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Disparition de Louis : TF1 présente ses excuses
Médias
TF1 présente ses excuses pour avoir annoncé la mort du petit Louis
Le présentateur du journal de 13H00 sur TF1 a présenté samedi les excuses de la chaîne privée de télévision à la famille du petit Louis et aux téléspectateurs pour avoir annoncé la veille, de manière erronée, que l'enfant, disparu depuis plus de 30 heures, avait été retrouvé sans vie.
9/08/2008 PARIS (AFP), extrait
"Nous vous avons parlé trop précipitamment d'une issue tragique. C'était une erreur et nous présentons nos excuses, à la famille d'abord, mais aussi à vous tous", a déclaré samedi Julien Arnaud, le présentateur du 13H00.
Vendredi soir, en toute fin du journal de 20H00, l'envoyée spéciale de TF1 dans la Drôme, département où se déroulaient les recherches pour retrouver le garçonnet disparu, avait indiqué que Louis avait été retrouvé, mort.
"Je viens d'apprendre de façon officieuse mais malheureusement sans doute certaine que le petit Louis vient d'être retrouvé et il semble qu'il ne soit plus en vie", avait annoncé l'envoyée spéciale.
Quelques minutes plus tard, la chaîne avait diffusé un déroulant lors de l'émission "Koh-Lanta" pour rectifier son erreur et annoncé que l'enfant avait été retrouvé vivant.
Une famille kosovare expulsée en minicharter
«C’est un minicharter, spécialement affrété pour eux, une honte», dénonce Fred Espagnac, conseillère municipale socialiste à Pau et collaboratrice de François Hollande. Ce «coup d’éclat» fait suite à un bras de fer entre les élus de gauche, le Réseau éducation sans frontières (RESF) et le nouveau préfet Philippe Rey.
Société
Une famille kosovare expulsée en minicharter
MATTHIEU ÉCOIFFIER
Libé, samedi 9 août 2008
Arrêtée jeudi à 6 h 30 à Pau, la famille Sylejmani a atterri dès 14 h 30 à Pristina au Kosovo. Le préfet des Pyrénées-Atlantiques a eu recours à un petit avion d’une dizaine de places pour «reconduire à la frontière» Kirimane la mère, Afrim, le père, Alma, 10 ans, et Drenusha, 8 ans, leurs filles, et Albin, 5 ans, le petit dernier.
JO : manifestations tout terrain de RSF
PARIS (AP), extrait - Célébrant à sa façon l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin, Reporters sans frontières (RSF) a mené vendredi une journée d'action pour protester contre le régime chinois. RSF a organisé des rassemblements dans plusieurs villes du monde, ainsi qu'une "cybermanifestation" sur l'Internet, et a piraté les ondes radio chinoises pour diffuser un appel au respect de la liberté d'expression.
A Paris, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans le quartier de l'ambassade de Chine, dans le VIIIe arrondissement à l'appel de RSF, mais n'ont pu approcher de l'ambassade, malgré un jugement du tribunal administratif autorisant la manifestation.
PEKIN (Reuters) - Quelques heures avant l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin, vendredi, plusieurs actions isolées sont venues dénoncer la situation des droits de l'homme en Chine, l'organisation Reporters sans frontières (RSF) se situant en première ligne de cette contestation.
... "La Chine est un pays où la censure est stricte et notre but dans cette diffusion est de critiquer le gouvernement chinois", pouvait-on entendre d'abord en mandarin, puis en français, lors d'une interruption des programmes de la radio.
"Nous voulons dire au gouvernement chinois que le jour où les Jeux olympiques s'ouvrent, les gens peuvent toujours entendre des voix que le gouvernement souhaiterait faire taire."
La lecture du communiqué a duré une dizaine de minutes et le message a été diffusé dans différents quartiers de la capitale chinoise.
Selon RSF, c'est la première fois qu'un programme est diffusé sans le contrôle de l'Etat chinois depuis 1949 et la prise de pouvoir du Parti Communiste.
A Pékin, RSF a diffusé sur les ondes chinoises un appel au respect de la liberté d'expression, après avoir piraté une fréquence FM.
NANTES (AP), extrait - La mairie de Nantes a dénoncé vendredi la demande de la préfecture de Loire-Atlantique d'ôter le drapeau tibétain qui orne le fronton de l'hôtel de ville depuis le 28 mars dernier.
"C'est hors de question", s'est insurgé Jean-Marc Ayrault, le député-maire de Nantes, en précisant à l'Associated Press qu'il était "surpris par une telle mesquinerie".
"Le jour même de l'ouverture des jeux, recevoir cet appel de la préfecture, je suis tombé des nues", a regretté le député-maire qui n'a pas l'intention de céder. "C'est du Courteline. Si vraiment on veut nous le faire enlever, il faudra faire appel à la force publique", a-t-il prévenu.
PARIS (Reuters) - Un drapeau représentant les anneaux olympiques sous forme de menottes a été déployé vendredi face à l'ambassade de Chine à Paris et des fumigènes rouges ont été allumés en direction de la tour Eiffel pour protester contre la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin.
Plusieurs centaines de personnes ont pris part à deux manifestations dans le centre de la capitale française à l'appel d'organisations de défense des droits de l'homme ou de soutien à la cause tibétaine.
Sur la place du Trocadéro, des drapeaux ouïghours - minorité musulmane et turcophone qui lutte contre la tutelle chinoise - flottaient sur le parvis des droits de l'homme à côté de ceux Tibet, brandis par des réfugiés venus parfois en famille.
A l'approche des Jeux, "la vie au Tibet est devenue encore plus difficile", raconte Sonam, 19 ans, réfugiée en France depuis six ans.
Certains habitants de Lhassa sont assignés à résidence alors qu'ils n'ont pas l'eau courante et les communications téléphoniques passent de plus en plus mal, explique la lycéenne qui vient de passer son bac de français.
Quand elle tente de joindre sa tante qui prend soin de son petit frère, jugé trop petit pour fuir le pays par les montagnes, "des fois, c'est un Chinois qui décroche."
En contrebas, quatre militants portant des t-shirts "Free Tibet" ont allumé des fumigènes rouges au pied des escaliers du parvis, envoyant un éphémère nuage écarlate en direction de la tour Eiffel.
"SARKO COLLABO"
"Ce qui se passe au Tibet, c'est un génocide pur et dur et personne ne réagit", déplore Nicolas, étudiant parisien. A ses yeux, la cérémonie d'ouverture, "c'est une provocation".
En fin de matinée, l'organisation Reporters sans frontières (RSF), qui appelait à des rassemblements dans une dizaine de capitales occidentales, a finalement obtenu d'un tribunal le droit de manifester aux abords de l'ambassade de Chine.
L'avenue George V, proche des Champs-Elysées, a cependant des allures de camp retranché. Des camions anti-émeute CRS barrent l'artère ombragée, sous les yeux des clients des hôtels de luxe.
Du restaurant Fouquet's, où Nicolas Sarkozy avait fêté sa victoire à la présidentielle en mai 2007, à la rue de Trémoille, qui donne sur l'ambassade, 200 à 300 personnes, selon les organisateurs, ont défilé au cri de "Hu Jintao assassin, Sarko collabo", ou "Jeux de Pékin, jeux de la honte".
Comme lors du passage de la flamme olympique à Paris, un militant a escaladé à mains nues l'un des immeubles pour déployer le grand drapeau noir symbole de l'organisation portant cinq grandes menottes blanches.
A 14h08, quand démarre la cérémonie dans le stade olympique de Pékin, les manifestants s'allongent sur les pavés et observent une minute de silence pour réclamer la liberté en Chine et au Tibet.
Seuls politiques à faire le déplacement, plusieurs élus Verts sont venus avec leur écharpe tricolore.
Denis Baupin, adjoint écologiste au maire de Paris, déplore le parcours d'obstacles judiciaires qu'il a fallu franchir pour avoir le droit de manifester et s'en prend au président français qui s'est rendu en Chine pour la cérémonie.
"On ne peut pas il y a quelques jours célébrer Soljenitsyne en disant qu'il a eu le courage dans le silence global d'oser dire ce qui se passait en Union soviétique et quelques jours plus tard être aux côtés de Hu Jintao", le président chinois, estime-t-il.
Bras de fer autour du drapeau tibétain entre mairie de Nantes et préfecture
LEMONDE.FR / AFP 08.08.08 | 19h38
La mairie de Nantes s'est "indignée" vendredi d'une demande téléphonique de la préfecture de Loire-Atlantique la "sommant" de retirer un drapeau tibétain hissé depuis quatre mois, et a rétorqué au préfet que "s'il voulait l'enlever, il devrait avoir recours à la force publique".
"Le préfet nous a sommés de retirer le drapeau au motif qu'il gênait l'Etat français", a indiqué à l'AFP, la porte-parole de la mairie Aline Cherrey. "Nous sommes surpris et indignés par cette demande", a-t-elle poursuivi.
Depuis son lieu de vacances, le maire PS de Nantes, Jean-Marc Ayrault, a immédiatement fait répondre au préfet qu'il "refusait de retirer le drapeau", a indiqué la porte-parole. "Si le préfet souhaite retirer le drapeau tibétain, il devra avoir recours à la force publique", a poursuivi M. Ayrault cité par la porte-parole.
Joint plus tard dans la soirée par téléphone, le secrétaire général de la préfecture des Pays-de-la-Loire, Michel Papaud, a qualifié cette affaire "d'erreur" et de "malentendu complet", évoquant également un "excès de zèle".
"Nous n'avons rien demandé de tel", a-t-il affirmé. Un responsable de la préfecture a effectivement appelé la mairie de Nantes vendredi après-midi pour évoquer l'organisation de la visite du dalaï lama à Nantes, mais il a simplement "rappelé qu'il ne devait pas y avoir de pavoisement sur des édifices relevant de la responsabilité de l'Etat", a précisé M. Papaud.
La mairie de Nantes a toutefois reconfirmé vendredi soir à l'AFP qu'il y avait bel et bien eu "une demande expresse" de la préfecture de retirer le drapeau tibétain du fronton de la mairie de la ville, qui n'est aucunement, a-t-elle souligné, un édifice relevant de l'Etat.
Le drapeau tibétain avait été hissé sur le fronton de la mairie de Nantes le 28 mars lors de émeutes de Lhassa.
Le dalaï lama, chef spirituel des Tibétains, sera à Nantes du 15 au 20 août pour y faire un grand discours et dispenser des conférences dans le cadre d'une visite en France qui coïncide avec les JO de Pékin. Il sera reçu à la mairie dans ce cadre.
Les nombreuses manifestations pro-tibétaines des derniers mois en France, notamment lors du passage de la flamme olympique à Paris, ont créé des tensions entre Pékin et Paris, que le gouvernement français s'est efforcé de dissiper avant la cérémonie d'ouverture de JO à laquelle a participé vendredi le président Nicolas Sarkozy.
Tags anti-Sarkozy : épilogue rapide
ENQUETE
Tags anti-Sarkozy: un homme interné
leparisien.fr | 08.08.2008
Epilogue rapide dans l'affaire des tags anti-Sarkozy à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Dès hier soir, un suspect qui avait été arrêté le jour même a reconnu les faits et a fait l'objet d'un internement en hôpital psychiatrique. Dans la nuit de mercredi à jeudi, Jean Sarkozy avait découvert sur un mur du tribunal d'instance de la ville une inscription "Sarkozy, juifs, voleurs".
Un tag reproduit au moins trois fois à d'autres endroits. Le fils cadet du président de la République avait déposé plainte dès le lendemain. Très vite, les policiers avaient interpellé un suspect, âgé de 63 ans, qui avait déjà exprimé son antisémitisme à l'égard de certains commerçants de la ville. Placé en garde à vue à Neuilly, l'homme a rapidement avoué. L'expertise psychiatrique a conclu à un délire de persécution et à une absence totale de discernement, ce qui a débouché sur un internement immédiat.
NEUILLY-SUR-SEINE
Jean Sarkozy porte plainte pour antisémitisme
NOUVELOBS.COM | 08.08.2008
Jeudi soir, dans un communiqué, l'UMP a "condamné avec la plus grande vigueur les actes racistes destinés à salir le nom et la famille du président de la République".
"L'UMP attend la plus grande sévérité de la part de la justice contre des actes qui rappellent les heures les plus sombres de notre histoire", écrit Frédéric Lefebvre, l'un des porte-parole de l'UMP.
Selon le député, "ces attaques viennent visiblement d'un détraqué qui s'en était déjà pris dans les mêmes termes à des commerçants des Hauts-de-Seine".
Le petit Louis reste introuvable dans la Drôme
LYON (AP), extrait - L'inquiétude grandissait vendredi en fin d'après-midi dans le petit village de Verclause (Drôme), 24 heures après la disparition de Louis, un enfant de deux ans et demi, a-t-on appris auprès des gendarmes.
Pendant toute la journée, les recherches ont continué avec d'importants moyens: 160 gendarmes et pompiers, 60 militaires, des brigades mobiles, des habitants du village, des bénévoles, un hélicoptère, quatre motos et des équipes cynophiles. Un chien Saint-Hubert à l'odorat particulièrement développé, capable de retrouver au flair des traces datant d'une semaine, a même été dépêché sur place, mais en vain pour l'instant.
"On continuera les recherches jusqu'à ce qu'on le retrouve", assurait-on à la gendarmerie vendredi en début de soirée. La piste de l'enlèvement est toujours envisagée, même si celle de l'enfant égaré reste privilégiée.
Une mère de famille de 35 ans a tué aujourd'hui ses deux enfants de 7 et 10 ans avant de mettre fin à ses jours, à Saint-Aunès (Hérault), près de Montpellier, a-t-on appris de source judiciaire.
C'est le mari, un maçon, qui, en rentrant de son travail à midi, a découvert les trois corps au domicile de la famille, selon le parquet. Il a immédiatement donné l'alerte.
Les deux enfants, une fille de 10 ans et un garçon de 7 ans, ont été tués avec un fusil de chasse, selon les premiers éléments de l'enquête. La mère aurait ensuite retourné l'arme contre elle.
Aucun document n'expliquant le geste n'a été retrouvé à ce stade des investigations. Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie de l'Hérault.
Une mère tue ses 2 enfants et se suicide
Source : AFP, 08/08/2008
Un film sur les Brigades rouges choque
Le ministre italien de la Culture Sandro Bondi a dénoncé un film consacré au groupe armé des Brigades rouges qui doit être dévoilé ce week-end au Festival de Locarno (Suisse), le jugeant offensant pour "la mémoire des victimes du terrorisme", rapporte aujourd'hui la presse.
Le ministre, qui s'est fait projeter le film de Giovanni Pannone "Le soleil de l'avenir" après avoir été alerté par une association de victimes, affirme avoir "éprouvé un sentiment de trouble et d'amertume face à une reconstruction donnant uniquement la parole aux protagonistes d'une idéologie criminelle qui a fait souffrir tant de familles", selon le quotidien La Stampa.
Il dénonce aussi le fait que dans ce documentaire adapté d'un livre écrit par le journaliste Giovanni Fasanella et l'un des chefs historiques du groupe armé, Alberto Franceschini, les ex-briagadistes "n'expriment pas la moindre repentance ou tout au moins une prise de conscience de leur responsabilité".
Un film sur les Brigades rouges choque
Source : AFP, 08/08/2008
Un enfant de 2 ans et demi a disparu dans la Drôme
Un enfant de 2 ans et demi a disparu dans la Drôme
Leparisien.fr avec AFP | 07.08.2008
Originaire des Yvelines, un enfant de 2 ans et demi, en vacances avec sa famille dans le petit village de Verclause (Drôme), a été porté disparu jeudi après-midi. La piste de l'égarement est pour l'instant privilégiée.
La culpabilisation fragilise le couple
Robert Neuburger est psychanalyste et psychiatre
La culpabilisation fragilise le couple
LE MONDE | 05.08.08 | Extrait
Dans votre dernier livre,"L'Art de culpabiliser", vous faites le constat de la culpabilisation devenue un mode de fonctionnement extrêmement répandu au sein des couples. Comment expliquez-vous cette évolution ?
Autrefois, le couple se définissait selon des règles et des principes stricts établis par l'Eglise, la famille et la société. Elles fournissaient un cadre précis de ce qu'il était permis ou pas de faire. En cas de conflit ou de tromperie au sein des couples, ces institutions jouaient un rôle important. Elles avaient un droit de regard.
SUR LE MÊME SUJET
Aujourd'hui, ce rôle est mineur. Dans les familles et plus généralement dans la société, on estime que les affaires du couple relèvent de l'intime et qu'il vaut mieux ne pas s'en mêler. Du coup, le couple se définit selon des critères assez flous. Chacun apporte, de façon tacite, ses idéaux, ses valeurs et ses convictions propres, persuadé que l'autre les a reconnus et les partage.
Ce flou aurait donc ouvert la porte à la culpabilisation ?
En grande partie oui. Actuellement, le contrat s'est considérablement allégé : le couple n'est plus une prison à perpétuité ni une rente de situation. Mais là où l'on aurait pensé gagner en liberté et en légèreté, jamais il n'y a eu autant d'accusations parfois violentes, de tentatives de culpabiliser l'autre en lui rappelant des engagements dont nombre sont imaginaires ou simplement supposés par l'un des partenaires.
En quoi cette culpabilisation est-elle nuisible au couple ?
Avoir recours à des réflexions comme "C'est de ta faute si on s'est perdu, si notre fils a raté son examen, si le lave-vaisselle est tombé en panne..." permet de rejeter la faute sur l'autre et ne pas se remettre en question. Résultat : celui qui est en position d'accusé ne peut que réfuter l'accusation, voire rejeter la faute sur l'autre, ou se soumettre et se reconnaître coupable.
Ensuite, progressivement s'installe un schéma d'interprétation paranoïaque qui consiste à interpréter toute réflexion ou toute demande comme un reproche. Ce qui est, là aussi, très pratique parce que cela permet de ne pas entendre la demande et donc de ne pas bouger. Enferré dans ce système, chacun croit avoir raison. Donc rien ne bouge. C'est destructeur pour le couple.
Quels sont les différents types de culpabilisation à l'oeuvre au sein du couple ?
Il y en a trois. Les mêmes que ceux inculqués pendant l'enfance et nécessaires à notre construction mais qui, reproduits dans le couple, deviennent un problème central. La culpabilisation paternelle enseigne la loi et la soumission à la norme. Transgresser expose à la punition.
La culpabilisation maternelle repose sur la dette d'amour et peut se réduire à cette proposition : "Tu dois te sentir coupable vis-à-vis de ta mère qui a tant souffert pour t'avoir, ou qui s'est tant sacrifiée pour toi". D'où ces réflexions maternelles tant répandues : "Tu m'en fais tellement voir que tu me feras mourir", "Je me fais tant de souci pour toi... tu me tueras"...
Enfin, la culpabilisation fraternelle consiste à inculquer la notion d'exemple et de partage, la soumission au groupe. Attention, la culpabilisation maternelle n'est pas réservée aux mères, paternelle aux pères, etc. Chaque mode peut être utilisé par l'un ou par l'autre.
Valentin : le « suspect principal » et sa compagne en garde à vue
Le couple avait été identifié grâce à "un renseignement capital" provenant d'une enquête de voisinage de la gendarmerie. Des témoignages faisaient en particulier état de la présence de "deux personnes errantes avec un chat noir au bout d'une ficelle aperçues à Lagnieu ou à proximité" au moment du meurtre dans la soirée du 28 juillet, a expliqué le magistrat.
BOURG-EN-BRESSE (AFP) - Le "suspect principal" et sa compagne, un couple de "marginaux", qui faisaient l'objet d'un mandat de recherche dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du petit Valentin à Lagnieu (Ain), ont été interpellés et placés en garde à vue dimanche après-midi en Ardèche.
Le couple, dont le portrait-robot avait été diffusé en début d'après-midi, a été arrêté sans violence à Dornas par les gendarmes de la brigade du Cheylard (Ardèche) vers 15H00 après avoir été signalé par des automobilistes qui l'avaient vu en train de faire du stop. L'homme et la femme devaient être rapidement transférés dans l'Ain.
Un important dispositif, composé notamment d'hélicoptères et de barrages routiers, avait été mis en place pour les retrouver.
Le président Sarkozy a aussitôt félicité les enquêteurs qui "se sont mobilisés sans relâche", a indiqué un communiqué de l'Elysée. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a également transmis ses félicitations aux gendarmes qui "ont su répondre présents face à un crime particulièrement odieux".
En Suisse, disparaître est un droit
L'incroyable disparition volontaire de l'Anglais John Darwin, la mystérieuse absence du Genevois Pascal Henry et la mort énigmatique du milliardaire Steve Fossett rappellent que chaque année des milliers de personnes cherchent à disparaître. En Suisse aussi, ils sont plusieurs centaines à partir sans laisser le moindre indice derrière eux
Le Matin Dimanche, le 02 août 2008, extrait
Disparaître est un droit
«Très récemment, nous avons eu le cas d'un homme qui a disparu du jour au lendemain, raconte le porte-parole genevois. Et de poursuivre: apprenant que les siens le recherchaient, il s'est spontanément présenté à l'Hôtel de police en disant qu'il était en bonne santé, mais qu'il avait choisi de changer de vie, qu'il fallait cesser de le chercher. L'avis de disparition a donc été révoqué.»
Détectives privés efficaces mais chers
Il n'y a en effet rien d'illégal dans le fait de tourner les talons sans prévenir. D'ailleurs, la police ne va pas entreprendre de démarches particulières pour ramener un individu signalé disparu par ses proches. «Si la personne est majeure et saine d'esprit, qu'elle ne représente pas de danger pour elle-même ou que les circonstances de sa disparition ne sont pas suspectes, la police ne va pas déployer de gros moyens, re-lève Philippe Jaton porte-parole de la police vaudoise. Chacun est libre d'aller où bon lui semble.»
Notons que disparaître sans laisser de traces reste un droit, aussi longtemps que l'on ne cherche pas par là à se soustraire à une condamnation ou encore à l'obligation de payer une pension alimentaire. «Mais ce n'est que sur ordre de la justice qu'une recherche sera lancée», précise encore Philippe Jaton.
Alors lorsque la police ne peut plus rien faire, les familles se tournent régulièrement vers des détectives privés. Patron de l'agence Pro'fil, David Fragnoli confirme ainsi que la recherche de personnes occupe une bonne partie du temps de ses équipes.
Ce dernier avoue toutefois qu'en cas de disparition volontaire, «les proches renoncent souvent à cause des montants à engager pour les recherches». L'agent privé explique en effet que «cela peut prendre des semaines d'enquête pour retrouver la trace d'une personne qui fait tout pour ne pas en laisser derrière elle. Et c'est souvent sans garantie de réussite.»
Ainsi, pour David Fragnoli, l'essentiel de ce genre de mandats, «dont une grande partie aboutit», concerne des fugues de jeunes ou d'adultes qui ont malheureusement décidé de mettre fin à leurs jours dans des lieux à l'abri des regards.
Quand est-on déclaré mort?
Mais que se passe-t-il si toutes les recherches restent vaines? Selon le Code civil suisse, le juge peut «déclarer l'absence» du disparu, à la requête de ceux qui auraient des droits subordonnés à son décès. Le délai pour qu'une telle mesure soit prononcée varie de cinq à quinze ans selon les probabilités de la mort.
Reste que si aucune démarche n'est entreprise auprès de la justice, la personne manquante sera théoriquement considérée comme vivante. Même si elle a 150 ans. Mais en Suisse ces cas se comptent sur les doigts d'une main.
Partis sans laisser d'adresse
Hubert Prolongeau
Chez Seuil, avril 2001 (disponible chez Poche)
Quatrième de couverture : Qui n'a jamais rêvé de refaire sa vie, d'être un autre, de tout abandonner ? Bien sûr, la plupart d'entre nous y renoncent. Le sens des responsabilités, la peur de l'inconnu, de rompre définitivement avec ceux que nous aimons, nous en dissuadent... dans la majorité des cas.
Certains passent à l'acte. En France, chaque année, 15 000 disparitions sont déclarées à la police, et elles s'avèrent volontaires dans leur immense majorité. Malgré le désarroi dans lequel ils plongent leurs proches, ces absents ne sont passibles d'aucun délit, la loi française n'interdisant à personne de disparaître. Mais ils n'en sont pas moins déconsidérés par la société, qui les accable plutôt que de tenter de les comprendre.
Hubert Prolongeau a décidé de leur donner la parole. En un an d'enquête, il en a interrogé plusieurs, qui lui ont raconté leurs raisons, leurs découragements, leurs désillusions...
Un SDF trouve et restitue 1.000 dollars à sa propriétaire
"Je suis pas une personne parfaite. J'ai fait juste ce que je pensais juste", dit-il. "Elle a trois gamins. Elle a besoin de cet argent. Je sais que je suis sans abri, mais elle a trois gosses. Ca me paraissait trop important".
VICTORVILLE, Californie (AP) - Un sans domicile fixe californien a trouvé un porte-monnaie contenant 1.000 dollars (643 euros) et l'a rapporté à sa propriétaire, une mère de trois enfants.
A Arles, les arênes ne seraient pas conformes
Vendredi soir, le maire de Fontvieille, Guy Frustié, a finalement décidé d'annuler la manifestation invoquant une demande de la préfecture "pour garantir la sécurité du mineur".
Quelques heures plus tard, les organisateurs annonçaient que le spectacle aurait lieu à quelques kilomètres de là, dans les arènes de l'école taurine d'Arles (Bouches-du-Rhône).
Mais les autorités ont de nouveau décidé d'interdire cette manifestation samedi, à quelques minutes à peine du coup d'envoi, suscitant la colère de la famille de Michelito, dont le père, Michel Lagravère, est un ancien torero, mais également du maire d'Arles, Hervé Schiavetti (PCF), qui a déclaré son intention de contester cet arrêté d'interdiction devant le tribunal administratif.
La présidente de l'Alliance anti corrida, Claire Starozinski, s'est au contraire félicitée "que les autorités appliquent le principe de précaution".
"Il y a mise en danger d'autrui. Même s'il n'y a pas de mise à mort, il y a un risque imposé à un enfant de 30 kilos qui se retrouve face à une bête de 200 kilos", a-t-elle déclaré par téléphone.
Le préfet des Bouches-du-Rhône, Michel Sappin, n'a cependant pas évoqué la mise en danger de la vie d'autrui pour interdire le spectacle mais la "non conformité des arènes", soulignant notamment l'absence d'agrément de la commission de sécurité.
ARLES (AFP) - La polémique autour du jeune apprenti torero franco-mexicain Michelito, 10 ans et demi, a rebondi samedi avec l'interdiction, pour la deuxième fois, d'une manifestation taurine à laquelle il devait participer dans le Sud-Est de la France, à Arles.
Valentin : sa mère en appelle au meurtrier
La mère du petit Valentin, 11 ans, poignardé à mort lundi soir dans une rue de Lagnieu (Ain), a appelé aujourd'hui sur France 5 le meurtrier de son fils à se rendre à la gendarmerie et à avouer un "acte affreux" qui a "plongé toute une famille en détresse".
"Il y a un homme en liberté qui a tué mon fils, à coups de couteau. Donc ce que je voudrais lui dire à lui personnellement : s'il vous plaît livrez-vous à la gendarmerie, avouez ce que vous avez fait, je vous en prie. Faites-le pour moi, faites-le pour lui, faites-le s'il vous plaît", a déclaré la mère de Valentin dans une interview diffusée dans l'émission "C'est dans l'Air".
Valentin: sa mère en appelle au meurtrier
Source : AFP, 31/07/2008, extrait
Un jeune homme a été poignardé et décapité à bord d'un autocar par un autre passager sous les yeux horrifiés des voyageurs, hier dans le centre du Canada, selon des témoins.
Selon ces témoins, l'attaque a été d'une rare violence et l'individu aurait agi sans raison apparente. Après avoir poignardé la victime une quarantaine de fois, il lui aurait coupé la tête, selon les témoins de la scène.
Après avoir encerclé le bus, qui appartient à la compagnie Greyhound, les policiers ont procédé à son arrestation, près de Portage-la-Prairie, dans la province de Manitoba. La police n'était pas encore en mesure d'expliquer les circonstances qui ont poussé le meurtrier à agir avec une telle violence.
Garnet Caton, un des témoins, a indiqué que la victime aurait été poignardée au moins une quarantaine de fois et qu'après que tous les passagers eurent quitté l'autobus, le suspect s'est présenté à la porte du véhicule avec la tête de la victime.
Il décapite un homme dans un autobus
Source : AP, 31/07/2008
Chats et chiens dans le collimateur de la police des moeurs saoudienne
En Arabie saoudite, les zélés agents de la police religieuse patrouillent rues et centres commerciaux pour s'assurer du respect de la séparation des sexes, s'en prenant aux femmes qu'ils jugent insufisament voilées et exhortant les hommes à la prière lorsque l'heure approche.
Ils mènent également un combat incessant contre toutes les nouveautés du monde moderne qui permettraient des rapprochements entre hommes et femmes: en 2004, ils cherchèrent notamment à interdire les téléphones portables à appareil photo, craignant qu'il ne devienne instrument de séduction. Chaque année, ils font campagne contre la Saint-Valentin, création occidentale qui pousserait au vice, et traquent toute personne portant du rouge à l'occasion.
L'offensive contre les chiens et chats pourrait surtout être destinée à limiter la possession d'animaux de compagnie, nouvelle mode venue d'Occident et que les Saoudiens conservateurs dénoncent comme corruptrice des valeurs traditionnelles, au même titre que les jeans, les bermudas -pour hommes, bien sûr- les fast-foods ou la musique occidentale, devenus eux communs dans le royaume.
Avoir un animal de compagnie n'a jamais été courant ni bien vu dans le monde arabe, mais devient de plus en plus "branché" dans la haute bourgeoisie saoudienne ou égyptienne. L'Islam traditionnel considère le chien comme un animal sale et dangereux, pouvant à la rigueur servir à la chasse ou pour monter la garde.
RIYAD (AP) - La police religieuse saoudienne, protectrice des très stricts codes islamiques en vigueur au royaume wahhabite, s'est trouvé une nouvelle cible: les chats et chiens. Au motif que se promener dans un parc escorté par un compagnon à quatre pattes fournirait un excellent prétexte pour engager la conversation avec une jeune personne du sexe opposé, la vente de ces animaux domestiques est désormais interdite à Riyad, tout comme le fait de les sortir en public.
Le sujet était le suivant : « Racontez une histoire heureuse ou triste »
Viols
Innocenté après six ans de prison
leparisien.fr, le 30/7/2008
PENDANT des années, il n’a cessé de clamer son innocence. Il s’était même pourvu en cassation dans l’espoir d’un troisième procès. Finalement, après six ans passés derrière les barreaux, il se pourrait que Loïc Sécher, condamné à Nantes par la cour d’assises de Loire-Atlantique en 2003 à seize ans de réclusion criminelle pour viols, tentatives de viol et agressions sexuelles à l’encontre d’une adolescente un verdict confirmé en appel à Rennes en 2004, sorte de prison.
Son avocat, Me Yann Choucq, a déposé une requête en révision de la condamnation pénale qui devrait être immédiatement suivie d’une seconde en suspension d’exécution de la peine.
A l’origine de ce coup de théâtre judiciaire, la victime elle-même, une jeune femme aujourd’hui âgée de 22 ans, et qui était à l’époque mineure. Prise de remords, la jeune femme a fini par écrire une lettre au procureur, dans laquelle elle a avoué avoir menti devant la cour d’assises. Entendue dans la foulée par les gendarmes, elle a confirmé.
« Il n’y a eu ni analyse ADN ni confrontation »
Cette affaire débute par une banale rédaction scolaire. Le sujet est le suivant : « Racontez une histoire heureuse ou triste. » Une copie retient l’attention du professeur. Il y trouve un contenu lourd de sens. Emotion dans l’établissement. Comment une jeune fille de 14 ans a-t-elle pu écrire de telles choses ? Une circulaire est lancée, demandant aux enseignants d’être vigilants. Une des camarades de l’adolescente explique que son amie aurait été victime de sévices. La principale intéressée se livre : elle aurait subi des violences de la part d’un homme de 35 ans, proche de la famille. Des recoupements sont opérés, les parents reconnaissent Loïc Sécher. La machine judiciaire est lancée, et l’homme incarcéré.
Les méthodes de la justice sont très contestées par M e Choucq : « Il n’y a eu ni analyse ADN ni confrontation. Les accusations ne reposaient que sur les dires de la victime. Mon client a été accusé d’avoir commis un viol dans son propre véhicule sans qu’aucune expertise scientifique ne soit menée. » La jeune fille, fragile psychologiquement, a été jugée crédible par trois experts psychiatres. L’avocat dénonce les dérives d’une justice compassionnelle : « Dès qu’une juridiction est face à une victime, il est impossible de dire qu’il n’y a pas de coupable. » Et d’ajouter : « On voudrait croire que mieux vaut un innocent en prison qu’un prédateur en liberté. » Quant à la victime, elle reste « en grande fragilité psychologique », selon son avocate, Me Cécile de Oliveira. « Si Loïc Sécher est innocent, il est important qu’il sorte rapidement », précise-t-elle. Fils d’agriculteur, ancien ouvrier arboricole, Loïc Sécher s’est converti à l’islam. Il attend la décision de la commission chargée de la révision.
Ouest-France, mardi 22 juillet 2008, extraits
En prison pour viol, son accusatrice se rétracte
Loïc Sécher, condamné à seize ans de prison en 2003, est incarcéré à Nantes. La jeune fille qui l'accusait de viol dit, aujourd'hui, avoir menti.
ANCENIS. - En décembre 2003, la cour d'assises de Loire-Atlantique condamnait Loïc Sécher à seize ans de réclusion criminelle pour viols, tentatives de viol et agressions sexuelles sur mineure. Un verdict confirmé en appel par la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine, en 2004, puis par la Cour de cassation en 2005.
Âgé de 47 ans, l'homme purge sa peine à Nantes. Il a déjà passé six années derrière les barreaux. Aujourd'hui, un élément nouveau pourrait permettre de rouvrir son dossier. La jeune femme qui l'accusait le dit innocent.
... En avril dernier, la jeune femme, âgée maintenant de 22 ans et hospitalisée pour ses difficultés psychologiques, revient sur ses déclarations. D'abord en privé, puis devant les gendarmes, qui l'ont entendue début juillet. Elle n'explique pas son revirement ni ce qui se serait passé à l'époque. Mais, cette fois encore, elle est jugée crédible par les spécialistes.
... Pour Cécile de Oliveira, il faut s'interroger sur les débuts de l'enquête, sur « le recueil initial de la parole de l'adolescente qui s'est ensuite murée dans le mutisme ». Yann Choucq dénonce, lui, « un tel conditionnement de la société dans le compassionnel qu'il faut un coupable ! »