Archives pour: Septembre 2009, 13
L'affaire Hortefeux est « close » pour la LICRA
Woerth hué et sifflé à la fête de L'Huma
AFP, 13/09/2009 | Mise à jour : 17:31, extrait
Le ministre du Budget et de la Fonction publique, Eric Woerth, a été hué et sifflé aujourd'hui à son arrivée à la Fête de L'Humanité, au lendemain de la visite houleuse du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand qui avait essuyé en outre des injures.
L'affaire Hortefeux est "close" (LICRA)
AP, 13/09/2009 | Mise à jour : 18:15, extrait
Reçue à sa demande place Beauvau aujourd'hui, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) a estimé que la polémique née des propos jugés racistes de Brice Hortefeux était "close". Le gouvernement, lui, continuait de faire bloc derrière le ministre de l'Intérieur. "Pour la LICRA, l'affaire est close", a déclaré à l'Associated Press Richard Serero, de la LICRA, à l'issue d'une rencontre d'environ une heure au ministère de l'Intérieur. "Nous jugeons cette rencontre positive dans la mesure où le ministre a réaffirmé que ce sont des propos qu'il n'a pas tenus, et a réaffirmé son engagement républicain contre toutes les formes de discrimination." "M. Hortefeux nous a dit qu'on lui prêtait des propos qui étaient inexacts et qu'il comprenait l'émotion que cela pouvait susciter", a ajouté M. Serero. "Nous n'avons pas, a priori, de raison de mettre en doute la détermination du ministre (...) Nous n'avons pas l'intention de participer de cette polémique."
Le TGV lui passe dessus, il est indemne
AFP, 13/09/2009 | Mise à jour : 16:46
Un jeune homme de 19 ans a échappé à la mort ce matin dans le Morbihan alors qu'il s'était endormi entre deux rails sur la voie empruntée par le TGV Quimper-Paris, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Dimanche, vers 10H00, le conducteur du TGV Quimper-Paris aperçoit un homme sur la voie de chemin de fer, allongé sur le ventre entre deux rails, au lieu dit Caradec, en Saint-Nolff, à une dizaine de kilomètres au nord-est de Vannes. Le conducteur passe sur le corps et ne s’arrête que 800 mètres plus loin.
Quand il arrive à hauteur de l'homme, il constate que celui-ci est indemne et tente en vain de le réveiller. Arrivés sur les lieux, gendarmes et pompiers n'ont guère plus de succès. Soudain, le jeune homme ouvre un oeil et fait un doigt d'honneur à la petite foule qui l'entoure avant de replonger à nouveau dans les bras de Morphée.
Agé de 19 ans, le jeune homme, originaire d'une commune proche de Lorient et qui était vraisemblablement ivre, a été emmené au centre hospitalier de Vannes et devra s'expliquer quand il aura retrouvé ses esprits, a indiqué la gendarmerie. Le jeune homme avait en poche un billet pour le festival de Saint-Nolff qui a rassemblé en plein champs quelque 20.000 personnes jusqu'aux premières heures de dimanche. Le trafic SNCF a été rétabli peu après 11H30.
Eure-et-Loir: un homme blessé par balle à la sortie d'une école
Xavier Darcos : « Le climat social est finalement assez apaisé »
NDLR : Stille Wasser gründen tief.
Xavier Darcos : "Le climat social est finalement assez apaisé"
LE MONDE | 12.09.09 | 14h53 • Mis à jour le 12.09.09 | 15h27, extrait
Après un passage délicat au ministère de l'éducation nationale, Xavier Darcos a endossé en juin l'habit de ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville. Débuts discrets, marqués par de multiples contacts avec les partenaires sociaux. Sur le terrain ultrasensible des relations sociales, la prudence est de mise. C'est manifeste sur la réforme des retraites, qui sera le grand sujet de 2010 : M. Darcos affiche sa volonté de dialogue et se garde de renchérir sur les propositions du Medef qui veut retarder l'âge du départ à la retraite. Pour l'heure, le dossier à régler est la retraite des mères de famille : le bonus de deux ans par enfant dont elles bénéficient a été condamné par la Cour de cassation au nom de l'égalité hommes- femmes. Xavier Darcos détaille la solution qui pourrait être retenue. Comment appréciez-vous le climat de cette rentrée ? Les économistes se sont tellement trompés dans le passé que vous me permettrez d'être extrêmement prudent.
Immigration : Besson enterre les tests ADN
LEMONDE.FR avec AFP | 13.09.09 | 13h42 • Mis à jour le 13.09.09 | 13h57, extrait
Le ministre de l'immigration Eric Besson a annoncé, dimanche 13 septembre sur Europe 1, qu'il ne signerait pas le décret d'application sur les tests ADN pour le regroupement familial : "Je ne signerai pas ce décret d'application pour une raison simple. Je ne suis pas en mesure dans les délais impartis par la loi, c'est-à-dire au 31 décembre 2009, de respecter l'esprit et la lettre de la loi." "Le législateur a émis tellement de contraintes que le décret d'application n'est pas possible en l'état", a-t-il ajouté.
La majorité met en cause internet dans l'affaire Hortefeux
La majorité met en cause internet dans l'affaire Hortefeux
Par Reuters, publié le 13/09/2009 à 10:54 - mis à jour le 13/09/2009 à 14:26, extrait
PARIS - La majorité de droite française met en cause le rôle d'internet dans la violente polémique visant des propos jugés racistes du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qu'il conteste. Après plusieurs conseillers de l'Elysée, le ministre de la Relance Patrick Devedjian et son collègue de l'Immigration Eric Besson ont estimé que l'épisode témoignait d'un fonctionnement malsain de la "Toile". Seraient, selon eux, mis en exergue des propos tenus dans un contexte privé, interprétés de manière contestable. La gauche continue de son côté de demander la démission du ministre, considérant au contraire que ces propos dénotaient des idées profondes de Brice Hortefeux. De son côté, Hélène Risser, présidente de la société des journalistes de Public Sénat, a expliqué à Reuters dimanche que lorsqu'il a tenu les propos litigieux, Brice Hortefeux n'était pas dans un cadre privé, mais suivi par une équipe de cette chaîne câblée, avec caméra et micro identifié par un logo. Public Sénat, dont les dirigeants avaient d'abord renoncé le jour des faits à diffuser les images, y ont finalement consenti vendredi après que l'enregistrement ait "fuité" sur le Monde.fr. "Ce ne sont pas des images volées, ils ont été tenus dans le contexte d'une réunion publique, il y avait un contexte politique qui justifiait la diffusion de cette information", a déclaré Hélène Risser.
Sur le Monde : Brice Hortefeux, un habitué des propos polémiques
NDLR : Bah, tout cela, ce ne sont rien que des mots, des phrases ainsi que quelques opinions et ressentis, occasionnellement des images, des unes, et beaucoup de « fictions » également. Quelle importance, pourquoi toutes ces polémiques ? Qu'en pense le SNEP ? Je crois que le Monde 2 du week-end est un collector, à classer pas loin d'un récent Marianne et d'un Libé au moins. Je vais relire un programme télé... Je me demande pourquoi des juges et le pasteur souhaiteraient que je « supprime » mon blog, il ne contient rien que des mots et des images, quelques discours et parfois des constats, dont beaucoup ont été produits par d'autres.
Brice Hortefeux, un habitué des propos polémiques
LE MONDE | 12.09.09 | 14h43 • Mis à jour le 12.09.09 | 15h27, extrait
A peine installé place Beauvau, Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, avait prévu de se protéger des aléas de sa fonction, en exigeant un compte-rendu précis des événements nocturnes dès 6 h 30 chaque matin. Pas question, expliquait-il, d'être pris au dépourvu en découvrant à la radio une information sensible. Mais c'est dans un tout autre cadre, dans l'ambiance décontractée de l'université d'été de l'UMP, à Seignosse (Landes), le 5 septembre, que les ennuis sont venus. Sitôt les images d'une vidéo de Seignosse diffusées, où l'on entend le ministre dire, face à un jeune militant d'origine arabe "quand il y en a un ça va, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes", la polémique a enflé. "Pour qu'il y ait excuses, il faudrait qu'il y ait faute", a riposté M. Hortefeux dans un entretien, samedi 12 septembre à Libération, en dénonçant un "lynchage médiatique". Mais les témoignages ont surgi.
Frédéric Mitterrand hué lors de la Fête de l'Humanité
LEMONDE.FR avec AFP | 13.09.09 | 09h01, extrait
Le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, n'est pas le bienvenu à la Fête de l'Humanité. C'est en tout cas ce que lui ont signifié plusieurs dizaines personnes à son arrivée dans les allées de ce rendez-vous de rentrée politique du PCF. "Mitterrand dehors !", ont-elles lancé alors que le ministre de la culture, arrivé à 16 heures, se rendait au stand du livre de la Fête de l'Humanité. Des insultes ont également fusé: "Mitterrand racaille !", "social-traître" et "cass' toi pauvre con", une interjection lancée par le président Nicolas Sarkozy lors d'une visite du salon de l'Agriculture en mars 2008, à un homme qui refusait de lui serrer la main.
Reportage
Carlos, dans le viseur d'Olivier Assayas
LE MONDE 2 | 11.09.09 | 15h37 • Mis à jour le 13.09.09 | 11h02, extrait
Pour l'heure, en ce début juillet, la vieille dame – 86 ans – est recluse dans sa cuisine et surveille du coin de l'œil une grande agitation dans sa maison qui a été entièrement déménagée. C'est chez elle, en effet, que le réalisateur Olivier Assayas a installé sa caméra et son équipe pour les dernières scènes de son téléfilm Carlos, un triptyque de trois fois quatre-vingt-dix minutes sur la vie du terroriste vénézuélien Ilitch Ramirez Sanchez. La série, tournée en cinémascope 35 mm, devrait être diffusée sur Canal+ en février 2010 puis en salles dans une version multilingue de deux heures et demie.
Les parents de la petite Marina ont été mis en examen pour homicide volontaire
LEMONDE.FR avec AFP | 11.09.09 | 11h06 • Mis à jour le 13.09.09 | 09h08, extraits
Le parents de la petite Marina, retrouvée morte vendredi, ont été mis en examen samedi 12 septembre pour homicide volontaire, séquestration et violences habituelles sur mineur, a indiqué la procureure adjointe de la République du Mans. Le père de Marina a alerté la police mercredi soir affirmant que sa fille de 8 ans avait disparu. Elle a été retrouvée morte au Mans, vendredi après que son père, placé en garde à vue, a avoué que l'enlèvement était imaginaire. [...] Ouest-France indiquait, vendredi, que Marina avait récemment fait l'objet de deux signalements pour suspicion de maltraitance.
Hadopi : points godwin pour le SNEP
NDRL : Ma réponse de « voleur à la petite semaine » au SNEP est là. Hier soir, j'étais ennuyé, je voulais faire la promo d'une artiste, d'un son, mais je n'ai pas pu télécharger un CD ou du RAW... Je ne voulais pas attendre le single. J'ai donc du me rabattre sur un mp3 de merde. Ca fait quand même 4,07 euro de différence, où vont-ils ?
Hadopi : 100 points godwin pour le SNEP
Des excuses s'imposent Nouveau
Un communiqué de Que Choisir, extrait
Christophe Lameignère, Président du SNEP*(2) , a fait le dérapage de trop en assimilant les opposants de la loi Hadopi à des « collabos » en puissance du régime nazi. Les membres de la plateforme Création Public et Internet demandent au SNEP des excuses publiques.
La loi Hadopi est la source de nombreux débats et de controverses. Il est naturel que les opinions tant sur le fond de la loi que sur les effets réels du téléchargement sur l'industrie de la musique divergent. Que chacun puisse exprimer ses positions est un pré-requis pour que s'établisse l'exercice démocratique.
Cependant, tout ne peut pas être dit et lorsque Christophe Lameignère, Président du SNEP*(3) , affirme dans la presse au sujet de ceux qui s'opposent à la loi Hadopi que : "Ces gens-là, ils auraient vendu du beurre aux allemands pendant la guerre !", il ne s'agit plus de débat mais d'un très grave dérapage.
Au-delà de l'invective, le SNEP néglige qu'il n'existe pas une ligne de démarcation claire et précise entre ceux qui téléchargent et ceux qui achètent. Au contraire, les études réalisées par des institutions sérieuses et indépendantes, montrent que ceux qui téléchargent sont aussi ceux qui consomment le plus de biens et services culturels. Par conséquent, en les combattant et en les insultant, comme ils le font, ils s'attaquent à leurs clients, le public, qui pourrait très bien commencer à trouver cela intolérable !
Loi Hadopi : le président du SNEP créé la polémique
En comparant les anti-loi Hadopi à des personnes qui "auraient vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre", Christophe Lameignère, le président du SNEP, s'attire la colère de l'UFC-Que Choisir.
Publié sur IT Réseaux et Telecom, le 11 septembre 2009 à 18:20, extrait
Dans un entretien vidéo accordé au NouvelObs.com, Christophe Lameignère qualifie les anti-loi Hadopi de “voleurs à la petite semaine”, qui font preuve d’une “attitude totalitaire” alors qu’ils n’ont jamais rien créé, contrairement aux artistes victimes de la baisse des ventes de musique et du piratage. “Ils ne proposent que des solutions à l’emporte-pièce”, en restant “planqués derrière leur ordinateur”.
Si chacun a le droit de faire part de ses opinions, les propose du président du SNEP ont fini par déraper, lors d’une conférence tenu devant la presse le 10 septembre dernier. “Ces gens-là [les anti-Hadopi et les pirates, ndlr], ils auraient vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre”, rapporte le quotidien Metro. Des propos malheureux et une comparaison choquante qui n’ont pas manqué de susciter de vives réactions.
Ainsi, l’UFC-Que Choisir demande instamment au SNEP de présenter “des excuses publiques” pour ce “dérapage”. L’association de consommateurs s’exprime au nom de la plate-forme Création Public et Internet, dont elle est membre, avec le SAMUP (Union de Syndicats des Artistes Interprètes Créateurs et Enseignants de la Musique, de la Danse et de l’ Art Dramatique de France), la Quadrature du Cercle, un collectif de citoyens français, l’ISOC France et Pour le Cinéma, la plate-forme fondée par le rédacteur de la Lettre aux spectateurs citoyens, signée par près des réalisateurs, producteurs et acteurs qui se sont élevés contre l’Hadopi.
En outre, l’UFC-Que Choisir explique que, contrairement aux idées reçues et à ce pense le SNEP, les internautes qui téléchargent illégalement des contenus (musique, séries ou films) seraient aussi “ceux qui consomment le plus de biens et services culturels“.
Sarkozy déplore la « décontraction » d'Hortefeux
NDLR : Il n'a pas le temps de regarder une vidéo de 30 secondes ?
Hortefeux à un dîner musulman demain
AFP, 13/09/2009 | Mise à jour : 10:37
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, dans la polémique à cause d'une phrase ambiguë sur un jeune militant beur de l'UMP, participera demain soir à Paris au dîner de rupture du jeûne organisé par le Conseil français du culte musulman (CFCM) pour la fin du ramadan, indique un communiqué du ministère.
Sarkozy déplore la «décontraction» d'Hortefeux
Guillaume Tabard
Le Figaro, 12/09/2009 | Mise à jour : 18:49, extrait
Vendredi, alors que la polémique enflait sur les propos tenus par Brice Hortefeux lors de l'université d'été de l'UMP, Nicolas Sarkozy a décroché son téléphone pour appeler le ministre de l'Intérieur, son «meilleur et plus ancien ami», comme il le désigne toujours aujourd'hui. «J'ai vraiment peu de temps à perdre avec ça », avait-il lâché au cours de la conférence de presse au côté de l'Espagnol José-Luis Zapatero. Mais, en termes d'image et d'impact politique, il y avait plus à perdre encore. Alors le chef de l'État a choisi malgré tout de «perdre» un peu de temps avec Brice Hortefeux.
Évidemment pas pour alimenter à son tour un procès en racisme lancé par la gauche. Sarkozy connaît trop Hortefeux pour le suspecter. «Il est injuste de l'accuser de racisme», a d'ailleurs renchéri le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, dans Le JDD. Mais le président de la République a reproché au ministre de l'Intérieur un excès de «décontraction» dans son attitude à l'égard des militants. Nicolas Sarkozy, assure l'Élysée, n'a pas vu la vidéo déjà consultée des centaines de milliers de fois sur Dailymotion. Mais, disent ces proches, «il a participé à suffisamment d'universités dans sa vie pour savoir comment cela se passe et pour se représenter la scène». Excès de «décontraction» ?
Frédéric Mitterrand insulté
à la fête de l'Humanité
Samuel Laurent (lefigaro.fr)
13/09/2009 | Mise à jour : 10:38, extrait
VIDEO - Le ministre de la Culture, qui se rendait au traditionnel festival organisé par le journal communiste, a été obligé de rebrousser chemin. Les organisateurs regrettent cet accueil.
« Vendu», «social-traître» et même «casse-toi, pauvre con» : Frédéric Mitterrand ne risque pas d'oublier sa première Fête de l'Humanité en tant que ministre de la Culture. Arrivé samedi soir à La Courneuve, où se tient le traditionnel festival musical qui marque la rentrée du parti communiste, le ministre n'a pu y rester qu'une heure avant de devoir rebrousser chemin.
A peine arrivé peu avant 16 heures samedi, des dizaines de personnes l'ont accueilli en criant «Mitterrand, dehors !». Le ministre a toutefois poursuivi sa route jusqu'au village du Livre. Mais là, il a subi d'autres insultes, dont celle de «social-traître», allusion à son ralliement au sarkozysme.
Des images, tournées par BFM, donnent une idée de l'ambiance...