Archives pour: Août 2009, 19
Corps incarcérés, version 2009
NDLR : Voir aussi L'écriture carcérale et le discours juridique chez Jean Genet ainsi que la revue Quasimodo n° 2, Corps incarcérés, une version de 1997. « T'es toujours limité au niveau de l'horizon... »
12h30 ça reste à vérifier
Des suicides en prison "camouflés" ? (OIP)
Par la rédaction @SI le 19/08/2009, extrait
Du coup, l'association révèle, notamment par le biais de Marianne2 un document qui jette le trouble sur les statistiques officielles du nombre de suicides en prison. Datant de janvier 2009, il recense 115 cas pour l'année 2008. Mais il apparaît que les décès survenus après la libération des détenus ayant fait une tentative de suicide ne sont pas comptabilisés. Surtout, le document (disponible ici en PDF) indique que 85 décès ont été classés comme accidentels, notamment des "décès survenus suite à une ingestion médicamenteuse", qui "nécessiteraient un examen des résultats d'autopsie et, pour un certain nombre d'entre eux, une possibilité de reclassement en suicide", indique le rapport. Il convient en effet de s'interroger : de nombreux détenus meurent-ils après avoir avalé par hasard ou par erreur une dose fatale de médicaments ? Pour Patrick Marest, délégué général de l'OIP, il n'y a pas de doute : "Il y a des suicides qui sont camouflés." En 2008 justement, comment l'administration pénitentiaire expliquait-elle la vague de suicides ? A cause des journalistes ! C'est ce que nous expliquions dans notre enquête. Et notre dossier complet sur les suicides en prison est ici.
Un reportage multimédia, sur le Monde
La ville de Paris évacue les Afghans du square Villemin
Votre ville
Paris(75)
Paris : le «square des Afghans» évacué
Le Parisien | 19.08.2009, 07h00, extrait
Certains avaient même une autorisation de séjour en bonne et due forme. Ils dormaient là faute de places ailleurs. Le square Villemin avait fait parler de lui en avril dernier, quand un homme avait été tué lors d’une rixe entre exilés dans le jardin public. « On tolérait la situation depuis longtemps, mais elle est devenue trop problématique, explique Rémy Féraud, maire (PS) du Xe, qui a décidé d’y mettre un terme avec la mairie de Paris et la préfecture. Le matin, il fallait l’intervention des services de sécurité pour ouvrir le parc. Mais il y a trois semaines, un de ces agents a été agressé, rendant la situation encore plus délicate. » « Le square n’était pas une solution », insiste l’élu, qui renvoie l’Etat à ses responsabilités. Prévenus de cette évacuation, les services de l’Etat ont ouvert 80 places d’hébergement supplémentaires à Paris. La mairie, elle, se chargeant d’en ouvrir 20 pour les mineurs. « Cela suffira peut-être pour aujourd’hui, admet Pierre Henry, le directeur général de France Terre d’asile, mais cette décision ne va rien régler. » « Il y a de nouveaux arrivants tous les jours, d’ici au 1 e r septembre, on sera à nouveau débordés. L’ensemble du dispositif d’accueil est déjà saturé, il faut créer de nouvelles places », insiste Pierre Henry, qui réclame une réunion d’urgence des autorités publiques et des associations. Chassés de Villemin, les exilés devront trouver refuge ailleurs. Autour du square, on s’inquiète : « Le problème va se reporter dans tout le quartier », assure Bernard, qui témoigne du ras-le-bol des riverains du canal Saint-Martin. Lui aurait préféré que le square reste ouvert, mais avec « des aménagements, des douches, des sanitaires et un service de nettoyage le matin, voire une antenne de la Croix-Rouge. » Un nouveau Sangatte que les autorités ont voulu éviter.
Actualités générales
Les réfugiés afghans évacués du square Villemin à Paris
Créé le 18.08.09 à 22h47 | Mis à jour le 19.08.09 à 07h37, 20 minutes, extraits
PARIS - L'évacuation s'est passée dans le calme...
«Allez, bonsoir, allez vous coucher!» Square Villemin, 10e arrondissement, Paris. Un CRS s’adresse à un attroupement de réfugiés afghans, ayant pour seul bagage un grand sac poubelle, rempli de leurs maigres biens. Ce mardi soir, mairie et préfecture de police de la capitale ont décidé conjointement d’évacuer le jardin public, situé entre le canal Saint-Martin et la gare de l’Est.
Athletisme : enquête [psychologique ?] sur un éventuel hermaphrodite
NDLR : Pour un peu d'histoire, voir aussi Le tribunal de l'impuissance.
Athletisme
Mondiaux à Berlin: enquête sur un éventuel hermaphrodite
L'IAAF a demandé à la Fédération sud-africaine de lui fournir des informations sur Caster Semenya, prodige du 800 m féminin, suspectée d'être un hermaphrodite et de présenter des attributs féminins et masculins. VIDEO.
LeMatin.ch & les agences, le 19 août 2009, 18h55, extraits
"Nous avons contacté les gens de la Fédération sud-africaine pour savoir s'ils avaient des documents permettant d'établir son sexe. Ce sont ces documents qu'ils sont en train de recueillir, mais il faut savoir que c'est un processus complexe, qui prend du temps et coûte cher", a-t-il poursuivi.
Selon l'IAAF, la constitution de ce dossier qui comprend l'expertise d'experts, psychologues et gynécologues, prend plusieurs semaines. "Nous n'avons à l'heure actuelle aucun élément définitif ne l'autorisant pas à participer au 800 m", a commenté le porte-parole. "Il serait totalement faux de l'exclure. C'est un dossier sensible, une question de santé, cela concerne une personne qui n'a rien fait d'illégal, il faut être juste avec elle", a-t-il insisté.
Des doutes sur le sexe de Semenya auraient pu la priver de finale
Mercredi 19 août 2009, France 24, extrait
La jeune Sud-Africaine Caster Semenya, en lice ce mercredi en finale du 800 m dames, a failli se voir refuser le départ. L’IAAF s'est réuni quelques heures avant la course pour statuer… sur son identité sexuelle.
[...] Pour le moment, l’IAAF, "a effectué des tests physiques et une vérification des parties génitales pour déterminer le sexe de Semenya", mais les résultats de ces tests ne sont pas attendus avant plusieurs semaines. "Ces examens de vérification de sa féminité sont une procédure extrêmement complexe. Nous ne disposons d'aucun élément déterminant qui aboutirait au fait qu'elle ne soit pas autorisée à courir", a déclaré Nick Davies, porte-parole de l'IAAF. Les officiels ont donc décidé de la laisser participer à la finale, à seulement quelques heures du départ.
L’étude des parties intimes ne suffit pas
La frontière homme / femme est en effet plus difficile à identifier qu’on ne le croit. Il ne suffit pas de regarder l’entrejambe. Ross Tucker et Jonathan Dugas, tous deux chercheurs sud-africains en médecine du sport, ont consacré un long billet sur la controverse, qui fait rage depuis longtemps en Afrique du Sud, sur leur blog "The science of sport". Ils expliquent que "les parties intimes ne définissent pas le sexe d’une personne. Leur étude permet une distinction rudimentaire seulement, mais les caractéristiques masculines peuvent se développer en l’absence d’organe génital masculin".
Les deux chercheurs vont encore plus loin : "Même la génétique ne permet pas de faire la distinction. Il faut une approche multidisciplinaire. Pour réaliser un test fiable, il faut faire appel à des gynécologues, des psychologues, des généticiens et des endocrinologues."
L'homme qui devait mourir pour les talibans
L'homme qui devait mourir pour les talibans
De notre envoyé spécial à Pulli Charkhi (Est de Kaboul), Renaud Girard
Le Figaro, 19/08/2009 | Mise à jour : 20:14, extrait
TEMOIGNAGE - Abed, un Pakistanais de 22 ans, avait été endoctriné par les talibans pour commettre un attentat suicide sur un poste frontière afghan. Estimant avoir été floué, il a raconté son odyssée à notre reporter dans sa prison près de Kaboul.
Lorsque le détenu Abed, condamné à une peine de réclusion de vingt ans, est amené dans le bureau du surveillant chef, au sein du bloc 7 de haute sécurité de la prison de Pulli Charkhi, son allure n'est pas différente de n'importe quel jeune homme du peuple qu'on rencontre dans les bourgades du Pendjab, province orientale du Pakistan. Visage caramel ourlé d'une barbe noire et coiffé d'un petit bonnet brodé, saroual-kamiz beige, sandales hors d'âge, Abed ressemble à tous ces pauvres travailleurs intermittents qui louent leurs bras à la petite semaine pour échapper au chômage. Il s'assoit calmement, refuse poliment de prendre un morceau de pastèque amenée par les gardiens et, dans ce bureau sommaire où flotte une légère odeur de fromage rance, il commence, dès notre première question, à raconter en dari son hallucinante mésaventure.
PARIS (Reuters), 19.08.09, 17h40, extraits - Un dialogue entre des clientes d’un supermarché et le ministre de l’Education Luc Chatel lundi dernier sur le thème du prix des fournitures scolaires a été mis en scène, reconnaît la société Intermarché. [...] Des journalistes présents lundi dans le supermarché disent dans Libération de mercredi que les “ménagères” qui se trouvaient dans le rayon fournitures scolaires de l’Intermarché de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne) sont arrivées dans la même voiture avant le ministre, et sont reparties de la même façon. [...] Une porte-parole de Luc Chatel et le service de presse de l’UMP se sont d’abord refusés mercredi à tout commentaire. Le ministère a ensuite diffusé des lettres adressées par Luc Chatel à Libération, France Info et France Inter dans lesquelles le ministre explique qu’il “condamne fermement le procédé” imputé à Intermarché.
PARIS(AFP), il y a 2 heures, extrait - Des salariés d'Intermarché ont été invités à faire de la figuration lors d'une visite lundi du ministre de l'Education nationale Luc Chatel dans un magasin du Val-de-Marne, une initiative dont l'enseigne a assumé mercredi l'entière responsabilité. Accompagné du secrétaire d'Etat au Commerce Hervé Novelli, M. Chatel faisait ce jour-là la promotion de l'opération "les essentiels de la rentrée", des fournitures scolaires à bas prix, résultat d'un accord entre le ministère de l'Education et des enseignes de distribution. La direction d'Intermarché a tenu mercredi à affirmer "avoir pris l'initiative d'inviter un certain nombre de (ses) salariés à l'occasion de la venue des ministres dans l'un de ses magasins à Villeneuve-le-Roi". Cette mise au point intervenait après plusieurs informations de presse laissant entendre que l'UMP avait pu convier des militants à cette visite ou au moins que des sympathisants UMP avaient fait de l'excès de zèle.
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