Archives pour: Août 2009, 06
Enquête après le décès d'un enfant à l'hôpital de Mulhouse
Voir aussi La disparition subite de la maman ainsi que Encore une décision de justice, décidément !
Voir également Faut-il avoir peur des antennes relais ?
Faits divers
Enquête après le décès d'un enfant à l'hôpital de Mulhouse
Le Parisien avec AFP | 06.08.2009, 21h58 | Mise à jour : 22h48
Un enfant est décédé le 4 août au centre hospitalier de Mulhouse et «une enquête médico-administrative» a été ouverte, a annoncé jeudi dans un communiqué le ministère de la Santé.
«D'après les premiers constats, il semblerait que le corps de l'enfant ait été trouvé pris dans les barreaux de son lit d'hospitalisation», au sein du service de pédiatrie du centre hospitalier de Mulhouse, a ajouté le ministère.
«Les premiers éléments montrent que le personnel était en nombre suffisant (un cadre de santé, une infirmière puéricultrice, une infirmière, deux auxiliaires de puériculture, le médecin pédiatre assurant ses consultations et deux internes de médecine générale, pour 6 lits occupés sur les 14 de l'unité)», selon le communiqué.
«Une enquête médico-administrative a immédiatement été diligentée, à la demande du cabinet de la ministre de la santé et des sports, par l'agence régionale de l'hospitalisation d'Alsace», a poursuivi le communiqué.
«Conformément au souhait de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports, toute la lumière sera faite sur les circonstances précises ayant conduit à ce drame», a poursuivi le ministère en exprimant «ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de l'enfant».
«Un groupe de travail au niveau de la Dhos, associant notamment l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) et des professionnels, est mis en place pour tirer toutes les conséquences de cette enquête», a-t-il conclu.
L'âge de l'enfant n'a pas été communiqué par le ministère.
"Mort au dictateur", crient à Téhéran des partisans de Moussavi
Par Reuters, publié le 06/08/2009 à 22:32
TEHERAN - Plusieurs centaines de partisans de l'opposant réformateur Mirhossein Moussavi ont manifesté jeudi dans le centre de Téhéran au cri de "Mort au dictateur !", rapporte un témoin.
Cette manifestation, sur la place Vali-Asr, survient au lendemain de la prestation de serment au Majlis (Parlement iranien) du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, dont la victoire à l'élection du 12 juin est contestée par l'opposition et dans la rue.
Selon ce témoin, des centaines de policiers antiémeutes étaient également présents aux abords de la manifestation. Les forces de l'ordre, a-t-il ajouté, ont tenté de disperser les protestataires, dont certains manifestaient à coups de klaxon.
"Les policiers ordonnent aux manifestants de quitter le secteur sous peine d'être interpellés", a-t-il dit.
Jeudi, des forces de l'ordre ont été déployées sur les grandes places de la capitale pour tenter d'empêcher des manifestations de partisans de Mirhossein Moussavi.
Une enfant décède dans son lit à l’hôpital de Mulhouse
France Info - 22:25
A Mulhouse, les précisions de Patrick Genthon. (0'50")
« Pas en mon nom »
«Un intellectuel épris du pouvoir n'en sera plus un»
Philippe Bilger - Blogueur associé | Lundi 03 Août 2009 à 15:49 | Lu 5713 fois, sur Marianne2, extrait
Un intellectuel a-t-il le droit de s'exprimer sur tout, même sur ce qu'il ne connaît pas? Devant les réactions autour de l'affaire Fofana et de ses suites, Philippe Bilger s'interroge. Et pose le problème, plus large, de la posture des intellectuels face au pouvoir.
Il ne faudrait pas que le silence sur l’affaire Fofana et ses suites me soit rendu trop insupportable par ceux qui continuent d’écrire et de parler comme s’ils les connaissaient. Ainsi, Alexandre Adler, un grand esprit pourtant, qui dans sa chronique du Figaro croit être habilité à nous dire « ce que révèle l’affaire Fofana ». D’emblée, une erreur grave. Adler affirme que Fofana aurait « peut-être pu être condamné plus lourdement » si on avait tenu compte de son comportement et de ses propos à l’audience. Or Fofana a été condamné à la peine maximale et à la mesure de sûreté la plus longue que la loi permettait au regard des crimes qui lui étaient reprochés. Une telle inexactitude manifeste qu’on veut faire passer ce qu’on pense avant ce qu’on a l’obligation de savoir. L’intellectuel a-t-il par principe le droit de s’exprimer sur tout ? Et même dans son champ de compétence ! [...] L’artiste, l’intellectuel. Au fond, il y a une solitude de l’un quand l’autre n’a pas le droit de penser sans avoir tous les hommes dans sa tête.
Société, 03/08/2009 à 06h52, Libé, extraits
Pas en mon nom
Par VANESSA RATIGNIER journaliste
Lu la semaine dernière dans le Nouvel Obs : Me Francis Szpiner, pénaliste de renom qui représente la famille Halimi dans le procès Fofana, qualifie Philippe Bilger, l’avocat général, de «traître héréditaire». J’ai du mal comprendre. Alors, je relis. Et je m’étrangle. Une seconde fois.
La première fois, c’était en découvrant l’interview accordée à Mediapart le 17 juillet par Richard Prasquier, président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). Répondant à une question sur le «passé trouble» du père de Philippe Bilger, Richard Prasquier répondait qu’il ne voulait pas «s’exprimer sur [son] passé collaborationniste». Et déjà, lecture et relecture. Richard Prasquier aurait pu s’indigner, refuser de s’engager sur ce terrain-là et centrer sa réponse sur les réels enjeux de l’affaire. Mais non. Il a choisi cette réponse. Dire une telle chose, quand bien même il précise ne pas vouloir en parler, c’est déjà le faire.
Je m’étais alors réjouie que personne n’ait relayé ces propos. Je m’en étais réjouie, et en même temps j’en étais désolée. Personne n’avait réagi. Comme si ça n’avait rien de choquant. Pourtant, de si viles attaques ont de quoi scandaliser. Depuis quand les fils doivent-ils expier les fautes de leur père ?
Richard Prasquier, pourtant, n’est pas n’importe qui. C’est le président du Crif.
[...] Déjà, en décembre 2008, quand j’avais entendu Richard Prasquier affirmer que «95 % de la communauté juive de France [était] en accord avec la politique d’Israël et avec ce [qu’entreprenait] son armée», j’avais bondi. Ainsi donc, contrairement à mes convictions, je soutenais la guerre menée contre Gaza ? Enfin, guerre, lui-même n’osait prononcer le mot. Pourtant, c’est bien de cela dont il s’agissait. Une guerre préparée depuis plusieurs mois. On s’appropriait ma voix. Pourtant, je n’ai pas bougé.
J’ai à nouveau tressailli quand, il y a quinze jours, Richard Prasquier affirmait que «le Crif [attendait] le verdict [dans le procès Fofana] avec inquiétude», redoutant «l’absence d’exemplarité dans les peines requises envers les inculpés». Il a d’ailleurs écrit à Michelle Alliot-Marie, ministre de la Justice, pour s’étonner du réquisitoire de Philippe Bilger, qualifié d’«indulgent».
Un « fils de boche » obtient la nationalité allemande
Un "fils de boche" obtient la nationalité allemande
Créé le 06/08/09 - Dernière mise à jour à 11h39 - Europe 1, extrait
C’est une première : un Français, fils d’un officier de la Wehrmacht, a obtenu mercredi la nationalité allemande.
Daniel Rouxel, 66 ans, est devenu, mercredi à Paris, le premier enfant français de “boche” à accéder à la nationalité allemande en vertu d'un récent accord entre Paris et Berlin. Né pendant la seconde guerre mondiale d'une mère française et d'un père lieutenant dans la Wehrmacht, Daniel Rouxel est le premier à bénéficier de cette mesure. Il est sorti mercredi du consulat d’Allemagne un certificat de nationalité allemande entre les mains et les larmes aux yeux.
Très ému, il a déclaré : "Je suis allemand, je ne suis plus un bâtard, j'ai une maman et un papa, je suis un enfant comme tous les autres". "J'ai enfin cette deuxième moitié qui m'a cruellement manqué". En 1943, sa mère était cantinière dans le camp allemand de Pleurtuit, en Bretagne, et eut une idylle avec le lieutenant Otto Ammon. "Je suis un enfant né d'un amour rendu impossible par la guerre", raconte-t-il dans un résumé écrit de sa vie.
L'histoire de ces enfants, le plus souvent soumis aux brimades et aux insultes dans la France de l'après-guerre, était longtemps restée entourée d'un lourd silence en France et en Allemagne.
Daniel Rouxel se rappelle une expérience douloureuse au micro d'Europe 1 :
Il y aurait plusieurs dizaines de milliers de ces "enfants de la guerre" nés en France. Selon un livre du journaliste français Jean-Paul Picaper et de l'écrivain allemand Ludwig Norz, ils seraient jusqu'à 200.000.
Intoxication alimentaire pour 25 enfants
NDLR : A Taverny, l'OSE France fait sa propre cuisine.
Intoxication alimentaire pour 25 enfants
AFP, 06/08/2009 | Mise à jour : 20:18
Vingt-cinq enfants et deux adultes d'une colonie de vacances originaires de la région parisienne, victimes d'une intoxication alimentaire, ont été hospitalisés "par précaution" jeudi à Senlis et Creil (Oise), a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Les secours sont intervenus alors que les enfants et leurs accompagnateurs se trouvaient sur la base nautique de Saint-Leu-d'Esserent, près de Chantilly.
Ils ont été évacués vers les hôpitaux de Senlis et de Creil "par précaution", selon un porte-parole de la gendarmerie de Picardie, qui a précisé qu'ils souffraient de "maux de ventre" et que leur état de santé n'était pas inquiétant.
"Les analyses effectuées permettront de déterminer l'origine de l'intoxication", a-t-il ajouté. Le groupe était installé sous des tentes sur le site, selon le directeur adjoint de la base de loisirs, Karim Hasid, contacté par l'AFP. D'après M. Hasid, un traiteur était chargé de leur livrer leurs repas.
Masdeu-Arus(UMP) déchu de la députation
AFP, 06/08/2009 | Mise à jour : 20:21
Le Conseil constitutionnel a constaté jeudi la "déchéance de plein droit" de Jacques Masdeu-Arus de sa qualité de membre de l'Assemblée nationale, après sa condamnation à dix ans d'inégibilité, dans une affaire de pots de vin concernant également Pierre Bédier.
Affaire Skyrock : le CSA se défend
Bonus : Matignon convoque les banquiers français
S.DH (lefigaro.fr)
06/08/2009 | Mise à jour : 13:32, extrait
Matignon convoque les représentants de banques françaises à venir s'expliquer vendredi sur les conditions d'attribution des bonus. BNP Paribas et la Société générale estiment respecter les engagements pris lors du G20.
Affaire Skyrock: le CSA se défend
AFP, 06/08/2009 | Mise à jour : 11:45
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), condamné fin juillet à verser 100.000 euros à Skyrock après des "refus renouvelés" d'autorisation d'émettre, s'est défendu ce matin "d'avoir rejeté systématiquement" les candidatures de la radio musicale.
Avoir le courage du (cinquième) risque, par Philippe Bas
Débat
Avoir le courage du (cinquième) risque, par Philippe Bas
LE MONDE | 05.08.09 | 13h37 • Mis à jour le 05.08.09 | 13h43, extrait
Parmi les engagements du candidat Nicolas Sarkozy figure la couverture du "cinquième risque", c'est-à-dire le risque dépendance. C'est un engagement qu'il a eu raison de prendre ! Il faut maintenant le tenir.
Comment ?
D'abord en nous entendant sur l'objectif : il s'agit de financer par la solidarité la part croissante des dépenses aujourd'hui à la charge des personnes dépendantes et de leur famille.
L'expression "cinquième risque" peut induire en erreur. Il ne saurait être question d'ajouter aux quatre branches de la Sécurité sociale (maladie, accidents du travail, famille, retraite) une cinquième, qui serait la branche "dépendance". Ce serait faire fausse route ! Nous ne partons pas de zéro. Il faut s'appuyer sur l'existant.
Et l'existant, ce n'est pas d'abord la Sécurité sociale, ce sont les départements et la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie. Ils assurent le financement de l'allocation personnalisée d'autonomie et de la prestation de compensation du handicap, ainsi que la prise en charge des dépenses des maisons de retraite et des maisons pour personnes handicapées qui ne sont pas laissées aux personnes dépendantes et à leur famille. Notre organisation est garante d'une réponse aux besoins de chaque personne par des services de proximité. Il ne s'agit pas de se priver de ce qui marche, mais d'innover pour remédier à ce qui ne va pas.
Et ce qui ne va pas, c'est que la part laissée aux personnes et à leur famille ne cesse de croître. En effet, les établissements ont beaucoup investi pour se mettre aux normes et augmenter le nombre de places disponibles ; ils devront d'ailleurs continuer à le faire. Les conséquences sur les budgets ne se sont pas fait attendre.
Malgré un effort sans précédent des pouvoirs publics grâce à la Journée de solidarité, les prix de journée des établissements n'ont cessé d'augmenter pour pouvoir rembourser les emprunts. Dans les maisons de retraite, le prix de journée moyen avoisine désormais 1 800 euros par mois, contre 1 500 en 2004. Avec une retraite moyenne de 1 200 euros, les personnes âgées ne peuvent suivre sans que toutes leurs économies y passent. Beaucoup sont contraintes de faire appel à leurs enfants ou à l'aide sociale. Certaines le ressentent comme une insupportable humiliation après une longue vie de labeur. Le devoir de notre société n'est pas seulement de dispenser les soins et l'accompagnement auxquels elles ont droit. C'est de leur épargner cette ultime souffrance morale du grand âge, parfois aussi douloureuse que la dépendance elle-même.
Allemagne: Mein Kampf bientôt autorisé ?
AFP, 06/08/2009 | Mise à jour : 09:34
Le président du Conseil central des Juifs d'Allemagne s'est prononcé hier en faveur d'une réédition -- annotée -- du livre-manifeste d'Adolf Hitler, "Mein Kampf" (mon combat), actuellement interdit en Allemagne."Je pense qu'il est sensé et important de publier une édition du +Mein Kampf+ d'Hitler avec des commentaires de chercheurs", a affirmé Stephan Kramer à la télévision ZDF.
Un soir d'août, rue Falguière à Paris
NDLR : Deux ans de « placement » à Taverny, 136 € x 365 x 2, soit 99 280 € dans les caisses de l'OSE France.
Un soir d'août, rue Falguière à Paris, une longue file de démunis attendent leurs repas
LE MONDE | 05.08.09 | 14h07 • Mis à jour le 05.08.09 | 20h22, extrait
Les portes de l'église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle ouvrent à 18 heures précises. Depuis une demi-heure, la file d'attente s'allonge rue Falguière dans le 15e arrondissement de Paris. Des personnes âgées, des jeunes et des familles avec poussettes attendent patiemment, parfois en discutant entre elles, un cabas à la main.
A l'intérieur du bâtiment, les bénévoles de l'association Août Secours Alimentaire s'activent et écoutent attentivement les dernières recommandations. "Cette année c'est une catastrophe, assène d'une voie puissante Pierre Lanne, poings serrés. Je ne peux pas assurer la distribution de la nourriture au-delà du 23 août. Après on ferme les portes. Il nous manque 100 000 € !". A 80 ans, le fondateur de cette association, industriel à la retraite et diacre de la paroisse, avoue en avoir perdu le sommeil. "J'avais prévu 300 000 € de budget, soit une augmentation de 10 par rapport à l'année dernière, car je me doutais bien que cette année serait particulièrement difficile... mais pas à ce point", poursuit-il.
Osmose n°20, à consulter via le site de l'OSE