Catégorie: La justice de qualité
La cour refuse de renvoyer le procès Colonna
La cour refuse de renvoyer le procès Colonna
Flore Galaud (lefigaro.fr) avec AFP, 16/02/2009 | Mise à jour : 22:06, extrait
Les juges d'appel ont estimé ne pas avoir suffisamment d'éléments dans l'immédiat pour accéder à la demande de «supplément d'information» formulée lundi par les avocats du berger de Cargese. Le procès se poursuit donc.
Chevènement : « Colonna n'assume pas »
Les défauts de l'enquête policière reviennent au cœur du procès Colonna
LE MONDE | 16.02.09 | 08h57 • Mis à jour le 16.02.09 | 09h02, extrait
UN PROCÈS-VERBAL ANTIDATÉ
Pendant de longs mois, ce rapport était resté lettre morte et la DNAT avait privilégié une autre piste qui s'est avérée être une impasse. Cette piste avait conduit à une initiative inhabituelle : l'ouverture le même jour – le 13 février 1998 – de deux informations judiciaires pour une seule et même affaire. Cette particularité a été relevée en février 2006 par Jean-Pierre Getti, le président de la cour d'assises qui avait acquitté en appel Vincent Andriuzzi et Jean Castela, accusés d'être les commanditaires de l'assassinat.
C'est lors de ce même procès qu'avait été mis au jour un procès-verbal antidaté, rédigé par le numéro deux de la DNAT de l'époque, le commissaire Philippe Frizon. Ce PV, en fait une note de synthèse du 20 août 1998, avait pour objet d'établir l'implication de MM. Andriuzzi et Castela dans l'assassinat du préfet. Elle faisait état d'un renseignement livré à la police par un informateur anonyme. Mais, pour conforter ses allégations, le commissaire Frizon y faisait référence à un événement qui s'était déroulé un mois plus tard, le 4 octobre… "Vous vous permettez bien des légèretés avec le code pénal", avait alors lancé le président Getti à l'adresse de M. Frizon. Des "légèretés", voire des irrégularités, n'ont cessé d'émailler cette affaire. Elle reste marquée par une grande confusion.
Chevènement : "Colonna n'assume pas"
lefigaro.fr, 16/02/2009 | Mise à jour : 07:52
"On peut s'étonner qu'il n'ait pas dit toute la vérité lors du premier procès" affirme Jean-Pierre Chevènement sur RTL, ce matin, en référence aux déclarations inattendues de Didier Vinolas, ex-collaborateur du préfet Érignac, vendredi.
"En 2001, date de la première confidence, les assassins du préfet Erignac sont déjà sous les verrous" lance Jean-Pierre Chevènement, qui dit "bien connaître cette enquête". "Que ces rumeurs distillées à la dernière minute apportent-elle? A mon avis, rien du tout" ajoute-t-il.
Le ministre de l'Intérieur de l'époque de l'arrestation d'Yvan Colonna pense que ce dernier "n'assume pas ses actes". "Mais la force de la justice, c'est qu'elle est capable de faire sereinement son travail", conclut-il.
D'un coup de barre
Du coup de barre du 11 février, par Simonnot
Procès Colonna : les révélations de M. Vinolas n'ont « aucune conséquence »
Procès Colonna : "révélations" ou "mascarade" ?
France Info - 19:22, extrait
Après un témoignage-surprise laissant entrevoir de possibles autres suspects de l’assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998, la défense d’Yvan Colonna va demander sa remise en liberté et déposer plainte.
Le témoin, le commissaire Didier Vinolas, secrétaire général adjoint de la préfecture auprès d’Erignac en 1998, a déclaré vendredi soir à la cour avoir obtenu en 2002 des informations de deux sources, le sous-préfet de Corte de l’époque, Jacques Nodin et une "source digne de foi et respectable" qu’il n’a pas voulu nommer.
Les avocats d’Yvan Colonna vont porter plainte
Créé le 14/02/09 - Dernière mise à jour le 15/02/09 à 9h38 - Europe 1, extrait
Après le témoignage inédit vendredi à la barre d'un ex-collaborateur du préfet Erignac sur l’existence de deux suspects potentiels qui n’aurait pas été versé au dossier, l’un des avocats d’Yvan Colonna Me Gilles Simeoni a estimé sur Europe 1 que "le procès ne (pouvait) pas continuer en l’état". Quelques heures plus tard, tous les conseils d’Yvan Colonna ont annoncé le dépôt d'une plainte pour "entrave à la manifestation de la vérité", parlant de "scandale d’Etat". Ils ont menacé de quitter le procès.
Procès Colonna : les révélations de M. Vinolas n'ont "aucune conséquence"
LEMONDE.FR Avec AFP | 15.02.09 | 10h52 • Mis à jour le 15.02.09 | 16h24, extrait
Interrogé sur ce témoignage, Me Benoît Chabert a déclaré : "aux juges de la Cour d'assises, je ne peux que leur dire, et je leur dirai, que cela ne change pas la lecture que j'ai du dossier". "L'opinion qui serait de crier au scandale à la suite d'un témoignage, c'est se tromper de tribune", a-t-il ajouté. "Je constate que ça (ce témoignage) n'a aucune conséquence sur la culpabilité d'Yvan Colonna, aucune", a poursuivi l'avocat.
Il a par ailleurs indiqué que "tous les avocats de la partie civile" allaient se réunir "aujourd'hui" dimanche. "Nous allons réfléchir ensemble à ce que nous désirons à la suite d'un témoignage et non pas à ce que nous répondons à la défense", a-t-il expliqué.
Fermeture de beeMotion streaming
Internet, Cinéma, dimanche 15 février 2009, Ecrans, extrait
Luc Besson contre les internautes, Free, Google et PriceMinister
tags : piratage , économie , google , FAI , Free
Dans une tribune au Monde, le réalisateur et producteur français, Luc Besson, s’en prend au piratage et dénonce la complicité de certains acteurs du net.
« Il est un délit maintenant reconnu de tous&bsp;: celui de visionner des films gratuitement sur son ordinateur via Internet. (...) De grandes entreprises françaises sont impliquées à tous les niveaux de la chaîne de valeurs, et tirent un intérêt financier d’une activité illégale. Elles sont complices d’un délit, donc coupables, et doivent, dans un Etat de droit comme le nôtre, être condamnées et sanctionnées », lance Luc Besson dans une tribune parue ce week-end dans Le Monde. Dans ce texte, que le producteur et réalisateur a également commenté, hier, dans l’Hebdo Cinéma de Canal+ (ci-dessous), il revient sur la riposte graduée, la responsabilité des internautes, et surtout dénonce la complicité de certains acteurs du net.
Un extrait, de source http://streaming.beemotion.fr/
Fermeture de beeMotion streaming
Suite à l’interview diffusée ce samedi 14 février 2009 sur la chaine Canal+, de Luc Besson, dans l’émission L’hebdo cinéma (visible sur Ozap). Besson dénonce ouvertement beeMotion au grand jour, et a alerté Free sur notre activité, ce dernier ayant immédiatement réagi en nous sommant de stopper notre activité rapidement. C’est donc avec grand regret que nous nous voyons obligés d’arrêter beeMotion streaming (temporairement je l’espère) et nous en sommes sincèrement désolés ! Vous pouvez remercier Luc Besson pour ça !
Nous avons depuis Septembre 2008 proposé à nos visiteurs le meilleur du streaming, et nous avons eu un succès, pas forcement attendu !
Je tiens à remercier tout ceux qui m’ont permis de continuer durant ces 6 mois...
Internet, Ecrans, extrait
Fermetures en série pour les sites de streaming vidéo
tags : séries , vidéo , téléchargement , justice
Lundi 29 janvier 2008, l’administrateur du site « Chacal Stream » était arrêté chez lui et mis en examen pour recel de contrefaçons suite à une plainte de l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa). Il lui est reproché de proposer le visionnage des contenus audiovisuels non libres de droit. Chacal Stream proposait en effet près de cinq cents films, séries et animations en streaming (regardables directement dans le navigateur internet) de bonne qualité (format DivX). Depuis, le site chacal-stream.fr a fermé et son administrateur risque une peine maximale de trois ans de prison et une amende de 300 000 euros.
Le site n’était pas le premier à tomber sous les attaques de l’Alpa — on se souvient des 14 newsgroups fermés par Free en septembre dernier —, et pas le dernier. Vendredi dernier, c’était au tour de r4v3n, un site similaire, de fermer volontairement. Un choix que son administrateur explique dans un communiqué sur la page d’accueil du site (l’orthographe, approximative, a été corrigée) :
« Quand r4v3n a lancé son projet d’annuaire de streaming début 2007, nous pensions à l’époque, que faire des liens vers des sites diffuseurs de streaming qui ont pignon sur rue n’enfreignait en rien la loi. ... »
Les avocats de Colonna dénoncent un « scandale d'Etat »
Les avocats de Colonna dénoncent un «scandale d'Etat»
L.D. et L.S. (Lefigaro.fr), avec AFP, 14/02/2009 | Mise à jour : 20:05, extrait
Les défenseurs du berger corse, jugé en appel, s'indignent après les révélations d'un ancien collaborateur du préfet Claude Erignac. Ils déclarent vouloir porter plainte lundi.
Coup de théâtre au procès Colonna. Un témoin, Didier Vinolas, ancien collaborateur du préfet Claude Erignac, actuellement commissaire de police en détachement, a affirmé vendredi soir que deux hommes soupçonnés d'avoir participé à l'assassinat du préfet Erignac en 1998 étaient «peut-être» en liberté.
«Il y a peut-être deux hommes dans la nature qui ont participé à l'assassinat du préfet (...) Ca m'est insupportable», a déclaré celui qui était secrétaire général de Claude Erignac à la préfecture d'Ajaccio.
JUSTICE
Les avocats de Colonna porteront plainte pour "entrave à la manifestation de la vérité"
NOUVELOBS.COM | 14.02.2009 | 18:18, extrait
Les révélations d'un haut fonctionnaire, selon qui deux personnes toujours libres pourraient avoir participé à l'assassinat du préfet Erignac, pourraient provoquer le renvoi du procès du berger corse. Ses avocats réclament un supplément d'information.
A la une à l'ouest : une prof enceinte frappée en classe
A la une
Ouest-France, samedi 14 février 2009
Une prof enceinte frappée en classe
La jeune femme, originaire de Lorient, a été agressée pour une mauvaise note, dans un lycée de Mantes-la-Jolie.
« Un acte inadmissible »
Faute lourde
JUSTICE
La défense d'Yvan Colonna pourrait demander un renvoi du procès
NOUVELOBS.COM | 14.02.2009 | 13:01, extrait
Les révélations d'un haut fonctionnaire, selon qui deux personnes toujours libres pourraient avoir participer à l'assassinat du préfet Erignac, relance le procès du berger corse. Ses avocats réclament un supplément d'information.
Edito du Monde
Faute lourde
LE MONDE | 13.02.09 | 14h10, extraits
Nicolas Sarkozy se targue volontiers de dire tout haut ce qu'il pense, sans les prudences de rosière de ses prédécesseurs. Mieux vaut, à ses yeux, un débat ouvert, direct, voire musclé, plutôt que les ambiguïtés et les malentendus. Cette témérité lui a déjà valu quelques déboires ; elle est en train de le conduire au désastre avec les universitaires et les chercheurs.
[...] Le gouvernement aura beau faire et dire, avec ou sans médiatrice, il aura le plus grand mal à recoller les morceaux. On ne construit pas une réforme - nécessaire - sans un minimum de respect pour ses interlocuteurs. En l'ignorant, le chef de l'Etat a commis une faute lourde.
Quid du père de l'enfant ?
Quid du père de l'enfant?
Goran a vu l'enfant une fois en deux ans. «Lors du procès, il a dit qu'il était le père. Il a ajouté qu'il n'avait pas encore reconnu l'enfant. J'imagine donc qu'il va le reconnaître», confie Me Marc Cheseaux. Si cela devait être le cas, Goran n'aurait cependant aucune autorité parentale étant donné qu'il n'est pas marié à Chantal.
ASSASSINAT DE CLARENS (VD)
Son bébé sera surveillé
Condamnée vendredi à 20 ans de réclusion, Chantal* ne pourra pas élever son fils de 2 ans. Il a été confié à sa tante, mais elle pourra quand même le voir
Le Matin - le 09 février 2009, 23h03, extrait
Qui va s'occuper du bébé de Chantal*, 21 ans, condamnée vendredi à 20 ans de réclusion pour l'assassinat d'Enzo, le sexagénaire de Clarens, en 2006? Pourra-t-elle voir son fils de 2 ans né de sa relation avec Goran*, lui aussi condamné dans le cadre de cette affaire? Les explications du chef du Service vaudois de protection de la jeunesse, Philippe Lavanchy, et de l'avocat de la jeune femme, Me Marc Cheseaux.
*Prénoms d'emprunt
Un décret va paraître « prochainement », aurait assuré Nadine Morano
La magistrature française tentée par le déni sur le cas Outreau
Reuters 10.02.09 | 13h57
Par Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse
PARIS (Reuters), extrait - La magistrature française semble tentée par le déni dans le fiasco judiciaire de l'affaire de pédophilie d'Outreau, qui a rebondi avec les propos très critiqués d'un magistrat sur les abus sexuels dans le Nord.
Mis en accusation pour leurs méthodes dans ce dossier qui a vu 12 innocents emprisonnés jusqu'à 39 mois en 2001-2004 et un 13e mourir en prison, les acteurs du système judiciaire défendent contre vents et marées l'idée qu'aucune faute n'a été commise et que la procédure a été normale de bout en bout.
Augmentation du nombre de mineurs en danger pris en charge en 2006 (Oned)
AFP 10.02.09 | 13h12
Près de 2% des jeunes de moins de 18 ans, considérés en danger, étaient pris en charge par la protection de l'enfance fin 2006, un pourcentage en augmentation de 4% sur un an, selon le rapport de l'Observatoire national de l'enfance en danger (Oned) rendu public mardi.
Quelque 266.000 mineurs, soit près de 1,9% des moins de 18 ans, bénéficiaient, en France métropolitaine, d'au moins une mesure de prise en charge par les services de protection de l'enfance fin 2006, parce qu'ils sont considérés en danger.
La définition de l'enfant en danger est assez large, englobant l'enfant maltraité, victime de violences physiques, sexuelles, mentales, négligences lourdes, et l'enfant en situation de "risque" pour sa santé, sa sécurité, sa moralité, mais qui n'est pas pour autant maltraité.
Ils étaient 4% de plus qu'en 2005, une augmentation quasi-identique qu'entre 2003 et 2004, 2005 ayant connu une plus faible progression (+1%).
Le nombre de jeunes majeurs pris en charge fin 2006 était de 21.387 (0,87% des 18-21 ans), une proportion stable.
"La fragilité des chiffres, issus de différentes sources, ne nous permet pas de conclure à une tendance pluriannuelle de l'augmentation", souligne cependant l'Oned, "celle-ci ne pourra être confirmée que si elle perdure dans les années à venir".
L'augmentation du nombre d'enfants bénéficiant d'une mesure en "milieu ouvert" (+ 2,1%) est plus importante que celle des enfants placés (+0,6%).
Les contrastes entre les départements sont importants. Le taux de prise en charge des enfants peut varier de 0,8% à 3,4%, et parmi les jeunes majeurs de 0,4% à 2,2%.
L'Oned, créé en 2004, devrait améliorer la fiabilité de ses données grâce au système de transmission de données individuelles et anonymes, mis en place par la loi du 5 mars 2007 sur la protection de l'enfance, dont le décret est paru fin décembre.
Sans attendre le décret, 54 départements ont créé le dispositif de d'évaluation des "informations préoccupantes", qui permettent de prévenir un placement.
La loi de 2007, qui prévoit aussi des bilans précoces, a créé un fonds de financement qui, lui, n'a pas vu le jour. Le décret va paraître "prochainement" et permettre de dégager 30 millions d'euros, a assuré Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, mardi, en visitant la plate-forme d'appel du 119 "Enfance en danger".
Le bilan de l'Oned "ne reflète qu'une partie de la situation car l'offre d'accueil ne s'adapte pas forcément aux besoins, faute de moyens", a affirmé à l'AFP Jean-Louis Sanchez, délégué général de l'Odas (Observatoire de l'action sociale décentralisée).
Les départements, maîtres d'oeuvre de la protection de l'enfance, sont aujourd'hui sous pression, dit-il, avec "la mise en place du RSA (revenu de solidarité active), la réforme de tutelles, de l'allocation dépendance et handicapée".
L'Odas, qui mène de son côté des études sur les enfants à risque, explique la progression de leur nombre par "l'isolement social dont souffrent les familles dans lesquelles ils vivent", la crise risquant d'aggraver la situation en ajoutant la précarité à l'isolement, affirme Jean-Louis Sanchez.
TELECOMS
Bouygues obligé de démonter une antenne-relais, une "première"
Le 04/02/2009 à 20h15 GMT
TASSIN-LA-DEMI-LUNE, Rhône (Reuters) - Bouygues Télécom a été condamné mercredi par la cour d'appel de Versailles à démonter une antenne-relais installée en 2006 à quelques mètres de maisons habitées par trois familles.
Nord : des propos « inexacts » selon le magistrat
Nord : des propos "inexacts" selon le magistrat
France Info - 10:56, extrait
Valérie Létard, secrétaire d’Etat à la Solidarité et élue du Valenciennois, a qualifié les propos tels que repris par le journal, de "diffamatoires et stigmatisants". "Près d’un an après la banderole insultante déployée lors du match PSG-Lens", elle s’est déclarée "inquiète par ces dérives qui, une fois encore, font injure à la fierté et à la dignité des femmes et des hommes du Nord/Pas-de-Calais". Le porte-parole de la garde des Sceaux a indiqué de son côté que cette affaire était "prise au sérieux" et que le ministère avait demandé la transmission des "termes exacts des propos" tenus par Didier Beauvais.
’’D’ores et déjà au cours de l’audience disciplinaire, la représentante de la chancellerie (la directrice des services judiciaires Dominique Lottin, NDLR) avait tenu à rappeler qu’il était hors de question de stigmatiser une région ou une catégorie de personnes’’, a ajouté M. Didier, citant le réquisitoire de Mme Lottin. Lorsqu’ils déposent devant le CSM, les témoins bénéficient d’une immunité, et ce pour garantir une entière liberté d’expression.
Aline Lelièvre, jugée pour avoir tué son bébé de 13 mois
Voir aussi Garde d'enfants : bataille(s) autour d'une promesse
Le Planning familial reste sceptique après les annonces de Hortefeux
LEMONDE.FR | 09.02.09 | 18h41 • Mis à jour le 09.02.09 | 18h45, extrait
La direction du Mouvement français pour le planning familial (MFPF) n'est pas convaincue par les déclarations de Brice Hortefeux. Le ministre du travail et de la famille s'est engagé, mercredi 4 février, à "maintenir l'effort budgétaire" dédié au Planning familial. Depuis plusieurs semaines, le mouvement dénonce la diminution des aides de l'Etat, prévues dans le budget 2009. "Un tiers de nos 70 associations départementales risquent de disparaître", estimait Claire Ricciardi, présidente du Planning marseillais, lors d'une manifestation nationale le 27 janvier.
Faits divers
Jugée pour avoir tué son bébé de 13 mois
Le Parisien | 10.02.2009, 07h00, extraits
Aline Lelièvre comparaît à partir de ce matin aux assises pour avoir tué son bébé. Elle avait fait croire à un enlèvement avant d’avouer.
[...] Le 31 octobre 2006, Aline Lelièvre signale à sa mère la disparition de son fils. Selon sa version, elle s’est absentée, la veille au soir, de l’appartement une dizaine de minutes pour descendre la poubelle et fumer. Son bébé dormait alors dans son lit. Le lendemain matin, il n’y était plus. La mère pense à un kidnapping. La gendarmerie lance d’importantes recherches. Mais la thèse de l’enlèvement ne tient pas. Le 2 novembre, le corps de l’enfant est repêché dans un lac de Redon, enveloppé dans un drap-housse lesté de bouteilles. Détail étrange : la victime ne porte pas de pyjama. Le comportement de la mère la nuit de la disparition présumée intrigue les enquêteurs.
Réentendue, Aline Lelièvre déclare qu’elle a en fait retrouvé son fils inerte dans la salle de bains. Puis, en garde à vue, la mère admet avoir étranglé et pendu son enfant dont elle ne supportait plus la charge. De tels aveux plongent tous les proches d’Aline Lelièvre dans la stupeur. La « mère aimante » était, semble-t-il, une jeune femme secrète qui aurait caché des aspects de sa vie à son entourage. Selon l’instruction, l’accusée s’est montrée au fil de l’enquête « très fuyante » pour admettre qu’en réalité elle délaissait son enfant depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Elle aurait laissé à plusieurs reprises son bébé seul pour se rendre à son travail ou pour aller s’amuser avec des amis. Mais les raisons de son geste restent floues. L’avocate, comme la mère de l’accusée, n’a pas souhaité s’exprimer avant ce procès qui s’achèvera jeudi.
Brûlée vive, Chahrazad retrouve son agresseur aux assises
Bastien Hugues (lefigaro.fr), 10/02/2009 | Mise à jour : 09:05, extrait
En 2005, la jeune femme avait été aspergée d'essence par l'homme qu'elle refusait d'épouser. Le procès d'Amer Mushtaq Butt, son agresseur, s'ouvre aujourd'hui aux assises de Seine-Saint-Denis.
Leur première rencontre remonte au printemps 2004 dans une boutique de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis). Etudiante en BTS comptabilité, Chahrazad, encore mineure à l'époque, y travaille comme stagiaire. Celui qui supervise son travail, Amer Mushtaq Butt, est âgé de 23 ans. Une relation amoureuse se noue quelques mois plus tard.
Obama : «la fête est finie»
Le Figaro, 10/02/2009 | Mise à jour : 07:31, extrait
Défense appuyée de son plan de relance et ouverture vers l'Iran ont été les grands thèmes de la première conférence de presse présidentielle de l'ère Obama.
«Si nous n'agissons pas, la crise pourrait tourner à la catastrophe». Ce n'était pas la première fois que Barack Obama prononçait ces paroles alarmistes au cours des derniers jours. Mais en les répétant lundi soir lors de sa première conférence de presse présidentielle, devant un «parterre de plus de 150 journalistes américains et étrangers réunis sous les lustres de cristal de la salle Est, à la Maison Blanche, le président a voulu rappeler en toute solennité la gravité de la situation à laquelle son plan de relance entend répondre.
Le lanceur de chaussures jugé le 19/02
Le lanceur de chaussures jugé le 19/02
AFP, 08/02/2009 | Mise à jour : 14:55
Mountazar al-Zeidi, le journaliste irakien qui avait lancé sans l'atteindre en décembre ses chaussures au visage de George W. Bush, sera jugé à partir du 19 février, a déclaré dimanche un porte-parole de la Cour supérieure judiciaire irakienne, Abdel-Sattar Bayrkdar. Le journaliste âgé de 30 ans est en détention depuis le 14 décembre. Ce jour-là, lors d'une conférence de presse conjointe à Bagdad du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et de George W. Bush, alors président, Mountazar al-Zeidi avait eu le temps de lancer ses deux chaussures, l'une après l'autre, avant d'être violemment plaqué au sol par les services de sécurité.
Le procès du jeune homme, devenu un héros en Irak et dans le monde arabe, devait s'ouvrir initialement le 31 décembre mais ses avocats ont obtenu un report: la défense demandait une requalification des poursuites, en injures contre un chef d'Etat étranger. Mais selon Abdel-Sattar Bayrkdar, le journaliste sera poursuivi pour agression sur un chef d'Etat étranger. Il s'est refusé à dire quelle peine risquait le journaliste, mais selon les avocats de la défense, il encourt une peine maximale de 15 années de prison.
Les "esclaves oubliés" de l’ile de Tromelin
France Info - 13:07, extrait
En 1760, soixante esclaves ont été abandonnés sur une île au large de Madagascar pendant quinze ans. Une fouille archéologique dévoile aujourd’hui comment ils s’en sont sortis.
Nous sommes le 17 novembre 1760. L’Utile, un bateau de la Compagnie française des Indes Orientales, quitte Bayonne. Un an plus tard, il fait naufrage le 31 juillet 1761 sur l’Ile de Sable (Tromelin) au large de Madagascar.
L’histoire se finit bien pour les marins qui regagnent Madagascar sur une embarcation de fortune. En revanche, soixante esclaves destinés à l’Ile Maurice vont passer quinze ans sur l’Ile, accrochés à la promesse d’un retour des marins. En 1776, le chevalier de Tromelin, commandant de La Dauphine, recueillera les huit survivants.
Catherine Martin : « Mes fils ont vécu dans la peur du gendarme »
Catherine Martin : "Mes fils ont vécu dans la peur du gendarme"
LE MONDE | 07.02.09 | 15h16 • Mis à jour le 08.02.09 | 10h44, extraits
Saint-Raphaël (Var) Envoyée spéciale
Onze ans que Catherine Martin consacrait chaque minute de son temps libre et ses moindres deniers à la recherche de Shahi'yena et Okwari, ses fils de 7 et 6 ans ! Elle les a retrouvés il y a une semaine sous une identité d'emprunt Théo et Manu. Ils avaient été enlevés en décembre 1997 par Xavier Fortin, son ex-compagnon, à la faveur d'un droit de visite pendant les vacances de Noël.
Un voisin de leur village d'adoption, Massat (Ariège), où ils étaient installés comme éleveurs-cultivateurs avec leur père dans une grange reculée, a fait le rapprochement entre leurs visages d'adolescents et celui de photos figurant sur une affiche d'enfants disparus. Mais renouer après une si longue séparation ne s'improvise pas.
Si ces beaux et débrouillards jeunes hommes âgés de 18 et 17 ans appellent bien Mme Martin "maman" et se réjouissent de leurs retrouvailles, ils n'ont qu'une idée en tête : faire sortir de la maison d'arrêt de Draguignan leur père, qui sera jugé le 17 mars.
Pour parvenir à le sauver, les deux garçons qui s'ingéniaient à se fondre dans le paysage clament - comme une leçon trop bien apprise - que leur clandestinité était "assumée", "choisie". "Nous avons bénéficié d'une éducation exemplaire et exceptionnelle, et on ne sera jamais assez reconnaissant envers notre père", ont-ils déclaré vendredi 6 février à La Dépêche du Midi, racontant l'enseignement dispensé à domicile par leur géniteur titulaire d'une maîtrise de sciences naturelles.
Mais quel autre choix a-t-on vraiment à l'âge tendre de 6 et 7 ans que de suivre un père, si marginal soit-il, lorsqu'il est aimant et profondément convaincu de vous soustraire "dans votre intérêt" à l'influence "néfaste" de votre mère ?
"Mes fils ont vécu dans la peur du gendarme, décrypte Catherine Martin pour expliquer leur ambivalence d'aujourd'hui. Fortin leur avait expliqué que si on l'arrêtait, ils seraient placés par la DDASS dans des foyers." Repérés dans l'Hérault en août 1998, ils ont d'ailleurs fui dans les bois de toute la force de leurs petites jambes pour échapper à la maréchaussée.
Selon Mme Martin, ses enfants étaient "programmés depuis longtemps" sur la conduite à tenir en cas d'arrestation de leur père et ils s'y conforment instinctivement aujourd'hui. "Leur monde a été construit sur des mensonges, les excuse-t-elle. Pendant onze ans, ils ont été séquestrés..." Bien que ses fils n'aient jamais subi la moindre maltraitance ni vécu reclus, elle emploie le terme à dessein pour signifier l'enfermement mental imposé par leur père. "Il se présentait comme veuf, les enfants devaient donc prétendre que j'étais morte", raconte-t-elle.
[...] L'arrestation de leur père a-t-elle fait prendre conscience à Shahi'yena et Okwari que la société est régie par des lois ? "Eux seuls pourraient répondre", dit prudemment leur mère.
Un « Madoff » japonais : « c'est ce que font toutes les entreprises »
D'un article de VDN du 7 avril 2006...
À la barre, les services sociaux en rangs serrés
QUAND une référente des services sociaux évoque « le contexte d’Outreau » en 2001, ça provoque une crise de pseudo-hypocrisie générale, dans la cour d’assises, se terminant, comme souvent, par une poussée de décibels stérile. Faut pas en parler. Même à quelques minutes de l’audition d’un enfant ayant accusé, un jour, le curé… dans l’autre affaire. Avant de l’innocenter.
Ce premier dossier a obligé tous ses intervenants à se poser, un jour, des questions. Ce n’est pas le cas, a priori, des services sociaux : « J’estime que nous travaillons comme il le faut. Je ne ferai pas autrement demain… », a assuré l’attachée territoriale de l’UTAS (Union territoriale d’action sociale) cette semaine. « On n’a pas à avoir d’état d’âme dans quoi que ce soit », a confirmé sa référente, hier.
LONDRES (AFP), le 30 octobre 2006, extrait - Selon Carlisle, le problème vient du manque d'expérience de la vie des joueurs: "Les clubs doivent éduquer leurs joueurs et s'assurer qu'ils utilisent leur temps libre de manière constructive".
"On les retire très jeunes de leur environnement familial et on en fait des modèles pour les jeunes du pays. Comment peuvent-ils assumer ce rôle alors qu'eux-mêmes sont des gamins?", interroge Carlisle.
"Alors comme ça les joueurs parient en ligne dans leur chambre d'hôtel? Alors comme ça, ils regardent du porno? Et alors?", réagit l'ancien joueur Tony Cascarino selon qui "tout le monde le fait. C'est normal".
Un "Madoff" japonais sans scrupule ni remords
LE MONDE | 06.02.09 | 14h53 • Mis à jour le 06.02.09 | 14h53, extrait
Aujourd'hui, L & G devrait 366 millions d'euros à ses clients. Or, ses actifs ne dépasseraient pas 12 millions d'euros. La plupart des victimes sont des petits épargnants qui souhaitaient se constituer un capital pour la retraite. Citée par le quotidien Asahi, une femme de la préfecture de Saitama (au nord de Tokyo) raconte avoir annulé un contrat d'assurance-vie de 104 000 euros pour placer cette somme chez L & G. Elle aurait convaincu son mari et son fils aîné de faire de même. La famille aurait perdu 216 119 euros. M. Nami, lui, persiste et signe : "Ce n'est pas une fraude. C'est ce que font toutes les entreprises."