Archives pour: Août 2009, 10
Le docteur sollicite sa mise en liberté
Mercredi 05 Aout 2009, Sud-Ouest, extrait
Le docteur sollicite sa mise en liberté
JUSTICE. La cour d'appel tranchera aujourd'hui sur la remise en liberté du psychiatre Cosculluela. L'avocate générale s'y est opposée. Depuis le 4 juillet dernier, le docteur Daniel Cosculluela est incarcéré à la maison d'arrêt de Périgueux. Il a été écroué le soir-même de sa condamnation à douze années de réclusion criminelle pour « viols par personne ayant autorité ». Au terme de six jours d'un procès sous haute tension, la cour d'assises de la Dordogne venait de le reconnaître coupable du viol « sous emprise » de quatre de ses patientes, au début des années 1990 dans son cabinet de Bergerac. Le médecin psychiatre, qui clame son innocence depuis la première plainte en 1996, a aussitôt fait appel. L'affaire sera rejugée l'année prochaine, sans doute par la cour d'assises de la Gironde. En attendant, ses avocats ont déposé une demande de remise en liberté, qui a été plaidée hier devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux, présidée par Pierre Gaussen. Sa décision sera connue aujourd'hui.
Jeudi 06 Aout 2009, Sud-Ouest, extrait
Le docteur reste en prison
JUSTICE. La demande de remise en liberté formulée par le psychiatre Daniel Cosculluela a été rejetée. Il ne recouvrira pas la liberté en attendant son second procès en appel. Hier, la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Bordeaux a rejeté la demande de remise en liberté formée par les avocats de Daniel Cosculluela, psychiatre bergeracois, condamné début juillet par la Cour d'assises de la Dordogne à douze ans de prison pour le viol de quatre de ses anciennes patientes (lire en page 7). Les avocats du praticien incarcéré à la maison d'arrêt de Périgueux, avaient mis en avant les garantis de représentation de leur client devant la justice pour son procès en appel tandis que l'avocate générale craignait des pressions sur les victimes. La décision rendue hier l'a été sans explications et Me Ducos-Ader, l'avocat de Daniel Cosculluela se réservait la possibilité de saisir la Cour de cassation.
Tags : Dordogne Faits divers Justice Catastrophes périgueux Actualité
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Publié le 10/08/2009 08:40 - Modifié le 10/08/2009 à 11:11 | La Dépêche, extrait
Arnaque : « Gimenez », le faux ami était un vrai escroc
Escroquerie. Petit escroc pro de la fausse amitié, un suspect a été interpellé par la police qui cherche désormais ses victimes. Police judiciaire. En prenant sa plume pour dénoncer à La Dépêche l'arnaque dont il avait été victime dans les rues de Toulouse, Yves G. a sans doute sonné la fin d'une arnaque discrète et bien réglé. La semaine dernière, ce retraité a raconté ses mésaventures dans nos colonnes. Un homme se présentant comme un « vieil » ami avait réussi à « emprunter » 40 € à la victime. Une sacrée dose de tchatche, une pression à la limite des menaces avait suffi à convaincre Yves d'ouvrir son portefeuille. Le retraité, pas vraiment dupe de l'arnaque, avait signalé l'embrouille à la police. Une main courante puis un courrier à notre rédaction. L'exploitation de son témoignage a donné un gros coup de projecteur sur la magouille et du coup mobilisé les services de police toulousains.
Les veuves népalaises refusent d'être monnayées
Réforme de la santé: la Maison Blanche dénonce les "fictions" sur son projet
(AFP) – il y a 1 heure - extrait
WASHINGTON — Le président américain Barack Obama a répondu lundi à ceux qui ont recours aux "tactiques de la peur" pour s'opposer à son ambitieuse réforme de la santé, en lançant un site internet destiné à tuer dans l'oeuf les rumeurs qui entourent le projet.
Comme il l'avait fait pendant la campagne présidentielle de 2008, avec le site fightthesmears.com ("lutte contre la calomnie"), le président américain a lancé un nouveau site www.whitehouse.gov/RealityCheck, consacré à défendre sa réforme de la santé.
Le site dénonce notamment des rumeurs affirmant que la réforme encourage ou même exige l'euthanasie pour les personnes âgées.
"Les rumeurs et le recours aux tactiques de la peur n'ont fait qu'augmenter au fur et à mesure que davantage de gens s'engagent dans le débat. Vu les nombreuses affirmations scandaleuses qui circulent, il est temps de s'assurer que chacun connaît les faits concernant la stabilité et la sécurité que va apporter la réforme", a expliqué dans un courriel David Axelrod, le principal conseiller du président américain.
Les veuves népalaises refusent d'être monnayées
LEMONDE.FR avec AFP | 10.08.09 | 10h42 • Mis à jour le 10.08.09 | 10h42, extrait
Environ deux cents Népalaises se sont rassemblées, lundi 10 août à Katmandou, pour protester contre un projet du gouvernement d'accorder des sommes d'argent aux hommes qui épouseraient des veuves. Le gouvernement a en effet indiqué le mois dernier qu'il offrirait des récompenses de 50 000 roupies (environ 460 euros) pour se marier à une veuve afin de briser l'ostracisme dont elles sont victimes dans les communautés rurales du Népal.
Les « orphelins » de Marie-Laure Picat seront « comme à la maison »
Les orphelins de Marie-Laure Picat seront "comme à la maison"
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 10/08/2009 14:00 - mis à jour le 10/08/2009 14:06
La jeune femme s'est éteinte dimanche à son domicile. Atteinte d'un cancer incurable, elle avait choisi elle-même une famille d'accueil pour ses enfants.
La jeune femme de 36 ans, atteinte d'un cancer généralisé, avait trouvé une famille d'accueil pour ses quatre enfants, âgés entre 2 et 11 ans. Elle est décédée dimanche à son domicile.
En novembre 2008, Marie-Laure Picat, qui se savait condamnée, avait organisé l'avenir de ses enfants en choisissant une famille d'accueil à Puiseaux. "Je veux que mes enfants vivent dans une famille et ensemble. Après, je pourrai partir tranquille", avait-elle expliqué.
La jeune maman souhaitait que ses quatre enfants puissent vivre "comme à la maison, garder leur école, le judo, leurs copains, leurs parrains et marraines", plutôt que de risquer d'être séparés.
Mère au foyer, elle avait décidé en juin 2008 de quitter son mari, chauffeur-livreur, pour se "soigner tranquillement". Il n'est pas "déchu de son droit parental" mais "quatre enfants, c'est trop", s'était-elle justifiée à l'époque.
En 2008, elle décidait d'écrire un livre pour raconter son histoire. Paru aux éditions Oh! Editions, l'ouvrage est coécrit avec la journaliste Anne Berthod et dirigé par Philippe Robinet.
Appels au calme après la mort d'un jeune à Bagnolet
Appels au calme après la mort d'un jeune à Bagnolet
Reuters 10.08.09 | 13h40, extrait
PARIS (Reuters) - Le gouvernement prône l'apaisement après les violences qui ont suivi dimanche soir la mort d'un jeune livreur à moto fuyant un contrôle de police à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a ainsi annoncé qu'il réunirait une vingtaine d'associations des quartiers sensibles le 31 août sur le thème des relations entre les jeunes et la police. Arrêté lors d'un contrôle de police vers 20h00, un livreur de pizza de 18 ans, Yacou Sanago, aurait pris la fuite et perdu le contrôle de sa moto un peu plus loin, percutant une barrière. Des habitants avaient réclamé l'intervention d'une patrouille de police car le jeune homme "effectuait un rodéo sur deux roues", a souligné Brice Hortefeux. "Suivi par un véhicule de police, le conducteur a réussi à prendre la fuite, mais aurait alors perdu le contrôle de son engin et aurait heurté une barrière", écrit-il dans un communiqué.
"Clotilde Reiss n'est pas une espionne, ne cédons pas à la paranoïa"
LEMONDE.FR | 10.08.09 | 13h47 • Mis à jour le 10.08.09 | 13h47, extrait
Pour Bernard Hourcade, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l'Iran, "plus vite Clotilde sera jugée , plus vite des discussions concrètes pour sa libération seront engagées".
Que peut-on attendre du procès de Clotilde Reiss devant le Tribunal révolutionnaire de Téhéran ?
Il s'agit moins d'un procès que d'un show médiatique. Les accusés qui viennent un par un confesser leurs fautes sont exhibés par les autorités comme lors d'un procès stalinien. C'est une démonstration du pouvoir à usage interne, censée justifiée la répression. Cela dit, dans les extraits diffusés par la police iranienne, on n'entend pas Clotilde Reiss s'excuser à proprement parler. Elle raconte qu'elle était à Téhéran, qu'elle a assité aux manifestations et en a discuté avec ses amis français et iraniens. Ce sont des déclarations extrêmement banales. Elles ne supposent ni excuse ni pardon. Ce qui a été rapporté par la presse iranienne, c'est le mea culpa habituel dicté aux accusés. Cela fait partie de la culture islamique révolutionnaire.
Iran/viols dans les prisons: Paris inquiet
AFP, 10/08/2009 | Mise à jour : 13:57, extrait
Les accusations lancées par le candidat réformateur iranien Mehdi Karoubi, selon lequel des manifestants arrêtés ont été violés durant leur détention "ne font que renforcer l'inquiétude" sur la répression en Iran, a indiqué le ministère français des Affaires étrangères. "Les violences dont fait état M. Karoubi ne font que renforcer l'inquiétude exprimée par la France comme par la communauté internationale sur la situation en Iran", a déclaré Romain Nadal, un porte-parole du ministère.
L'AFP répond aux critiques de Libération
L'AFP répond aux critiques de Libération
AFP, 10/08/2009 | Mise à jour : 10:54
Le directeur de l'information de l'Agence France-Presse Philippe Massonnet a qualifié ce matin d'"insultants" les propos tenus à l'encontre de l'Agence par le directeur de Libération Laurent Joffrin dans un récent éditorial intitulé "L'agence France-frousse".
"Vos propos sont insultants pour les journalistes de l'AFP qui, souvent, risquent leur vie aux quatre coins de la planète pour que le pluralisme de l'information existe", écrit Philippe Massonnet dans un droit de réponse publié dans la page "Rebonds" de Libération.
Médias, 07/08/2009 à 06h52, Libé, extrait
L’agence France-frousse
Par LAURENT JOFFRIN directeur de «Libération»
L’Agence France-Presse aurait-elle soudain peur des pouvoirs ? Cette institution dont on connaît pourtant la qualité professionnelle des journalistes vient de faire preuve d’une pusillanimité, pour ne pas dire d’une complaisance, qui tranche avec sa longue tradition d’indépendance.
Cette étrange timidité s’est manifestée par trois fois au moins : quand Libération a rendu compte d’un déjeuner pendant lequel le Président a tenu sur ses homologues, notamment sur José Luis Zapatero, des propos expéditifs en présence d’une délégation de parlementaires et que l’affaire a débouché sur une polémique nationale en Espagne et en France ; quand Libération a décrit l’ampleur des pertes subies par une filiale de la Société Générale ; enfin quand, avant-hier, Libération a révélé le montant des bonus distribués à ses traders par la BNP. Dans ces trois cas, l’Agence a commencé par passer sous silence les informations de notre journal, puis elle les a reprises tardivement et au conditionnel ou bien elle les a noyées dans les démentis officiels.
L'AFP répond à des critiques du directeur de Libération
AFP 10.08.09 | 09h53
Le directeur de l'information de l'Agence France-Presse Philippe Massonnet a qualifié lundi d'"insultants" les propos tenus à l'encontre de l'Agence par le directeur de Libération Laurent Joffrin dans un récent éditorial intitulé "L'agence France-frousse".
"Vos propos sont insultants pour les journalistes de l'AFP qui, souvent, risquent leur vie aux quatre coins de la planète pour que le pluralisme de l'information existe", écrit Philippe Massonnet dans un droit de réponse publié dans la page "Rebonds" de Libération.
Dans un éditorial vendredi, Laurent Joffrin accusait l'AFP de "pusillanimité" et citait trois cas dans lesquels, selon lui, l'Agence avait "commencé par passer sous silence les informations" de Libération avant de les reprendre "tardivement et au conditionnel" ou de les noyer "dans les démentis officiels".
"Oui, l'AFP doit vérifier les informations. Ce n'est pas une politique nouvelle de la rédaction. C'est une règle de base de toute agence de presse, une obligation fondamentale par ces temps d'hyper-communication", explique le directeur de l'information de l'AFP.
M. Joffrin reprochait à l'AFP d'avoir repris tardivement des propos de Nicolas Sarkozy sur José Luis Zapatero ainsi que des informations de Libération sur les pertes subies par la Société Générale et le montant des bonus distribués à ses traders par la BNP.
"Oui, l'AFP reprend parfois les informations des confrères. Mais parfois, elle se refuse à le faire. Et elle a raison", ajoute Philippe Massonnet dans son droit de réponse. "Dans l'affaire des bonus BNP Paribas, Libération a d'ailleurs été cité", rappelle-t-il.
"Pas plus hier qu'aujourd'hui, l'AFP n'a peur des pouvoirs, quels qu'ils soient et où qu'ils soient. Les milliers de journalistes de l'AFP ne sont pas des froussards", écrit Philippe Massonnet.
Bagnolet : un jeune se tue en tentant d’échapper à un contrôle
Clotilde Reiss: Sarkozy monte au créneau
AFP, 10/08/2009 | Mise à jour : 11:15, extrait
Nicolas Sarkozy multiplie les "interventions auprès de tous ceux qui peuvent exercer une influence" en vue de la libération de la jeune Française jugée en Iran Clotilde Reiss, qui est son "objectif prioritaire", a-t-on indiqué ce matin à l'Elysée.
Bagnolet : un jeune se tue en tentant d’échapper à un contrôle de police
France Info - 06:10, extraits
L’information a été révélée par le Parisien.fr. Un jeune de 18 ans s’est tué en moto hier soir alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle de police. L’accident s’est produit à Bagnolet, en région parisienne. S’en sont suivies quelques tensions entre des jeunes d’une cité voisine, d’où était originaire la victime, et les forces de l’ordre. Le calme serait revenu dans la nuit.
[...] L’inspection générale des services (IGS), c’est à dire la police des polices, a été saisie de l’enquête par le parquet de Bobigny afin de connaitre les circonstances exactes de l’accident.
Mais déjà plusieurs zones d’ombres entourent cette affaire. De source judiciaire, on indiquait notamment hier soir qu’à aucun moment la voiture de police n’a touché le deux-roues conduit par la victime. Une version remise en cause par la rumeur, relayée sur la section commentaires de l’article du Parisien, selon laquelle il y aurait eu impact entre les deux véhicules.
Un ancien nazi jugé en Allemagne
Un ancien nazi jugé en Allemagne
AFP, 10/08/2009 | Mise à jour : 07:08, extrait
Un tribunal allemand doit prononcer demain l'un des derniers jugements contre un criminel nazi présumé, un ancien officier nonagénaire accusé d'avoir ordonné un massacre de civils en Toscane en 1944, et qui menait depuis une vie paisible en Bavière. Le procureur de Munich (sud) a requis en juin "une condamnation à la prison à perpétuité" contre Josef Scheungraber, 91 ans, pour 14 assassinats de civils âgés de 16 à 74 ans, qui lui ont déjà valu une condamnation par contumace en Italie.
Une jeune Française bouc émissaire de Téhéran
Delphine Minoui, correspondante au Moyen-Orient
Le Figaro, 10/08/2009 | Mise à jour : 07:23, extrait
Le Quai d'Orsay «exige» la libération immédiate de Clotilde Reiss. Arrêtée le 1er juillet, la jeune chercheuse a comparu samedi devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Le visage pâle encadré par un foulard, Clotilde Reiss se confond en excuses. «Je n'aurais pas dû participer aux manifestations», dit-elle à la barre, en langue farsi, face au juge. Derrière elle, les autres prévenus, des hommes iraniens en grande majorité, sont vêtus de l'uniforme gris des prisonniers. La scène, qui se déroulait samedi, au tribunal révolutionnaire de Téhéran, constitue le deuxième acte de ce que l'opposition iranienne dénonce comme un «procès spectacle», où comparaissent des dizaines de personnes accusées d'avoir participé à un présumé complot occidental pour renverser le régime islamique. Elle a aussitôt été vivement condamnée par le ministère français des Affaires étrangères. «Après la comparution de Clotilde Reiss devant un tribunal de Téhéran, la France renouvelle sa demande de libération immédiate de la jeune universitaire, les accusations portées contre elle étant dénuées de tout fondement», précise le Quai d'Orsay.