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Législatives : le score de Le Pen à la présidentielle change la donne
NDLR : Aux indécis et aux déçus: c'est pas grave. Votez maintenant Hollande, contre Sarkozy, pour l'expulser du paysage. Hé oui, @ump peut maintenant faire pschitt. Mais il suivra effectivement un troisième tour, bientôt.
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Législatives : le score de Le Pen à la présidentielle change la donne
Le Parisien | M.S. | Publié le 24.04.2012, 15h06 | Mise à jour : 21h34, extrait
Deux jours après le premier tour de la présidentielle, les partis politiques, scrutant les résultats circonscription par circonscription, ont mis le cap sur le troisième tour, celui des législatives. Si la majorité sortante se défend de réfléchir à l'après second tour, elle devra cependant chercher à limiter les dégâts si Nicolas Sarkozy est battu, avec un Front national qui a le vent en poupe et entend bien réussir son entrée à l'Assemblée nationale. «Il reste un endroit de liberté, un, où le peuple peut s'inviter comme il s'est invité dans ce 1er tour de la présidentielle, c'est l'Assemblée nationale», a lancé la présidente du parti d'extrême droite, absent du palais Bourbon depuis 1998, mardi soir sur BFM-TV. Marine Le Pen est arrivée en 3e position du premier tour, avec 17,9% des voix.
A gauche, François Hollande devra, s'il est élu, compter sur une majorité plurielle la plus large possible, avec des alliés écologistes fragilisés par le faible score d'Eva Joly et un Front de gauche qui, fort d'un score à deux chiffres, a annoncé des candidats dans l'ensemble des circonscriptions.
Les barons de l'UMP bousculés dans leurs fiefs
NDLR : C'était prévisible. Qu'a dit Fillon des propos de Versini ?
LE FLASH > Présidentielle
Fillon : propos "stupides" de Jouanno
AFP Mis à jour le 24/04/2012 à 12:41 | publié le 24/04/2012 à 12:37
François Fillon a dénoncé aujourd'hui des propos "stupides" et "contre-productifs" de la sénatrice UMP Chantal Jouanno, qui a dit que, face à la montée du FN, la réponse n'était pas "dans la droitisation" et qu'elle voterait PS en cas de duel PS/FN aux législatives.
"Il faut refuser de se placer dans une hypothèse de défaite et refuser toute question sur l'après (...) Ces propos de Chantal Jouanno sont stupides et contre-productifs", a déclaré le Premier ministre, selon des participants à la réunion à huis clos du groupe UMP à l'Assemblée nationale. Ces propos ont été confirmés par son entourage.
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Duel PS/FN : Guéant ne voterait pas FN
NDLR : Même #guéant voterait donc volontiers pour @fhollande s'il fallait contrer le FN... or nous en serions bien là, ce second tour #NS2012 tendrait effectivement à opposer le candidat PS aux quelques 20% de voix portées par @MLP_officiel. Le PS n'est certainement pas le mieux placé pour répondre aux attentes des électeurs du FN, non, il ne faut pas se leurer, le sakozysme et les discours civilisateurs de Guéant pour l'UNI les flatent certainement bien plus. Mais le vote Hollande éjecterait Sarkozy dans les tous prochains jours, à très court terme, le paysage politique français serait recomposé. Français, aux urnes, votez ludique, utile, votez Hollande, éliminez Sarkozy, faites imploser #UMP, ébranlez, repeignez cette classe ou caste qui nous gouverne, contraignez la à faire son introspection. Puis il suivra ensuite, très vite, d'autres scrutins
LE FLASH > Actualité
Duel PS/FN: Guéant ne voterait pas FN
AFP Mis à jour le 24/04/2012 à 09:00 | publié le 24/04/2012 à 08:56
Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a assuré aujourd'hui sur RTL qu'il ne voterait "pas pour le Front national" en cas de duel entre le parti d'extrême-droite de Marine Le Pen et le Parti socialiste aux élections législatives. "Je ne voterais pas pour le Front national" dans le cas d'un deuxième tour aux législatives opposant le FN au PS, a-t-il dit, pressé de répondre en écho aux propos de Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de Nicolas Sarkozy, qui avait affirmé en mars qu'elle voterait PS en cas de second tour entre François Hollande et Marine Le Pen.
Chantal Jouanno : « la droitisation, un mirage douloureux »
NDLR : Il n'y a plus qu'à voter massivement pour Hollande, contre Sarkozy, afin d'éliminer ce dernier du paysage politique, il nous a déjà assuré qu'il nous quitterait s'il perdait ces présidentielles. Un tel vote amènera l'UMP à l'implosion, à son introspection. Puis après d'ultimes débats, il suivra déjà le troisième tour, les législatives... Le nabot s'imaginait-il que j'allais marcher pour lui, pour sa politique d'extrémiste, pour l'UMP, des couards, pour n'essuyer encore et que très occasionnellement de simples « regrets » ? Lorsque Sarkozy interpellait « la France qui travaille », j'ai cru halluciner ; je me suis senti un peu concerné alors je travaille depuis quelques temps à faire casser une troisième fois sa cour d'appel de Versailles ! Ne surtout pas voter blanc au second tour comme pourrait le suggérer Bayrou, mais utiliser maintenant sa voix contre le sakozysme, que nous ne regreteront certainement pas. Un appel à un vote « anti » ? Non, rien qu'une réelle opportunité à saisir, aujourd'hui, pour une ouverture vers d'autres voies
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Chantal Jouanno : "La droitisation, un mirage douloureux"
Le Point.fr - Publié le 23/04/2012 à 20:17 - Modifié le 23/04/2012 à 20:46, extraits
INTERVIEW. Au lendemain du premier tour, la sénatrice UMP de Paris appelle la droite "à rester elle-même", critiquant ainsi la stratégie de droitisation suivie par Sarkozy.
[...] Le Point.fr : L'élection de Nicolas Sarkozy est-elle encore jouable ?
Chantal Jouanno : Tout est encore possible ! L'écart entre Nicolas Sarkozy et François Hollande à l'issue du premier tour n'est que de 1,5 point. Désormais, notre priorité est de montrer qu'il y a une différence totale de fond entre les projets de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. Cette campagne d'entre-deux-tours va permettre de se pencher davantage sur les idées, et moins sur la démonstration de force. Les Français se sont servis de ce premier tour pour exprimer leurs doutes, en votant massivement pour les extrêmes et en soutenant les solutions les plus radicales. À nous de proposer maintenant aux électeurs des réponses radicalement nouvelles pour les convaincre qu'il y a une autre voie.
Selon vous, quelle doit être la ligne de Nicolas Sarkozy pour le second tour ? "À droite toute" ?
Non, les solutions radicales proposées par le FN ne sont pas les bonnes réponses. J'ai écouté Jean-François Copé ce matin. Certes, les questions d'immigration, de laïcité, de sécurité sont importantes, mais il ne s'agit pas des seuls fondamentaux de la droite traditionnelle ! Et ce ne sont pas les préoccupations majeures de nos concitoyens. Quand je vais tracter sur les marchés, les Français ne me parlent pas de ces sujets. Je crains que la droitisation ne soit qu'un mirage douloureux. Dans les prochains jours, j'appelle de mes voeux un discours beaucoup plus équilibré dans le choix des thèmes de campagne et dans les mots utilisés. La droite doit rester elle-même et porter ses propres valeurs qui sont celles de la méritocratie, du travail, de l'autorité - et cela va de pair avec le respect - de la compétitivité, de la croissance écologique.
Sarkozy fait « la guerre aux travailleurs »
NDLR : Un titre de brève du Figaro m'a d'abord laissé pantois... billet à suivre.
Le 23 avril 2012 à 22h49,
mis à jour le 23 avril 2012 à 23h50, TF1/LCI, extrait
Marine Le Pen renvoie Sarkozy et Hollande dos à dos
"Troisième homme" du premier tour de la présidentielle, la candidate du FN a estimé que les deux finalistes étaient "sur la même ligne". "Je n'ai rien à vendre, rien à négocier", a-t-elle affirmé dimanche sur France 2 en confirmant qu'elle donnera sa position à ses électeurs le 1er mai.
Marine Le Pen arbitre du second tour de la présidentielle ? Très peu pour elle. "Ce sont les Français qui sont l'arbitre", a-t-elle affirmé, dimanche sur France 2. Si elle ne souhaite la "victoire ou l'échec de personne", elle estime que "celui qui aura perdu, ce sera de sa faute". La candidate du FN a confirmé qu'elle donnerait officiellement sa position à ses électeurs le 1er mai, lors du traditionnel défilé frontiste pour honorer Jeanne d'Arc à Paris. Une date choisie également par Nicolas Sarkozy pour organiser un grand rassemblement dans la capitale, où il souhaite célébrer "le vrai travail". "Il veut pas venir défiler à la statue de Jeanne d'Arc, non?", a-t-elle ironisé.
"Je ne crois plus en la sincérité de Nicolas Sarkozy", a-t-elle insisté, "Et je crois que beaucoup de ceux qui m'ont fait confiance [...] ne croient plus dans les postures qui sont les siennes. C'est toujours des postures, toujours des promesses, toujours les mêmes mots, mais ça se voit maintenant". Et pour elle, le président-candidat et François Hollande ne sont pas si différents que ça.