Archives pour: Août 2009, 21
Vidéosurveillance : le rapport qui prouve son efficacité
Voir aussi La justice lève une punition « paternelle » et un viel article de Libé, « Mort pour un appareil photo »
Assez de cinéma sur la vidéosurveillance
Par Yves Thréard, le 21 août 2009, 17h43, édito du Figaro, extrait
L'Inspection générale de l'administration a remis cet été au ministre de l'Intérieur une étude sur l'impact de la vidéosurveillance dans la lutte contre la délinquance. Les conclusions sont positives : dans les villes équipées de caméras, celle-ci recule deux fois plus vite qu'ailleurs ; et les statistiques des violences physiques y augmentent deux fois moins rapidement. Constat qui ne suffira pas à réduire au silence les beaux esprits qui dénoncent la dérive orwellienne de notre société et qui redoutent de voir partout l'œil inquisiteur de Big Brother.
Cette résistance droit-de-l'hommiste explique, en grande partie, le retard français dans l'usage de la vidéoprotection. À l'ère du numérique et de la révolution des systèmes d'information, certains voudraient encore que nos policiers travaillent comme au siècle de Vidocq. Atteinte à la vie privée ? Comment peut-on avoir peur d'être filmé un quart de seconde dans la rue quand on est fier de se montrer sur webcam à la Terre entière ou de déballer ses sentiments à des inconnus sur Facebook ?
Vidéosurveillance : le rapport qui prouve son efficacité
Jean-Marc Leclerc
Le Figaro, 21/08/2009 | Mise à jour : 21:46, extrait
EXCLUSIF - Un rapport confidentiel, dont Le Figaro a pris connaissance, conclut, après analyse des statistiques de la délinquance sur la période 2000-2008, à l'effet dissuasif des caméras sur la voie publique.
Les adolescents de plus en plus victimes des dérives du "sexting"
LE MONDE | 19.08.09 | 15h47 • Mis à jour le 19.08.09 | 18h13, extrait
C'est une pratique à peu près aussi vieille que l'apparition des appareils photo sur les téléphones portables. Elle aurait pu se limiter à un simple jeu coquin entre adultes consentants. Mais l'envoi d'images à caractère sexuel d'un téléphone portable à un autre se développe désormais chez les adolescents. Or ce que les Anglo-Saxons désignent par le terme de "sexting" - dérivé du mot "texting" pour les messages écrits - a également ses dérives, et celles-ci n'épargnent pas les mineurs.
Appel d'un internaute condamné après le suicide d'une adolescent
Agence France-Presse, extrait
07 janvier 2009 | 09 h 59
Un internaute qui avait aidé une jeune fille de 16 ans rencontrée sur un forum de discussion à se suicider a fait appel de sa condamnation à un an de prison ferme et trois ans avec sursis, a-t-on appris vendredi auprès de son avocat, Me Henry Graïc. Le jeune homme de 26 ans a été condamné le 8 décembre pour «non assistance à personne en danger» par le tribunal correctionnel de Guingamp. Au cours d'une liaison de quatre semaines par courriels et SMS, Joël avait expliqué à Florence, dans les moindres détails, les doses de morphine à ingérer, comment falsifier des ordonnances et même comment se rendre dans un endroit reculé pour avoir le temps de mourir avant que quelqu'un la trouve.
MySpace : Suicide d'une ado, la mère n'est pas responsable
Simplement coupable... extrait de source PC INpact, vendredi 03 juillet 2009
Une mère de banlieue avait été reconnue provisoirement coupable d'avoir entretenu une relation amoureuse factice avec une élève de 13 ans, voisine et amie de sa fille, via MySpace en se faisant passer pour un jeune garçon tombé amoureux d'elle. Mais après une rupture virtuelle, la jeune collégienne s'était suicidée, entraînant un procès contre la mère en question.
Cependant, le juge de district George Wu, a déclaré durant une audience qui se déroulait hier à Los Angeles que Lori Drew ne pouvait être condamnée, tout simplement parce que le verdict était anticonstitutionnel.
Elle a également été acquittée des accusations de crime portées contre elle et le jury a écarté la thèse du complot et de la préméditation. Pourtant, le faux profil MySpace qu'elle avait créé tendait bien à faire croire qu'elle avait l'intention de nuire volontairement. Mais pas de provoquer la mort de la jeune adolescente.
Documents vidéos, 21/08/2009 à 11h36, Libé, extraits
France 5 et France Culture, profs de substitution ?
Article+vidéo • En cas de fermeture généralisée des établissements scolaires face à l'épidémie de grippe A, les 12 millions d'élèves français suivront des émissions éducatives à la télé et à la radio. [...] Reste la question de l'apport pédagogique de ces programmes. Au total, 264 heures de programmes télé et 288 d'émissions radio sont prévues pour 12 classes, sur une durée de 90 jours. Ce qui par niveau et par jour, ne représente que 15 minutes de cours télévisés et 16 minutes de cours radiophoniques. «L'idée n'est pas de remplacer l'école avec ces programmes, explique le ministère. Mais de permettre aux élèves de mobiliser leurs connaissances et de ne complètement couper avec l'école.» A défaut d'être exhaustifs, ces programmes – s'ils sont un jour diffusés – pourraient avoir un mérite: attirer sur France Culture des jeunes auditeurs, plutôt habitués aux ondes de Fun, Virgin, ou Skyrock.
Londres et Madrid en pointe, Berlin réticente
Cyrille Vanlerberghe (à Londres), Caroline Bruneau (à Berlin) et J.-M. L.
Le Figaro, 21/08/2009 | Mise à jour : 21:35, extrait
En moyenne, un Londonien passe 300 fois par jour sous l'œil d'une caméra.
Londres, capitale mondiale en nombre de caméras. Rien qu'à Londres, la municipalité et Scotland Yard gèrent plus de 10.000 caméras pour lutter contre la criminalité. Mais c'est sans compter le demi-million d'appareils installés dans les magasins et les immeubles privés de la capitale, ainsi que les boîtes noires qui enregistrent le passage de toutes les voitures aux grands carrefours afin de surveiller le paiement de la taxe automobile en centre-ville. En moyenne, un Londonien passe environ 300 fois par jour devant l'œil d'un de ses appareils de surveillance. Malgré leur omniprésence, l'efficacité de ces caméras est de plus en plus remise en cause. Un rapport de la police en 2008 avait trouvé que seulement 3% des crimes et délits étaient résolus grâce à elles.
Ses biens saisis, le milliardaire ne peut plus s'offrir d'avocat
Ses biens saisis, le milliardaire Stanford ne peut plus s'offrir d'avocat
LEMONDE.FR avec AFP | 21.08.09 | 20h11, extraits
Le financier milliardaire Allen Stanford, surnommé le "Madoff texan", ne peut plus s'offrir les services d'un avocat parce que tous ses actifs financiers ont été saisis par un administrateur judiciaire. [...] Quand ces accusations ont fait surface, plusieurs gouvernements sont intervenus pour bloquer des comptes d'Allen Stanford, craignant que l'escroquerie dont il est accusé puisse avoir un impact sur des investissements d'un montant total de cinquante milliards de dollars, entre les mains d'environ cinquante mille clients, dans cent quarante pays.
Actu-match | Vendredi 21 Août 2009, Paris Match, extrait
Philippe Bilger, torero dans l’arène
Ils ou elles ont marqué l’année. Personnalités hyperpubliques, leurs lieux privés restent ultrasecrets. Des maisons de leur enfance à leurs musées de prédilection, de leurs bistros préférés à leurs promenades privées, ils dévoilent pour Paris Match leurs univers privilégiés, qui en disent finalement plus long sur eux que tout le reste. Ceux où ils se protègent des tumultes du monde.
Jamais Philippe Bilger n’avait vécu telle issue de procès. A 65 ans, l’avocat général à la cour d’appel a pourtant fait résonner maintes fois ses réquisitoires aux assises. Il fut la voix de la société dans de grandes affaires pénales, faisant face à Bob Denard, François Besse, Guy Georges... Les deux mois et demi de procès du « gang des barbares » se sont conclus, selon lui, par un « arrêt exemplaire ». Mais l’avocat de la famille Halimi, Me Francis Szpiner, a dénoncé l’indulgence des peines infligées aux complices de Youssouf Fofana et obtenu que le parquet fasse appel. Il a même qualifié Philippe Bilger de « traître génétique ». Une expression aussitôt interprétée – même si Francis Spziner le réfute – comme une référence au père du magistrat, Joseph Bilger, condamné, à la Libération, à dix années de travaux forcés pour collaboration. Affecté, l’avocat général se dit « très heureux » qu’une enquête disciplinaire soit diligentée contre Francis Szpiner et vit pleinement ses vacances. A Annecy d’abord, où vit sa belle-famille, celle de Pascale, sa femme depuis six ans, rencontrée au tribunal lorsque cette journaliste fut appelée à être jurée. Dans les Cévennes, ensuite. Il prévient : « Je n’attache aucune importance aux lieux. C’est leur âme qui m’importe. »
« Cette vision est-elle raciste ? », Israël magazine, juillet 2009
Paris : la braqueuse de 17 ans placée en centre pour mineurs
Les filles ont moins d'argent de poche
AFP, 21/08/2009 | Mise à jour : 12:44, extraits
Le montant moyen de l'argent de poche distribué aux enfants de 6 à 15 ans s'élève à 18,90 euros par mois en 2009, contre 17,70 en 2008. Mais un sondage révèle une disparité entre garçons et filles : si les premiers touchent 20,80 euros, les secondes reçoivent 17,30 euros.
Faits divers
Paris : la braqueuse de 17 ans placée en centre pour mineurs
Le Parisien | 21.08.2009, 15h27 | Mise à jour : 17h27, extrait
Les trois mineurs interpellés à la suite du braquage raté d'une banque mardi dans le quartier latin à Paris ont été mis en examen ce vendredi pour vol avec arme et recel de vol. Les deux garçons de 17 ans ont été placés en détention provisoire tandis que la jeune fille, également âgée de 17 ans, a été placée sous contrôle judiciaire et placée dans un centre éducatif fermé. Tous trois étaient déjà connus pour des faits de violences, de dégradations ou encore de vols. Couteau de cuisine et armes factices. Mardi peu avant 11 heures, la jeune fille s'était présentée seule dans les locaux d'une succursale de la banque Fortis située rue Monge, dans le Ve, à Paris. Après s'être fait ouvrir le sas d'entrée, elle avait sorti un couteau de cuisine et une arme de poing factice et ordonné aux employés d'ouvrir le sas pour ses complices. Les deux jeunes hommes, cagoulés, avaient alors pénétré dans la banque, eux aussi munis d'armes factices et demandé aux employés d'ouvrir les coffres forts.
Extrait de source le Parisien
France 2 : mobilisation pour un « blogueur » attaqué en justice
A visiter plus loin, sur Plume de presse, un article de Olivier Bonnet, et La saison des palmes, chez Me Eolas
INFO - MEDIAS
LIBERTE D'EXPRESSION
France 2, 18/08/2009 | 13:01 par Anne BRIGAUDEAU, extrait
Mobilisation pour un blogueur attaqué en justice
La mobilisation croît sur la Toile pour défendre le journaliste-blogueur Olivier Bonnet, attaqué par un magistrat.
Plus de 400 internautes ont déjà signé une pétition pour réclamer sa relaxe. Convoqué par la justice le 4 septembre, Olivier Bonnet est poursuivi par le magistrat Marc Bourragué pour "injure publique envers un fonctionnaire public", suite à un billet paru en 2007 sur son blog Plume de presse. Par lettre, le député socialiste Jean-Louis Bianco a assuré le journaliste de son soutien. L'ancien ministre souligne surtout dans son message ce qui est au coeur de cette affaire : "Le Web est avant tout un espace où chacun peut s'exprimer et échanger sans contrainte. Un espace plus que jamais essentiel à la vitalité du débat démocratique. Olivier Bonnet ne fait que participer à cette vie démocratique en partageant ses impressions sur ce qu'il vit et observe, avec son expérience reconnue de journaliste". [...] Joint au téléphone, Olivier Bonnet s'étonne que son blog ait été attaqué, alors qu'il reprenait un rapport dont une synthèse avait été publiée dans le livre d'un journaliste de la Dépêche du Midi, Gilles Souillés, non attaqué par le magistrat. Un poids deux mesures selon que l'on écrit dans la presse quotidienne régionale ou sur Internet ? En attendant, Olivier Bonnet est convoqué le 4 septembre pour une audience de fixation. S'il est condamné, il risque jusqu'à 12.000 euros d'amende. [...] La plainte pose une nouvelle fois la question de la liberté d'information et d'expression sur la Toile, un blogueur ayant rarement les moyens de payer avocat et frais de justice pour affronter les procès (en diffamation le plus souvent) intentés par les notables. Christophe Grébert, désormais conseiller municipal Modem de Puteaux, avait été traîné en justice plusieurs fois par la mairie pour avoir rendu compte de la gestion de la ville de Puteaux sur le site monputeaux.com.
Media 2.0
par Emmanuel Berretta
Publié le 01/10/2007 à 11:21, Le Point.fr, extraits
France 2, les 2 et 3 octobre, à 20 h 50
"Notable donc coupable", le téléfilm qui dérange les médias
A la veille de sa diffusion sur France 2 (les 2 et 3 octobre), le téléfilm Notable donc coupable soulève les protestations d’un collectif regroupé autour de l’association Stop à l’oubli (en mémoire des victimes de crimes non résolus). Ce collectif regroupe, outre les familles des victimes, certains protagonistes de l’affaire Baudis-Alègre dont la direction de La Dépêche du Midi (adversaire de longue date de Baudis), le procureur Michel Bréard et le gendarme Michel Roussel, ancien directeur de l’enquête.
Ce collectif entend interdire la diffusion de ce téléfilm mais, à cette heure, aucune démarche procédurière n’est encore parvenue au producteur. Selon cette association, cette fiction, en donnant le beau rôle aux notables, constitue une "intolérable pression" sur la justice alors que de nombreux dossiers restent en instruction dans l’affaire Alègre. Cette association estime que l’apparition récente d’"éléments nouveaux" (dont un rapport du procureur Bréard) réfute la thèse du film.
"Nous avons choisi le genre de la fiction pour décortiquer les mécanismes d’un emballement médiatique. Cela ne nous exonère en rien de notre responsabilité et nous avons essayé de ne diffamer personne", rétorque Jean-François Lepetit, le producteur du film. "Nous expliquons comment, par le jeu de la concurrence entre médias, une rumeur devient un fait, et bientôt une calomnie."
[...] A partir du moment où la rédaction de France 2 apprend qu’un téléfilm est en cours de production, certains voient rouge. Et en particulier la journaliste Florence Bouquillat, qui a couvert l’événement pour la chaîne. "Elle m’a envoyé une lettre recommandée tous les deux mois", affirme Jean-François Lepetit. "Dans ces lettres, elle me met en demeure de voir le film. Comment pouvais-je lui montrer une oeuvre qui n’était par définition pas achevée ? C’est une atteinte à la liberté d’expression. De la part d’une journaliste, je trouve ça assez fort de café."
Vendredi 31 Juillet 2009, Sud-Ouest, extraits
LES MYSTERES DU SUD-OUEST. En 1994, une femme est retrouvée calcinée sur les rails dans les Hautes-Pyrénées. Elle n'a jamais été identifiée. L'inconnue de Peyrouse.
« C'est un crime sordide. Une affaire qui marque. » Michel Disteldorf, médecin légiste à Tarbes, n'en était pas à son premier meurtre lorsqu'il s'est penché sur le mystère de la femme brûlée de Peyrouse, dans les Hautes-Pyrénées il y a quinze ans. Mais ce seul nom suffit à réveiller une multitude de souvenirs.
Le 4 juillet 1994, au petit matin, deux agents de la SNCF découvrent le cadavre d'une femme entièrement dévêtue alors qu'ils effectuent des opérations de maintenance sur la voie au niveau de Peyrouse, un petit village situé entre Saint-Pé-de-Bigorre et Lourdes. À moitié calcinée, la dépouille de la jeune femme, encore fumante, git sur une pente en surplomb. Les nombreuses marques de coups relevées ne font qu'ajouter à l'atrocité de l'acte. Aucune preuve de viol n'apparaît, mais ce n'est pas tout.
[...] Les enquêteurs nagent en plein brouillard. « Pourtant, le gel du lieu du crime avait été effectué. Tout a été bien fait, assure Jean-Pierre Duluc, commandant de la brigade de recherche de la gendarmerie de Tarbes entre 1994 et 2004. Mais nous n'avons jamais retrouvé d'armes. Au départ, nous sommes dans le flou le plus complet. » Aujourd'hui responsable d'une société de sécurité à Tarbes, ce gendarme à la retraite de 61 ans conserve tous les détails en tête.
Les indices ? Ils sont bien minces.
Grippe A : business, mythes et arnaques
Grippe A : business, mythes et arnaques
LEMONDE.FR | 21.08.09 | 16h55 • Mis à jour le 21.08.09 | 17h04, extrait
La grippe A ne fait pas que des malades, elle fait aussi des commerçants heureux. Le marketing lié au virus H1N1 fleurit depuis déjà plusieurs mois, notamment sur Internet, jusqu'à prendre des proportions préoccupantes. Kits de désinfection à prix cassés, méthodes naturelles pour éviter la contamination, "destructeurs" de virus en tous genres... Sur la Toile, le meilleur cotoie le pire.
Le pire, ce sont surement ces nombreuses pharmacies en ligne situées à l'étranger qui proposent des boîtes de Tamiflu à des prix exorbitants : le site canadien PharmacyEscrow vend ainsi une plaquette de dix pilules de Tamiflu pour 130 dollars américains (90 euros). Un avertissement sur le site a la délicatesse d'informer l'internaute que les stocks étant limités, le prix du Tamiflu ne peut s'aligner sur celui de la concurrence. Sachant qu'un traitement pour un adulte coûte en moyenne 25 euros dans une pharmacie française, il est probable que les bénéfices des pharmacies en ligne sur le Tamiflu dépassent ceux du Viagra.
Un article de presse au cœur des tensions diplomatiques entre Israël et la Suède
LEMONDE.FR | 21.08.09 | 16h43 • Mis à jour le 21.08.09 | 17h35, extrait
Un article publié par un des plus grands quotidiens suédois, Aftonbladet, nourrit des tensions entre Israël et la Suède. Intitulé "Ils volent les organes de nos enfants", l'article prétend que les soldats israéliens capturent de jeunes palestiniens pour revendre ensuite leurs organes.
Peu après la publication de l'article, des membres du gouvernement israélien ont dénoncé les thèses antisémites de l'article, qui se base notamment sur une photo du corps d'un jeune palestinien mort lors des affrontements au début de l'année à Gaza et portant une large cicatrice sur le torse. L'armée israélienne a répondu à l'auteur de l'article, Donald Boström, qu'il s'agissait d'une autopsie comme cela est fréquemment effectué.
Eva Joly dénonce les filiales de la BNP dans les paradis fiscaux
LEMONDE.FR avec AFP | 21.08.09 | 14h48 • Mis à jour le 21.08.09 | 14h58, extrait
L'eurodéputée Eva Joly (Europe-Ecologie) s'en prend aux intérêts de la banque BNP Paribas dans les paradis fiscaux. Lors des journées d'été d'Europe-Ecologie, vendredi 21 août, elle a interpellé la banque française. "La BNP n'a pas été choisie au hasard, a-t-elle expliqué. Dans notre travail sur l'Afrique, nous avons vu trop souvent la BNP impliquée dans des montages sur le pétrole qui permettaient aux chefs d'Etat de dégager des fonds dans leurs propres comptes ouverts dans les paradis fiscaux", a expliqué l'ancienne juge anti-corruption.
"Nous souhaitons savoir pour la BNP ce qu'elle a gagné dans ses deux filiales à Chypre, dans les 27 filiales au Luxembourg, dans les 21 filiales au îles Caïman", a-t-elle ajouté. Selon l'eurodéputé Pascal Canfin, BNP Paribas, "qui a reçu 5 milliards d'aides publiques", est la banque française qui a le plus de filiales – 189 – dans les paradis fiscaux. Selon lui, elle devrait "justifier de son activité".
Suicides en prison : un numéro vert ?
Suicides au travail: 28% de plus aux USA
AP, 21/08/2009 | Mise à jour : 08:33
Selon le secrétariat américain au Travail, le nombre de suicides au travail a augmenté de 28% l'an dernier. Une hausse qui s'explique notamment par la crise économique et financière et par les licenciements massifs. Au total, 251 cas ont été recensés en 2008 sur le sol américain.
Mexique : drogues dures dépénalisées
AP, 21/08/2009 | Mise à jour : 07:31, extrait
Un texte de loi controversé entre en vigueur aujourd'hui au Mexique, qui dépénalise la détention de petites quantités de marijuana, de cocaïne ou d'héroïne. La loi qualifie d'"usage personnel" la possession de quelques grammes de ces stupéfiants, ainsi que celle de LSD ou d'amphétamines.
Suicides en prison: un numéro vert ?
AP, 21/08/2009 | Mise à jour : 09:16, extrait
Le secrétaire d'Etat à la Justice Jean-Marie Bockel a proposé ce matin la création d'un "numéro vert" permettant aux familles de détenus d'alerter l'administration pénitentiaire à tout moment en cas de risque de suicide.
Evoquant les "problèmes de surpopulation carcérale" et "d'insuffisante prise en compte de toutes les situations individuelles", "je reconnais que -notamment au regard (...) de ce que font les pays voisins- (...) nous sommes au double de la moyenne européenne en termes de taux de suicide donc nous avons évidemment un gros travail à continuer à faire", a déclaré M. Bockel sur France 2.
"Pourquoi ne pas créer un numéro vert qui permette pour les familles, pour les gens qui à un moment donné ont un indice, de réagir tout de suite même la nuit?", a proposé le secrétaire d'Etat, après l'annonce mardi par la Garde des Sceaux d'une série de mesures destinées à lutter contre les suicides en prison.
Reprenant l'une des propositions de Michèle Alliot-Marie, M. Bockel s'est notamment dit favorable à "l'idée qu'il y ait un référent, un autre détenu -quelqu'un de solide, quelqu'un qui serait motivé , quelqu'un qui aurait cette capacité, qui serait encouragé à le faire et qui en quelque sorte viendrait en aide aux détenus fragile ayant des tentations suicidaires".
Alerte à la bombe par dépit amoureux
AFP, 21/08/2009 | Mise à jour : 09:47, extrait
Sa petite amie russe l'ayant quitté, un jeune Israélien n'a pas trouvé mieux, pour se venger, que de déclencher une alerte à la bombe en Russie, paralysant pendant plusieurs heures l'aéroport d'Omsk, en Sibérie.
Les tarifs des maisons de retraite vont-ils exploser ?
LEMONDE.FR | 19.08.09 | 13h26 • Mis à jour le 20.08.09 | 10h12, extrait, extrait
Un dossier du quotidien La Croix du 19 août sonne l'alerte : les tarifs des maisons de retraite risquent d'augmenter fortement. La raison : un projet de décret du ministère du travail envoyé aux professionnels de la prise en charge des personnes âgées, en date du 23 juin dernier, modifie la tarification dans les établissements publics et associatifs.
Kouchner : libérer Clotilde Reiss, une négociation « très compliquée »
Libérer Clotilde Reiss est une négociation "très compliquée", estime M. Kouchner
LE MONDE | 20.08.09 | 16h09 • Mis à jour le 20.08.09 | 19h46, extrait
Beyrouth, correspondante
"Ce n'est pas la présence de soi-disant espions qui a provoqué les troubles de l'ordre public en Iran, concluait M. Kouchner. Il est clair que l'Occident représente une attraction démocratique pour toute une jeunesse iranienne qui n'a connu que la théocratie. Je crois que leur mouvement est profond et qu'il est réellement le seul mouvement à visée démocratique du Moyen-Orient."
Cécile Hennion (avec Marie-Claude Decamps)
Diplomatie, vendredi21 août 2009, Le Temps, extrait
Nos plus plates excuses, M. Kadhafi
Pour la libération des otages à Tripoli, la Suisse paie le prix fort. A Genève, où la police est humiliée, de sérieux doutes s’expriment.
Après plus d’une année de négociations, d’attaques contre la Suisse et de déconvenues, l’empoisonnante «affaire Kadhafi» a trouvé son épilogue. Lors d’une visite hier à Tripoli, planifiée en toute discrétion, le président de la Confédération, Hans-Rudolf Merz, a obtenu la libération des deux Suisses retenus en Libye depuis maintenant plus d’un an. Les otages, annonce le Département fédéral des finances dans un communiqué, pourront quitter la Libye «dans les prochains jours». Mais pour parvenir à cette libération, au rétablissement des relations bilatérales Suisse-Libye et donc à la reprise des activités consulaires et commerciales, la Suisse, manifestement dans l’impasse, a finalement accepté de payer le prix fort. Trop, peut-être, s’interrogent déjà certains observateurs.
Diplomatie, vendredi21 août 2009, Le Temps, extrait
«C’est toujours le plus intelligent qui cède»
Pour Marco Sassoli, directeur du Département de droit international public à l’Université de Genève, les excuses de Hans-Rudolf Merz à la Libye, surprenantes sur le plan des usages juridiques, peuvent être vues comme un signe de maturité dans le contexte d’un affrontement avec un personnage comme Mouammar Kadhafi.
Le Temps: Un Etat qui s’excuse auprès d’un autre, c’est inusité?
Réactions genevoises, vendredi21 août 2009, Le Temps, extrait
Le grand silence des autorités désavouées
Le Conseil d’Etat genevois se tait, les élus s’agitent
Hier, tout Genève avait son mot à dire sur les excuses de la Suisse à la Libye. Tout le monde, sauf le Conseil d’Etat. Celui-là même qui vient de se faire désavouer par le Conseil fédéral. Son président, l’écologiste David Hiler, renvoyait les médias chez le socialiste Laurent Moutinot, ministre de la Police. Qui lui-même refusait de commenter: «J’attends d’entendre Hans-Rudolf Merz s’exprimer à son retour, nous communiquerons vendredi», a-t-il affirmé hier au Temps.