Mot(s) clef: disparition
Un mois de prison ferme pour la mère de Yasmine
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Faits divers
Un mois de prison ferme pour la mère de Yasmine
| 30.11.2008, 07h10 | Mise à jour : 01.12.2008, 13h19, extrait
La mère de la petite Yasmine a été condamnée ce lundi à trois mois de prison dont un mois ferme pour avoir inventé la disparition de sa fille de 2 ans et demi samedi après-midi en Seine-et-Marne. Elle écope de surcroît d'une amende de 2000 euros.
Affaire Filippis/Sarkozy: Joffrin satisfait
AFP, 01/12/2008 | Mise à jour : 19:07
Le directeur de Libération, Laurent Joffrin, a dit "constater avec une certaine satisfaction" que le président Sarkozy avait "contredit sa ministre de la Justice et sa ministre de l'Intérieur" après l'interpellation du journaliste Vittorio de Filippis.
"Je constate avec une certaine satisfaction que le président de la République a contredit en deux phrases sa ministre de la Justice et sa ministre de l'Intérieur, et que le problème que nous avons soulevé est un vrai problème, tel qu'il l'a lui-même confirmé. Un problème qui ne se pose pas seulement pour les journalistes mais pour l'ensemble des citoyens", a-t-il déclaré à l'AFP.
Nicolas Sarkozy a fait savoir ce soir qu'il comprenait "l'émoi" suscité par l'interpellation de Vittorio de Filippis, et annoncé une mission chargée de réfléchir à "une procédure pénale plus respectueuse des droits et de la dignité des personnes".
A propos de cette mission, M. Joffrin a estimé que c'était "une très bonne chose, à condition que cette commission ne soit pas nommée pour enterrer la question".
La Garde des Sceaux Rachida Dati a jugé que la procédure dans l'interpellation de Vittorio de Filippis était "tout à fait régulière" et la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a assuré que la police avait "suivi les procédures" pour exécuter le mandat d'amener.
Enfant disparue : la mère voulait que son mari rentre
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SEINE ET MARNE
Enfant disparue : la mère voulait que son mari rentre
NOUVELOBS.COM | 30.11.2008 | 16:16
La fillette de deux ans et demi avait été déclarée disparue samedi, puis retrouvée saine et sauve pendant la nuit. La mère a avoué avoir tout inventé pour que son mari réintègre le domicile conjugal. Elle est en garde à vue.
Une mère en garde à vue après la fausse disparition de sa fille
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Des réactions...
Encore!
30/11/2008 à 11:25
Mais qu'est ce que ca fait sur la page d'un quotidien national!? Le jour où mon chat fera une fugue puis reviendra la semaine d'apres, j'ai peur de retrouver son histoire ici!
J'imagine déjà la couverture "Sept bouts de papiers ont été gachés pour retrouver un faux-chat fugueur. L'amazonie porte plainte pour destruction de sa foret. Le propriétaire du chat est en garde à vue".
Une mère en garde à vue après la fausse disparition de sa fille
AFP, 30/11/2008 | Mise à jour : 10:34
Elle est soupçonnée d'avoir inventé l'histoire de cette disparition. Un problème familial serait à l'origine de l'affaire.
La mère d'une fillette de deux ans et demi portée disparue samedi en Seine-et-Marne puis retrouvée «saine et sauve» quatorze heures après sa disparition était en garde à vue dimanche en début de matinée, a-t-on appris de sources judiciaire et policière. La mère, qui est soupçonnée d'avoir inventé l'histoire de la disparition de sa fille, a passé la nuit en garde à vue au commissariat de Noisiel, en Seine-et-Marne, a indiqué la source judiciaire. Cette source a déclaré que la mère était entendue par les enquêteurs, sans préciser si elle allait être mise en examen ou non. «A notre niveau, tout ce qu'on sait c'est que c'est un problème familial, le couple était séparé, la gamine a été remise au père saine et sauve», a-t-on expliqué de source policière. «En fait elle n'a jamais été en danger, elle n'a jamais été perdue», a-t-on ajouté de même source.
Edvige officiellement retiré mais pas encore remplacé
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Le fichier Edvige officiellement retiré mais pas encore remplacé
21/11/2008, les Echos
Décidé à la mi-septembre, le retrait du fichier de renseignement policier baptisé Edvige est désormais officiel, comme le réclamaient depuis des semaines plusieurs associations de défense des libertés. Ce « retrait », à distinguer d'une « abrogation », a un effet rétroactif, ce qui signifie que toutes les informations récoltées entre sa création et sa disparition sont censées disparaître, comme le demandaient les associations.
Un groupe scolaire bloqué par des parents
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Un groupe scolaire bloqué par des parents
Source : AFP, 21/11/2008 | Mise à jour : 15:04
Un groupe scolaire de Créteil était bloqué aujourd'hui par des parents d'élèves souhaitant notamment dénoncer, dans la foulée du mouvement de grève dans l'éducation nationale hier, une "école en danger", a-t-on appris de sources concordantes.
Le groupe scolaire Gaston-Defferre, qui accueille 277 élèves en primaire et 155 en maternelle, a été bloqué dès ce matin par une vingtaine de parents d'élèves qui ont empêché les professeurs des écoles d'accéder aux classes, a déclaré à l'AFP l'une des institutrices, Sandrine Martin.
Les parents occupent l'école de façon "très pacifique", tandis que les enfants restent dans la cour ou le préau, a ajouté Mme Martin.
Ce blocage de l'école, qui devrait être reconduit lundi, a été organisé "pour faire suite au mouvement de grève des enseignants" jeudi et dénoncer "les mesures Darcos", a expliqué Beatriz Garcia, de la fédération de parents d'élèves FCPE.
Elle a cité notamment "le bouleversement des rythmes scolaires avec le mercredi matin travaillé", que l'Inspection d'académie souhaiterait mettre en place à la rentrée 2009, ainsi que la "dégradation de la qualité de l'enseignement" et la "disparition des Rased" (maîtres spécialisés contre l'échec scolaire).
Des banderoles proclamant "Ecole en danger" ou "Parents-enseignants en colère" ont été accrochées.
Crise financière : et maintenant, la déflation ?
PARIS (Reuters) - Deux syndicats de cheminots, la CFDT et la FGAAC (Autonomes), ont renoncé à leur appel à la grève à la SNCF vendredi après avoir obtenu satisfaction dans les négociations sur le temps de travail dans le secteur du fret, apprend-on auprès de la CFDT.
L'appel à une autre grève pour dimanche, lancé par une intersyndicale - CGT, Sud-Rail, CFTC, FO et CGC - est en revanche maintenu. Une nouvelle rencontre pourrait toutefois avoir lieu jeudi après l'échec de celle organisée la veille.
ENSEIGNANTS
Forte mobilisation: 163.000 manifestants selon la police
NOUVELOBS.COM | 20.11.2008 | 18:57, extrait
Le défilé parisien a rassemblé entre 9.000 et 40.000 personnes selon les sources. Le ministère estime à 33% la proportion de grévistes tandis que la FSU (syndicat majoritaire) indique qu'un professeur sur deux est en grève dans les collèges et lycées, et 69% en primaire.
elon les chiffres de la police, 163.000 personnes ont manifesté ce jeudi 20 novembre contre les suppressions de postes d'enseignants et pour de meilleures conditions de travail.
Les manifestants étaient entre 9.000 et 40.000 à Paris, de 5.500 à 20.000 à Bordeaux, 5 à 11.000 à Marseille, 6 à 10.000 à Lyon, 5 à 10.000 à Toulouse et à Nantes, ou encore 5.700 à 9.000 à Grenoble, 3.400 à 6.000 au Mans, 2.500 à 5.000 dans les rues de Rouen.
Et maintenant, la déflation ?
LE MONDE | 19.11.08 | 14h39 • Mis à jour le 19.11.08 | 17h53, extrait
Il y a à peine trois mois, l'inflation était le sujet d'inquiétude économique numéro un. Les prix du pétrole atteignaient des sommets, tout comme ceux des denrées alimentaires. Les banques centrales mettaient en avant les risques de propagation aux salaires, ce que les économistes appellent "les effets de second tour".
Avec la crise financière, toutes ces craintes inflationnistes se sont envolées, et c'est aujourd'hui la déflation qui menace : une phase généralisée et durable de recul des prix, comme le Japon en a connu au cours des années 1990 à la suite de l'éclatement de sa bulle immobilière et boursière. La déflation a pour effet d'aggraver la crise économique en accentuant le recul de l'activité.
EDUCATION NATIONALE
Darcos : "La résistance au changement, la fonction principale des syndicats"
NOUVELOBS.COM | 20.11.2008 | 17:00, extrait
Le ministre de l'Education nationale déclare qu'"organiser de manière systématique" des grèves est "démodé". Il a prévenu qu'il poursuivrait les suppressions de postes et qu'il entendait résoudre "la pure question politique" des villes qui n'organisent pas le service minimum d'accueil. La grève de ce jeudi devrait être particulièrement suivie.
Le ministre de l'Education nationale s'est montré très virulent, jeudi 20 novembre, tant envers les syndicats enseignants qu'envers les communes qui n'appliquent pas le service minimum d'accueil (SMA) à l'occasion de la grève des enseignants. Xavier Darcos a d'abord brocardé sur RTL les syndicats de l'Education nationale "dont la fonction principale est la résistance au changement", estimant qu'"organiser de manière systématique" des grèves comme "réponse aux problèmes de l'école" était "démodé".
Depuis 2000, a affirmé le ministre de l'Education nationale, "nous aurons eu 33 grèves, soit plus de quatre grèves par an". "Cela montre qu'il y a dans ce ministère une culture de la grève qui nous empêche de parler des choses réelles, des questions qui concernent les élèves", a-t-il poursuivi.
"J'ai envie de dire à ceux qui font la grève qu'il faut qu'ils fassent attention parce que le monde, la France avancent plus vite que les cortèges".
Société 20 nov. 17h05, Libé, extrait
Mobilisation massive dans l'Education
REPORTAGE • Entre 100.000 et 220.000 enseignants, étudiants et lycéens, ont déflié en rangs serrés aujourd'hui dans plusieurs villes contre les suppressions de postes et les dégradations de leurs conditions de travail.
[...] «On ne fait pas grève contre les parents»
En tête de cortège, une marée jaune. Plusieurs centaines d'enseignants ont enfilé des gilets réfléchissants, épinglés d'affichettes. Ils font partie du réseau Rased, ces enseignants formés spécialement pour aider les élèves en difficulté et qui tournent sur plusieurs établissements. Ils enragent contre la suppression de 3000 de leurs postes prévue dans le budget 2009. «Si on n'est plus là pour aider les élèves, qui le fera? s'inquiète l'une. Les autres instits ne sont pas formés pour ça, et ce n'est pas avec deux heures de soutien scolaire entre midi et deux qu'ils limiteront la casse.»
Très présents dans le cortège, les professeurs des écoles dénoncent aussi la «disparition programmée», selon eux, de la maternelle. Une guirlande de couches, avec une pancarte «Darcos, à l'école, y'en a pas», se charge d'épingler les propos du ministre sur le fait de «faire passer des concours bac +5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de changer les couches».
Autre motif de colère, les nouveaux programmes: «Ils sont inadaptés, trop difficiles, ne tiennent pas compte de la psychologie des enfants. Et je défie un instit d'aller au bout en une année scolaire. Le bourrage de crâne, ça ne marche pas», assure Emma, professeur des écoles à Pierrelaye, dans le Val-d'Oise. La jeune femme tient à rappeler au passage qu'«on ne fait pas grève contre les parents ou les enfants. On perd quand même une journée de salaire à chaque fois».
Stéphanie se passionne pour le sexe des mouches
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Magazine
Ouest France, dimanche 16 novembre 2008, extrait
Stéphanie se passionne pour le sexe des mouches
La 17e Fête de la science permet de découvrir pendant une semaine le travail des chercheurs... et chercheuses, qui ne forment que le tiers des effectifs. Rencontre avec Stéphanie Le Bras, spécialisée en recherche génétique.
Stéphanie Le Bras est passionnée par les mouches. A priori, ces minuscules êtres marron n'ont rien pour inspirer l'enthousiasme. Pourtant, cette chercheuse en biologie du développement de l'université de Rennes I passe des heures à les bichonner, les faire pondre dans des tubes à essai, les observer au microscope. Les drosophiles, alias mouches du vinaigre, sont un formidable terrain d'études. « Elles sont géniales ! Elles nous apprennent beaucoup en matière de génétique. »
Stéphanie s'intéresse, entre autres, à ce qui se passe dans... les testicules de mouches. Celles-ci produisent des cellules souches. Sous l'impulsion de protéines différentes, elles se divisent en d'autres cellules souches, ou en cellules de spermatozoïdes. « C'est ce mécanisme d'envoi des protéines que j'étudie. »
L'appel du pape aux automobilistes
Source : AFP, 16/11/2008 | Mise à jour : 13:51
Le pape Benoît XVI a appelé les conducteurs à rester "sobres et vigilants", à l'issue de la prière de l'Angelus prononcée devant les pèlerins Place Saint-Pierre.
"En ce troisième dimanche de novembre, nous nous souvenons de tous ceux qui sont morts à la suite d'un accident de la circulation", a déclaré le pape, relayant ainsi une initiative de la Fédération européenne des victimes de la route (FEVR).
"Chers frères et soeurs, j'implore chacun d'entre vous - conducteurs, passagers, piétons - à tenir compte des paroles de Saint-Paul dans la liturgie de ce jour: soyons vigilants et restons sobres ", a déclaré le pape. "Notre comportement sur les routes doit être responsable et respecter les autres", a-t-il ajouté.
MAM: "un congrès de la division"
Source : AFP, 16/11/2008 | Mise à jour : 13:26
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a déclaré que le congrès de Reims "c'est le congrès de la soustraction, de la division", ajoutant: "est-ce que ce serait le congrès de la disparition?".
Elle avait enlevé ses enfants : un an avec sursis requis
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Elle avait enlevé ses enfants d'un foyer de Meaux, un an avec sursis requis
AFP 10.11.08 | 17h47
Un an de prison avec sursis a été requis lundi à l'encontre d'une femme accusée d'avoir organisé, avec l'aide de sa soeur, l'enlèvement de ses enfants, en décembre 2006, d'un foyer de Meaux (Seine-et-Marne) où elle les estimait injustement placés.
Le procureur adjoint André Ribes a requis la même peine à l'encontre de la soeur, absente à l'audience. Brigitte et Véronique Nagy, toutes deux âgées de 46 ans avec onze mois d'écart, comparaissaient pour "soustraction de mineurs de moins de 15 ans par ascendant hors de la République", un délit passible de trois ans de prison.
Selon l'accusation, les deux soeurs étaient venues chercher le 16 décembre 2006 Vincent et Cassandra, âgés alors de 11 et 9 ans, du foyer de l'Enfance de Meaux où ils avaient été placés par un juge des enfants de Melun par une ordonnance de placement provisoire du 9 octobre 2006.
Puis les enfants avaient pris avec leur tante un train à destination de Rome, où ils avaient été retrouvés le 20, dans un couvent, grâce au témoignage d'une Française.
Stups : La mère du petit Antoine quelques heures en garde à vue
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Faits divers
DISPARITION
La mère du petit Antoine quelques heures en garde à vue
leparisien.fr | 29.10.2008, 21h27 | Mise à jour : 21h29
Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, la mère du petit Antoine porté disparu depuis le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme), a été placée quelques heures en garde à vue mercredi, dans le cadre d'une affaire de consommation de stupéfiants.
Attention au risque de fausse couche...
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NDLR : Nicolas qui est parti sauver le monde va-t-il lâcher une femme enceinte, faire d'elle un fusible, le bouc émissaire ? La suite, dans le prochain numéro.
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Fortis envisage de changer de nom
Source : AFP, 26/10/2008 | Mise à jour : 11:13
La branche belge de la banque Fortis, rachetée par BNP Paribas, envisage de changer de nom dans le royaume, selon le quotidien économique belge L'Echo sur son site Internet.
"Si l'acquisition de Fortis Banque par son homologue français BNP Paribas est un fait, il est temps de trouver un nouveau nom pour un nouvel élan sur le marché", a déclaré le patron de Fortis Banque Belgique Peter Vandekerkhove, qui n'a précisé ni quand ce changement de nom serait effectif ni quel nom serait choisi.
"Côté marque, on est en train de regarder pour revenir avec une marque renouvelée et qui va nous donner un espoir renouvelé en Belgique", a-t-il indiqué par ailleurs sur la chaîne de télévision RTL-TVI.
Touché de plein fouet par la crise financière, le groupe de bancassurance belgo-néerlandais Fortis a été démantelé début octobre. Ses principaux actifs ont été repris par les gouvernements néerlandais, belge et luxembourgeois et par la banque française BNP Paribas.
BNP Paribas détient désormais 75% de Fortis Banque Belgique.
Aux Pays-Bas, les responsables de la banque avaient déjà annoncé il y a une dizaine de jours la disparition de la marque Fortis.
Chine: des œufs avec de la mélamine
Source : AP, 26/10/2008 | Mise à jour : 08:06
Un niveau excessif de mélamine, un composant chimique industriel, a été trouvé dans des oeufs provenant de Chine, vendus à Hong Kong, et il proviendrait des aliments donnés aux poules, selon les autorités du territoire.
Dans un communiqué publié hier, les autorités sanitaires de Hong Kong précisent qu'elles ont découvert 4,7 parties pour un million de mélamine dans ces oeufs produits par l'entreprise Hanwei de Dalian, dans le nord de la Chine.
Ce taux est presque double de celui autorisé à Hong Kong. Les poules pondeuses auraient consommé des engrais agricoles, d'après le secrétaire à l'agriculture et l'alimentation du territoire, York Chow.
Cette alerte intervient alors que 3.600 enfants chinois sont toujours malades après avoir bu du lait auquel était ajouté de la mélamine pour augmenter la teneur en protéine.
Fausse disparition : un épilogue peut-être provisoire
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NDLR : Un épilogue peut-être provisoire ? Des fillettes « complètement consentantes », d'après la procureure ? La mère a aussitôt rencontré ses filles au sein de l'unité pédiatrique de l'hôpital Maison-Blanche où les psychologues et le juge aux affaires familiales ont mis au point « une nécessaire phase de réadaptation » ?
Dans cet article, on reconnait bien les discours français : « éviter des drames », « éviter de nouveaux scandales », « faire taire les critiques ». Revoir les communications et des dossiers tel que celui de la protection de l'enfance ou celui des tribunaux de commerce...
Accueil » Actu » Société
Publié le 19/10/2008 09:11 - Modifié le 19/10/2008 à 11:15 | LaDepeche.fr
Fausse disparition : Sophie et Valérie chez leur mère en Italie
Epilogue peut-être provisoire de la fausse disparition de Sophie et Valérie : les deux adolescentes, 11 et 13 ans, réapparues jeudi à Reims sont reparties vendredi soir en Italie. Avec leur mère. Et « complètement consentantes », d'après la procureure de la République de Reims.
Leur père, un Franco-Italien, l'un de leurs oncles et deux proches ont été mis en examen pour « soustraction de mineures ». Ils ont été laissés en liberté.
Sophie et Valérie étaient depuis des mois l'enjeu d'un conflit entre leurs parents séparés, leur père les ayant soustraites, avant leur « disparition », à la garde de leur mère, une Italienne de 37 ans résidant en Calabre, Katia Navigante. Celle-ci avait fait onze heures de route depuis Milan pour rejoindre Reims. Là, elle a aussitôt rencontré ses filles au sein de l'unité pédiatrique de l'hôpital Maison-Blanche où les psychologues et le juge aux affaires familiales ont mis au point « une nécessaire phase de réadaptation ». Katia Navigante n'avait pas vu Sophie et Valérie depuis quatorze mois. Son ex-mari, Renaldo, a confié sa « détresse de père bafoué par la justice. » Accusant Katia de maltraiter ses filles, il a déclaré que celles-ci lui ont demandé de « les protéger » : « J'étais prêt à risquer la prison pour les sauver ». Il veut maintenant « se battre dans la légalité ».
Ces enfants ballottés entre deux pays
La triste histoire de Valérie et Sophie met en lumière le drame des enfants issus de couples binationaux - 350 000 se marient chaque année au sein de l'Union européenne, et 170 000 divorcent. Les associations spécialisées dénombrent, chaque année, 300 cas d'enfants enlevés hors du territoire national par l'un de leurs parents.
La question du divorce de ces couples est, au sein des « vingt-sept », une source de discorde. Les législations sont en effet disparates. Malte, par exemple, ne reconnaît pas le divorce. L'Irlande l'admet, mais de façon restrictive. Les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne et les pays scandinaves ont dépoussiéré leurs textes relatifs au divorce. L'Allemagne, elle, accorde systématiquement la garde de l'enfant au parent de nationalité allemande.
Il y a deux ans, la Commission européenne a proposé un réglement donnant aux époux en instance de divorce le droit de choisir la juridiction compétente et la loi applicable à leur litige. Mais la Suède a opposé son veto à ce réglement, refusant l'idée qu'un tribunal suédois doive appliquer une loi sur le divorce moins libérale que la sienne. Neuf pays européens - dont la France - entendent mettre en place des accords de coopération renforcée afin de faciliter les démarches. Et d'éviter de nouveaux drames.
Un exemple parmi des dizaines : à Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme, une mère, Cécile Sharp, n'a plus de contacts depuis quatre mois avec ses enfants. Elle accuse son mari américain d'avoir enlevé Chloé (11 ans), Emma (7 ans) et Simon (3 ans). Cécile avait épousé Timothy aux Etats-Unis. Le couple s'était installé en France en 2005.
Trois ans plus tard, elle a demandé le divorce, la garde principale des enfants et l'interdiction pour son mari de quitter le territoire français avec eux. Elle a appris par un e-mail que Timothy se renseignait sur les inscriptions scolaires au Texas. En juin, la juge a donné raison à Cécile. Trop tard : le père et les enfants avaient disparu. La mère a saisi la justice. Elle n'a pu se constituer partie civile, le procureur soutenant l'absence d'infraction.
Enquête : Les fugueuses de Reims, les dessous de l'affaire
19 octobre 2008 - 16h55 - TF1-LCI
Les deux soeurs qui avaient disparu sont réapparues. Les équipes de Sept à huit ont suivi depuis le début de l'affaire, les protagonistes en France et en Italie.
Les « disparues de Reims » reparties en Italie avec leur mère
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Faits divers
Les "disparues de Reims" reparties en Italie avec leur mère
leparisien.fr avec AFP | 18.10.2008, 11h39 | Mise à jour : 12h14
Les deux soeurs de 11 et 13 ans réapparues jeudi à Reims, après que leur père et des proches ont organisé leur fausse disparition pendant dix jours, sont reparties vendredi soir en Italie avec leur mère. «Elles sont reparties hier soir avec leur maman, elles étaient d'accord pour repartir», a déclaré à l'AFP la procureure de la République de Reims, Madeleine Simoncello, ajoutant que «l'histoire se (terminait) bien».
«Elles sont reparties complètement consentantes, contrairement à ce que l'on avait pu dire», a-t-elle ajouté.
Reims : le père avoue être à l'origine de la fugue
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Reims : le père avoue être à l'origine de la fugue
lefigaro.fr avec AFP et AP, 17/10/2008 | Mise à jour : 21:35
Le père et l'oncle de Sophie et de Valérie ont été mis en examen pour avoir organisé la disparition des deux adolescentes pendant dix jours.
Le père et l'oncle de Sophie et de Valérie, ces deux sœurs qui s'étaient volatilisées pendant dix jours du domicile paternel de Reims, avant de réapparaître comme si de rien n'était jeudi, ont tout avoué : oui ils ont bien monté de toutes pièces la « disparition » des jeunes filles. Les deux hommes, qui ont passé 24 heures en garde à vue, ont été mis en examen vendredi pour soustraction de mineurs et laissés libre sous contrôle judicaire. Les deux amis du père de Sophie et de Valérie qui avaient également été placés en garde à vue jeudi, ont, dans la soirée, été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Ils sont soupçonnés d'avoir caché et hébergé les fillettes l'un à Reims et l'autre dans l'Aisne.
La piste de la fugue organisée est privilégiée par les enquêteurs depuis la réapparition dans la cour de leur collège de Sophie et de Valérie. Les deux sœurs, âgées de 11 et 13 ans, portaient des vêtements propres et étaient bien nourries. Rien ne suggérait dix jours d'errance en pleine nature. Leur fugue est survenue quatre jours à peine après que la cour d'appel de Reims ordonne le retour des fillettes chez leur mère en Italie. Dans la chambre des adolescentes, une lettre proclamait : «nous préférons mourir que retourner en Italie». «On peut supposer que cette lettre n'a pas été écrite volontairement», avance le procureur de Reims, Madeleine Simoncello.
« Il a mené tout le monde en bateau »
Sophie et Valérie ont probablement été « relâchées » à cause de la vaste opération de perquisitions qu'a menée la police, jeudi à l'aube, chez une vingtaine de domiciles de proches de leur père, à Reims et dans les alentours. Ce qui aurait contraint les organisateurs du pseudo-enlèvement à laisser Valérie et Sophie retourner à leur école. La magistrate, en charge de l'affaire, a prévenu que les auteurs et complices de cette mise en scène seraient sévèrement poursuivis. « Il a mené tout le monde en bateau, il nous a bernés et fait travailler pour rien », s'est insurgée Madeleine Simoncello.
Les deux fillettes, au centre d'un divorce très douloureux, ont retrouvé leur mère vendredi. « Je suis contente parce qu'elles sont en bonne santé, et on s'est vues pour la première fois depuis 15 mois », s'est réjouie Katia Navigante, 37 ans. « Elles sont belles. Pour le moment, je suis fatiguée, très fatiguée. C'est mes filles qui m'intéressent. Les autres choses, ce n'est pas à moi de juger », a-t-elle ajouté.
Nées en Italie, Sophie et Valérie ont quitté ce pays pour Reims avec leur père à l'été 2007. Leur mère, résidant en Calabre à Lamezia Terme, et qui en avait la garde, a alors saisi la justice pour les récupérer. En juillet dernier, un juge de Reims avait ordonné une expertise psychologique des enfants - le père accusant la mère de maltraitance, et celle-ci l'accusant de manipuler ses filles. « Ces deux enfants ont été conditionnées par l'entourage de leur père », a déploré l'avocate de Katia Navigante.
![](/JDD12102008.jpg)
Probablement du JDD, 12 octobre 2008
Fugue à Reims : Le père est soupçonné d'avoir organisé la disparition
Le père des jeunes fugitives de Reims soupçonné d'avoir organisé leur disparition
AP, extrait
"Il ne parle pas beaucoup, mais Renaldo Galtieri est directement impliqué dans la disparition de ses filles, Valérie et Sophie", a déclaré jeudi à l'Associated Press le procureur de la République de Reims, Madeleine Simoncello.
La magistrate ne cache pas sa colère. Le père "a mené tout le monde en bateau et nous a bernés. C'est inadmissible, je ne ferai pas de cadeau. Il a fait travailler une cinquantaine de policiers. Il est en garde à vue de même qu'un frère et deux amis, tous des hommes de 35 à 40 ans". Le procureur ajoute que "d'autres personnes pourraient être inquiétées. La responsabilité de chacun sera étudiée".
Mme Simoncello précise que la piste familiale avait d'emblée été ciblée, en raison de "coïncidences troublantes, mais aucune piste n'a été négligée". Des écoutes téléphoniques et une surveillance discrète ont permis aux policiers de suivre le scénario. Grâce à "une organisation familiale", souligne le procureur, les deux soeurs ont été déplacées au fil des jours. Leur réapparition jeudi matin "survient après des descentes de police" dans la matinée, note-t-elle.
Les soeurs âgées de 11 et 13 ans ont en effet réapparu dans leur établissement scolaire, le collège Maryse-Bastié à Reims, cartable sur le dos, comme si elles n'avaient jamais disparu. Elles "donnaient l'impression de deux élèves qui venaient de rater le bus et qui avait un quart d'heure de retard, c'est tout", a témoigné sur RTL Dany Alary, le principal du collège.
Entendues par les policiers, elles ne se sont pas montrées bavardes mais leur retour est survenu alors qu'une vaste opération de police s'était déroulée dès 6h chez 19 membres de leur entourage familial et des proches à Reims, Epernay et dans la région.
Nord : 2 arrestations pour maltraitance
Source : AFP, 16/10/2008 | Mise à jour : 20:09
Deux jeunes hommes ont été mis en examen et écroués mercredi pour avoir maltraité à plusieurs reprises un garçonnet de deux ans dont ils avaient occasionnellement la garde, à Sin-le-Noble (Nord), près de Douai, a-t-on appris de sources judiciaire et policière.
Les deux suspects, âgés de 21 et 24 ans, ont été mis en examen à Douai pour "violences sur mineur en réunion" et écroués. L'enfant a été retiré à sa mère et placé dans un centre éducatif, le temps que le rôle de celle-ci soit précisé.
Elles sont arrivées « comme si de rien n'était »
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Le père des deux fillettes en garde à vue
TF1-LCI, le 16/10/2008 - 13h55, extraits
Dix jours après l'annonce de leur disparition, les deux adolescentes de 11 et 13 ans se sont présentées jeudi matin dans leur établissement scolaire.
Alors que les deux soeurs de 11 et 13 ans, disparues à Reims depuis le 6 octobre dernier, se sont présentées jeudi matin dans leur établissement scolaire, leur père a été placé en garde à vue jeudi midi au commissariat de Reims. "On ne connaît pas les raisons. Il n'a même pas pu voir ses filles", a déclaré son avocat, Me Sylvie Dumont-Dacremont.
Les deux fillettes se sont présentées peu après 8 heures à l'entrée du collège Maryse-Bastié à Reims, là où elles auraient dû se rendre le lundi 6 octobre, jour de leur disparition du domicile paternel. "Elles sont arrivées comme si de rien n'était, avec leurs sacs d'école. C'était vraiment deux enfants arrivant à l'école en retard. Elles ont été prises en charge très rapidement par le conseiller principal d'éducation puis par la police", a confirmé à l'AFP Dany Alary, proviseur du collège Marise-Bastié. "Elles auront quelques explications à nous donner", commentait-on du côté de la police. Conduites dans les locaux de la Sécurité publique, elles se montraient en milieu de matinée "peu loquaces", confiait à LCI.fr un policier. "A priori elles sont saines et sauves", a déclaré pour sa part la procureur de la République de Reims, Madeleine Simoncello.
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