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DSK est « indésirable », lâche Royal
NDLR : « Oh mon Dieu il est déprimé ! » Je ne peux pas lui donner tort, je n’hésite pas non plus à répondre à ce genre d’inepties, lire par exemple Un chapitre est clos, des affaires ou procédures ont fait pschitt
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Campagne 2007: "une diversion" (Sarkozy)
Le Figaro.fr
Mis à jour le 29/04/2012 à 09:11 | publié le 28/04/2012 à 23:34
Dans un entretien publié dans Le Parisien, le président-candidat confie "sentir monter une mobilisation que je n’ai jamais vue dans toute ma vie politique. "Depuis le premier tour, on est encore monté d’un cran. Il y aura une participation massive", répète le chef de l'Etat en évoquant le second tour.
Interrogé sur le barrage de critiques qui l'accusent de se trop se rapprocher du FN et de tenir des propos "pétainistes (Eva Joly) ou "tirés dela collaboration" (Jean-Luc Mélenchon), Nicolas Sarkozy répond : "Ces propos sont tellement injurieux et excessifs qu’ils abaissent ceux qui les prononcent. Il n’y a que du mépris. Je pense à tous ceux qui ont vécu sous Laval, sous Pétain, sous Hitler… Ils doivent se dire : « Quel manque de culture, quelle outrance !". " Pétain n’est pas resté dans l’histoire parce qu’il a parlé du vrai travail, mais parce qu’en 1940 il a fait le statut des juifs . Vous savez qu’Hitler caressait son chien ? Moi aussi. Mais ce n’est pas pour cela qu’Hitler est resté dans l’histoire", a poursuivi le candidat de l'UMP.
Concernant les révélation de Mediapart, Nicolas Sarkozy a repris les mots de sa porte-parole Nathalie Kosciusko-Morizet et a dénoncé "une tentative pour faire diversion après le retour en scène de M. Strauss-Kahn, qui est tout, sauf à l’avantage des socialistes qui n’ont guère envie qu’on rappelle qu’ils avaient l’intention d’en faire le prochain président de la République française.
Interrogé sur ce qu'il pourrait devenir en cas de défaite, Nicolas Sarkozy a esquivé. "Est-ce que je vous donne le sentiment de ne pas me battre ? Quand j’ai dit que si je perdais, je ferais autre chose, on a dit : « Oh mon Dieu il est déprimé ! » Je ne vais pas me justifier sur les fantasmes que projettent sur moi les gens". "Je vais vous donner un bon conseil : la vie m’a appris que si on veut garder ce à quoi on tient, il faut le considérer comme fragile. Et cela ne vaut pas que pour la vie professionnelle".
Accusations de Mediapart : une « infamie », selon Sarkozy
NDLR : On doit maintenant mieux examiner le document déniché par Mediapart, s'agit-il d'un authentique faux officiel ou d'un vrai machin bidonné avec les dents ou des pieds, dans un garage ou sur le balcon d'un islamo-droitdelhomo-gauchiste ? Sarkozy devait se méfier, avec de telles affirmations, il pourrait rapidement discréditer des prétoires français, notamment la cour d'appel de Versailles, coutumière de productions mensongères, douteuses ou farfelues. Qui a été à la tête de la coalition pour détrôner Kadhafi ? Sauf erreur, BHL, presque tout seul. Et la libération des infirmières Bulgares, nous la devons d'abord à Sarkozy (ainsi qu'à Cécilia)
LE FLASH > Actualité
Mediapart : "infamie" (Sarkozy)
AFP Mis à jour le 29/04/2012 à 14:16 | publié le 29/04/2012 à 13:28
Nicolas Sarkozy a qualifié aujourd'hui d'"infamie" les accusations de Mediapart sur un financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye du colonel Mouammar Kadhafi.
"C'est une infamie. Quand je pense qu'il y a des journalistes qui osent donner du crédit au fils Kadhafi et aux services secrets de M. Kadhafi", a réagi le président et candidat de l'UMP sur Canal+. "50 millions d'euros... Pourquoi pas 100 ? Pour une campagne qui en vaut 20. Il faut se mettre d'accord. Ma campagne, elle a été financée par les sous-marins pakistanais, par M. Kadhafi ou par Mme Bettencourt ?", a poursuivi M. Sarkozy en faisant référence à d'autres accusations et enquêtes judiciaires en cours sur des soupçons de financement politique illégal.
Mediapart, une "officine"
"Mediapart est coutumier du mensonge et vous accordez du crédit à l'entourage de M. Kadhafi. Mediapart c'est quoi ? C'est une officine. Au service de qui ? Vous savez très bien, au service de la gauche", a également accusé le chef de l'Etat.
"La guerre en Libye a duré huit mois. Qui a mené cette guerre ? Qui a été à la tête de la coalition pour faire tomber Kadhafi ? (...) Qui a mené cette guerre ? La France... peut-être que j'ai été moteur", a-t-il ajouté. "Vous croyez vraiment (...) que je vais prendre un virement de M. Kadhafi ? C'est une honte qu'on me pose une question pareille".
Sarkozy : « je sens monter une mobilisation jamais vue »
NDLR : Ah ben voilà, merci au Parisien, doucement, on commence à parler du « statut des juifs », sous Pétain. Ensuite, on finira peut-être aussi par parler de la « vrai justice » rendue dans ce même pays, sous Pétain ? « Excessif », lâchera bien sûr @ump, « retourne gigoter dans des prétoires du pays ! » Moi, je perçois surtout comme un tsunami, une vague, un mur, qui monte, qui monte, et dans lequel l'un des deux candidats va bientôt s’encastrer. Et je veux bien prendre encore quelques cours de Shoah. J'ai peut-être mal retenu certains détails. Hah ! Hitler caressait son chien ; qu'est-ce qu'il est devenu, le chien ? J'ai pas loupé grand chose
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Exclusif.
Sarkozy : «Je sens monter une mobilisation jamais vue»
Le Parisien | Entretien coordonné par Thierry Borsa, Matthieu Croissandeau,
Frédéric Gerschel, Nathalie Schuck et Henri Vernet. | Publié le 28.04.2012, 22h46 | Mise à jour : 23h10, l'essentiel
Après François Hollande, Nicolas Sarkozy s’est livré à son tour au jeu des questions-réponses pour « le Parisien » - « Aujourd’hui en France ». Le président sortant, qui nous a reçus samedi à l’Elysée, évoque le climat tendu de la campagne, sa stratégie d’entre-deux-tours et dessine les contours du prochain quinquennat qu’il brigue devant les Français.
L’ENTRE-DEUX-TOURS
Eva Joly vous accuse de tenir des « propos pétainistes », Jean-Luc Mélenchon d’avoir des mots « directement tirés de la collaboration ». Qu’est-ce que cela vous inspire ?
NICOLAS SARKOZY. Ces propos sont tellement injurieux et excessifs qu’ils abaissent ceux qui les prononcent. Il n’y a aucun commentaire à faire, il n’y a que du mépris. Je pense à tous ceux qui ont vécu sous Laval, sous Pétain, sous Hitler… Ils doivent se dire : « Quel manque de culture, quelle outrance ! »
Une formule que vous avez employée, le « vrai travail », évoque pour certains la propagande de Vichy…
Et cela suffirait à faire de moi un « pétainiste » ? Ecoutez, Pétain n’est pas resté dans l’histoire parce qu’il a parlé du vrai travail, mais parce qu’en 1940 il a fait le statut des juifs et qu’en 1942 il a livré à la Gestapo MM. Edouard Daladier, Georges Mandel, Jean Zay et Paul Reynaud. C’est à ce moment-là qu’il a sombré dans le drame absolu. Vous savez qu’Hitler caressait son chien ? Moi aussi. Mais ce n’est pas pour cela qu’Hitler est resté dans l’histoire.
Des élus de la majorité prennent leurs distances avec des propos de votre camp. Jean-Pierre Raffarin a dit qu’il y aurait des explications après le 6 mai…
Ils me reprochent quoi ?