Archives pour: 2009
Suu Kyi : Sarkozy veut des sanctions

NDLR : Si Suu Kyi se résigne et se tait, sa situation évoluera rapidement ?
Suu Kyi: Sarkozy veut des sanctions
AP, 11/08/2009 | Mise à jour : 10:35
Nicolas Sarkozy a condamné ce matin un "verdict brutal et injuste" après la condamnation de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi à trois ans de prison, peine que le chef de la junte birmane a décidé de réduire de moitié et commuer en assignation à résidence. Le président français a demandé à l'Union européenne d'adopter rapidement de nouvelles sanctions contre le régime birman.
Le président français "condamne le verdict brutal et injuste qui frappe aujourd'hui Mme Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix", a fait savoir l'Elysée dans un communiqué. "Ce procès politique a eu pour seul objet d'empêcher Mme Aung San Suu Kyi de conduire son combat en faveur d'une Birmanie libre et démocratique".
"Les autorités birmanes confirment par cette décision inique leur choix d'ignorer les messages pressants de la communauté internationale", souligne le président de la République qui "demande à l'Union européenne de réagir rapidement par l'adoption de nouvelles sanctions dirigées contre le régime birman, qui doivent viser tout particulièrement les ressources dont il profite directement dans le domaine de l'exploitation du bois et des rubis".
Un ex-nazi condamné à perpétuité
AFP, 11/08/2009 | Mise à jour : 10:17
Une cour d'assises allemande a condamné à perpétuité aujourd'hui, pour un massacre qui avait fait 14 morts en 1944 en Toscane, un ancien officier nazi qui menait depuis une vie paisible en Bavière, dans le sud de l'Allemagne.
Espagne: la crise touche les corridas
AFP, 11/08/2009 | Mise à jour : 11:43, extrait
La récession économique qui frappe l'Espagne affecte aussi la tradition taurine, les municipalités en mal de fonds organisant beaucoup moins de fêtes que l'année précédente, selon des chiffres fournis mardi par la région de Madrid. Début août, "la région de Madrid a délivré des autorisations pour 401 fêtes taurines dans 57 villes de la région, ce qui représente 20% de moins qu'en 2008, quand il y avait 477 demandes au 31 juillet", selon la région. "La crise économique est la principale cause de cette baisse", poursuit l'autorité dans un communiqué, qui rappelle que la saison des fêtes patronales bat son plein en août et septembre, les villes organisant des festivals taurins pour célébrer leur saint patron.
C. Reiss bientôt en liberté surveillée ?
AFP, 11/08/2009 | Mise à jour : 13:24, extrait
L'Iran a proposé que la jeune Française Clotilde Reiss bénéficie d'une mesure de liberté conditionnnelle si elle réside à l'ambassade de France à Téhéran d'ici à la fin de son procès, mais Paris n'y a pas répondu, a déclaré sur la radio RFI l'ambassadeur d'Iran en France, Seyed Mehdi Miraboutalebi.
« Début d'espoir » pour la libération de Clotilde Reiss

NDLR : En cette période estivale, on pouvait penser que le tout-à-l'égout était prioritaire.
Politique
«Début d'espoir» pour la libération de Clotilde Reiss
Le Parisien | 11.08.2009, 07h50 | Mise à jour : 08h42, extrait
Ministre de l'Education nationale et porte-parole du gouvernement, Luc Chatel s'est montré optimiste ce mardi matin quant à libération rapide de l'étudiante française Clotilde Reiss et de l'employée franco-iranienne de l'ambassade de France Nazak Afsharn, toutes deux retenues depuis plus d'un mois en Iran.
«Nous avons le début d'un espoir, a assuré le porte-parole du gouvernement au micro d'RTL. Nous avons l'espoir qu'une solution rapide puisse être trouvée». Luc Chatel évoque «les contacts diplomatiques et les contacts au plus haut niveau qu'a eus le président de la République» Nicolas Sarkozy.
«Il y a une évolution», a poursuivi le ministre de l'Education mais «pour optimiser les chances de succès des négociations, des discussions qui sont en cours», il n'a pas souhaité en «dire davantage».
«Clotilde Reiss est innocente» et elle «a été victime d'une parodie de procès», a-t-il répété. «Nous avons exigé, et nous continuons à le faire, cette libération».
Marseille : la structure déplacée hors du stade Vélodrome
La structure de la scène du concert de Madonna déplacée hors du stade Vélodrome
AFP/France Info - 21:05
La scène prévue pour le concert de Madonna qui s’est effondrée le 16 juillet à Marseille, va être déplacée du stade Vélodrome vers un entrepôt à l’extérieur de la ville à partir de lundi soir. Par un premier convoi exceptionnel lundi vers 22H00, 27 tonnes d’éléments de la structure métallique, sur les 60 au total, vont être transportées vers un entrepôt à Bouc-Bel-Air, à une vingtaine de kilomètres au nord de Marseille, a expliqué la préfecture. L’opération de transbordement de métal prendra trois ou quatre jours, selon la même source.
La scène prévue pour le concert de Madonna, le 19 juillet au Vélodrome, s’était effondrée en cours de montage, causant la mort de deux personnes et en blessant huit dont une grièvement. Le concert avait été annulé. Une information judiciaire a été ouverte pour homicides et blessures involontaires. En raison des investigations, le match du 16 août (OM/Lille) doit se disputer à Montpellier. Le procureur-adjoint de la République Michel Raffin avait dit jeudi que l’Olympique de Marseille pourrait, sauf incident de dernière minute, disposer de nouveau du Vélodrome le 30 août, lors de la réception de Bordeaux, les travaux de déblaiement de la scène étant bien avancés.
« Les zéros du réseau »

NDLR : Ca ne va pas en s'améliorant à l'UMP ?
De source Siné hebdo
2012: l'UMP prépare un coup
L'Express, publié le 02/08/2009 10:00
Xavier Bertrand manage discrètement la stratégie Net de l'UMP.
L'équipe dirigeante de l'UMP, emmenée par son secrétaire général, Xavier Bertrand, s'est discrètement réunie, le 21 juillet de 17 heures à 22 heures, pour un séminaire à la maison de l'Amérique latine, à Paris, en présence du publicitaire Christophe Lambert et de l'analyste Pierre Giacometti.
Moment fort: la présentation de la stratégie internet du parti. En octobre sera créé, sans qu'apparaisse la "marque" UMP, un réseau social sous la forme d'un projet de communauté numérique, "Les créateurs du possible". Commentaire d'un élu à la sortie: "Si quelqu'un avait encore un doute sur la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012, il ne l'a plus après cette réunion."
Israël
Solidarité avec la communauté homosexuelle
RFI, publié le 09/08/2009 Dernière mise à jour le 09/08/2009 à 10:07 TU, extrait
Le président Shimon Peres, plusieurs ministres, le maire de Tel-Aviv Ron Huldaï, ainsi que des dizaines de milliers de personnes se sont réunis samedi soir à Tel-Aviv pour exprimer leur solidarité avec la communauté homosexuelle, endeuillée par une attaque qui a fait deux morts la semaine dernière.
Image symbolique : le président israélien sous le drapeau arc-en-ciel de la communauté gay, plus de 20 000 personnes réunies Place Rabin, un site qui lui aussi a eu sa part d’histoire, pour un rassemblement de solidarité, de tolérance et de la mémoire.
Une semaine très exactement après la fusillade dans un club pour des adolescents gays à Tel-Aviv. Une solidarité que Shimon Peres tient à proclamer : « Chacun d'entre nous a le droit à la différence. Chacun peut être différent et fier... Les tirs qui ont atteint la communauté gay nous ont tous touchés en tant qu'êtres humains, mais aussi en tant que juifs et Israéliens ».
Sarkozy multiplie « les interventions » en faveur de Clotilde Reiss
Iran / Après le jugement de Clotilde Reiss
Sarkozy multiplie «les interventions» pour la libération de la Française
Mis en ligne à 11h50, DNA, extrait
Nicolas Sarkozy multiplie les «interventions auprès de tous ceux qui peuvent exercer une influence» en vue de la libération de la jeune Française jugée en Iran Clotilde Reiss, qui est son «objectif prioritaire», a indiqué l'Elysée aujourd'hui. «Le président de la République suit extrêmement attentivement ...
Etranger
Ouest-France, vendredi 31 juillet 2009, extrait
Florence Cassez : « Mon innocence est évidente »
Condamnée, au Mexique, à soixante ans de prison pour enlèvement, la Française affirme à Ouest-France qu'elle ignorait les activités criminelles de son ex-compagnon.
Mexico. De notre correspondant
C'est le jour des visites à la prison de Tepepan à Mexico. Assise à une table, Florence Cassez, 34 ans, feuillette une dizaine de lettres reçues de France. « Tous ces gens savent que je suis innocente », lâche, les larmes aux yeux, la Française, condamnée à soixante ans de prison pour complicité d'enlèvements. Elle était la compagne d'Israël Vallarta, chef d'une bande de kidnappeurs.
Rémi Reiss s'insurge contre des traductions approximatives
NOUVELOBS.COM | 10.08.2009 | 19:11, extraits
Le père de Clotilde Reiss critique les traductions des agences de presse officielles qui parlent d'un "rapport" remis à l'ambassade sur les manifestations, alors qu'elle a simplement envoyé "un e-mail" où l'ambassade était en copie. [...] Le Quai d'Orsay a réaffirmé lundi que la libération de Clotilde Reiss et de Nazak Afshar est sa "toute première priorité". "Notre ambassadeur à Téhéran est en contact permanent avec les autorités iraniennes auprès desquelles il réitère avec force notre demande de libération de nos deux compatriotes soutenue par nos partenaires de l'Union européenne et la présidence suédoise", a précisé un porte-parole du ministère.
Le docteur sollicite sa mise en liberté

Mercredi 05 Aout 2009, Sud-Ouest, extrait
Le docteur sollicite sa mise en liberté
JUSTICE. La cour d'appel tranchera aujourd'hui sur la remise en liberté du psychiatre Cosculluela. L'avocate générale s'y est opposée. Depuis le 4 juillet dernier, le docteur Daniel Cosculluela est incarcéré à la maison d'arrêt de Périgueux. Il a été écroué le soir-même de sa condamnation à douze années de réclusion criminelle pour « viols par personne ayant autorité ». Au terme de six jours d'un procès sous haute tension, la cour d'assises de la Dordogne venait de le reconnaître coupable du viol « sous emprise » de quatre de ses patientes, au début des années 1990 dans son cabinet de Bergerac. Le médecin psychiatre, qui clame son innocence depuis la première plainte en 1996, a aussitôt fait appel. L'affaire sera rejugée l'année prochaine, sans doute par la cour d'assises de la Gironde. En attendant, ses avocats ont déposé une demande de remise en liberté, qui a été plaidée hier devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux, présidée par Pierre Gaussen. Sa décision sera connue aujourd'hui.
Jeudi 06 Aout 2009, Sud-Ouest, extrait
Le docteur reste en prison
JUSTICE. La demande de remise en liberté formulée par le psychiatre Daniel Cosculluela a été rejetée. Il ne recouvrira pas la liberté en attendant son second procès en appel. Hier, la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Bordeaux a rejeté la demande de remise en liberté formée par les avocats de Daniel Cosculluela, psychiatre bergeracois, condamné début juillet par la Cour d'assises de la Dordogne à douze ans de prison pour le viol de quatre de ses anciennes patientes (lire en page 7). Les avocats du praticien incarcéré à la maison d'arrêt de Périgueux, avaient mis en avant les garantis de représentation de leur client devant la justice pour son procès en appel tandis que l'avocate générale craignait des pressions sur les victimes. La décision rendue hier l'a été sans explications et Me Ducos-Ader, l'avocat de Daniel Cosculluela se réservait la possibilité de saisir la Cour de cassation.
Tags : Dordogne Faits divers Justice Catastrophes périgueux Actualité
Accueil » Grand Sud » Toulouse
Publié le 10/08/2009 08:40 - Modifié le 10/08/2009 à 11:11 | La Dépêche, extrait
Arnaque : « Gimenez », le faux ami était un vrai escroc
Escroquerie. Petit escroc pro de la fausse amitié, un suspect a été interpellé par la police qui cherche désormais ses victimes. Police judiciaire. En prenant sa plume pour dénoncer à La Dépêche l'arnaque dont il avait été victime dans les rues de Toulouse, Yves G. a sans doute sonné la fin d'une arnaque discrète et bien réglé. La semaine dernière, ce retraité a raconté ses mésaventures dans nos colonnes. Un homme se présentant comme un « vieil » ami avait réussi à « emprunter » 40 € à la victime. Une sacrée dose de tchatche, une pression à la limite des menaces avait suffi à convaincre Yves d'ouvrir son portefeuille. Le retraité, pas vraiment dupe de l'arnaque, avait signalé l'embrouille à la police. Une main courante puis un courrier à notre rédaction. L'exploitation de son témoignage a donné un gros coup de projecteur sur la magouille et du coup mobilisé les services de police toulousains.
Les veuves népalaises refusent d'être monnayées

Réforme de la santé: la Maison Blanche dénonce les "fictions" sur son projet
(AFP) – il y a 1 heure - extrait
WASHINGTON — Le président américain Barack Obama a répondu lundi à ceux qui ont recours aux "tactiques de la peur" pour s'opposer à son ambitieuse réforme de la santé, en lançant un site internet destiné à tuer dans l'oeuf les rumeurs qui entourent le projet.
Comme il l'avait fait pendant la campagne présidentielle de 2008, avec le site fightthesmears.com ("lutte contre la calomnie"), le président américain a lancé un nouveau site www.whitehouse.gov/RealityCheck, consacré à défendre sa réforme de la santé.
Le site dénonce notamment des rumeurs affirmant que la réforme encourage ou même exige l'euthanasie pour les personnes âgées.
"Les rumeurs et le recours aux tactiques de la peur n'ont fait qu'augmenter au fur et à mesure que davantage de gens s'engagent dans le débat. Vu les nombreuses affirmations scandaleuses qui circulent, il est temps de s'assurer que chacun connaît les faits concernant la stabilité et la sécurité que va apporter la réforme", a expliqué dans un courriel David Axelrod, le principal conseiller du président américain.
Les veuves népalaises refusent d'être monnayées
LEMONDE.FR avec AFP | 10.08.09 | 10h42 • Mis à jour le 10.08.09 | 10h42, extrait
Environ deux cents Népalaises se sont rassemblées, lundi 10 août à Katmandou, pour protester contre un projet du gouvernement d'accorder des sommes d'argent aux hommes qui épouseraient des veuves. Le gouvernement a en effet indiqué le mois dernier qu'il offrirait des récompenses de 50 000 roupies (environ 460 euros) pour se marier à une veuve afin de briser l'ostracisme dont elles sont victimes dans les communautés rurales du Népal.
Les « orphelins » de Marie-Laure Picat seront « comme à la maison »

Les orphelins de Marie-Laure Picat seront "comme à la maison"
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 10/08/2009 14:00 - mis à jour le 10/08/2009 14:06
La jeune femme s'est éteinte dimanche à son domicile. Atteinte d'un cancer incurable, elle avait choisi elle-même une famille d'accueil pour ses enfants.
La jeune femme de 36 ans, atteinte d'un cancer généralisé, avait trouvé une famille d'accueil pour ses quatre enfants, âgés entre 2 et 11 ans. Elle est décédée dimanche à son domicile.
En novembre 2008, Marie-Laure Picat, qui se savait condamnée, avait organisé l'avenir de ses enfants en choisissant une famille d'accueil à Puiseaux. "Je veux que mes enfants vivent dans une famille et ensemble. Après, je pourrai partir tranquille", avait-elle expliqué.
La jeune maman souhaitait que ses quatre enfants puissent vivre "comme à la maison, garder leur école, le judo, leurs copains, leurs parrains et marraines", plutôt que de risquer d'être séparés.
Mère au foyer, elle avait décidé en juin 2008 de quitter son mari, chauffeur-livreur, pour se "soigner tranquillement". Il n'est pas "déchu de son droit parental" mais "quatre enfants, c'est trop", s'était-elle justifiée à l'époque.
En 2008, elle décidait d'écrire un livre pour raconter son histoire. Paru aux éditions Oh! Editions, l'ouvrage est coécrit avec la journaliste Anne Berthod et dirigé par Philippe Robinet.
Appels au calme après la mort d'un jeune à Bagnolet

Appels au calme après la mort d'un jeune à Bagnolet
Reuters 10.08.09 | 13h40, extrait
PARIS (Reuters) - Le gouvernement prône l'apaisement après les violences qui ont suivi dimanche soir la mort d'un jeune livreur à moto fuyant un contrôle de police à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a ainsi annoncé qu'il réunirait une vingtaine d'associations des quartiers sensibles le 31 août sur le thème des relations entre les jeunes et la police. Arrêté lors d'un contrôle de police vers 20h00, un livreur de pizza de 18 ans, Yacou Sanago, aurait pris la fuite et perdu le contrôle de sa moto un peu plus loin, percutant une barrière. Des habitants avaient réclamé l'intervention d'une patrouille de police car le jeune homme "effectuait un rodéo sur deux roues", a souligné Brice Hortefeux. "Suivi par un véhicule de police, le conducteur a réussi à prendre la fuite, mais aurait alors perdu le contrôle de son engin et aurait heurté une barrière", écrit-il dans un communiqué.
"Clotilde Reiss n'est pas une espionne, ne cédons pas à la paranoïa"
LEMONDE.FR | 10.08.09 | 13h47 • Mis à jour le 10.08.09 | 13h47, extrait
Pour Bernard Hourcade, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l'Iran, "plus vite Clotilde sera jugée , plus vite des discussions concrètes pour sa libération seront engagées".
Que peut-on attendre du procès de Clotilde Reiss devant le Tribunal révolutionnaire de Téhéran ?
Il s'agit moins d'un procès que d'un show médiatique. Les accusés qui viennent un par un confesser leurs fautes sont exhibés par les autorités comme lors d'un procès stalinien. C'est une démonstration du pouvoir à usage interne, censée justifiée la répression. Cela dit, dans les extraits diffusés par la police iranienne, on n'entend pas Clotilde Reiss s'excuser à proprement parler. Elle raconte qu'elle était à Téhéran, qu'elle a assité aux manifestations et en a discuté avec ses amis français et iraniens. Ce sont des déclarations extrêmement banales. Elles ne supposent ni excuse ni pardon. Ce qui a été rapporté par la presse iranienne, c'est le mea culpa habituel dicté aux accusés. Cela fait partie de la culture islamique révolutionnaire.
Iran/viols dans les prisons: Paris inquiet
AFP, 10/08/2009 | Mise à jour : 13:57, extrait
Les accusations lancées par le candidat réformateur iranien Mehdi Karoubi, selon lequel des manifestants arrêtés ont été violés durant leur détention "ne font que renforcer l'inquiétude" sur la répression en Iran, a indiqué le ministère français des Affaires étrangères. "Les violences dont fait état M. Karoubi ne font que renforcer l'inquiétude exprimée par la France comme par la communauté internationale sur la situation en Iran", a déclaré Romain Nadal, un porte-parole du ministère.
L'AFP répond aux critiques de Libération

L'AFP répond aux critiques de Libération
AFP, 10/08/2009 | Mise à jour : 10:54
Le directeur de l'information de l'Agence France-Presse Philippe Massonnet a qualifié ce matin d'"insultants" les propos tenus à l'encontre de l'Agence par le directeur de Libération Laurent Joffrin dans un récent éditorial intitulé "L'agence France-frousse".
"Vos propos sont insultants pour les journalistes de l'AFP qui, souvent, risquent leur vie aux quatre coins de la planète pour que le pluralisme de l'information existe", écrit Philippe Massonnet dans un droit de réponse publié dans la page "Rebonds" de Libération.
Médias, 07/08/2009 à 06h52, Libé, extrait
L’agence France-frousse
Par LAURENT JOFFRIN directeur de «Libération»
L’Agence France-Presse aurait-elle soudain peur des pouvoirs ? Cette institution dont on connaît pourtant la qualité professionnelle des journalistes vient de faire preuve d’une pusillanimité, pour ne pas dire d’une complaisance, qui tranche avec sa longue tradition d’indépendance.
Cette étrange timidité s’est manifestée par trois fois au moins : quand Libération a rendu compte d’un déjeuner pendant lequel le Président a tenu sur ses homologues, notamment sur José Luis Zapatero, des propos expéditifs en présence d’une délégation de parlementaires et que l’affaire a débouché sur une polémique nationale en Espagne et en France ; quand Libération a décrit l’ampleur des pertes subies par une filiale de la Société Générale ; enfin quand, avant-hier, Libération a révélé le montant des bonus distribués à ses traders par la BNP. Dans ces trois cas, l’Agence a commencé par passer sous silence les informations de notre journal, puis elle les a reprises tardivement et au conditionnel ou bien elle les a noyées dans les démentis officiels.
L'AFP répond à des critiques du directeur de Libération
AFP 10.08.09 | 09h53
Le directeur de l'information de l'Agence France-Presse Philippe Massonnet a qualifié lundi d'"insultants" les propos tenus à l'encontre de l'Agence par le directeur de Libération Laurent Joffrin dans un récent éditorial intitulé "L'agence France-frousse".
"Vos propos sont insultants pour les journalistes de l'AFP qui, souvent, risquent leur vie aux quatre coins de la planète pour que le pluralisme de l'information existe", écrit Philippe Massonnet dans un droit de réponse publié dans la page "Rebonds" de Libération.
Dans un éditorial vendredi, Laurent Joffrin accusait l'AFP de "pusillanimité" et citait trois cas dans lesquels, selon lui, l'Agence avait "commencé par passer sous silence les informations" de Libération avant de les reprendre "tardivement et au conditionnel" ou de les noyer "dans les démentis officiels".
"Oui, l'AFP doit vérifier les informations. Ce n'est pas une politique nouvelle de la rédaction. C'est une règle de base de toute agence de presse, une obligation fondamentale par ces temps d'hyper-communication", explique le directeur de l'information de l'AFP.
M. Joffrin reprochait à l'AFP d'avoir repris tardivement des propos de Nicolas Sarkozy sur José Luis Zapatero ainsi que des informations de Libération sur les pertes subies par la Société Générale et le montant des bonus distribués à ses traders par la BNP.
"Oui, l'AFP reprend parfois les informations des confrères. Mais parfois, elle se refuse à le faire. Et elle a raison", ajoute Philippe Massonnet dans son droit de réponse. "Dans l'affaire des bonus BNP Paribas, Libération a d'ailleurs été cité", rappelle-t-il.
"Pas plus hier qu'aujourd'hui, l'AFP n'a peur des pouvoirs, quels qu'ils soient et où qu'ils soient. Les milliers de journalistes de l'AFP ne sont pas des froussards", écrit Philippe Massonnet.
Bagnolet : un jeune se tue en tentant d’échapper à un contrôle

Clotilde Reiss: Sarkozy monte au créneau
AFP, 10/08/2009 | Mise à jour : 11:15, extrait
Nicolas Sarkozy multiplie les "interventions auprès de tous ceux qui peuvent exercer une influence" en vue de la libération de la jeune Française jugée en Iran Clotilde Reiss, qui est son "objectif prioritaire", a-t-on indiqué ce matin à l'Elysée.
Bagnolet : un jeune se tue en tentant d’échapper à un contrôle de police
France Info - 06:10, extraits
L’information a été révélée par le Parisien.fr. Un jeune de 18 ans s’est tué en moto hier soir alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle de police. L’accident s’est produit à Bagnolet, en région parisienne. S’en sont suivies quelques tensions entre des jeunes d’une cité voisine, d’où était originaire la victime, et les forces de l’ordre. Le calme serait revenu dans la nuit.
[...] L’inspection générale des services (IGS), c’est à dire la police des polices, a été saisie de l’enquête par le parquet de Bobigny afin de connaitre les circonstances exactes de l’accident.
Mais déjà plusieurs zones d’ombres entourent cette affaire. De source judiciaire, on indiquait notamment hier soir qu’à aucun moment la voiture de police n’a touché le deux-roues conduit par la victime. Une version remise en cause par la rumeur, relayée sur la section commentaires de l’article du Parisien, selon laquelle il y aurait eu impact entre les deux véhicules.
Un ancien nazi jugé en Allemagne
Un ancien nazi jugé en Allemagne
AFP, 10/08/2009 | Mise à jour : 07:08, extrait
Un tribunal allemand doit prononcer demain l'un des derniers jugements contre un criminel nazi présumé, un ancien officier nonagénaire accusé d'avoir ordonné un massacre de civils en Toscane en 1944, et qui menait depuis une vie paisible en Bavière. Le procureur de Munich (sud) a requis en juin "une condamnation à la prison à perpétuité" contre Josef Scheungraber, 91 ans, pour 14 assassinats de civils âgés de 16 à 74 ans, qui lui ont déjà valu une condamnation par contumace en Italie.
Une jeune Française bouc émissaire de Téhéran
Delphine Minoui, correspondante au Moyen-Orient
Le Figaro, 10/08/2009 | Mise à jour : 07:23, extrait
Le Quai d'Orsay «exige» la libération immédiate de Clotilde Reiss. Arrêtée le 1er juillet, la jeune chercheuse a comparu samedi devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Le visage pâle encadré par un foulard, Clotilde Reiss se confond en excuses. «Je n'aurais pas dû participer aux manifestations», dit-elle à la barre, en langue farsi, face au juge. Derrière elle, les autres prévenus, des hommes iraniens en grande majorité, sont vêtus de l'uniforme gris des prisonniers. La scène, qui se déroulait samedi, au tribunal révolutionnaire de Téhéran, constitue le deuxième acte de ce que l'opposition iranienne dénonce comme un «procès spectacle», où comparaissent des dizaines de personnes accusées d'avoir participé à un présumé complot occidental pour renverser le régime islamique. Elle a aussitôt été vivement condamnée par le ministère français des Affaires étrangères. «Après la comparution de Clotilde Reiss devant un tribunal de Téhéran, la France renouvelle sa demande de libération immédiate de la jeune universitaire, les accusations portées contre elle étant dénuées de tout fondement», précise le Quai d'Orsay.
La grand-mère de Dylan mise en examen

Faits divers
Maltraitance
La grand-mère de Dylan mise en examen
Le Parisien | 09.08.2009, 07h00
Cinq mois après la découverte du calvaire de Dylan, un enfant de 7 ans maltraité par ses parents à Millau (Aveyron), la grand-mère du petit garçon vient d’être mise en examen pour non-assistance à personne en danger sans contrôle judiciaire. Victime de violences de la part de son père, un maçon de 42 ans, le garçonnet a vécu un martyre des années durant, enfermé la nuit dans une pièce sordide, sans lumière, aux volets constamment fermés, ressemblant à une « cellule de prison », avec pour tout mobilier un sommier et un matelas imbibé d’urine. Décrit par ses parents comme un enfant « agité », Dylan n’avait par ailleurs jamais été scolarisé.
Elle accable sa fille
Placés en détention provisoire depuis la révélation de ce drame, début mars, les parents ont vu leur demande de libération refusée début juillet. Le père a été mis en examen pour violences habituelles et la mère, âgée de 35 ans, pour non-empêchement d’un délit. Tous deux sont également poursuivis pour privation de soins par ascendant et non-respect de l’obligation scolaire.
Début mai, un voisin avait été mis en examen pour non-assistance à personne en danger dans le cadre des investigations lancées pour déterminer qui, dans l’entourage de cette famille, connaissait la situation de Dylan et qui ne l’avait pas signalée. Jeudi dernier, c’était au tour de Marie-Françoise, la grand-mère maternelle de Dylan, qui vit dans la Nièvre, d’être entendue par le juge d’instruction.
« De toute évidence, cette personne avait connaissance des conditions de vie difficiles de l’enfant, elle avait accès à l’appartement, et elle n’a pas fait ce qu’une grand-mère aurait dû faire », a indiqué hier Patrick Desjardins, procureur de la République de Millau. Sitôt l’affaire révélée au grand jour, cette septuagénaire s’était déclarée « outrée » et affirmait qu’elle « ne comprenait pas ». Dans le même temps, elle accablait son gendre « coléreux et violent » et reprochait à sa fille de ne pas s’occuper de ses enfants. « Je veux qu’elle aille en prison, pour qu’elle se rende compte de ce qu’elle a fait », lançait-elle. « Elle a été très accusatrice vis-à-vis de sa fille et de son gendre en oubliant sa propre responsabilité », lui reproche le procureur. Devant les enquêteurs, Marie-Françoise s’est défendue d’être restée passive : « Je pensais qu’en ne l’aidant plus, ma fille s’améliorerait. Je ne pouvais pas faire plus. »
Dylan et son frère, Matthias, aujourd’hui âgé de 2 ans, ont été placés dans des familles d’accueil. D’après les expertises psychiatriques, Dylan pourrait garder des séquelles. Cette affaire avait déclenché une polémique sur le rôle des services sociaux. La non-scolarisation de Dylan avait fait l’objet d’un signalement au tribunal de Rodez en 2008. Mais les parents n’ayant pas répondu aux convocations, ce n’est que six mois plus tard que l’intervention de la protection judiciaire de la jeunesse avait permis de mettre fin au calvaire de l’enfant.
Un prêtre attaqué pour ses travaux sur la Shoah
Cécilia Gabizon
Le Figaro, 07/08/2009 | Mise à jour : 07:54, extrait
En 2007, cet homme d'église fait connaître au grand public ce qu'il appelle «la Shoah par balles» dans un livre traduit dans plusieurs pays. Salué de toute part, fait chevalier de la Légion d'honneur en 2008, le voilà maintenant dans la tourmente.
«Je suis sidéré de rencontrer autant de haine en France, quand soixante ans après la Shoah, on déterre des morts juifs», se lamente le prêtre, qui refuse de pointer un doigt vers de possibles auteurs de ce document truffé de références religieuses catholiques. «C'est un symbole que l'on vise », insiste son avocat Me Patrick Klugman. Alertée, la Conférence des évêques a publié sur son site un communiqué de soutien au religieux. Tandis qu'au secrétariat de l'enseignement catholique, on se demande «qui en veut au père Desbois» ?
Israël rejette les critiques de l'ONU
Israël rejette les critiques de l'ONU
AFP, 09/08/2009 | Mise à jour : 16:26
Le vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Dany Ayalon, a opposé une fin de non recevoir à une démarche de l'ONU contre l'expulsion de deux familles palestiniennes de leurs maisons à Jérusalem-est. Dany Ayalon a fait valoir que "Jérusalem est la capitale éternelle et indivisible d'Israël et que comme telle la loi israélienne s'y appliquait", a indiqué son porte parole.
Une entrevue entre Dany Ayalon et l'envoyé spécial de l'ONU au Proche-Orient, Robert Serry, qui s'est élevé contre cette expulsion, a tout de même été organisée aujourd'hui. Le vice-ministre des Affaires étrangères a rappelé lors de la rencontre que cette expulsion avait été faite en application d'une décision d'un tribunal israélien.
"GI Joe" en tête du box office nord américain
AFP 09.08.09 | 19h43, extrait
Le film d'action "GI Joe, le réveil du Cobra" a raflé la mise en première semaine en prenant la première place du box-office nord-américain, selon les chiffres provisoires publiés dimanche par la société spécialisée Exhibitor Relations.
Ce film de science fiction, où les agents d'une équipe d'élite dotée des toutes dernières technologies militaires mènent une lutte acharnée contre une organisation terroriste, a généré des recettes de 56 millions de dollars pour le premier week-end après sa sortie.
Au deuxième rang, "Julie and Julia", avec Meryl Streep dans le rôle de la grande vulgarisatrice de la cuisine française aux Etats-Unis Julia Child, engrange 20 millions de dollars.
Les cochons d'Inde génétiquement modifiés de Walt Disney dans "Mission G", totalisent 86 millions de dollars en troisième semaine.
A la 4e place, "Harry Potter et le Prince de sang-mêlé", sixième volet de la saga, fait un total de 273 millions de dollars de recettes en quatre semaines sur les écrans, après avoir encore engrangé près de 9 millions de dollars ce week-end.
Ni lui ni elle... alors qui ?

Ni lui ni elle... alors qui ?
LE MONDE | 08.08.09 | 14h40 • Mis à jour le 09.08.09 | 15h35, extrait
Qu'est-ce qu'un homme, qu'est-ce qu'une femme ? Au-delà de la prise en charge médicale, la question de fond que posent ces troubles de l'identité sexuelle reste peu débattue en France. L'excellente enquête sur l'"intersexuation" que vient de publier le journaliste indépendant Julien Picquart, Ni homme ni femme, n'en prend que plus d'intérêt. Pour la première fois, une quinzaine de personnes y racontent leur quotidien, leur parcours, les traitements qu'ils ont reçus, leur vie sentimentale et sexuelle. Leurs pathologies sont différentes, leur âge, leur contexte familial et social également. Mais leurs questions sont toujours les mêmes. Quelle importance doit-on accorder aux organes génitaux ? N'y a-t-il vraiment que deux sexes ? Jusqu'à quel point peut-on décider de son devenir, au-delà de ce qui nous détermine ?
"Pour tous, la plus grande souffrance provient du silence, du non-dit", affirme Julien Picquart. Utopiste revendiqué, il veut croire qu'"une autre approche des variations du développement sexuel est possible, via une autre conception du sexe et du genre, une autre définition de l'humanité".
Accepter sereinement de ne pas cantonner l'être humain à un sexe ou à un autre, cela reviendrait à étendre un peu plus le champ des possibles. Celui, donc, de notre liberté. Au-delà du masculin, du féminin.
Benoît XVI: les camps, "l'enfer sur terre"
AFP, 09/08/2009 | Mise à jour : 12:56, extrait
Le pape Benoît XVI a comparé les camps d'extermination nazis à des "symboles de l'enfer sur la terre", au cours de la prière de l'Angélus à Castel Gandolfo, la résidence estivale des papes dans les environs de Rome. "Les camps d'extermination nazis, comme tous les autres camps d'extermination, peuvent être considérés comme des symboles extrêmes du mal, de l'enfer qui s'ouvre sur la terre quand l'homme oublie Dieu et cherche à se substituer à lui, en lui usurpant le droit de décider ce qui est bien et ce qui est mal, de donner la vie et la mort", a déclaré le pape.
Benoît XVI évoquait dans le cadre de l'année sacerdotale certains saints célébrés ces jours-ci, dont deux +martyrs de la foi+ tués à Auschwitz, Edith Stein et Massimiliano Kolbe. "Malheureusement, ce triste phénomène n'est pas limité aux camps de concentration nazis. Ceux-ci représentent plutôt le pic culminant d'une réalité plus vaste et plus diffuse, aux frontières souvent floues", a poursuivi le pape sans expliquer de manière plus précise l'objet de sa critique.
Palin accuse Obama de vouloir des «tribunaux de la mort»
B.F. (lefigaro.fr) avec agences
08/08/2009 | Mise à jour : 17:37, extrait
L'ancienne candidate à la vice-présidence a attaqué avec virulence la réforme du système de santé proposée par le président américain.
Des «tribunaux de la mort». Voilà ce qui attend les Américains si la réforme du système de santé de Barack Obama venait à être votée, selon Sarah Palin. Dans une déclaration diffusée une fois de plus exclusivement sur sa page Facebook, l'ancienne candidate à la vice-présidence accuse le président des Etats-Unis de vouloir «nationaliser le système de santé», avec un organisme public qui «refusera de payer» les dépenses médicales des assurés.
«Et qui souffrira le plus quand ils rationneront les soins ? Les malades, les vieux et les handicapés, bien sûr», avertit l'ancienne candidate républicaine, avant de dépeindre un système de santé «orwellien» . «Mes parents ou mon bébé trisomique devront comparaître devant le ‘tribunal de la mort' d'Obama, où ses bureaucrates décideront subjectivement s'ils sont dignes de recevoir des soins en fonction de leur ‘niveau de productivité dans la société'», avertit l'ancienne colistière de John McCain.
«Un tel système serait l'incarnation du mal», prévient-elle.
