Mot(s) clef: jaycee
Quelques coupons... « ont-ils jamais su ? »
NDLR : Je constate et note différentes choses, dont une citation d'Alain Finkielkraut ; j'en profite pour lui en rappeler une : « la culture c'est le choix de l'anachronisme, c'est décider que la visée suprême de l'humain ce n'est pas de vivre avec son temps ». Quelques coupons de presse du Parisien, du JDD ainsi que du Monde que je vais stocker avec mes collectors. Pendragon pourrait me suggérer de préparer les chambres des enfants, en prévision de la rentrée, mais c'est déjà fait ; on attend maintenant que la grande puisse vraiment investir la sienne. Je remarque aussi cette émission, mardi soir, sur France 3 ; « un salubre devoir de mémoire ». Jaycee, « ses ravisseurs, un couple de fanatiques religieux américains, plaident non coupables »...
Jaycee victime d'un prédateur « peu commun »
Etranger
Dimanche 30 août 2009, Ouest France, extrait
Jaycee victime d'un prédateur peu commun
« Un fou ». Devant le tribunal, le couple est resté silencieux. Ses avocats ont informé la cour qu'il plaidait « non coupable ». Aucune émotion n'était visible sur le visage de l'homme. En revanche, son épouse a fondu en larmes. Phillip Garrido, sous contrôle judiciaire à vie, avait fait de la prison après avoir été condamné pour un viol et un enlèvement en 1971. Décrit par l'un de ses frères comme un « fou », et par certains de ses voisins comme un fanatique religieux qui voulait créer sa propre église, Phillip Garrido alimentait un blog dans lequel il affirmait avoir le pouvoir mental de contrôler les sons.
Retrouvailles écourtées. Sa captive vivait, avec ses deux filles de 11 et 15 ans que lui aurait fait Garrido, dans un taudis de tentes et cabanons dissimulés derrière une clôture et un rideau de végétation, dans un quartier ouvrier. Jaycee « regrette » et culpabilise d'avoir tissé des liens avec son ravisseur. Plusieurs témoignages semblent indiquer que la jeune femme avait des contacts avec l'extérieur. Les retrouvailles avec sa mère et sa demi-soeur, organisées autour d'un dîner, ont été écourtées. La jeune femme était nerveuse et ses « deux filles n'étaient pas habituées à avoir des gens autour d'elles. »
Prédateur sexuel. Selon Gary Mears, neurologue spécialisé dans la psychologie clinique, Garrido « appartient à une variété peu commune de prédateurs sexuels » qui tuent en général leurs victimes dans les 72 heures. « Un type de gens à deux facettes, qui ont les ressources de séquestrer leurs victimes en menant une vie normale. » Pour surmonter son désespoir et son isolement, la prisonnière, qui n'aurait pas tenté de s'évader selon les premiers constats, a pu se mettre en ' mode robot ' afin de vivre au jour le jour et élever ses enfants. Ou prendre le parti de son ravisseur (syndrome de Stockholm).
Les ravisseurs de Jaycee plaident non coupables
NDLR : Voir aussi Téléphone ? En décembre dernier, Justine s'estimait également coupable de tout ce qui s'est passé. Je l'ai rassurée, comme en septembre 2008. Un peu plus tard, au cours de l'audience de juillet 2009, le « nouveau » juge a lui même dit que ce sont les magistrats qui décident. Il y a peu, selon AFP, MAM elle aussi aurait affirmé que les magistrats ont à « décider du destin »... mais qui décide lorsque ces derniers sont mal éclairés ou qu'ils ne veulent rien entendre ?
La police californienne juge "impardonnable" de n'avoir pas sauvé Jaycee Dugard plus tôt
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 29.08.09 | 12h49, extrait
La police californienne a reconnu, vendredi 28 août, qu'elle avait manqué une occasion, en 2006, de sauver Jaycee Dugard, séquestrée pendant dix-huit ans au fond du jardin de son ravisseur présumé, à Antioch, en Californie. Warren Rupf, le shérif du comté de Contra Costa, a déclaré que la police "aurait dû être plus inquisitrice et curieuse" lorsqu'elle avait enquêté en 2006 sur Phillip Garrido, l'homme accusé d'avoir séquestré Jaycee Dugard. Selon lui, la police avait été avertie par des voisins que des personnes semblaient vivre dans des tentes, dans le jardin de Garrido. Mais le policier envoyé sur les lieux n'est pas entré dans la maison et n'a pas inspecté le jardin, manquant "une occasion de sauver" Jaycee, a déclaré le shérif lors d'une conférence, rapportée par le quotidien Sacramento Bee. "Je ne peux pas changer le cours des événements, mais nous nous en voulons, et nous sommes les premiers à le déplorer", a déclaré le policier, avant d'ajouter : "C'est impardonnable."
Les ravisseurs de Jaycee plaident non coupables
Flore Galaud (lefigaro.fr) avec AP
29/08/2009 | Mise à jour : 12:09
Le couple soupçonné d'avoir séquestré Jaycee Lee Dugard pendant 18 ans a été placé en détention sans possibilité de libération sur parole. La police soupçonne l'homme d'être également impliqué dans des meurtres de prostituées.
Le couple accusé d'avoir kidnappé Jaycee Lee Dugard en la séquestrant pendant 18 ans a plaidé non coupable vendredi des chefs d'accusation d'enlèvement, viol et séquestration, parmi 29 autres faits qui lui sont reprochés.
Au cours de l'audience, qui s'est tenue devant le tribunal supérieur du comté d'El Dorado (Californie), Phillip Garrido est resté muet durant l'entretien avec le juge tandis que sa femme pleurait et prenait sa tête dans les mains. Les deux présumés ravisseurs ont été placés en détention sans possibilité de libération sur parole.
Pendant ces 18 années, Jaycee Lee Dugard a vécu recluse dans le jardin de la maison de ses deux ravisseurs, dont le mari, criminel sexuel déjà condamné, l'a utilisée comme esclave sexuelle. Elle a eu deux enfants de lui, aujourd'hui âgés de 11 et 15 ans.
Jaycee se sent coupable
Phillip Garrigo avait été entendu en 2006 par un shérif adjoint, qui l'avait prévenu que vivre dans une cour en extérieur constituait un délit. Le policier a manqué de curiosité, en ne prenant pas la peine d'inspecter les lieux. «Ils ont manqué une opportunité» et n'ont «absolument aucune excuse» a estimé le shérif du comté de Contra Costa, Warren Rupf, présentant ses excuses à la famille Dugard.
Vendredi, le beau-père de Jaycee, Carl Trobyn, a raconté que la jeune Jaycee se sentait coupable d'avoir tissé des liens avec son ravisseur au fil des années. «Jaycee a des sentiments forts pour ce type. Elle a vraiment l'impression que c'était comme un mariage», a déclaré son beau-père, qui longtemps a été soupçonné d'avoir lui-même orchestré son enlèvement.
« Miracle » aux US : Jaycee réapparaît 18 ans après son kidnapping
NDLR : En France, des juges peuvent vous intimer de croire qu'un enfant qui n'est plus là depuis 3 ans n'a pas disparu et que tout est normal, acceptable. Ces mêmes juges peuvent persister et vous intimer d'aller voir un psychiatre, d'oublier et de vous taire. La source du bon sens va-t-elle un jour altérer des oeuvres ou le savoir ?
Faits divers
Jaycee réapparaît 18 ans après son kidnapping
Le Parisien | 28.08.2009, 07h00, extrait
L’Américaine de 11 ans enlevée le 10 juin 1991 n’avait jamais été retrouvée. Elle s’est présentée mercredi dans un bureau de police de Californie avec ses deux enfants. Un couple a été arrêté. Ce serait un miracle. Un dénouement incroyable et inespéré. Mercredi soir, une jeune femme de 29 ans plutôt en bonne santé s’est présentée dans un bureau de police non loin de San Francisco (Californie). Devant des policiers médusés, elle a alors prétendu qu’elle s’appelait Jaycee Lee Dugard. C’est-à-dire un fantôme. Pour les Américains, Jaycee est une petite fille aux cheveux blonds et aux yeux bleus dont l’avis de recherche est encore disponible sur le site Internet du FBI. [...] Les résultas des tests biologiques sont attendus aujourd’hui. [...] Les policiers ont pris l’affaire très au sérieux. [...] « Nous avons Jaycee », ont-ils alors dit à cette femme qui, dans un premier temps, a cru avoir affaire à un mauvais plaisantin. Le FBI lui aurait alors passé la jeune fille au téléphone. Après tant d’années, la conversation semble avoir été concluante. Une rencontre devrait avoir lieu très prochainement. [...] « On a pleuré pendant dix minutes. J’en ai perdu la voix », a-t-il confié, lui qui avait « abandonné tout espoir » de revoir la petite.
En Pologne, Microsoft efface les Noirs de ses publicités
LEMONDE.FR | 26.08.09 | 16h24 • Mis à jour le 27.08.09 | 13h40, extraits
Autour d'une table, en réunion, un Asiatique, un Noir et une Blanche, tout sourire. Voici une affiche publicitaire pour Microsoft exemplaire en matière de représentation des minorités, du moins aux Etats-Unis. Mercredi 26 août, l'affaire a fait du bruit sur Internet : sur la version polonaise de la même affiche, exit le Noir qui laisse la place à un Blanc, toujours aussi souriant. [...] "Nous étudions de près cette affaire, explique le porte-parole de Microsoft dans un communiqué. Nous nous excusons et sommes en train de retirer l'image". La firme américaine a également précisé qu'elle enquêterait sur l'auteur du changement de visage.