Catégories: Justice, Affaires, Criminologie, Essais, Protection de l'enfance, Textes et jurisprudence
L'écriture carcérale et le discours juridique chez Jean Genet
L'écriture carcérale et le discours juridique chez Jean Genet
par Frieda Ekotto
chez l'Harmattan, 2001, Critiques Littéraires
Michel Foucault,
« Vous êtes dangereux », Libération, n° 639, 10 juin 1983, p. 20 selon la revue Quasimodo.
Q.H.S. : Quartier de haute sécurité
de Roger Knobelspiess, Michel Foucault
Stock, 1980
Présentation de l'éditeur sur Amazon, ed. du Rocher, 2007. Condamné à quinze ans de réclusion en 1972 pour un braquage qu'il a toujours nié avoir commis, gracié en 1981, Roger Knobelspiess récidive dans les années quatre-vingt. Ayant passé vingt-six ans de sa vie en prison, il est devenu le porte-parole des prisonniers, dénonçant l'inhumanité d'un système carcéral français qui broie les hommes et les pousse à la récidive. Se battant inlassablement, contre sa peine, contre ses conditions de détention, ce prisonnier, sans cesse transféré de cellule d'isolement en cellule d'isolement n'a jamais cessé de crier son innocence. Il est l'un de ceux qui servirent de cobaye pour l'une de ces inventions démocratiques de pointe : le Quartier de Haute Sécurité. Un homme devient dangereux non pas en fonction du délit commis mais de son insoumission. S'il refuse de se taire, n'accepte pas sa peine, se révolte de quelque façon, il sera mis en Q.H.S.
Ce livre a été engendré face au silence du Q.H.S., hors de l'espoir et du désespoir. Une simple lutte contre la mort lente : dans une cellule blindée, seul 23 heures sur 24.
Biographie de l'auteur. Ce livre est paru en 1980, alors que Roger Knobelspiess purgeait une première peine qui sera suivie d'une autre condamnation en 1987. Il a été libéré en 1990. Acteur, Roger Knobelspiess a joué dans une dizaine de films (" Capitaine Conan " de Bertrand Tavernier, " Cantique de la racaille " de Vincent Ravalec...). Auteur, il a publié huit livres, dont " Le Roman des Ecameaux " (Grasset, 1984) et " Désordres de mémoires " (Le Rocher, 2004).
Des quartiers de haute sécurité dans les prisons font scandale en Belgique
LE MONDE | 21.11.08 | 14h58 • Mis à jour le 21.11.08 | 15h17, extrait
En jargon judiciaire et en néerlandais, cela s'appelle l'"AIBV", à savoir la "section de mesures de sécurité individuelles particulières". En français, cela pourrait s'appeler un QHS, quartier de haute sécurité. Pour les prisonniers qui y séjournent en Belgique, l'endroit porte un nom plus simple : "Guantanamo".
Le témoignage d'un jeune prisonnier de Bruges, en Flandre, sur sa vie dans ce type de quartiers souterrains illustre, en tout cas, de manière brutale une pratique que peu de Belges connaissaient et dont la conformité aux droits de l'homme est, au moins, douteuse. Ashraf Sekkaki, 25 ans, est ce qu'on peut appeler une forte tête. Décrit comme très brutal, il a à son actif une dizaine d'attaques de banques et plusieurs actes de violence. Il avait 16 ans quand un juge de la jeunesse s'est dessaisi de son dossier. Depuis, il n'a quitté qu'une fois la prison lors d'une cavale qui a duré cinq mois, en 2003.
La vie est un long fleuve tranquille
RTL info | 30 nov. 2008 | Màj 09h39
Dans la région niçoise, un couple s'est rendu compte, 14 ans après, que l'aîné de ses enfants n'était pas le sien...
Plainte
Les deux nouveau-nés avaient été inversés à la clinique
leparisien.fr | 30.11.2008, 10h50, extrait
INCROYABLE et pathétique conséquence d’un échange accidentel de nouveau-nés, survenu il y a quatorze ans, dans une maternité de Cannes : Sophie Serrano, 32 ans, mère de trois enfants pour l’état civil mais « de quatre dans son coeur », a décidé de révéler les détails du « cauchemar » qu’elle vit depuis quatre ans.
« Tout commence le 4 juillet 1994, raconte Sophie, le jour où j’ai mis au monde une petite fille, arrivée deux semaines avant terme. Elle présentait une jaunisse, un ictère du nourrisson. C’est ce qui explique que l’on a dû nous séparer, pendant plus d’une semaine, pour la soigner avec des rayons dans une pièce spécialisée. Ce problème étant résolu, nous sommes rentrées à la maison. J’ai alors eu un certain doute. Il me semblait bien qu’elle avait beaucoup plus de cheveux qu’à la naissance. Toutefois, médecin et pédiatre m’ont répondu que c’était normal. C’était des professionnels. Je leur ai fait confiance. J’ai même pensé que cela pouvait être dû à l’exposition aux rayons… »
Plus aucune question ne se pose alors pour Sophie, qui élève sa fille avec tout l’amour porté à ses autres enfants. Celle-ci est métissée, mais Sophie l’attribue à ses propres origines espagnoles.
Entre-temps, il y a quatre ans, le père de la fillette, entré en conflit avec Sophie, exige un test ADN. Coup de massue quand tombe le résultat incontestable de cet examen. Ni Sophie ni son géniteur ne peuvent être les parents de cet enfant.
Dans une petite ville du nord de la France, deux familles nombreuses, les Le Quesnoy et les Groseille, d'origines bien différentes, n'auraient jamais du se rencontrer. Mais c'était sans compter sur Josette, l'infirmière devouée du docteur Mavial, amoureuse et lasse d'attendre qu'il quitte sa femme. Dans un moment d'égarement la douce infirmière a échangé deux nouveau-nés, un Groseille (les pauvres) contre un Le Quesnoy (les riches), pour se venger de la vie et du docteur. Comprenant que Mavial ne l'épousera jamais, elle révèle le-pot-aux roses aux deux familles...
La vie est un long fleuve tranquille
Date de sortie : 03 Février 1988
Réalisé par Etienne Chatiliez
A la mort de son principal souffre-douleur, Odile, sa gouvernante, Mme Billard, veuve du colonel Edouard Billard, est secourue par ses charmants neveux. Pour Tatie Danielle, le champ de bataille s'élargit et elle va pouvoir exercer sa tyrannie sur ses neveux Billard.
Tatie Danielle
Date de sortie : 04 Avril 1990
Réalisé par Etienne Chatiliez
Après « Jamais sans ma mère », un « Commando parental »
NDLR : C'est de bonne guerre, un certain rééquilibrage des débats ?
Selon la rédaction du Dauphiné Libéré, depuis quelques mois, Carine Schinasi et sa fille vivent de nouveau ensemble. Des rapts parentaux qui finissent « bien », on en connait. Sébastien, lui aussi, est de retour chez ses grands-parents. Je me demande ce que l'UNASEA ou les réalisateurs et ceux qui ont contribué à « Jamais sans ma mère » pourraient nous dire de l'histoire de Carine et de sa fille, de cet épilogue.
Pour qui connait un peu l'histoire de la HALDE ou pour qui a connu le combat « Une peine ./ », il n'y a là rien de bien surprenant, une telle situation pouvait advenir. Christiane F., 46 ans, un autre symbole, a elle aussi retrouvé ses démons... ne parlons pas de la libération d'une otage des FARC, elle souhaite tourner la page. L'humain n'est pas fiable, la protection de l'enfance ne l'est pas non plus.
JUSTICE
Commando parental
par La Rédaction du DL | le 08/11/08 à 06h00
Au mois de juin 2007, sous le titre "Jamais sans ma mère", le magazine télévisé "Envoyé Spécial" racontait son histoire comme une des situations exemplaires devant illustrer l'intervention (excessive d'après le reportage) des services sociaux et de la justice dans la vie familiale. Carine Schinasi, 44 ans, a été condamnée, hier, par le tribunal correctionnel de Chambéry, à deux ans de prison avec sursis, mise à l'épreuve de deux ans avec obligation de soins psychiatriques, pour l'enlèvement de sa fille.
Le chagrin des juges
NDLR : Le chagrin des juges, « Un vieux livre » m'a dit un libraire présent au colloque de la FN3S. Son titre fait un étrange écho à un autre ouvrage, Le sanglot judiciaire. Plus tard, paraissait Les nouvelles sorcières de Salem, etc. « La magistrature ne va pas bien. Elle traîne depuis longtemps une dépression collective de l’après-Outreau, ce n’est pas la peine d’en rajouter », pouvait-on lire ce 20 novembre, sur le site du Parisien...
Le chagrin des juges
Essais sur une crise exemplaire
de Christine Matray
préface d'Antoine Garapon
Ed. Complexe, 1997
Une administration pour la justice
Ecole nationale d'administration (ENA)
Revue française d'administration publique n° 125 – 2008/1 (avril)
Les résumés sont consultables sur CAIRN, l'ouvrage est au catalogue de la Documentation française.
Les dysfonctionnements du service public de la justice, par Maryse Deguergue. Résumé de l'article. Les dysfonctionnements du service public de la justice recouvrent les cas de fonctionnement défectueux ou de mauvais fonctionnement, visés par les textes, sans être explicités. Ils révèlent la maladministration de la justice et se traduisent diversement par des refus de juger, des retards à juger ou des mal jugés ou encore des inexécutions de la chose jugée, sans que ces dysfonctionnements soient nécessairement qualifiés de fautes. Leur constatation comme fait objectif permet de ne pas stigmatiser l’action du service, tout en engageant quand même de plus en plus souvent la responsabilité de l’État. Les dysfonctionnements de la justice sont aussi révélés par les poursuites disciplinaires diligentées contre les magistrats, poursuites qui cherchent à identifier des fautes, dont la sanction vise à empêcher par son caractère exemplaire la reproduction de certains dysfonctionnements en dégageant la bonne conduite à tenir par les magistrats.
Le nouvel âge de l’erreur judiciaire, par Denis Salas. Résumé de l'article. Le terme d’erreur judiciaire ne peut plus se définir seulement comme la condamnation erronée d’une personne innocente. Au delà d’une définition strictement procédurale et d’une simple erreur d’appréciation, il concerne un processus décisionnel défaillant impliquant tout un système bureaucratique et de multiples responsabilités. Au centre d’une médiatisation qui ne faiblit pas – bien au contraire – l’erreur n’est plus à rechercher dans le procès mais dans la pathologie d’une organisation. Plutôt que de s’orienter vers une facile dénonciation du juge, le remède serait à chercher dans une analyse a posteriori des dysfonctionnements de la machine judiciaire.
Le guide du cynisme tranquille
Le guide du cynisme tranquille
un bréviaire de l'inconvenance
de Alain Gourdon, chez Arnaud Franel, 2000
Voltaire : « Ecrasons l'infâme. »
Brecht : « Pour que ne renaisse pas la Bête Immonde. »
Sade : « Français, encore un effort. »
Après l'affaire de Metz, le procureur dénonce "de vaines polémiques"
LE MONDE | 11.11.08 | 14h21 • Mis à jour le 11.11.08 | 14h21, extrait
Devant le CSM, le procureur a retracé le parcours judiciaire de Nabil, condamné deux fois pour violences aggravées avant d'être interpellé, en janvier 2008, en possession d'une "quantité importante" de résine de cannabis. "Avant d'être écroué, cet adolescent de 16 ans avait été placé dans un foyer spécialisé, puis dans un centre éducatif renforcé et, enfin, dans un centre éducatif fermé d'où il a fugué plusieurs fois. La réponse a été très graduée et nous avons privilégié tant que nous le pouvions les mesures éducatives", a expliqué le magistrat.
Michel Beaulier a décrit "le traumatisme" que ces événements ont pu provoquer dans sa juridiction, "notamment chez les jeunes magistrats". "Mon substitut, qui n'a que deux ans de pratique, a été obligé de s'arrêter deux semaines. L'annonce du suicide de Nabil nous avait tous beaucoup choqués, il n'était pas utile d'en rajouter avec de vaines polémiques et en nous faisant ce mauvais procès."
A l'ARSEA : « une logique citoyenne et surtout le respect des autres »
Sur DNA, le 11/9/2008, un CEF « pour tenter de les sauver »
Alsace Mulhouse Premiers jeunes au centre éducatif fermé
Le 02/10/08 à 06:57 - L'Alsace
L’équipe éducative du centre éducatif fermé (CEF) installé au Cockrouri à Mulhouse a accueilli, hier, les quatre premiers adolescents qui resteront six mois dans cette nouvelle structure.
Géré par l’Association régionale d’aide à l’enfance en difficulté (l’Arsea), ce centre est une première dans le Haut-Rhin, mais aussi en Alsace, en raison de son public. Il accueillera des jeunes âgés de 16 à 18 ans, placés par la justice, encadrés par 27 personnes:professeurs, éducateurs, personnels administratifs et techniques.
« Le but de cette structure est de permettre à des jeunes en difficulté de retrouver un rythme de vie, une logique citoyenne et surtout le respect des autres, rappelait dernièrement la directrice Marie-Pierre Claire. Ce n’est pas un endroit "sécuritaire", mais plutôt un lieu qui va permettre de remettre un certain nombre de jeunes dans une logique de vie en société. »
La « disparition » de Maëliss
NDLR : Des scans de mauvaise qualité mais une maman très active.
Son site Internet : http://lebensborn2-mafille-maeliss.skynetblogs.be
Efficacité de la Justice et évolutions en France
26 septembre 2008
Budget de la Justice 2009
Présentation du budget de la Justice pour 2009, sur www.justice.gouv.fr
Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, a présenté, vendredi 26 septembre, le budget de la Justice pour l’année 2009. Seul ministère à bénéficier de créations d’emplois (+952) et avec un budget en hausse de 2,6%, la Justice est confirmée comme priorité du gouvernement.
Axant son discours sur « la volonté de résultat » qui doit guider une dépense publique plus « efficace », Rachida Dati a rappelé que les 6,66 milliards d’euros alloués en 2009 à la Justice, ont pour vocation de répondre aux missions fondamentales de la Justice : « protéger, sanctionner, servir ».
Efficacicé de la Justice : la France avant-dernière en Europe
France Info - 8 octobre, 17:36
Selon le le rapport 2008 de la commission européenne pour l’efficacité de la Justice (CEPEJ), qui compare les système judiciaires en Europe, la justice française est dans le peloton de queue, quels que soient les critères retenus.
Les douloureuses affaires Mortara et Finaly
Une enfance volée : l'Affaire Finaly
Durée: 110 mn.
Genre : Téléfilm - Drame
Origine: Fra. 2008. Stéréo.
Réalisation: Fabrice Genestal.
Résumé. En 1944, deux enfants en bas âge, Gérald et Robert, sont cachés dans une crèche de Grenoble alors que leurs parents juifs sont déportés. A l'issue de la Seconde Guerre mondiale, la tante des deux petits tente de retrouver la trace de ses neveux. Elle fait appel à Moïse Keller, un vieil ami vivant à Grenoble. Celui-ci trouve rapidement la trace de Gérald et Robert. Mais il se heurte à l'hostilité d'Antoinette Brun, la tutrice officielle des garçons. En effet, celle-ci refuse catégoriquement de les confier à leur tante. Usant de tous les stratagèmes à sa disposition, Antoinette Brun obtient même l'appui des notables locaux. Lorsqu'elle fait baptiser Gérald et Robert, le scandale éclate. Et l'affaire finit devant les tribunaux.
Une ancienne description du net. En avril 1944, les époux Finaly confient leurs deux fils, Robert et Gérald, à une crèche de Grenoble dirigée par Antoinette Brun, catholique fervente, mais ils meurent en déportation. En 1945, une tante, Margaret Fischel-Finaly, réclame les enfants à Mlle Brun, qui refuse de les rendre et qui, en 1948, avoue les avoir fait baptiser. En 1952, une décision de justice ordonne leur restitution, mais les enfants ont fui en Espagne, cachés par des institutions catholiques. Il faudra une campagne d'opinion pour les faire rentrer. Depuis, les frères Finaly vivent en Israël.
Un siècle plus tôt, en 1858, des gendarmes pontificaux de Bologne avaient kidnappé l'enfant Edgardo Levi-Mortara, qui, malade, avait été secrètement baptisé par une servante. Malgré des protestations officielles (Napoléon III, François-Joseph), Pie IX a toujours refusé de rendre le jeune homme, devenu prêtre et mort à Liège en 1940.
« Peut-être qu'on s'est trompé », a dit le ministre
Des bagagistes musulmans de l'aéroport de Roissy portent plainte pour discrimination
LEMONDE.FR : Article publié le 20.10.06, extraits
Quatre bagagistes de confession musulmane ont saisi le tribunal administratif de Pontoise, jeudi 19 octobre, contre une décision de la préfecture de Saint-Denis de leur retirer leur badge permettant d'accéder à une zone sensible de l'aéroport de Roissy. "Un référé en suspension de la décision du préfet de retirer leur habilitation pour cause de confession musulmane a été déposé cet après-midi", a indiqué l'un de leurs avocats, Me Daniel Saadat. [...] Jacques Lebrot a assuré que le retrait des badges était indépendant de leur confession musulmane et a insisté sur "la recherche terroriste" motivée par les attentats de Madrid et de Londres. "Le risque terroriste est très important en France. (...) Pour nous, quelqu'un qui va passer des vacances plusieurs fois au Pakistan, cela nous pose des questions", a-t-il dit, assurant que plusieurs bagagistes y avaient séjourné dans "des camps d'entraînement". [...] "Des procédures de licenciement sont en cours, car sans badge [les bagagistes] ne peuvent pas travailler", a souligné Me Moutet. Aucun motif n'a été, selon lui, invoqué, à l'exception que les bagagistes, maghrébins, n'ont "pas démontré qu'ils avaient un comportement 'insusceptible' de porter atteinte à la sûreté aéroportuaire".
« Peut-être qu'on s'est trompé », mais dans ce cas, « qu'ils fassent valoir leurs droits devant les tribunaux », a-t-il ajouté. « Je préfère qu'on ait le risque d'un contentieux devant un tribunal parce qu'on aura été trop sévère pour une habilitation plutôt qu'on se retrouve avec un drame par ce qu'on n'aura pas été assez sévère. »
Sarkozy justifie le retrait des badges
Le Figaro avec AP, le 21 octobre 2006
Roissy, aéroport Charles de Gaulle, le terminal E2
Roissy : deux retraits de badges suspendus, pourvoi du ministère de l’Intérieur
lefigaro.fr, 15 novembre 2006
Le tribunal a expliqué, à propos d’un de ces cinq employés, qu'« il ressort des pièces du dossier et notamment de la conclusion négative contenue dans la note de l'unité de coordination de lutte anti-terroriste qui a servi de base à la décision litigieuse, que le comportement et les relations » de l'employé « peuvent représenter une menace potentielle pour la sûreté aéroportuaire ».
PARIS (AP), le 10/5/2007 - Le préfet de Seine-Saint-Denis a procédé ces derniers jours à la restitution de badges d'accès à l'aéroport francilien de Roissy aux derniers salariés de la plateforme qui en avaient été privés fin 2006, ont rapporté jeudi les avocats des "débadgés" s'étonnant de l'absence d'explications.
"Les derniers bagagistes de Roissy qui avaient vu leur retrait de badge confirmé par le tribunal administratif au vu des notes de l'UCLAT (Unité de coordination de lutte anti-terroriste) stigmatisant un comportement activiste et dangereux se voient restituer les habilitations ces derniers jours", a annoncé Me Eric Moutet, l'avocat de la CFDT dans un communiqué.
Ces restitutions, même aux personnes pour lesquelles le retrait avait été confirmé en justice, prouvent, selon l'avocat que la "dangerosité plaidée par le ministère de l'Intérieur et la préfecture (...) n'était que du vent". Certains "débadgés" ont cependant été licenciés entre-temps et certains sont sans emploi à ce jour, précise-t-il.
Noélanie : harcelée à l'école mais morte par accident ?
Enquête sur la mort suspecte d’une écolière
Le Figaro, le 3/12/07, 28 Commentaires, extraits
La famille dénonce les agressions et le racket dont la petite fille aurait été victime dans le milieu scolaire.
[...] À plusieurs reprises, la petite, adoptée, s’est plainte d’être rackettée, insultée, brutalisée. Des angoisses qu’elle avait consignées dans des lettres remises à un éducateur de son école ou expédiées par la poste à la gendarmerie. Elle avait rédigé son profond désespoir d’enfant dans son carnet intime sans en parler ouvertement à ses parents. [...] Elle aurait fait l’objet à plusieurs reprises de tentatives de strangulation à la récréation. Christine Sené, sa mère, soutient qu’il y a une relation entre ces strangulations répétées et le malaise épileptique dont elle a été victime le samedi 17 novembre dans sa chambre, entraînant sa mort deux jours plus tard, «même si l’autopsie ne peut pas formellement l’établir».
Extrait du 20h de France 2 du 3 décembre 2007
Le Post - Pourquoi dites-vous que Noélanie "aurait" écrit la lettre?
Une inspectrice d'académie - L'enfant l'a bien remise à l'éducateur elle-même, c'est un fait. Elle en a aussi envoyé une à la gendarmerie. Le conditionnel, c'est parce que les conditions dans lesquelles cette lettre a été écrite, je n'en sais rien... On donne l'impression que l'école a fermé les yeux, c'est très pesant pour les personnels.
Noélanie: harcelée à l'école mais morte par accident?
Par La rédaction du Post, le 04/12/2007, vu 9204 fois, 16 commentaires, extrait
La fillette racontait son enfer silencieux dans un journal intime poignant: "Je sais que si je ne me défens pas, je finirai par mourir. Il m'a déjà étrangler plusieurs fois et je suis tomber dans les pommes... J'ai tellement peur qu'il me tue."
Mais pourtant, il n'y a aucun lien entre le décès et des violences, a répété lundi 3 décembre Jean-Pierre Dreno, le procureur de la République de Perpignan. A l'autopsie, le corps de la petite ne portait "aucune trace de coup, de maltraitance, de strangulation ou de violences". Deux enquêtes ont été ouvertes, sur les causes de la mort de Noélanie et les violences en milieu scolaire.
Le bébé d'une mère porteuse reste aux parents les plus offrants
L'infâme mère porteuse a perdu
Un bébé revendu aux Pays-Bas confié à son père génétique belge
DH.be, 26/10/2005
LA HAYE Le tribunal d’Utrecht (centre des Pays-Bas) a décidé mercredi que Donna, un bébé né pour le compte d’un couple belge d’une mère porteuse belge qui l’avait revendu à un couple néerlandais retournerait en Belgique, a-t-on appris de source judiciaire.
Le bébé né d'une mère porteuse belge reste aux parents les plus offrants
Romandie news avec AFP, 7 mai 2008
LA HAYE - Le tribunal d'Utrecht (centre) a ordonné que Donna, une petite fille née d'une mère porteuse belge qui l'aurait revendue à un couple de Néerlandais alors qu'elle l'avait promise au père biologique en Belgique, restera aux Pays-Bas, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Philosophie magazine n° 15, page 18
O.J. Simpson reconnu coupable de vol à main armée et enlèvement
MALTRAITANCE
Les victimes d’inceste se dévoilent
leparisien.fr | 04.10.2008, extrait
Un congrès des victimes de l’inceste se déroule aujourd’hui à Paris. Une manière pour ces « survivants », comme ils s’appellent entre eux, de parler de leurs séquelles et des moyens de les guérir. Une première en France.
C’EST l’association inédite et un peu surréaliste de deux mots presque contraires : « inceste » et « congrès ». Pour la première fois, un congrès des victimes de l’inceste se tient aujourd’hui à Paris. Spécialistes, médecins et « survivants », comme se surnomment entre eux les adultes à qui on a volé leur enfance, vont se retrouver au grand jour pour évoquer comment soigner les séquelles de cette maltraitance absolue, si souvent tue.
Les quatre cents places sont toutes complètes et l’organisatrice ne sait plus où donner de la tête. Isabelle Aubry, 43 ans, a financé cet événement grâce à l’argent remporté avec le premier prix Femmes formidables du magazine « Femme actuelle ». Elle vient surtout, courageusement, de publier sa propre histoire : « La première fois, j’avais six ans ».
Catillon, la «sorcière» que Fribourg a brûlée pour de la monnaie de singe
FRIBOURG. Un livre éclaire l'histoire de la dernière femme brûlée en Suisse pour sorcellerie d'un jour nouveau. Son exécution en 1731 aurait caché un trafic de fausse monnaie. Réhabilitation attendue.
Samedi 4 octobre 2008, LT.ch, extrait
Après Glaris il y a quelques mois, le canton de Fribourg va-t-il à son tour réhabiliter une prétendue sorcière? L'éventualité se précise. En effet, l'historien et député au Grand Conseil Jean-Pierre Dorand (PDC) va prochainement entamer une démarche en vue de rendre son honneur à Catherine Repond, dite Catillon, dernière femme de Suisse à avoir été brûlée pour sorcellerie, sur le bûcher du Guintzet, à Fribourg, en 1731.
Un ouvrage*, qui vient de sortir de presse, va lui permettre d'étayer sa cause. Josianne Ferrari-Clément, historienne, a mis en lumière des sources qui éclairent l'affaire d'un jour nouveau. Selon elle, Catillon – figure faisant partie de la mémoire collective des Fribourgeois – a été exécutée car elle en savait trop. Le patriciat fribourgeois, alors au pouvoir, a fait d'elle une sorcière pour occulter les agissements d'un réseau de faux-monnayeurs auquel Catherine Repond était liée au même titre que certains patriciens. Témoin encombrant, on aurait voulu la faire taire en l'accusant de pactiser avec le diable.
*) Catillon et les écus du diable, par Josianne Ferrari-Clément, éditions La Sarine
O.J. Simpson est célèbre pour avoir été acquitté en 1995 du meurtre de son ex-épouse Nicole et de l’ami de celle-ci Ron Goldman, tués un an plus tôt à Los Angeles. Cet acquittement avait provoqué une vague d’indignation à travers les Etats-Unis.
Monde 4 oct. 9h33, Libération
O.J. Simpson reconnu coupable de vol à main armée et enlèvement
Treize ans avoir été acquitté du meurtre de son ex-épouse, l'ancienne star du football américain risque la prison à vie dans une autre affaire.
Le caméléon : « pour quelques jours d'amour, ça valait le coup »
NDLR : De mes notes, de 2005. Les liens sont anciens et ne fonctionnent plus. Depuis, tous les journaux ont modifiés leurs sites mais on peut retrouver de nombreuses informations sur Internet. Aujourd'hui, Monsieur Bourdin s'exprime lui-même par l'intermédiaire de Youtube. Dans l'une de ses vidéos, il met en garde ceux qui se risqueront à interpréter ses discours ou à de quelconques diagnostics.
En 2005, l'expert psychiatre a dit de lui que sa « dangerosité est évidente ». On ne peut que donner raison à l'expert, le caméléon a démontré combien ces dispositifs et des professionnels de la protection de l'enfance pouvaient se faire berner par un adulte... ou de ces expertises et histoires qui peuvent faire rire tout comme indigner ou faire pleurer, une variante du cours du 8 janvier 1975 de Michel Foucault.
PAU (AFP), 15 septembre 2005, extraits - "Je suis venu pour assumer, je reconnais ce que j'ai fait", a-t-il indiqué au tribunal.
A la barre, il a souligné son besoin d'amour, déjà formulé la veille devant le tribunal correctionnel de Grenoble, qui l'a condamné à 18 mois de prison dont 14 mois avec sursis, couverts par sa détention préventive, pour avoir tenté de se faire passer pour un enfant disparu en montagne.
Frédéric Bourdin, 31 ans - Il avait été confié à l'Aide sociale à l'enfance et scolarisé pendant trois semaines en classe de quatrième dans un collège de Pau.
Frédéric Bourdin était arrivé en gare d'Orthez le 3 mai - Ce n'est que le 8 juin que l'usurpateur avait été démasqué par un surveillant, qui l'avait reconnu dans un reportage télévisé consacré à ses mystifications.
Le Caméléon : L'invraisemblable histoire de Frédéric Bourdin
de Christophe D'Antonio
Télémaque, mars 2005...
Présentation de l'éditeur. Un imposteur. Un manipulateur redoutablement intelligent qui a réussi à tromper une famille américaine en prenant la place de son enfant disparu. C'est l'histoire de Frédéric Bourdin, telle qu'on peut la lire dans la rubrique des faits divers. C'est vrai, Frédéric Bourdin a beaucoup menti. Vrai aussi, il voyage depuis des années sous de fausses identités et manipule les autorités en se faisant passer pour un mineur en danger, Vrai encore, il a passé 6 ans dans les prisons américaines, condamné pour avoir, à 24 ans, usurpé durant plusieurs mois l'identité d'un adolescent de 13 ans. Une étrange affaire dans laquelle la justice du Texas s'est montrée aussi sévère qu'aveugle, en fermant les yeux sur l'attitude suspecte de la famille du garçon disparu. La personnalité et l'histoire de Frédéric Bourdin sont pourtant bien plus complexes et surprenantes que ne l'imaginait Christophe D'Antonio en débutant son enquête sur ce jeune homme énigmatique, qui suscite la curiosité autant qu'il inspire le trouble, Frédéric Bourdin, véritable caméléon, a donné à l'auteur les clés pour comprendre son invraisemblable histoire. Christophe d'Antonio est allé chercher les pièces de ce passionnant puzzle aux quatre coins de la France et jusqu'au Texas.
Biographie de l'auteur. Christophe D'Antonio est journaliste. Son enquête sur Frédéric Bourdin l'a mené jusqu'au Texas. Durant plus de six mois, il a recherché et rencontré tous les protagonistes de cette invraisemblable histoire : famille, éducateurs, juges, avocats, psychiatres et agents du FBI. Christophe D'Antonio a débuté sa carrière comme reporter à l'agence Reuters, avant de devenir rédacteur en chef adjoint du magazine Gala. " Le caméléon" est son premier ouvrage publié.
«Je venais de purger six ans de prison aux Etats-Unis pour avoir pris l'identité d'un autre enfant disparu et m'être installé dans sa famille. J'étais seul. Je ne me sentais pas bien», a plaidé Bourdin.
«J'ai décidé de voir s'il était encore possible pour moi d'exister. Je savais qu'en me faisant passer pour cet enfant, on s'occuperait de moi. Je savais aussi qu'on découvrirait mon imposture, que j'irais en prison. C'était une sorte de suicide. Mais pour quelques jours d'amour, ça valait le coup», affirme encore Bourdin.
«Je sais, j'ai fait une connerie»», lâche Bourdin.
Son avocat, Me Sébastien Villemagne, insiste sur l'enfance difficile : «Il a été violenté entre 6 et 11 ans par un voisin. Puis a subi de nouvelles violences lorsqu'il s'est retrouvé en foyer. Ces agressions n'ont jamais été punies. C'est contre l'autorité qu'il en a avant tout», dit-il.
L'expert psychiatre s'attache à décrire «une personnalité complexe, un être manipulateur, séducteur, pervers, dont la dangerosité est évidente» et se dit «pessimiste sur son évolution».
Le Figaro, 15 septembre 2005
Grenoble (Isère)
La criminalité en France
Le livre noir de la condition des femmes
Dirigé par Christine Ockrent, chez XO, 2006
Plus de 300 000 femmes vivent avec un conjoint violent
lefigaro.fr, 12/11/2007 | Mise à jour : 18:01, extraits
L’Observatoire national de la délinquance estime à 820 000 le nombre de victimes de violences physiques commises par un membre du foyer. [...] Dans ces affaires, l’alcool agit souvent comme moteur des violences conjugales. Ainsi, selon Étienne Apaire, président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), les dossiers judiciaires montrent qu’«un auteur sur trois a bu lors des faits». Et, quand l’agression se déroule en dehors du couple, la femme est victime d’un ex-conjoint dans 32 % des cas. [...] Plus de 200 000 femmes déclarent avoir subi un viol ou une tentative en 2005 et 2006. «Les violences sexuelles au sein du ménage sont bien plus souvent des viols qu’en dehors», explique Cyril Rizk, statisticien à l’OND. Ce tableau inquiétant bat en brèche les analyses de certains criminologues, qui considéraient que la baisse des violences sexuelles dans la statistique officielle traduisait sans doute un épuisement du stock d’affaires non révélées. C’est tout le contraire. Selon l’enquête, seulement 5 % des victimes ayant subi des violences physiques ou sexuelles dont l’auteur est le conjoint ont déposé plainte. En outre, 92 % de ces actes n’ont fait l’objet d’aucun signalement à la police ou à la gendarmerie.
La criminalité en France
Rapport de l'Observatoire national de la délinquance
Présenté par : Alain BAUER
Date de parution : 22-11-2007
ISBN : 978-2-271-06598-8
21 x 29,7 - 576 p
Un rapport disponible sur le site de l'INHES.
Bulletin mensuel de septembre 2008 de l'OND
Les bulletins mensuels archivés par l'INHES
Grand angle n° 14, le bulletin statistique de l'OND de juillet 2008 ; « les faits de violence volontaires sur femmes majeures par conjoint ou ex-conjoint [...] enregistrés par la police et la gendarmerie en 2007 ». 47 500 faits de violence enregistrés, soit « 31% de plus qu'en 2004 ». « Pour l’ensemble des départements, y compris ceux d’outre-mer, 18,7 faits de violences par conjoint ou ex-conjoint pour 10 000 femmes majeures ont été constatés en 2007. Ce taux, inférieur à 10 pour 10 000 dans une douzaine de départements avoisine 50 pour 10 000 en Seine-Saint-Denis et en Guyane ».
SOCIETE
Violences conjugales: 166 femmes décédées en 2007
NouvelObs/AP | 02.10.2008 | 14:23
En 2007, 166 femmes sont mortes de violences conjugales en France, soit une victime tous les deux jours environ, a annoncé jeudi la secrétaire d'Etat à la Solidarité Valérie Létard, qui a lancé une nouvelle campagne contre les violences faites aux femmes, en général, dans le couple, au travail, ou dans la famille avec les mariages forcés et les mutilations sexuelles.
Dans le cadre d'un plan triennal 2008-2010, annoncé en novembre 2007, Mme Létard lance, en complément du numéro d'appel déjà existant 3919, un site internet d'information rassemblant ces thématiques ("violences conjugales", "mutilations, mariages forcés", "agressions sexuelles, viols", "violences au travail") avec des témoignages, des conseils sur l'accompagnement et les recours juridiques possibles.
Extrait du 13h de France 2 du 2 octobre 2008,
la campagne contre les violences conjugales
PARIS (AFP) - Les violences conjugales ont causé en 2007 la mort de 166 femmes en France, en hausse de 30% par rapport à 2006, selon le secrétariat d'Etat à la Solidarité qui a lancé jeudi une campagne nationale d'information contre la violence faite aux femmes.
En 2006, 137 femmes étaient décédées sous les coups de leur conjoint, selon la même source.