné mardi la compagnie Air France à verser 2.000 euros de dommages et intérêts à un couple de malvoyants, à la suite d'un refus de vente de billets. Le couple de Niçois s'était vu refuser la vente, en mars 2004, de billets pour Brest, parce qu'ils étaient accompagnés d'un enfant alors âgé de six mois. La compagnie aérienne exigeait en effet la présence d'une tierce personne, voyante, pour accompagner le nourrisson lors du vol.
En première instance, l'avocat du couple avait dénoncé un « traitement arbitraire et déplacé » de la part d'Air France et réclamé 40.000 euros de dommages et intérêts, compte-tenu des «répercussions morales énormes» de l'affaire. Air France avait de son côté plaidé la relaxe en arguant «qu'en vertu du principe de précaution, les parents malvoyants d'un enfant de moins de quatre ans ne pouvaient être considérés comme accompagnateurs responsables (…) Cette précision qui figure dans [nos] instructions internes, avait été notifiée en 2001 à la Direction générale de l'aviation civile (DGAC)», qui ne les a pas «contestées». La compagnie avait par ailleurs mis en avant les accidents dont sont victimes les enfants non ou mal accompagnés et insisté sur le «dilemme entre principe de précaution et une éventuelle attitude discriminatoire».
Le Raid maîtrise un forcené dans l'Essonne
Faits divers
Fin de cavale pour les évadés
Le Parisien | 18.02.2009, 07h00, extrait
C’est trente-six heures après leur évasion, et au bout d’un périple de 800 km, que la cavale des deux fugitifs de la prison de Moulins (Allier) a pris fin aux portes de Paris.
L'évasion de Moulins relance le débat sur les longues peines
LEMONDE.FR | 17.02.09 | 20h27 • Mis à jour le 17.02.09 | 21h09, extrait
"C'est un acte de désespoir". La mère de Christophe Khider, qui s'est évadé, dimanche 15 février, de la prison de Moulins dit comprendre l'évasion de son fils, libérable en 2045, "une date de science-fiction qui n'a pas de sens". L'évasion de son fils et d'Omar Top El Hadj pose la question des perspectives qui s'offrent aux détenus condamnés à de longues peines, souvent en grande difficulté pour leur réinsertion.
Faits divers
Le Raid maîtrise un forcené dans l'Essonne
Le Parisien | Réagir17.02.2009, 10h46 | Mise à jour : 10h51
Un forcené de 42 ans retranché dans la nuit de lundi à mardi dans l'appartement de sa compagne à Montgeron (Essonne), a été maîtrisé par les forces du Raid, unité d'élite de la police nationale, ce matin à l'aube. L'homme, qui menaçait d'ouvrir le feu, n'avait au final qu'une arme à grenaille sur lui.
Il avait également ouvert le gaz, menaçant de faire exploser tout l'immeuble.
DOM-TOM : l'appel au calme du gouvernement
Politique
L'appel au calme du gouvernement
Le Parisien | 18.02.2009, 08h37, extrait
Le gouvernement «lance un appel au calme» en Guadeloupe, après les violences et pillages de la nuit, a déclaré mercredi sur Europe 1 le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel. «Le message du gouvernement, c'est d'abord de lancer un appel au calme, c'est le plus important», a dit Luc Chatel, alors que la Guadeloupe s'enfonce dans la violence. «La place des uns et des autres, elle est davantage autour de la table que sur les barricades», a-t-il poursuivi, insistant sur le fait que «l'on ne peut pas en sortir par la violence».
Un homme tué par balle à proximité d'un barrage en Guadeloupe
LEMONDE.FR avec AFP | 18.02.09 | 10h38 • Mis à jour le 18.02.09 | 10h58
A la une
Les réactions se multiplient
Le Parisien | 18.02.2009, 08h13 | Mise à jour : 09h44
Economie
La Société Générale engrange 2 milliards de bénéfices
Le Parisien | Réagir18.02.2009, 08h48
Economie
Déficits publics : la France rappelée à l'ordre par Bruxelles
Le Parisien avec AFP | 18.02.2009, 11h43 | Mise à jour : 12h04, extrait
La pression de la Commission européenne sur les Etats membres de l'UE pour contenir les déficits publics dans la limite de 3% du PIB monte d'un cran. Alors que l'Europe est frappée de plein fouet par la crise économique mondiale, Bruxelles a enclenché mercredi la première étape des procédures pour déficits excessifs contre six pays, dont la France et l'Espagne, en raison du dérapage de leurs finances publiques.
Comment bien nourrir son enfant sans trop dépenser
Interdiction de s'embrasser devant une gare du nord de l'Angleterre
LEMONDE.FR | 17.02.09 | 12h20, extrait
Père à 13 ans, un adolescent anglais au cœur d'un débat sur la sexualité
LEMONDE.FR | 16.02.09 | 13h44 • Mis à jour le 16.02.09 | 17h59
Le bilan 2008 des flux migratoires contredit les chiffres du ministère
LE MONDE | 16.02.09 | 14h30 • Mis à jour le 16.02.09 | 17h28, extrait
Satisfait d'afficher 29 796 reconduites effectives d'étrangers irréguliers à la frontière, le précédent ministre de l'immigration, Brice Hortefeux, se félicitait aussi, le 13 janvier, avant son départ, d'avoir "rééquilibré les flux migratoires".
L'immigration familiale, affirmait-il, a enregistré une "baisse spectaculaire de 10,6 % en 2007", et cette "tendance à la diminution s'est poursuivie" en 2008. Il ajoutait que l'immigration professionnelle prenait une part croissante : "Montée à 14 % du total des entrées à des fins d'installation durable en France, celle-ci atteindra environ 20 % en 2008."
Mais le premier bilan statistique non consolidé des flux migratoires en 2008, que Le Monde s'est procuré, révèle une réalité beaucoup plus nuancée. Loin de poursuivre sa baisse, l'immigration familiale a connu une remarquable stabilité. Le regroupement familial, à proprement parler, c'est-à-dire la procédure permettant à un étranger en situation régulière d'être rejoint par son conjoint et ses enfants, reste stable en 2008 : 16 626 titres de séjour contre 16 681 en 2007, soit - 0,3 %.
Comment bien nourrir son enfant de la naissance à 3 ans sans trop dépenser
LE MONDE | 17.02.09 | 15h56 • Mis à jour le 17.02.09 | 17h23, extrait
Quel lait donner à son bébé ? A quel âge diversifier sa nourriture ? Les questions des parents sur l'alimentation de leurs enfants de 0 à 3 ans sont très souvent abordées lors des consultations chez les pédiatres.
L'enjeu est important car, "au cours de la première année de vie, le poids du bébé triple, la taille augmente de 50 % et la masse du cerveau croît de 2 grammes par jour", a rappelé, jeudi 5 février, le docteur Dominique Darmaun, membre du comité de nutrition de la Société française de pédiatrie, lors d'une conférence de l'Institut français de la nutrition. Jusqu'à 3 ans, le jeune enfant ne doit pas manger comme un adulte.