Archives pour: Août 2009, 05
USA : l'auteur de la fusillade [l'aurait] annoncée sur son blog
USA : l'auteur de la fusillade l'avait annoncée sur son blog
M. Sz. et C.P. (lefigaro.fr) avec AP
05/08/2009 | Mise à jour : 20:35, extraits
Sans dire un mot, un homme a ouvert le feu dans un centre de «fitness» près de Pittsburgh. Une fusillade qui, semble-t-il, était en préparation depuis le mois de novembre.
[...] Le forcené, qui travaillait au service financier d'un cabinet juridique, avait apparemment décrit son projet sur son blog. Les autorités n'ont pas encore confirmé formellement qu'il était l'auteur du site mais la teneur des propos et le fait qu'il ait été enregistré au nom de Sodini tendent à appuyer son authenticité. L'auteur y raconte qu'il projetait d'ouvrir le feu dans cette salle de gymnastique, dont il était d'ailleurs membre, depuis le mois de novembre. Il avait déjà voulu passer à l'acte en janvier mais s'était « dégonflé » au dernier moment.
L'homme faisait également part de ces états d'âmes sur ce site personnel, retiré d'Internet depuis par les autorités. «Le plus gros des problèmes n'est pas d'avoir des relations ou des amis, mais de ne pas être capable de réussir et d'obtenir ce que je désire avec eux ou dans beaucoup d'autre domaines», explique un texte daté de dimanche. Le forcené y raconte ses déboires amoureux : il n'a pas eu de petite amie depuis 1984 et de relation sexuelle depuis dix-neuf ans. «Simplement, les femmes ne m'aiment pas. Il y a 30 millions de femmes désirables aux Etats-Unis (mon estimation) et je n'arrive pas à en trouve une», écrit-il quelques temps avant la tuerie. La date de son décès le 4 août 2009 suivie de la mention «jamais marié» étaient inscrits sur son blog.
Moscou accuse la Géorgie de préparer une agression
NDLR : En page 4 du Canard, « Coupable » de l'avoir cité... et La religieuse, en page 8.
Moscou accuse la Géorgie de préparer une agression
LEMONDE.FR avec AFP | 05.08.09 | 08h26 • Mis à jour le 05.08.09 | 15h20, extrait
A la veille du premier anniversaire du conflit russo-géorgien pour le contrôle de la république séparatiste géorgienne d'Ossétie du Sud, la tension est encore montée d'un cran entre Moscou et Tbilissi. Après avoir menacé la Géorgie de recourir à la force ce week-end (Lire aussi "Le ton monte à nouveau entre Moscou et Tbilissi"), la Russie a multiplié, mercredi 5 août, les accusations contre la Géorgie et les Etats-Unis.
En une du Canard du 5
Le vide juridique des autopsies judiciaires
Le vide juridique des autopsies judiciaires
LE MONDE | 04.08.09 | 15h11 • Mis à jour le 04.08.09 | 20h58, extrait
"On m'a privé du corps de ma femme, qui a été dépecé", souligne Hervé Louvrié, pompier, dont la femme s'est suicidée le 9 avril 2008. "Son corps a été autopsié à la morgue de Lens, mais il n'a pas été recousu. C'est un crime de civilisation", poursuit cet homme, qui se bat pour que "cela ne se reproduise plus", et qui a saisi le conseil de l'ordre des médecins.
A quel moment le corps peut-il être restitué à la famille ? Les autorités judiciaires françaises attendirent de longs mois avant d'autoriser la restitution du corps d'une petite fille de 4 ans à ses parents à la suite d'une autopsie effectuée dans le cadre d'une enquête pour responsabilité médicale. L'autopsie fut pratiquée le 9 juillet 1996. Ce n'est que le 14 février 1997 que le juge d'instruction délivra le permis d'inhumer. Très affectés, les parents portèrent l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui a condamné la France dans son arrêt Pannullo et Forte du 30 octobre 2001.
Troisième point, que deviennent les organes prélevés ? Là encore, il existe un vide juridique. "Rien n'est dit sur la réponse à apporter à une demande de restitution de ces organes aux fins d'inhumation ou d'incinération, ceux-ci ne pouvant être considérés comme voués à l'abandon", ajoute le médiateur. Dans certains cas, "faute de précision dans les textes, les organes prélevés sont considérés comme des déchets anatomiques et sont dès lors détruits par incinération sans que la famille en soit informée", précise Mme Timsit. Or, cela peut être une grande blessure pour les proches. Les prélèvements humains devraient être dotés d'un statut juridique, selon le médiateur.
Pour l'heure, les ministères n'ont pas répondu. Le médiateur a également saisi la mission bioéthique de ce dossier.
Un gendarme blessé par balle
Société
Publié le 05/08/2009 à 11:02 - Modifié le 05/08/2009 à 11:10 Le Point.fr, extrait
NOUVELLE-CALÉDONIE
Un gendarme blessé par balle
La tension est vive sur l'île en raison d'un conflit lié à la compagnie aérienne locale Aircal. Depuis une semaine, le syndicat USTKE multiplie blocages et dégradations , notamment dans les zones industrielles de Ducos et de Numbo, au nord de Nouméa. Le syndicat entend protester contre l'enlisement d'un conflit à Aircal, pour lequel un accord a été trouvé, mais que le président de la compagnie locale, Nicdoish Naisseline, refuse de signer. Ce conflit est lié au licenciement pour faute professionnelle d'une employée. On reprochait à cette dernière d'avoir indiqué à sa mère que son père se trouvait à bord d'un avion en compagnie de sa maîtresse, trahissant le secret professionnel auquel sont soumis les salariés d'une compagnie aérienne. À l'affaire se sont aussi mêlés des conflits d'influence coutumiers kanaks, le président d'Aircal, Nidoish Naisseline, étant également chef sur l'île de Maré, d'où est originaire la famille de l'employée.
Enlisement d'un conflit social
Face à cette situation qui traînait trop à son goût, le syndicat a mené une action coup-de-poing fin mai, qui a ensuite conduit le président de l'USTKE, Gérard Jodar, en prison, pour entrave à la circulation d'un aéronef.
SÉRIES D'ÉTÉ : LA CYBERCULTURE 3/5
Hackers, pirates, cyberpunks : la résistance du web
NOUVELOBS.COM | 05.08.2009 | 10:00, extrait
Quand on dit grand acteur du web, on pense à Google, Microsoft, Apple, ces grandes multinationales qui façonnent presque à elles seules tout l'espace numérique. Mais c'est sans compter sur une autre partie, plus sous-terraine, mais bien réelle : les hackers, pirates et cyberpunks.
L'avènement des nouvelles technologies dans les années 1970, la démocratisation du micro-ordinateur, l'accès à une information toujours plus large, ont permis l'émergence d'une autre culture de masse. Cet essor a engendré l'accès à de nouveaux savoirs, à une pluralité d'informations. Cependant la quasi-totalité de la toile étant gérée par quelques multinationales surpuissantes, il existe une frange qui se détache de cette information, la considérant comme tronquée. Cette faction revendique ainsi un véritable monde numérique, sans aucune frontière. Fonctionnant avec ses propres codes, ces personnes ont décidé d'œuvrer en faveur de la vérité, de l'information, usant parfois de moyens controversés. Hackers, cyberpunks, pirates, la résistance du web est arrivée il y a maintenant une vingtaine d'années et n'a cessé de s'imposer.
Ou comment des personnes alors insignifiantes, bousculent les codes de la toile et se sont imposées en quelques années comme des acteurs à part entière du web.
Le CSA condamné à verser 100.000 euros à Skyrock
NDLR : Il faut que je retrouve un arrêt de la CEDH...
Le CSA condamné à verser 100.000 euros à Skyrock
France Info - Hier, 13:04, extrait
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a été condamné par le tribunal administratif de Paris à verser 100.000 euros à la radio musicale Skyrock après des "refus renouvelés" d’autorisation d’émettre dans 55 villes de France.
Le CSA n’aime-t-il donc pas le rap ? Avec plus de 4 millions d’auditeurs par jour, Skyrock, axée principalement sur le rap, et écoutée exclusivement par des jeunes, est la deuxième radio musicale de France derrière NRJ. Mais elle pourrait toucher davantage de jeunes auditeurs si le CSA n’avait pas refusé pendant une dizaine d’années de lui attribuer des fréquences. Skyrock estime ainsi la perte supposée à 3,7 millions de personnes dans 40 villes.
La radio avait engagé une requête indemnitaire auprès du tribunal administratif de Paris en "réparation du préjudice subi par le refus renouvelé" de la haute autorité audiovisuelle de lui attribuer des fréquences. Des rejets jugés illégaux par le Conseil d’Etat.
Le CSA a en effet rejeté 55 fois les demandes de la station. "Les arguments changeaient à chaque fois", explique Skyrock. "Soit ils disaient qu’il y avait déjà une radio musicale pour les jeunes, comme NRJ ou Fun, soit ils privilégiaient une radio associative". Le Conseil d’Etat, saisi par la radio, a cassé chacune de ces décisions. "Mais malgré les arrêts, le CSA a renouvelé son refus de nous donner les fréquences", explique le service juridique de Skyrock.