Catégorie: Politique et société
Vers une « reprise en main » des magistrats ?
Le Syndicat de la magistrature dénonce une "reprise en main" des magistrats
NOUVELOBS.COM | 07.04.2008 | Extrait
Le syndicat de magistrats s'en prend particulièrement au projet de réforme du Conseil supérieur de la magistrature et à la réorganisation de la Chancellerie. Le porte-parole de Rachida Dati a voulu "dissiper les inquiétudes" et estime que le syndicat a été "mal informé".
JUSTICE
La réforme du Conseil supérieur de la magistrature inquiète les magistrats
Article paru dans l'édition du Monde du 05.04.08, extrait
Le point le plus épineux concerne la composition du CSM, où les magistrats ne seront plus majoritaires. C'était une volonté forte de Nicolas Sarkozy. La commission d'enquête parlementaire sur l'affaire d'Outreau avait préconisé une parité entre magistrats et non-magistrats. « La France sera le seul pays européen où le conseil de la justice est composé en majorité de non-magistrats », critique Bruno Thouzellier, président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire).
Réforme du CSM : le gouvernement ne retient pas l'avis du Conseil d'Etat
NOUVELOBS.COM | 24.04.2008
PARIS (AFP) - Le chef de l'Etat ne le présidera plus mais les magistrats n'y seront plus majoritaires : la réforme du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM), censée mettre fin à son "corporatisme" dénoncé depuis Outreau, inquiète les juges qui redoutent sa "politisation".
Formant l'article 28 du projet de révision constitutionnelle, adopté mercredi en Conseil des ministres, la réforme consacre une des promesses de campagne de Nicolas Sarkozy : l'organe suprême des juges ne sera plus présidé par le chef de l'exécutif.
A la place, chacune des deux formations du Conseil sera présidée par le plus haut magistrat de son secteur : celle compétente pour les magistrats du siège -qui jugent ou instruisent- par le premier président de la Cour de cassation; celle s'occupant des magistrats du parquet - l'accusation, dépendant de la Chancellerie- par le procureur général près la Cour de cassation.
Même s'il est surtout symbolique puisque le chef de l'Etat n'a aujourd'hui pas de pouvoir décisionnel, ce changement semblerait a priori consacrer l'indépendance de l'organe supervisant la discipline et les nominations des magistrats.
Mais le même article 28 porte un sévère coup aux magistrats en leur retirant la majorité des sièges de l'instance. Après le désastre d'Outreau, imputé surtout au juge Fabrice Burgaud, l'apparente impunité des juges avait été dénoncée et attribuée au corporatisme d'une profession rarement sanctionnée par ses pairs.
Désormais, dans les deux formations, les magistrats ne seront que sept, face à huit membres extérieurs : un conseiller d'Etat, un avocat et six personnalités nommées par l'exécutif (deux par le président de la République, deux par celui de l'Assemblée nationale et deux par celui du Sénat).
"La France sera le seul pays d'Europe à posséder un conseil de Justice dans lequel les magistrats sont minoritaires", fulmine l'Union syndicale des magistrats (USM). Ces nominations par l'exécutif, "sans aucune garantie de neutralité et de compétence, masquent en réalité une véritable reprise en main de la magistrature", estime le syndicat majoritaire. Plus à gauche, le Syndicat de la magistrature (SM) dénonce depuis des semaines la même volonté de "reprise en main".
Pourtant initialement favorable à la recomposition d'un CSM "non corporatiste", le SM rejette "un projet qui consiste à politiser cette institution, ... particulièrement dangereux pour l'équilibre démocratique". La Chancellerie réplique que ces nominations seront soumises à une commission ad hoc composée de parlementaires des deux chambres.
Reste que cette commission ne rendra que des "avis" et qu'il faudra attendre une loi organique pour en connaître le fonctionnement. Le garde des Sceaux demeure aussi tout puissant dans les nominations des magistrats du parquet. Tout au plus le CSM se voit-il attribuer le droit de lui donner son "avis" sur celles des procureurs généraux, et non plus seulement des procureurs et substituts. Là aussi un avis qui reste consultatif.
Autre inquiétude des syndicats: jusqu'à présent vice-président du CSM, le ministre de la Justice ne participait pas aux votes. L'article 28 se contente d'indiquer que, sauf en matière disciplinaire, il pourra "assister aux séances du conseil". "On fait sortir le ministre par la porte pour le faire rentrer par la fenêtre", tempête Laurent Bedouet, de l'USM.
Là aussi, il faudra attendre la loi organique, qui dira également par quels "filtres appropriés" les justiciables pourront directement saisir le CSM.
Les magistrats français critiquent la réforme constitutionnelle
Aujourd'hui, les deux formations comprennent chacune six magistrats élus et quatre personnalités extérieures. Tous les candidats sont proposés par le ministère de la Justice et le CSM ne peut refuser que pour le siège, alors que le pouvoir politique peut imposer contre son avis ses candidats au parquet. Ce mode de fonctionnement n'est pas changé par la réforme.
PARIS (Reuters) - Les deux principaux syndicats de magistrats critiquent le projet de réforme constitutionnelle, qui prévoit de modifier la composition de l'organe régissant leur carrière, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), en y installant une majorité de non-magistrats.
Sarkozy à la télé : 90 minutes pour reconquérir des Français déçus
PARIS (AFP) - Au plus bas dans les sondages après un an de pouvoir, le président Nicolas Sarkozy tente jeudi soir de redorer son blason et de convaincre les Français qu'il reste l'homme de la situation pour changer le pays, à l'occasion d'une interview télévisée de 90 minutes.
Mouvement de protestation des journalistes dans la cour de l'Elysée
PARIS (AP) - Cantonnés derrière un cordon installé dans la cour de l'Elysée pour les empêcher d'approcher des ministres à la sortie du conseil des ministres, les journalistes ont manifesté leur mécontentement en posant caméras et micros.
Le nouveau dispositif était censé éviter la traditionnelle bousculade qui se produit chaque mercredi autour des ministres auxquels les journalistes entendent poser les questions, selon les services de l'Elysée. Mais les journalistes estimaient qu'ils ne pourraient pas poser leurs questions et ont refusé de travailler, malgré le déplacement du cordon.
Seuls les photographes de presse ont immortalisé la mine interloquée de certains des membres du gouvernement à la vue de la rangée de caméras posées par terre. "Maintenant, c'est nous qui allons pouvoir vous poser des questions?", a souri Christine Lagarde (Economie), la seule à s'être arrêtée pour comprendre la raison de ce silence.
La plupart des journalistes ont ensuite refusé de se rendre au compte-rendu assuré après le conseil par le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.
Décès d'Edward Lorenz, père de la théorie du chaos et de l'effet papillon
Les sciences s'allient pour modéliser la complexité
Le Monde, le 22 Décembre 2007
Extrait : L'Institut des systèmes complexes de Lyon croise les disciplines pour mettre en équations des problèmes économiques, sanitaires ou sociaux. Quel rapport entre les transports urbains, la génétique des populations, les maladies infectieuses, le changement climatique ou l'évolution des langues ? Il s'agit, dans tous les cas, de systèmes complexes, mettant en jeu plusieurs composantes dont les interactions génèrent des propriétés ou des phénomènes nouveaux, dits émergents, que les modèles mathématiques traditionnels sont impuissants à décrire.
Ces découvertes d'Edward Lorenz ont marqué le début d'un nouveau champ de recherche qui a eu un grand impact non seulement sur les mathématiques mais aussi virtuellement dans toutes les spécialités scientifiques comme la biologie, la physique et les sciences sociales.
En météorologie, sa théorie a conduit à la conclusion selon laquelle il est fondamentallement impossible de prévoir la météorologie au-delà de deux à trois semaines avec un degré raisonnable d'exactitude.
Des scientifiques ont ensuite jugé qu'on se souviendra du 20e siècle pour trois révolutions scientifiques, celles de la théorie de la relativité, de la mécanique quantique et de celle du chaos.
WASHINGTON (AFP) - Le scientifique américain Edward Lorenz, considéré comme le père de la théorie du chaos et de l'effet papillon est décédé mercredi à l'âge de 90 ans, a annoncé le Massachusetts Institute of Technology (MIT) où il avait été professeur.
Rares voix en Egypte pour dénoncer l'emprisonnement de séropositifs
La semaine dernière, ce sont cinq homosexuels, dont quatre séropositifs, qui ont été condamnés par un tribunal du Caire à des peines de trois ans de prison pour "débauche".
LE CAIRE (AFP) - Rare voix dans le désert, l'acteur Amr Waked crie au scandale que des séropositifs aient été jetés en Egypte en prison comme homosexuels "débauchés".
"Insensé qu'on puisse faire cela dans notre pays !", affirme à l'AFP ce jeune comédien à la carrière internationale qui s'était attiré les foudres des "politiquement corrects" pour avoir osé tourner en compagnie d'Israéliens.
Avec un autre jeune acteur, Khaled Aboul Naga, récemment nommé Ambassadeur de bonne volonté de l'UNICEF, il s'est engagé pour que l'Egypte regarde en face le fléau du sida.
"Il faut que cesse un amalgame absurde, stigmatisant et contraire à la lutte contre le sida", dit-il, conscient d'incarner une nouvelle génération désireuse d'en finir avec tous les tabous, du sexe à la politique.
La crise alimentaire risque d'affecter la sécurité, selon l'Onu
ACCRA (Reuters) - La hausse des cours des produits alimentaires risque d'anéantir les efforts de lutte contre la pauvreté dans le monde, et si la crise est mal gérée, elle pourrait porter atteinte à la croissance et à la sécurité, a déclaré dimanche le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
Le socialiste Girard pour l'arrêt de l'exposition « Les Parisiens sous l'occupation »
Phénomène caractéristique du xxe siècle, la propagande s'est certes particulièrement donnée à voir dans les régimes de type totalitaire ou autoritaire - Allemagne nazie, Russie stalinienne, Chine de Mao, France de Vichy... Mais, depuis peu, les historiens, revenant sur la notion, l'ont étendue aux sociétés démocratiques. Et l'on parle même désormais de propagande dans l'Empire romain, sous Napoléon ou au Moyen Âge. Dans tous ces cas, on met en évidence des procédés utilisés pour convaincre le public. (...) Mais ceux qui poussèrent le plus loin la technique de propagande furent les régimes non-démocratiques : dès l'entre-deux-guerres, les Etats totalitaires ou autoritaires détenaient l'ensemble des moyens de communication et cherchaient à contrôler les esprits - et, dans ce cadre, les images furent fortement sollicitées. Les historiens de l'image ont relevé des points communs à toutes les dictatures. (...) c'est que la photographie, comme le note l'historien Fabrice d'Almeida, possède un « effet de réel » bien supérieur à l'écrit ou au dessin... Si le cliché en témoigne, c'est que c'est vrai ! Il apparaît donc évident que l'Etat (surtout totalitaire) comptait diriger les esprits par le biais de la propagande : cette croyance fut si forte qu'un nombre faramineux d'affiches, de photographies, de films, de dessins, etc. vit le jour. Reste une question, aujourd'hui encore pas complètement résolue : les images de propagande ont-elles eu l'effet escompté ? • La manipulation par l'image, Sciences Humaines, hors-série N° 43
Rue de Rivoli, par Zucca, un article
et d'autres références sur rue89.com
L'exposition, ouverte le 20 mars, met en scène 250 photographies inédites en couleurs d'André Zucca, photographe qui travaillait à l'époque pour Signal, un journal de propagande nazie.
Le socialiste Girard pour l'arrêt de l'exposition "Les Parisiens sous l'occupation"
20minutes.fr avec AFP, éditions du 19/04/2008
Christophe Girard, adjoint (PS) à la Culture du maire de Paris, demande l'arrêt de l'exposition "Les Parisiens sous l'occupation", prévue jusqu'au 1er juillet à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP), dans une interview au Journal du Dimanche.
Décès de Germaine Tillion, ethnologue et résistante
Décès de Germaine Tillion, ethnologue et résistante
Lefigaro.fr avec AFP, 19/04/2008
La figure légendaire de l'ethnographie française, ancienne déportée, opposante viscérale à tous les totalitarismes, est décédée à l'âge de 101 ans à son domicile de Saint-Mandé.
L'ethnologue et résistante Germaine Tillion est morte
LEMONDE.FR | 19.04.08
Critique
Germaine Tillion, "savante et militante à la fois"
LE MONDE DES LIVRES | 08.11.07
Militant "non pour des partis, mais pour des causes", cette moderne moraliste avait fait, avant l'heure, une arme politique de la notion de respect des droits de l'homme. "Les causes sacrées ne sont pas éternelles. Ce qui est éternel (ou presque), c'est la pauvre chair souffrante de l'humanité", écrit-elle à une de ses anciennes camarades de camp, devenue, après-guerre, députée communiste en Tchécoslovaquie. C'est pour cet humanisme, bien sûr, que Germaine Tillion a souvent été détestée.
PARIS (AFP) - Germaine Tillion, pionnière de l'ethnologie et résistante française, qui s'était élevée contre la torture en Algérie, est décédée samedi dans sa 101ème année, a annoncé à l'AFP Tzvetan Todorov, président de l'association Germaine Tillion.
Ethnologue en Algérie dans les années 30, Germaine Tillion avait été déportée à Ravensbrück en 1943. Elle était l'un des françaises les plus décorées, et partageait avec cinq autres femmes le privilège d'être grand'Croix de la Légion d'Honneur.
Elle était Croix de guerre 1939-1945, médaillée de la Résistance avec rosette et médaillée de la déportation pour faits de résistance.
En 1957, en pleine bataille d'Alger, elle avait réussi à obtenir pour quelques semaines l'arrêt des attentats contre des exécutions capitales de militants du FLN, après une rencontre secrète avec Yacef Saadi, chef militaire de la région d'Alger.
Elle s'était aussi élevée avec véhémence contre la torture avec l'historien Pierre Vidal-Naquet.
Allocations familiales : Morano raille Royal
Interrogée sur RTL à propos des critiques de Ségoléne Royal sur la suppression de la majoration des allocations familiales, Nadine Morano, secrétaire d'État à la famille a estimé que l'ancienne candidate socialiste n'avait "pas de leçons à donner". Elle en a profité pour rappeler la condamnation de Royal pour licenciement abusif. "Ségolène Royal est une entreprise de démolition a elle toute seule", a souligné Morano reprenant le terme de la dirigeante socialiste ("destruction") utlisé à propos de la suppression de la majoration des allocations.
Source : lefigaro.fr Avec RTL
Morano raille Royal
Vers un « nouveau modèle » de fonction publique renforçant l'évaluation des agents ?
PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a présenté jeudi une réforme de l'hôpital qualifiée de "majeure", avec la volonté de regrouper les établissements publics en redistribuant les rôles entre petits et grands hôpitaux, et d'ériger leurs directeurs en véritables "patrons".
"On va recomposer l'offre de soins", a annoncé le président de la République qui avait choisi le centre hospitalier de Neufchâteau (Vosges) pour dessiner les contours de cette réforme, dont l'adoption est annoncée pour l'automne.
Le chef de l'Etat a repris à son compte les propositions du rapport que lui avait remis la semaine dernière le sénateur UMP Gérard Larcher, dont l'incitation à créer des "communautés hospitalières de territoire" regroupant plusieurs établissements.
PARIS (AFP), extrait - Un livre Blanc sur la fonction publique remis jeudi au gouvernement suggère de renforcer le recours aux contrats de droit privé et l'évaluation des fonctionnaires au mérite, une évaluation pouvant conduire à un "licenciement" en cas "d'insuffisance" professionnelle.
Ce rapport, qui se veut une synthèse des débats sur les valeurs et missions de la fonction publique organisés par le gouvernement depuis octobre, décrit "un nouveau modèle" de fonction publique qui inquiète les syndicats. Le gouvernement prévoit d'ailleurs de consulter ces derniers, ainsi que les parlementaires et partis politiques.
Ces concertations aboutiront à "un ou des textes qui nous permettront de faire évoluer cette Fonction publique de façon importante", a estimé jeudi le ministre de la Fonction publique Eric Woerth.
Selon lui, le rapport prépare "une réforme équitable qui adapte la Fonction publique au 21e siècle".
Le pape rencontre des victimes de prêtres pédophiles
WASHINGTON (AP) - Le pape Benoît XVI a rencontré en privé des victimes d'agressions sexuelles de la part de membres du clergé, jeudi dans le cadre de son déplacement aux Etats-Unis, selon le Vatican.
Le père Federico Lombardi a déclaré que le souverain pontife et le cardinal de Boston Sean O'Malley s'étaient entretenus avec un petit groupe de victimes pour les encourager et les inciter à garder l'espoir.
Le père Lombardi, porte-parole du pape, a ajouté que Benoît XVI avait promis aux victimes de prier pour elles, leur famille et toutes les victimes sexuellement agressées par des prêtres.
Allocations familiales pour les adolescents réduites : le décret bientôt publié
Cette clarification de Matignon visait à mettre un terme à un nouveau cafouillage dans la communication gouvernementale.
Selon un membre du gouvernement, à la fin du conseil des ministres, la secrétaire d'Etat à la famille, Nadime Morano, hostile à cette réforme, a demandé expressément à Luc Chatel de dire aux journalistes que "rien n'était prévu en la matière", ce que le porte-parole du gouvernement a fait, alors même que le décret était sur le bureau de la ministre.
Ce refus de Mme Morano a rendu "fou furieux" le Premier ministre, a ajouté cette même source.
PARIS (AFP) - Le décret qui doit lancer la majoration unique des allocations familiales à 14 ans, entraînant une baisse des prestations, sera publié "dans les tout prochains jours", a annoncé mercredi Matignon, en précisant que "l'argent récupéré" servira à d'autres mesures pour les familles.
Nicolas Sarkozy rappelle les membres du gouvernement à l'ordre
PARIS (Reuters), extrait - Nicolas Sarkozy a rappelé à l'ordre mercredi les membres du gouvernement, après une nouvelle série de couacs dans la communication gouvernementale.
A quelques jours d'une probable intervention télévisée, au début de la semaine prochaine, le chef de l'Etat s'efforce de parachever une reprise en main entreprise après la défaite de la droite aux élections municipales de mars.
"Le président de la République, à l'issue du conseil des ministres, a appelé tous les membres du gouvernement à la loyauté, à la solidarité et à la nécessité d'avoir une équipe soudée autour de lui et autour du Premier ministre", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.
Selon un autre membre du gouvernement, les propos du chef de l'Etat ont en fait été beaucoup plus fermes et ont pris la forme d'un dernier avertissement. Nicolas Sarkozy a rappelé qu'il avait déjà lancé quatre ou cinq mises en garde. "Il n'y aura pas de sixième fois", a-t-il ajouté, selon ce ministre.
Le chef de l'Etat a également insisté sur la nécessité pour les membres du gouvernement de respecter ses arbitrages ou ceux du Premier ministre, François Fillon.
La semaine passée a été l'une des plus chaotiques pour le chef de l'Etat, le gouvernement et la majorité présidentielle.
Lancement d'une réforme visant à durcir la justice des mineurs
La réforme matérialise une promesse de Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle, durant laquelle gauche et droite avaient rivalisé de propositions "dures", la candidate PS Ségolène Royal proposant même un "encadrement militaire".
L'incitation à l'anorexie sera désormais punie
lefigaro.fr avec AFP
15/04/2008 | Mise à jour : 18:52
Les députés ont adopté mardi un texte de loi visant à sanctionner notamment les sites ou blogs pro-anorexiques qui présentent la maladie comme un « mode de vie ».
PARIS (Reuters) - Rachida Dati a lancé mardi la réforme de l'ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs, suggérant une sévérité accrue, nécessaire à ses yeux pour répondre à l'explosion de la délinquance et la criminalité des plus jeunes.
La ministre de la Justice a installé une commission de réflexion, qui devra formuler des propositions d'ici novembre pour refondre ce texte. Pilier du système pénal français, l'ordonnance a déjà été modifiée 31 fois, dont plusieurs sous le précédent gouvernement.