Catégorie: Le nez cassé
Enseignante poignardée : l'Etat condamné
Enseignante poignardée: l'Etat condamné
AFP, 08/12/2008 | Mise à jour : 12:49
Le tribunal administratif de Versailles a condamné récemment l'Etat à verser 15.000 euros à Karen Montet-Toutain, enseignante poignardée en plein cours par un élève le 16 décembre 2005 au lycée Louis-Blériot d'Etampes (Essonne), a-t-on appris aujourd'hui auprès de son avocat.
La prison à 12 ans, une mesure de « bon sens », pour Rachida Dati
La prison à 12 ans, une mesure de "bon sens", pour Rachida Dati
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 03.12.08 | 14h08 • Mis à jour le 03.12.08 | 16h10, extrait
Le principal syndicat de magistrats, l'USM, et le syndicat d'éducateurs UNSA-PJJ, ont immédiatement fait savoir, dans un communiqué commun diffusé lundi, que l'incarcération en matière criminelle n'est possible qu'à partir de 14 ans "dans la quasi totalité des pays européens". Le Syndicat de la magistrature a dénoncé "une vision réactionnaire et répressive de l'enfance" alors que l'ancienne ministre de la justice socialiste Marylise Lebranchu a estimé qu'il était "idiot" de prôner le passage à 12 ans et que cela allait "braquer tout le monde". Elle a en outre contredit Mme Dati sur les conclusion de l'ONU en la matière, l'accusant de ne pas avoir lu le rapport jusqu'au bout. "Il faut tout lire. Pourquoi on met 12 ans à l'ONU ? Parce que des pays incarcèrent avant".
Un jeune essaie de casser un bout de mur.
OPERATION ANTI-DROGUE
Contrôle dans un collège "à la demande expresse du principal"
NOUVELOBS.COM | 04.12.2008 | 10:23
L'opération menée le 19 novembre dans un collège de Marciac, avec gendarmes et chiens, "a eu lieu sur la foi de renseignements recueillis par le chef d'établissement", explique la procureure d'Auch. "Le contrôle a été négatif", précise-t-elle.
GERS
Opération antidrogue : le principal du collège se sent "trompé"
NOUVELOBS.COM | 04.12.2008 | 11:00, extraits
"Ce contrôle s'est passé dans des conditions qui ont dérapé", déclare le principal du collège de Marciac, où les gendarmes ont procédé à une opération de contrôle antidrogue. La ministre de l'Intérieur juge pour sa part que "le mélange des genres entre prévention et répression n'est pas acceptable" et demande une enquête interne.
[...] La réaction des autorités satisfait pour l'instant les parents d'élèves. La FCPE du Gers a annoncé jeudi qu'elle annulait la manifestation prévue vendredi devant le collège.
Nouveaux départs au cabinet de Rachida Dati
LEMONDE.FR | 04.12.08 | 17h56 • Mis à jour le 04.12.08 | 18h16, extrait
Plus de vingt conseillers ont quitté le cabinet en dix-neuf mois. D'autres départs devraient intervenir après la fin de l'année.
Les prud'hommes, c'est la roulette russe ?
Témoignages
Témoignez de votre passage devant les prud'hommes
LEMONDE.FR | 03.12.08 | 18h26 • Mis à jour le 03.12.08 | 20h26, extrait
Cinq minutes, par Antoine Blachez
Après deux années de préparation, le jour "J" arrive. C'est à Nanterre. Au bout de deux heures d'attente dans les couloirs, l'audience commence. Le président pose le cadre : chaque partie a cinq minutes pour plaider. Celui-ci interrompt les avocats au milieu de leur plaidoirie. Aucune question et nous voilà déjà dans le couloir. Je suis sidéré. Mon avocat me dit que c'est la roulette russe et que les représentants des salariés et des employeurs se partagent les dossiers gagnants et perdants en fin de journée, histoire que la parité soit totale ! Quatre mois plus tard, j'apprends que j'ai perdu sans en connaître la motivation. Quoi de plus normal finalement car en 10 minutes et sans débat contradictoire, il est difficile de se faire une opinion. D'ailleurs, personne n'avait d'opinion, excepté moi ! Sûr de mon bon droit, je fais appel. Et je gagne ! Mais pour tout vous dire, j'avais perdu le fil de l'histoire.
Société 3 déc. 17h49 (mise à jour à 18h16), Libé, extrait
Ecoles maternelles : Darcos s'excuse
Le ministre de l’Education fait son mea culpa. Il avait déclaré que l'essentiel de la fonction des enseignants de petite maternelle «consistait à changer des couches».
Le ministre de l’Education Xavier Darcos a présenté, ce mercredi, au Sénat, ses excuses aux enseignants d’école maternelle, après des propos qu’il avait tenus en juillet sur le niveau de recrutement des enseignants accueillant les enfants de moins de trois ans
Opération antidrogue en plein collège
Fillon se dit "choqué" par l'arrestation de Filippis
NOUVELOBS.COM | 02.12.2008 | 16:36
Le Premier ministre a souhaité que "le Parlement puisse être saisi d'une réforme profonde de la procédure pénale", alors qu'un journaliste de Libération a été interpellé à son domicile pour diffamation. De son côté Rachida Dati a demandé de faire "attention à ne pas porter atteinte à l'indépendance d'un magistrat".
Arrestation de Filippis : l'USM estime que la juge n'avait pas "d'autre solution"
NOUVELOBS.COM | 02.12.2008 | 17:45
Le syndicat majoritaire des magistrats indique que le journaliste arrêté par la police à son domicile, n'avait pas répondu aux convocations de la juge d'instruction, alors qu'il était mis en examen pour diffamation publique envers Xavier Niel, fondateur du fournisseur d'accès internet Free.
[...] Le syndicat dit avoir "pris connaissance avec regret de la mise en cause, sur la base de déclarations non contradictoires et pour partie infondées", de la juge Muriel Josié, qui instruit une plainte contre Vittorio de Filippis, mis en examen pour diffamation publique envers Xavier Niel, fondateur du fournisseur d'accès internet Free.
[...] La tonalité n'est pas la même du côté du bâtonnier de l'Ordre des avocats de Paris qui a estimé mardi que la juge d'instruction "aurait dû être suspendue".
Elle "aurait dû être suspendue par le ministre de la Justice, à l'initiative du Conseil supérieur de la magistrature, en raison de la violence qu'elle s'est autorisée à l'égard d'un journaliste", écrit Christian Charrière-Bournazel dans un communiqué.
Il regrette qu'"aucune haute autorité de la magistrature ni du Parlement ne (se soit) élevée pour condamner cette méthode digne de la Grèce des colonels ou de l'Espagne du franquisme".
EDUCATION
Opération antidrogue en plein collège : le ministre Darcos s'étonne
NOUVELOBS.COM | 02.12.2008 | 20:47, extrait
Des gendarmes et des maîtres-chiens se sont invités en pleine classe au collège de Marciac, dans le Gers, le 19 novembre dernier. Le ministre de l'Education rappelle que de telles interventions doivent respecter "l'intégrité des établissements scolaires". La ministre de l'Intérieur a demandé une enquête interne.
[...] Après avoir pris connaissance de ce qu'avait vécu sa fille, Frédéric David a évidemment tenté à plusieurs reprises de joindre le proviseur du collège de Marciac. En vain. "Il ne m'a jamais rappelé", affirme-t-il expliquant que c'est à ce moment là qu'il a décidé de rendre l'affaire publique en diffusant le témoignage de sa fille sur internet. "Il était impensable de ne rien faire", déclare-t-il dans L'Humanité et appelle à un rassemblement devant le collège de Marciac vendredi prochain avec un seul leitmotiv : "Oui à la prévention, non à la terrorisation".
Bientôt Noël et une adoption « facilitée » ?
Un Français sur cinq croit en l'Apocalypse
Source : AFP, 25/11/2008 | Mise à jour : 17:24, extrait
Plus d'un Français sur cinq croit en l'Apocalypse, et les dérèglements climatiques sont l'un des signes avant-coureurs de la fin du monde, selon un sondage TNS Sofres à paraître jeudi dans l'hebdomadaire Pèlerin.
2 UMP pour la suppression du JT de Fr3
Source : AFP, 25/11/2008 | Mise à jour : 21:38
Les députés UMP Jacques Myard et Lionnel Luca se sont déclarés favorables à la suppression du journal télévisé de France 3, qui fait "doublon" selon eux avec celui de France 2, déclenchant la colère de la société des journalistes de la rédaction nationale de France 3.
"Il y a un journal télévisé de trop. Il faut en supprimer un. France 3 devrait garder le régional", avait estimé M. Myard dans les couloirs de l'Assemblée nationale, à quelques heures du débat sur le projet de loi sur l'audiovisuel public.
A ses côtés, M. Luca avait renchéri: "France 3 national, on s'en fout. Le journal télévisé, juste avant celui de France 2, ça fait doublon. Il vaut mieux mettre le paquet sur le régional".
Mardi soir, la Société des journalistes de la rédaction nationale de France 3 a dénoncé "vivement" les propos des députés qui "semblent ainsi négliger et mépriser les quelques 5 millions de téléspectateurs (soit 20 à 25% de parts de marché) qui, chaque soir, regardent notre journal national pour disposer d'une information différente, qui ajoute à la diversité régionale la richesse d'un regard national et international".
Adoption
24/10/2008 | 15:55 par DL / DV, France 3 Lorraine-Champagne-Ardennes, extrait
Nadine Morano annonce une "adoption facilitée"
Le projet devrait être finalisé courant décembre
Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, a annoncé qu'un projet de loi sur l'accompagnement des parents désireux d'adopter un enfant sera finalisé d'ici à la fin de l'année, mercredi lors d'un colloque sur l'adoption.
Les secrétaires d'Etat en charge de l'adoption, Nadine Morano et Rama Yade (Affaires étrangères) avaient présenté fin août au Conseil des ministres un plan de relance de l'adoption, qui comportait plusieurs volets : renforcement de l'Autorité centrale, réforme de l'adoption nationale, refonte de l'agrément et création d'un fonds de coopération pour faciliter l'adoption à l'étranger.
La reproduction humaine est menacée par la chimie
LE MONDE | 24.11.08 | 11h03 • Mis à jour le 24.11.08 | 13h10, extrait
Le nombre et la qualité des spermatozoïdes ont diminué d'environ 50 % par rapport à 1950. L'incidence du cancer des testicules a doublé au cours des trente dernières années. Le nombre de malformations génitales masculines est en hausse : la fréquence de la cryptorchidie (interruption de la migration d'un testicule vers les bourses) a été multipliée par 1,5 en vingt ans. Au premier rang des accusés figurent des substances chimiques : les perturbateurs endocriniens.
Les ministères de l'écologie et la santé, l'Institut de recherche en santé publique (Iresp) et l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) organisent le colloque "Environnement chimique, reproduction et développement de l'enfant", mardi 25 novembre à Paris.
Chronique
Le "mammouth" et la magistrature, par Laurent Greilsamer
LE MONDE | 24.11.08 | 13h32 • Mis à jour le 24.11.08 | 13h32, extrait
Ministre, ce n'est plus ce que c'était. On en a désormais la confirmation presque tous les jours : les enseignants ont donné, jeudi 20 novembre, un "préavis" à Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale. Est-ce aimable, sympathique, un "préavis" ? Est-ce raisonnable, ou simplement d'usage ? C'est en tout cas nouveau. Les enseignants grévistes ont décidé de sommer leur ministre d'ouvrir un cycle de négociations. Et comme ils considèrent benoîtement leur ministre comme un "menteur", ils demandent très énergiquement que ces débats soient publics, afin d'éviter toute forme de tricherie... M. Darcos a cinq jours pour s'exécuter. Ni plus ni moins.
La veille ou l'avant-veille, 534 juges et magistrats ont exigé de la garde des sceaux qu'elle exprime "des regrets et des excuses publiques" envers l'un des leurs. Leur démarche est évidemment dénuée de toute visée politique ou de la moindre arrogance. Les magistrats en question sont tout simplement lassés d'appliquer les lois et les codes, les règles et les règlements. Ils veulent mettre leur ministre au pas, lui apprendre les bonnes manières. Ils entendent la punir et l'humilier en lui mettant un bonnet d'âne. Ils se conduisent en petits maîtres appliqués à cingler les doigts d'une mauvaise élève rebelle.
Un groupe scolaire bloqué par des parents
Un groupe scolaire bloqué par des parents
Source : AFP, 21/11/2008 | Mise à jour : 15:04
Un groupe scolaire de Créteil était bloqué aujourd'hui par des parents d'élèves souhaitant notamment dénoncer, dans la foulée du mouvement de grève dans l'éducation nationale hier, une "école en danger", a-t-on appris de sources concordantes.
Le groupe scolaire Gaston-Defferre, qui accueille 277 élèves en primaire et 155 en maternelle, a été bloqué dès ce matin par une vingtaine de parents d'élèves qui ont empêché les professeurs des écoles d'accéder aux classes, a déclaré à l'AFP l'une des institutrices, Sandrine Martin.
Les parents occupent l'école de façon "très pacifique", tandis que les enfants restent dans la cour ou le préau, a ajouté Mme Martin.
Ce blocage de l'école, qui devrait être reconduit lundi, a été organisé "pour faire suite au mouvement de grève des enseignants" jeudi et dénoncer "les mesures Darcos", a expliqué Beatriz Garcia, de la fédération de parents d'élèves FCPE.
Elle a cité notamment "le bouleversement des rythmes scolaires avec le mercredi matin travaillé", que l'Inspection d'académie souhaiterait mettre en place à la rentrée 2009, ainsi que la "dégradation de la qualité de l'enseignement" et la "disparition des Rased" (maîtres spécialisés contre l'échec scolaire).
Des banderoles proclamant "Ecole en danger" ou "Parents-enseignants en colère" ont été accrochées.
Une directrice d'école nîmoise agressée par une mère de famille
Une directrice d'école nîmoise agressée par une mère de famille
Midi Libre, le 21 novembre 2008
Hier, jour de grève dans l'Education nationale et de service minimum dans les écoles, une maman très énervée a frappé la directrice de l'école maternelle Charles-Martel, à Nîmes, d'un coup porté au ventre.
Depuis la rentrée scolaire, ce n'est pas le premier incident entre cette mère de famille et les enseignants. Hier, la jeune femme aurait insisté pour laisser sa petite fille à l'école, alors qu'elle ne travaillait pas. En colère, elle aurait d'abord bousculé une salariée de la mairie enceinte, spécialisée pour l'accompagnement des maternelles (Atsem) , qui l'avait refoulée .
« Lorsque j'ai vu cette mère de famille s'en prendre violemment à cette employée, je suis intervenue, raconte Anne Pfister, la directrice
de l'école. Je lui ai expliqué que cette agent appliquait la réglementation mise en place par la municipalité. » Mais la maman, très énervée, aurait alors pénétré de force dans l'établissement et frappé la directrice devant les enfants.
Au final, la police municipale a maîtrisé cette jeune femme et obtenu qu'elle quitte la maternelle. Arrivé sur place, l'inspecteur d'académie Daniel Vandendriessche a condamné cette agression. « Ce geste est fondamentalement inacceptable. On ne frappe pas des enseignants et quiconque s'adresse avec violence à un enseignant trouvera l'inspecteur d'académie sur son chemin. »
La directrice de l'école a porté plainte. « Moi, je soutiens la directrice » a commenté hier soir une maman venue chercher son petit. « Cette altercation et cette violence, cela m'a choqué a repris un autre parent. Et en plus cela s'est passé devant les enfants. »
Hier, trois enseignants étaient en grève dans cette école du centre-ville. Anne Pfister et quatre Atsem ont donc accueilli une quarantaine d'élèves pendant la journée. La municipalité avait précisé que seuls les enfants des parents actifs voire des familles monoparentales ou les enfants arrivant seuls à l'école devaient être accueillis. Des consignes pouvant porter à confusion et qui devraient faire l'objet d'un débat demain au conseil municipal.
Crise financière : et maintenant, la déflation ?
PARIS (Reuters) - Deux syndicats de cheminots, la CFDT et la FGAAC (Autonomes), ont renoncé à leur appel à la grève à la SNCF vendredi après avoir obtenu satisfaction dans les négociations sur le temps de travail dans le secteur du fret, apprend-on auprès de la CFDT.
L'appel à une autre grève pour dimanche, lancé par une intersyndicale - CGT, Sud-Rail, CFTC, FO et CGC - est en revanche maintenu. Une nouvelle rencontre pourrait toutefois avoir lieu jeudi après l'échec de celle organisée la veille.
ENSEIGNANTS
Forte mobilisation: 163.000 manifestants selon la police
NOUVELOBS.COM | 20.11.2008 | 18:57, extrait
Le défilé parisien a rassemblé entre 9.000 et 40.000 personnes selon les sources. Le ministère estime à 33% la proportion de grévistes tandis que la FSU (syndicat majoritaire) indique qu'un professeur sur deux est en grève dans les collèges et lycées, et 69% en primaire.
elon les chiffres de la police, 163.000 personnes ont manifesté ce jeudi 20 novembre contre les suppressions de postes d'enseignants et pour de meilleures conditions de travail.
Les manifestants étaient entre 9.000 et 40.000 à Paris, de 5.500 à 20.000 à Bordeaux, 5 à 11.000 à Marseille, 6 à 10.000 à Lyon, 5 à 10.000 à Toulouse et à Nantes, ou encore 5.700 à 9.000 à Grenoble, 3.400 à 6.000 au Mans, 2.500 à 5.000 dans les rues de Rouen.
Et maintenant, la déflation ?
LE MONDE | 19.11.08 | 14h39 • Mis à jour le 19.11.08 | 17h53, extrait
Il y a à peine trois mois, l'inflation était le sujet d'inquiétude économique numéro un. Les prix du pétrole atteignaient des sommets, tout comme ceux des denrées alimentaires. Les banques centrales mettaient en avant les risques de propagation aux salaires, ce que les économistes appellent "les effets de second tour".
Avec la crise financière, toutes ces craintes inflationnistes se sont envolées, et c'est aujourd'hui la déflation qui menace : une phase généralisée et durable de recul des prix, comme le Japon en a connu au cours des années 1990 à la suite de l'éclatement de sa bulle immobilière et boursière. La déflation a pour effet d'aggraver la crise économique en accentuant le recul de l'activité.
EDUCATION NATIONALE
Darcos : "La résistance au changement, la fonction principale des syndicats"
NOUVELOBS.COM | 20.11.2008 | 17:00, extrait
Le ministre de l'Education nationale déclare qu'"organiser de manière systématique" des grèves est "démodé". Il a prévenu qu'il poursuivrait les suppressions de postes et qu'il entendait résoudre "la pure question politique" des villes qui n'organisent pas le service minimum d'accueil. La grève de ce jeudi devrait être particulièrement suivie.
Le ministre de l'Education nationale s'est montré très virulent, jeudi 20 novembre, tant envers les syndicats enseignants qu'envers les communes qui n'appliquent pas le service minimum d'accueil (SMA) à l'occasion de la grève des enseignants. Xavier Darcos a d'abord brocardé sur RTL les syndicats de l'Education nationale "dont la fonction principale est la résistance au changement", estimant qu'"organiser de manière systématique" des grèves comme "réponse aux problèmes de l'école" était "démodé".
Depuis 2000, a affirmé le ministre de l'Education nationale, "nous aurons eu 33 grèves, soit plus de quatre grèves par an". "Cela montre qu'il y a dans ce ministère une culture de la grève qui nous empêche de parler des choses réelles, des questions qui concernent les élèves", a-t-il poursuivi.
"J'ai envie de dire à ceux qui font la grève qu'il faut qu'ils fassent attention parce que le monde, la France avancent plus vite que les cortèges".
Société 20 nov. 17h05, Libé, extrait
Mobilisation massive dans l'Education
REPORTAGE • Entre 100.000 et 220.000 enseignants, étudiants et lycéens, ont déflié en rangs serrés aujourd'hui dans plusieurs villes contre les suppressions de postes et les dégradations de leurs conditions de travail.
[...] «On ne fait pas grève contre les parents»
En tête de cortège, une marée jaune. Plusieurs centaines d'enseignants ont enfilé des gilets réfléchissants, épinglés d'affichettes. Ils font partie du réseau Rased, ces enseignants formés spécialement pour aider les élèves en difficulté et qui tournent sur plusieurs établissements. Ils enragent contre la suppression de 3000 de leurs postes prévue dans le budget 2009. «Si on n'est plus là pour aider les élèves, qui le fera? s'inquiète l'une. Les autres instits ne sont pas formés pour ça, et ce n'est pas avec deux heures de soutien scolaire entre midi et deux qu'ils limiteront la casse.»
Très présents dans le cortège, les professeurs des écoles dénoncent aussi la «disparition programmée», selon eux, de la maternelle. Une guirlande de couches, avec une pancarte «Darcos, à l'école, y'en a pas», se charge d'épingler les propos du ministre sur le fait de «faire passer des concours bac +5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de changer les couches».
Autre motif de colère, les nouveaux programmes: «Ils sont inadaptés, trop difficiles, ne tiennent pas compte de la psychologie des enfants. Et je défie un instit d'aller au bout en une année scolaire. Le bourrage de crâne, ça ne marche pas», assure Emma, professeur des écoles à Pierrelaye, dans le Val-d'Oise. La jeune femme tient à rappeler au passage qu'«on ne fait pas grève contre les parents ou les enfants. On perd quand même une journée de salaire à chaque fois».
Un enseignant sur deux en grève, Xavier Darcos reste de marbre
Un enseignant sur deux en grève, selon les syndicats
lefigaro.fr, 20/11/2008 | Mise à jour : 12:40, extrait
Le ministère estime qu'ils sont un tiers à être en grève. Xavier Darcos tente de relativiser la grogne, et réaffirme que «les suppressions de postes vont continuer».
De la maternelle à l'université, du public au privé, les enseignants sont appelés jeudi à descendre dans la rue pour protester contre les suppressions de postes et les réformes de l'Education nationale (réforme de la seconde, fin des cours le samedi…). La grève mobilise : selon le Snes-FSU (majoritaire), «plus d'un enseignant sur deux est en grève» dans les lycées et collèges. De son côté, le SNUipp-FSU (premier syndicat) a estimé à 69% la participation à la grève dans les écoles maternelles et élémentaires. Le 15 mai, lors de la dernière journée de grève unitaire bien suivie contre les suppressions de postes, ces chiffres étaient de plus de 55% dans le secondaire, (Snes-FSU) et de 63% en primaire (SNUipp-FSU).
Le ministère estime que 48% des écoles ont débrayé, et que dans les collèges et lycées, les grévistes sont 21%. Le 15 mai, il avait évalué à 46% des professeurs des écoles et 33,55% de ceux des collèges et lycées, le nombre de grévistes.
Darcos de marbre
Une mobilisation qui laisse de marbre Xavier Darcos. Invité jeudi matin de RTL le ministre de l'Education a nuancé les chiffres brandis par les syndicats, «les chiffres sont toujours plus important le matin que l'après-midi. Ce soir, vous aurez moins d'un gréviste sur deux» et a promis quoi qu'il arrive de poursuivre le cap de sa politique.
Grève dans l'éducation : les revendications
Grève dans l'éducation : les revendications
LEMONDE.FR | 19.11.08 | 17h37 • Mis à jour le 19.11.08 | 20h30, extraits
Les enseignants de la maternelle à l'université, du public et du privé, sont appelés, jeudi 20 novembre, à faire grève et à manifester contre la politique menée par le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, et de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse. Cette grève s'annonce massive : 70 % de grévistes, selon le principal syndicat du secteur, le SNUipp-FSU. Les syndicats d'enseignants espèrent en effet mobiliser davantage que lors de la grève du 7 octobre, qui avait vu 5,37 % des enseignants cesser le travail, selon l'éducation nationale, et qui avait été qualifiée de "flop" par Xavier Darcos. Les motifs portent aussi bien sur les suppressions de postes que sur le contenu de la réforme du lycée.
[... ] "Les collègues sont excédés de la façon dont le ministre les traite, de la mise en cause de leur professionnalisme, des pressions administratives quotidiennes", regrette le syndicat SE-UNSA. "C'est le métier et l'engagement professionnel des enseignants des écoles au service des élèves qui sont dévalorisés, critiqués et remis en cause en permanence", estime pour sa part le SNUipp-FSU.
Montpellier : un collégien - qui vit en foyer - frappe un prof
Adolescents "abandonnés" dans le Nebraska
LE MONDE | 17.11.08 | 14h40, extrait
En adoptant en février une loi permettant aux mères en difficulté d'abandonner leurs enfants, l'Assemblée du Nebraska pensait simplement se mettre au diapason du reste des Etats-Unis. A une époque où démocrates comme républicains essaient de réduire le nombre d'avortements, les parlementaires espéraient contribuer au débat en proposant un refuge aux parents en détresse. Nul ne serait poursuivi pour avoir laissé un "enfant" dans un hôpital de l'Etat.
La loi est entrée en vigueur le 18 juillet. Depuis, 35 enfants ont été abandonnés par leurs parents ou leur tuteur légal. Mais, loin des nouveau-nés que la loi était censée viser, ce sont des adolescents que l'on dépose dans les hôpitaux. Du Michigan, à l'Iowa et à la Géorgie, des parents sont venus se délester de leur progéniture dans le Nebraska.
Faits divers
Montpellier : un collégien frappe un prof
leparisien.fr avec AFP | 19.11.2008, 11h54 | Mise à jour : 12h33
C'est la troisième fois qu'un enseignant se fait agresser dans l'Hérault en moins d'un mois. La dernière agression en date a eu lieu mardi : un professeur d'un collège de Montpellier a reçu un coup de poing au visage de la part d'un élève en plein cour. L'adolescent de 14 ans, qui vit dans un foyer éducatif, a été exclu provisoirement, par mesure conservatoire.
Darcos victime d'un gros chahut
La Suisse veut participer au G20
Source : AFP, 16/11/2008 | Mise à jour : 16:34
La Suisse, qui n'a pas été invitée au G20 d'hier, a demandé à Washington de l'intégrer aux groupes de travail prévus à l'issue du grand sommet sur la crise financière mondiale, a indiqué le gouvernement, confirmant des informations de presse parues la veille.
Société 16 nov. 12h36, Libé
Darcos victime d'un gros chahut
REPORTAGE
Le ministre de l'Education nationale voulait consulter les élèves sur la réforme du lycée. Il a été hué à la fin de la journée. La preuve, selon le ministère, que ce n'était pas de la com.
[...] Tout cela pour un résultat plutôt mitigé. Dans les couloirs, de nombreux lycéens se plaignaient en fin d'après midi d'avoir été «manipulés» par le ministre. «Il nous a fait venir pour pouvoir dire ensuite, en cas de mobilisation, qu'il écoute les lycéens», dit l'un d'eux. «Dans les ateliers, on avait cinq minutes pour rédiger nos propositions sur chaque thème, puis dix minutes pour en parler, regrette un autre, on n'a pas pu se faire entendre».
Dans l'entourage du ministre, on se disait au contraire très satisfait: «s'il n'y avait pas eu de huées, on aurait dit que c'était de la com et on nous aurait accusés de n'avoir fait venir que des lycéens pro-Darcos. C'était donc mieux comme ça».
Le maire de Vincennes agressé pour une place en crèche
VINCENNES.
Le maire agressé pour une place en crèche
leparisien.fr | 15.11.2008, 07h00
En plein rendez-vous, et parce qu’il refusait à un père de famille d’attribuer une place en crèche sans suivre la voie réglementaire, Laurent Lafon a été roué de coups.
« L'école, ça commence à trois ans », affirme Xavier Darcos
Les familles monoparentales, premières à solliciter l'aide du Secours catholique
LEMONDE.FR avec AFP | 13.11.08 | 13h33 • Mis à jour le 13.11.08 | 13h45, extraits
Confirmant les résultats d'une récente étude de l'Insee qui constatait que les familles monoparentales étaient plus exposées à la pauvreté, le rapport annuel du Secours catholique, publié jeudi 13 novembre, note que 60 % des familles "rencontrées" en 2007 par l'association sont monoparentales, une proportion qui n'a cessé d'augmenter au cours des dix dernières années. En 1997, l'association était en effet sollicitée par autant de couples que de familles monoparentales, mais en 2002, ces dernières représentaient 56 % du total.
[...] Par ailleurs, les 50-59 ans sont de plus en plus nombreux à demander l'aide du Secours catholique : de 19,5 % en 2002, cette catégorie d'âge est passée à 24,1 % en 2007. Cependant, prévient François Soulage, président du Secours catholique, "ce rapport a un temps de retard. On voit arriver, depuis le début de la crise en septembre, des jeunes qui étaient en intérim ou en CDD de trois mois".
AP - "L'école, ça commence à trois ans", a affirmé jeudi le ministre de l'Education Xavier Darcos, qui a affiché sa préférence pour "des structures d'accueil différentes" de l'école maternelle pour les enfants d'un à trois ans.
Education : 220 000 euros par an pour surveiller l'opinion
Polemique
Procès Péan : il n'est pas raciste de trouver les Tutsi menteurs
Rue89 | 08/11/2008 | 14H30, extrait
Auteur de nombreux livres d’enquête, le journaliste était poursuivi pour quatre pages (sur six cents) attribuant aux Tutsi une "culture du mensonge et de la dissimulation". Pierre Péan explique que cette formation au mensonge a été "observée par les premiers Européens qui ont eu un contact prolongé avec les Tutsis". Et de citer l’un d’entre eux, un certain Paul Dresse, agent territorial dans les années 1940: "(…) C’est ce qui fait de cette race l’une des plus menteuses qui soit sous le soleil."
GÉNOCIDE RWANDAIS
Accusé de négationnisme, Pierre Péan craque à son procès
NOUVELOBS.COM | 24.09.2008 | 19:16
L'écrivain-enquêteur, qui est entendu devant la justice pour diffamation et incitation à la haine raciale pour son ouvrage sur le génocide rwandais, a fondu en larmes en pleine séance après qu'un témoin l'a comparé à un négationniste.
Société 17 oct. 6h51, Libé
Péan : SOS Racisme se trompe de cible
Entretien
José Kagabo: Péan, un procès pour l'honneur de la France
Rue89 | 09/11/2008 | 17H59, extrait
José Kagabo est historien à l’Ecole des Hautes Etudes Sociales. Spécialiste des rapports entre la France et le Rwanda, il décrypte pour Rue89 l’implicite enjeu politique qui s’est joué lors du procès de Pierre Péan.
Souâd Behaddad: Quel est l'enjeu de ce procès?
José Kagabo: "Il y a, selon moi, un enjeu intellectuel et un enjeu politique dans ce procès mais qui, sous-jacent, n’apparaissent donc pas dans les attendus, qu’il agisse de la partie civile (SOS Racisme et Ibuka) ou de la défense (Pierre Péan). Il s’agit du rapport de la France à l’histoire du génocide au Rwanda.
Du point de vue intellectuel, Péan s’inscrit clairement dans un registre révisionniste. Il nous dit, en résumé: "Voilà, vous n’avez rien compris à ce qui s’est passé, tout ce qu’on vous a raconté, ce ne sont que des mensonges et moi Péan, du haut de ma réputation et, en plus, avec des témoignages de Rwandais, je viens vous démontrer que toute l’histoire est à revoir."
Du point de vue politique, l’aspect indicible de ce procès est celui de l’avenir d’une certaine conception française des rapports à l’Afrique. Je ne sais si c’est délibéré ou inconscient mais en inversant l’histoire du génocide des Tutsi au Rwanda et donc du rôle de la France, il s’agit évidemment de relooker ce qu’on appelle pompeusement "l’honneur du rayonnement de la France".
Or, à terme, le débat public sur le Rwanda sera une invite à ce que cette histoire ne soit tout simplement pas réécrite en France comme certains ténors de la pensée France-Afrique le voudraient. Selon moi, cet enjeu est essentiel.
France / Rwanda
Pierre Péan relaxé
par RFI
Article publié le 07/11/2008 Dernière mise à jour le 07/11/2008 à 18:40 TU, extrait
Pierre Péan était poursuivi par SOS Racisme pour « diffamation raciale » et « discrimination raciste » à cause de quatre pages de son livre Noires fureurs, blancs menteurs (Ed. Fayard), publié fin 2005, sur le génocide rwandais. SOS Racisme avait déposé plainte en octobre 2006, reprochant à Pierre Péan d'avoir écrit que les Tutsis avaient « recours au mensonge et à la dissimulation » ou étaient des « professionnels de la manipulation ». L’éditeur Claude Durand a également été relaxé. L'avocat de l'association SOS Racisme, Maître Léon Lef Forster, a immédiatement annoncé qu'il ferait appel du jugement.
A debattre
Lozès du Cran : "La gauche a fait perdre vingt ans à la France"
Rue89 | 10/11/2008 | 00H20, extrait
Lundi 10 novembre, Nicolas Sarkozy ne fera pas le pont mais recevra à l'Elysée Patrick Lozès, président du Conseil représentatif des associations noires (Cran). Vendredi, ce dernier était l'invité du club de la presse Web Parlons Net. Patrick Lozès a fondé en 2005 le Cran, donnant en trois ans une visibilité inédite à la question noire en France. Avec la victoire de Barack Obama aux Etats-Unis, son association a bénéficié d'une semaine d'emballement médiatique (Voir la vidéo) [...] Divergence notable entre le Cran et SOS Racisme, les statistiques ethniques, auxquelles Patrick Lozès est favorable. Selon lui, la France a d'abord besoin d'un diagnostic pour lutter contre la discrimination: "Il faut déterminer où sont les discriminations dans l'emploi, le logement, le loisir. Après ça, avec une mobilisation de la population tout entière, il faut voir comment les compenser. En compensant à la fois les inégalités sociales et les discriminations sur la couleur de la peau."
Enquete
Education : 220 000 euros par an pour surveiller l'opinion
Rue89 | 09/11/2008 | 17H24, extraits
Xavier Darcos, déjà très décrié pour ses saillies sur les couches à la maternelle et ses 11 900 suppressions de postes, ne pouvait pas mieux s'y prendre pour crisper davantage les enseignants: depuis quelques jours circule sur le Net un document officiel de huit pages intitulé "Cahier des clauses particulières - Objet: veille de l'opinion".
[...] "Le dispositif de veille vise, en particulier sur Internet, à:
• identifier les thèmes stratégiques (pérennes, prévisibles, émergents)
• identifier et analyser les sources stratégiques ou structurant l'opinion
• repérer les leaders d'opinion, les lanceurs d'alerte, et analyser leur potentiel d'influence et leur capacité à se constituer en réseau
• décrypter les sources des débats et leur mode de propagation
• anticiper les risques de contagion et de crise.
En clair: le ministère de l'Education nationale va débourser 100 000 euros par an, et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 120 000 euros, pour surveiller l'opinion dans la Toile.
Suit une liste des espaces à surveiller de plus près, blogs et sites participatifs notamment, auxquels s'ajoutent, selon les termes de l'appel d'offre, médias traditionnels, dépêches d'agences, baromètres et enquêtes annuelles.
Non, ce n'est pas un canular: sur le site du Journal officiel, on retrouve bien cet appel d'offre pour le marché public de la veille de l'opinion parmi les personnels de l'Education nationale.
Aussi spectaculaire soit-elle, cette volonté d'identifier les leaders de la contestation n'est pas nouvelle. C'est en tous cas ce dont témoignait samedi une vingtaine de directeurs d'école réfractaires, réunis à Paris pour une journée de travail sur le fichier base-élèves.
[...] Côté ministère, on espère faire taire la contestation en affirmant que des modifications ont bien été faites dans le fichier, après que le ministre avait reconnu certains écueils à l'ancienne mouture, le 13 juin dernier.
Xavier Darcos modifie le périmètre des données collectées dans le logiciel « base élèves »
Communiqué de presse - Xavier Darcos 13/06/2008
Dans une lettre adressée à Mme Anne Kerkhove, présidente de la Fédération des Parents d'Elèves de l'Enseignement Public (PEEP), Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, indique qu'il a décidé que la profession et la catégorie sociale des parents, la situation familiale de l'élève, l'absentéisme signalé, ainsi que les données relatives aux besoins éducatifs particuliers, ne feront plus partie du périmètre des données collectées dans le logiciel « base élèves » dans le Premier degré.
Xavier Darcos rappelle qu'il a lui-même demandé, début 2008, le retrait de la liste des données saisies dans le logiciel « base élèves » de tout ce qui n'était pas strictement nécessaire à la gestion des effectifs des élèves du premier degré par les services de l'Education nationale : la nationalité ou l'origine ethnique des élèves, de leurs parents ou de leurs responsables légaux.
Seules seront dorénavant recensées les informations concernant les coordonnées de l'élève ainsi que celles du ou des responsables légaux de l'enfant.
Les données liées à la scolarité de l'élève ne porteront que sur des champs restreints : classe, date d'inscription, d'admission et de radiation.
Les activités périscolaires mentionnées ne figureront qu'aux seules fins de bonne gestion de ces services par les mairies concernées : garderie, études surveillées et accompagnement scolaire, restaurant et transport scolaires.
Par ailleurs, la durée de conservation des données sera limitée à la scolarité de l'élève dans le premier degré.
Xavier Darcos attache une attention personnelle à la mise en place effective et rapide de ces décisions.
De la Lettre adressée par M. Darcos à la présidente de la PEEP en juin 2008
10/04/2008 - Education
Le fichier des élèves du 1er degré dit « base élèves » mis en œuvre par le Ministère de l’Education nationale a déclenché une vaste polémique. Beaucoup d’informations plus ou moins exactes circulent à son sujet. Il est donc très important de clarifier les choses.
A quoi sert la « Base élèves » ? A lire sur le site de la CNIL.