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Qu'ajouter encore ?
Depuis le mois passé, j'aurais pu publier quelques billets de plus, notamment sur le thème de la protection de l’enfance. Mais quel intérêt ? « Cela ne sert pas à grand chose », m'a-t-on répondu sur Twitter, ce sont je me doutais déjà.
En cette fin d'année, il ne me reste qu'un simple petit soucis, mineur. Depuis cet été et la mise en demeure envoyée par Me Amélie Tripet via mon hébergeur, Online SAS, j'ai eu à engager quelques frais pour préserver mes droits. Je me demandais de quelle façon j'allais pouvoir lui présenter une facture puisque depuis, ce cabinet d’avocats n'a plus réagit à rien. Puis j'ai pensé à litige.fr, ce service de @DemanderJustice, une bête noire du Conseil National des Barreaux.
#avocats @BasileAder C'est presque trop simple, le truc de @DemanderJustice, quelques clics et ça semble être déjà envoyé... pic.twitter.com/UvPMTx07fB
— Bruno Kant (@bkant) 17 décembre 2016
Un 20 novembre, en plein procès « des parents » de Fiona
Je m'occupe, de diverses manières. Par hasard, en cliquant rien que sur « J'ai de la chance » et en m'intéressant ensuite plus aux résultats Google et Doodle du moment, je me suis aperçu que nous sommes le 20 novembre, journée internationale des droits de l'enfant. Par le passé, ici, le sujet était très souvent ces sujets, ces droits, des droits, dont de la famille, ainsi que l'assistance éducative. Puis je m'apercevais que cette journée du 20 novembre était surtout une opportunité pour des personnalités et des ministères, pour des institutions, pour des ONG et des travailleurs sociaux.
Je n'ai pas vérifié. Ces jours-ci, quelques uns ont forcément organisé des sorties, rassemblements, baroufs ou réunions pour propager leur paroles et promouvoir leurs services. Comme autour du 20 mai, journée des enfant « qu'on les trouve... ou on les retrouve pas »... Fiona, « introuvable depuis mai 2013 », forcément, ça ne laisse pas indifférent ; on le constate bien via la presse ou ces médias d'antan, du temps de l'ORTF ou par là, comme via les réseaux sociaux.
Je m'occupe, tout en lisant encore beaucoup de choses. Dans ce billet, j'ajoute encore des liens, comme depuis toujours, dans mon blog. Cet été, une mise en demeure par une Parisienne m'avait fait voir et revoir de la jurisprudence, dont sur les liens ; notamment le rapport Talabardon, puis ce que rendait ensuite la cour de cassation. Ce 2 novembre, la chambre criminelle de la Cour de cassation nous apportait un nouvel éclairage, encore quelques précisions à ces sujets : « en statuant ainsi, alors que le texte incriminé avait été rendu à nouveau accessible par son auteur au moyen d’un lien hypertexte, y renvoyant directement, inséré dans un contexte éditorial nouveau, la cour d’appel a méconnu le texte susvisé et le principe ci-dessus énoncé ; D’où il suit que la cassation est encourue ; ».
C'est bien avec une assez bonne connaissance de tous ces concepts, des textes et de la jurisprudence ou leur interprétation, que je m'exprime ici et là, dans mon blog comme ailleurs. Et beaucoup sur Twitter, où je ne me suis pas gêné, ces jours-ci, tout y en employant également délibérément le hashtag #Fiona... Au printemps dernier, on m'avait très fortement reproché un court tweet ou deux envoyés peu avant l'ouverture d'un procès aux assises ; on m'avait alors fait remarquer que tout le tribunal, y compris les jurés, aurait pu les lire. D'après mes statistiques Twitter, depuis peu, je suis à nouveau beaucoup lu alors que j'y envoie toutes sortes de piques et railleries autour des thèmes assises, preuve, aveux, avocats et médiums, protection de l'enfance, déontologie et stupéfiants, j'en passe.
Publier, et l'on peut être poursuivi, tout le monde devrait le savoir, de nos jours. Publier ou re-publier un lien vers des informations anciennes, et le délais de prescription est donc maintenant d'office renouvelé. Ca m'arrange, comme ça semble bien arranger des toiletteurs, des nettoyeurs de réputations ; mais dans un sens assez différent : de nouvelles publications peuvent ainsi effectivement redonner une nouvelle force et vigueur à des publications pourtant déjà très anciennes. Le Sénat semble avoir eu l'intention de m'arranger encore plus que vient de le refaire la cour de cassation, il souhaiterait manifestement créer un crime de presse continu, une sorte d'infraction qui va perdurer aussi longtemps que des informations supposées délictuelles resteront accessibles au public, lisibles, sur Internet :
Enregistré à la Présidence du Sénat le 14 septembre 2016
Projet de loi N° 828, relatif à l'égalité et à la citoyenneté
7° bis (nouveau) Le premier alinéa de l'article 65 est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Lorsque les infractions ont été commises par l'intermédiaire d'un service de communication au public en ligne, sauf en cas de reproduction du contenu d'une publication diffusée sur support papier, l'action publique et l'action civile se prescrivent par trois mois révolus, à compter de la date à laquelle cesse la mise à disposition du public du message susceptible de déclencher l'une de ces actions. » ;
Vraiment, ça m'arrange. Plus tard, lorsque je republierais un article tel que sur l'OSE France et la bêtise, sur les écritures et pratiques de Richard Josefsberg, ou encore, lorsque je taquinerais à nouveau quelques magistrats, dont Xavier Serrier, mes écrits auront encore une toute autre force. On trouve et retrouve de tout en suivant ces quelques liens, beaucoup d'informations utiles en matière d'assistance prétendue éducative. Même Nicolas Sarkozy et ses entourages d'alors comme d'aujourd'hui pourraient en avoir une résurgence de boutons. Ces principes du crime par l'écriture et pour l'éternité avaient été théorisés il y a longtemps déjà, par Sade, par Sartre... Pour des théories plus récentes, lire ou relire également Le net, c'est du chinois.
Fiona, j'y arrive. Comme d'habitude, dans ces affaires glauques, tout peut faire rire ou enrager, sinon peut consterner et amuser les plus cyniques. Il y a peu, on nous annonçait une grosse surprise, que Fiona allait enfin être retrouvée ! Peu après, une médium s’effondrait aux assises ; Eric Mouzin a pu en grincer ; le parquet nous a assuré qu'il allait étudier les suites à donner à ce spectacle (comme à son annonce, via tous nos médias, je suppose). Ont suivis l'instit et les ATSEM, ainsi que le toubib, un élu local, du front de gauche. Hormis un bandeau jaune « moche », L'instit n'avait rien remarqué d'anormal ou de très exceptionnel, « une famille suffisamment bonne », nous a-t-elle expliqué. Le toubib a pour sa part ouvert le parapluie du « secret professionnel » tout en nous assurant qu'il n'avait pas produit de « certificat médical », juste un « document administratif » ; un document depuis égaré ! Une ATSEM et une guichetière de cinéma ont pu voir quelque chose ; cela a ensuite été contredit, dont par des proches, des voisins, des amis, des drogués ou des sevrés. On évolue dans le brouillard, on psychote, avec peu de certitudes suite à l'instruction et avec des avocats des parties civiles qui attendent aujourd'hui manifestement que la mère et le beau père de Fiona crachent enfin un bon morceau, « une vérité » qui suffirait à leurs infliger 30 ans. Nous redonnons du crédit aux idées de Thierry Levy :
Fiona et l'assistance éducative, c'est concret. Au moins pour sa petite soeur et pour son frère, né depuis. Le père de Fiona, lui-même sevré, puis réinséré, a eu à batailler seulement quelques temps pour récupérer la garde de E., la soeur. Connaissant les pratiques très longtemps promues par la magistratüre, à Paris comme dans les Hauts de Seine et dans les Yvelines, ou encore en Alsace et en Lorraine, par des travailleurs sociaux, de l'épuration sociale sur fond d'une outrancière culture de présomption de culpabilité, de présomptions de défaillances comme de carences incurables, sinon génétiques, d'une culture aussi de « l'orientation » ou de la déscolarisation, d'une culture et même de l'apologie de sauvageries, du délaissement et de la privation de soins, je crois encore rêver. Olivier Echappé et Jean-Amédée Lathoud, ces hauts magistrats, pourraient nous en glisser deux mots, Lise ou Madame Geraud-Charvet très probablement aussi.
La semaine passée, nous avons appris que Fiona n'avait pas été maltraitée et délaissée durant des semaines ou des mois, que contrairement à ce qui nous avait été affirmé par voie de presse, ses « parents », Cécile Bourgeon et Berkane Maklouf, tout seuls au box des accusés, n'avait pas été si « monstrueux » que cela. Semaine à suivre, le tribunal va s'efforcer de compenser encore quelques lacunes de l'instruction, et tenter de déterminer enfin ce qui a pu arriver à Fiona, ainsi que où elle a pu disparaitre... Pour le reste de mes opinions à ces sujets, voir mes tweets récents, dont avec le hashtag #Fiona ; plus d'un y était tout à fait explicite et compréhensible, et tous également et parfaitement assumés.
#Fiona #ASE #educspé @FullNoonHope La drogue, partout. Le père (ancien toxico) a récupéré la garde de Eva https://t.co/BHWppRh6Md pic.twitter.com/x6jjgtI8fH
— Bruno Kant (@bkant) 18 novembre 2016
#Fiona "la drogue était partout", même chez les amis? @FullNoonHope @MaxPCaufield @HautSavoyarde Je rigole :-) https://t.co/nVZpH1qNwp pic.twitter.com/jeUJYDzWft
— Bruno Kant (@bkant) 19 novembre 2016
Un monde enfin meilleur, avec LR presse et sa modération ?
Après les rumeurs mettant en cause Morandini, d'ultimes bruits courent dans la sphère des médias, des peoples et de la production, dont sur Youtube. Benjamin Lemaire, le « community manager des stars », a été à son tour mis en examen pour « corruption de mineur ». Pour qui n'a pas tout suivi, voir sur les InRocks, pour un condensé. Et comme cela arrive parfois, personne n'en disait rien mais tout le monde savait pour ce qui concerne Benjamin Lemaire ? Voir également l'enquête de Buzzfeed, pour plus fouillé. Les noms sont lâchés ; il semblerait que Morandini et Lemaire ne se soient même pas trop souciés de cacher leur identité lorsqu'ils se sont adressés à leurs interlocuteurs, des mineurs. Beaucoup plus tard, la justice nous aura révélé si ces faits aujourd'hui reprochés à Morandini et à Lemaire étaient avérés ou non.
Chez LR presse, « Magazines et livres pour passionnés du train, du bonsaï et de l'aquariophilie », il semblerait qu'on nous propose une solution miracle - mais parfaitement contradictoire - pour nous épargner toutes ces sortes de scandales, rumeurs ou désagréments : un abandon de l'anonymat, un renoncement à des pans relevant de la vie privée. En effet, à lire leurs équipes de modération, ce ne serait qu'en dévoilant beaucoup de soi qu'on peut avoir accès à leurs forums de discussion ? Morandi et Lemaire, qui n'ont certainement rien à cacher, ils vont nous le jurer, y seraient probablement vite accueillis, pour y discuter de poissons, de tunnels, de tripotage et de rempotage de petits arbustes... mais à une condition, simple : qu'ils y livrent d'abord nom, prénom, adresse personnelle détaillée, ainsi que leur numéro de téléphone.
Depuis tout ce temps, bien plus de 20 ans, j'ai des comptes et laissé des traces un peu partout, sur Internet, avant, sur BBS et autres. Très souvent, sous pseudonyme, pour plus de libertés et car j'aime bien cliver, aujourd'hui d'ici ou de Twitter, entre autres. Jamais je n'ai eu à divulguer grand chose de très personnel ou privé lors de la création d'un compte sur un « réseau social ». Pour Pinterest, il y a peu, juste un compte mail (et automatiquement, mon IP) aura suffit. « Bonjour et bienvenue », en toute simplicité, sans plus de questions. Quand je vais par exemple discuter de la Fedora ou de moto, il est à mon sens parfaitement inutile que j'y ait préalablement lâché trop de données personnelles et confidentielles ou que des données puisse renvoyer facilement sinon directement à d'autres de mes publications, ailleurs, sur Internet encore. Quand je tweete ou lorsque je publie sur Facebook, c'est sous mon identité réelle, très volontiers ; mais ces services en ligne ne disposent en théorie pas de mon adresse personnelle tandis que j'y publie des informations toujours choisies, réfléchies, comme partout. Quand j'envoie quoi que ce soit sur Internet, j'ai cependant bien conscience que je pourrais toujours être parfaitement identifié par une très simple requête auprès de mon fournisseur d'accès Internet, où j'ai une IP fixe, depuis longtemps. Pour mon blog, quelque part à Paris, en France, il existe depuis toujours des mentions légales... sans que je cache pour autant, ici, mon identité. J'utilise des alias et lorsque je reçois du spam dans mon mail, je constate bien parfois que telle ou telle boutique sur le net s'est fait pirater ou a cédé sa base de données.
Chez LR presse et pour discuter rien que de petits trains et de technique, un mail perso et une IP fixe, ça ne suffira pas. Même si j'y ai finalement également très suffisamment confirmé mon identité réelle : « vous êtes libre de vouloir rester anonyme mais nous sommes libres de ne pas valider votre inscription », m'a-t-on ensuite répondu ! J'y avais pourtant insisté, dont avec nom et prénom, à partir de bkant@cloppy.net, puis en communiquant aussi des coordonnés détaillées d'un tiers, mon avocat, pour son adresse et son numéro de téléphone. Mais après mes mails, qui finissaient ensuite également critiques envers leur politique de filtrage à l'inscription, tout en m'interdisant manifestement d'évoquer ces échanges ici ou là, leur modération a fini par m'envoyer : « vu la teneur de votre dernier courriel, nous vous indiquons que nous refusons votre inscription au forum et supprimons donc votre compte. » De ma dernière réponse, ensuite, à cette team, à qui j'ai bien évidemment fait part de l'existence de ce billet de blog : « Ainsi, certains pourront comprendre pourquoi je ne parle pas davantage de ce décodeur, et que maintenant, je me serais un peu étendu sur tout autre chose. » J'aurais pu expliquer déjà en bien moins de lignes et de temps pourquoi et comment j'utilise tous ces switch, des servo et un TLP280-4, ou ce que je compte faire d'un ACS712, si c'est vraiment utile ; ainsi que la base du DCC avec Arduino quelconque sans même un booster ni une « vrai » centrale DCC chez soi ; ou encore, discuter avec d'autres intéressés de safe DCC pour peanuts ; bah, quelle importance ou intérêt.
Pour discuter de petits trains et de bricolages avec d'autres, entre passionnés, LR presse, sa modération, exige donc bien et définitivement d'abord nom, prénom, adresse postale précise ainsi que numéro de téléphone. Comme si cela pouvait garantir quoi que ce soit, contre des spammers ou des kiddies, ou pour les mineurs, sinon pour tout le reste.
L’ONU demande le droit à une connexion anonyme sur internet • "L'interdiction de l'anonymat en ligne interfère avec le droit à la liberté d'expression", condamne David Kaye, qui remarque que "beaucoup d'États l'interdisent indépendamment de tout intérêt spécifique pour le gouvernement". • de source www.numerama.com
Le travail de ces chercheurs en économie et sociologie démontre aussi que l'interdiction de l'anonymat sur ce type de plateformes sociales est vaine. "Nos résultats ne corroborent pas cette thèse pour faire de l'internet un monde meilleur (...) interdire l'anonymat ne résoudra pas ce 'problème' des tempêtes [d'insultes, ndlr]", confie la sociologue Lea Stahel au site spécialisé Quartz. • www.rtl.fr/culture/futur
Le député Éric Ciotti veut des vérifications d’identité sur les réseaux sociaux • NextInpact
Je n'envisageais pas de communiquer toutes ces données personnelles, téléphone, etc, à LR presse ou leur équipe de modération. Cela me paraissait tout à fait disproportionné vu la finalité du traitement, juste une inscription sur un très banal forum de discussion, modéré, dont le thème est le modélisme ferroviaire, même pas l'actualité ou le terrorisme. Et tant pis - voire tant mieux - si je n'aurais de ce fait jamais accès à leur phpBB, à commencer pour sa rubrique Arduino et DCC. Depuis le temps que ça durait, je n'avais de toute façon presque plus de questions à poser ou de sujets très intéressants à soumettre, là bas ? Je ne pourrais pas y discuter non plus de ce que je viens de développer, de la mécanique, un peu d'électronique et quelques lignes de code pour faire remuer rien que des aiguillages de chez Peco, ou à peine plus.
« phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007.. », toute une histoire de failles de sécurités ainsi que de passoires pour spammers ; c'est évoqué dans l'email de confirmation d'inscription : « vise[rait] seulement à filtrer les inscriptions frauduleuses et autres SPAM » ; je suppose que pour y palier enfin, stabiliser leur phpBB et leur base, ces modérateurs n'ont plus trouvé d'autre moyens que celui de filtrer ainsi, drastiquement, à l'inscription, en portant atteinte à la vie privée et à des libertés de ceux qui s'y soumettent - liberté d'expression, droit à l'anonymat en ligne. « LR presse, un espace où n’échangent que d’honnêtes gens, dociles, aux documents d'inscription conformes », pourrait rétorquer la modération
De surcroit, lorsque j'écrivais à « forums@lrpresse.fr », la modération, « garage2 » me répondait. Communiquer d'avantage de données personnelles, dont de confidentielles, alors que je ne sais même pas qui pourrait encore un jour les consulter ou les exploiter m'aurait également beaucoup gêné... A priori, pour mes mails récents, je figure maintenant plus ou moins durablement sous mon identité réelle à un fichier des « spammers ou fraudeurs, bannis », chez LR presse.
A l'occasion, je vais téléphoner à LR presse, l'éditeur de Voie Libre et de Loco revue, pour en discuter de vive voix avec ses services. Ce sera peut-être moins compliqué que par mail ? Mais je me demande cependant si après ce clash par mail avec leurs modérateurs, j'aurais encore l'envie de publier quoi que ce soit, là bas, dans leur forum.
Des revues de petits trains, dont une de 1993 et un Voie Libre de 2013,
ainsi qu'un décodeur DCC sur base Arduino et nmraDCC, voir sur http://mrrwa.org/...
Visiter également github.com/DccPlusPlus/BaseStation
Silence
Silence, @pmtokyo comme d'habitude. @Online_Vinc mais je m'en fous, je m'occupe. #arduino pic.twitter.com/roHjevwj5b
— Bruno Kant (@bkant) 30 octobre 2016
« Oups ! Une erreur », nous lâche maintenant le Parisien
Je n'ai pour le moment aucune nouvelle de personne après ce qui s'est tramé au cours de cet été ; il m'avait semblé qu'il y en aurait en septembre, qui s'est écoulé. Rien n'a suivi. Le mois d'octobre fini de s'écouler, lui aussi... Une Parisienne s'était manifestée début juillet, intimidante et déterminée, car mon blog « divulguait » alors des informations précises, les mêmes genres d'informations qui étaient pourtant « divulguées » depuis toujours par d'autres sites, dont des sites Internet de journaux Français et Belges. Ensuite, et autour de juillet dernier, le contenu de Internet ou celui proposé à la consultation par Google avait un peu évolué... voir ou revoir mes derniers billets de blog, la plupart à ces sujets précis.
Depuis peu, ce qui peut être consulté, sur Internet, a encore un peu changé. Pour la recherche via Google avec les mots clefs « Maria Antonietta Bertolini », il apparait toujours quelques liens et des informations en rapport avec mon ancien billet, dont des liens vers le site du journal le Parisien et vers celui du Huffington Post. Mais depuis quelques jours, en cliquant sur le lien Google vers le site du Parisien, ce journal nous lâche « 404, La page que vous demandez n'existe plus. » Que s'est-il passé, là bas, avec ce journal et même avec ses avocats ? Je n'en ai pas la moindre idée.
S'il s'agissait bien d'une opération #ereputation de nettoyage du web, ça me semble avoir été assez mal fait ; j'avais déjà ce même sentiment, cet été, que quelque chose était très mal fait. Mal fait, avec le renfort d'une avocate du cabinet Ader et Jolibois, avec le concours d'une #DMCA Take Down team, ainsi que avec le concours d'une Google team. Aujourd'hui, plus de trois mois après la mise en demeure qui me parvenait, le net est toujours truffé d'informations qui étaient probablement supposées disparaitre discrètement, et vite, comme suite à des envois, suite à coup de sifflet, ou comme suite à quelques jappements au téléphone. Mais je peux me tromper ; personne ne m'a répondu à ces sujets non plus.
J'en profite pour noter que autour de Jean-Marc Morandini, ça chauffe. A iTELE, en pleine crise, une grève est reconduite à 81% des voix. Sur Europe 1 et NRJ12, tout semble plus calme ; Morandini serait suspendu à ces antennes. Des histoires de production, de casting et de cul, dont avec un mineur, nous a-t-on expliqué ; dénouement à suivre.
« Le producteur d'Astérix énerve la justice suisse » ou, aujourd'hui, « Oups ! Une erreur ... »
Nigloland : le patron du parc d’attractions rivalise avec les plus grands
« Nigloland rivalise avec les plus grands parcs de loisirs français et n’a pas à rougir de ses attractions face à Disneyland Paris ou au Parc Astérix », c'est à lire sur le Figaro... Leur patron rivalise également avec des experts en médias.
Cet été, constatant qu'un article sur une « folle rumeur » était soudainement référencé par Google, Philippe Gélis, le patron du parc, s'est introduit dans les locaux de « L’Est éclair ». Accompagné de deux gros bras, il y aurait violemment agressé un journaliste. Objectif atteint, ou presque. Alors que le patron de Nigloland exigeait la « suppression » ou le déréférencement d'un article sur la rumeur, il s'y est substitué de nombreuses nouvelles références d'articles qui nous rapportent l'intrusion et ses suites ! Google est comme nettoyé, bravo à Philippe Gélis et à ses deux gros bras !
Philippe Gélis avait été vite placé en garde à vue, puis sous contrôle judiciaire. Il lui est interdit de s'approcher des bureaux ou de journalistes de « L’Est éclair » d'ici à son procès, qui devrait suivre en janvier. Philippe Gélis pourrait encourir jusqu'à trois ans de prison pour cette opération #ereputation de toilettage musclé et sauvage du net...
Moi, j'attends donc tranquillement septembre et d'éventuelles suites ou un retour, après avoir été également agressé cet été. Par une avocate Parisienne, un talent, par une Google team et une DMCA TakeDown team, des experts en coups de ciseaux. Car par le passé, j'avais publié un billet et quelques coupons de presse... Il me semble que cette autre opération de censure d'informations a échouée aussi. Aucun journal ne nous en a rapporté quoi que ce soit, peut être par frilosité, encore, ou plus probablement par indifférence. Mais par contre et vu d'ici, Google a bien évolué également : de nouvelles références d'articles et des informations se sont substituées à d'anciennes qui devaient toutes disparaitre.
#Nigloland Mécontent d'un
article, le patron d'un parc
d'attractions se rend à
"L'Est-Eclair" pour
y agresser un journaliste
Publié le 18/08/16 à 16:44, l'Obs
https://t.co/yRYmTLY9OB pic.twitter.com/jKx3oeNxnR
— l'est-éclair (@lesteclair) 17 août 2016
Le directeur du parc d'attractions Nigloland, situé à 50 km de Troyes, comparaîtra en janvier au tribunal pour avoir agressé mardi le rédacteur en chef de "L'Est-Éclair". Lundi, le quotidien publiait un article titré "Folle rumeur à Nigloland", y évoquant - pour les démentir - des rumeurs d'attentat sur le parc. Son directeur a téléphoné mardi à la rédaction pour lui demander de retirer l'article du référencement de Google, ce qui n'est pas techniquement possible pour un média.
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#NOP
Je crois que je viens de tweeter un truc qui, une fois encore, ne rime à rien pour la plupart... sur fond d'une ultime info secouant jusqu'à 100 millions d’automobilistes susceptibles de retrouver leurs véhicules grand ouverts. Olivier Laurelli ou @bluetouff, l'illustre, a réagit : « le replay est une effraction depuis plus de 50 ans en radio ;) »
#include "TimerOne.h" // https://github.com/PaulStoffregen/TimerOne/releases // March 26 2015 (main, stable) #include "SerialCommand.h" /* Adapted from Steven Cogswell library, * see https://github.com/scogswell/ArduinoSerialCommand * Branched from main, 2013 */ #include#include uint8_t boot_mcusr; /* Todo, major: * Seems PSTR has a bug, see dump... * * * Todo: * Review functions order inside code * Check and optimize some function? * Better work in SerialCommand * RF part seems almost correct, create a library, first split screen outputs and internals * Think about classes instead of structs and globals? * Free up more storage space (review texts, add more debug defines?), use println * Add a HW reset for esp8266+arduino (pin plus diodes to resets) * Add w -u option to update code descriptions? -m to move them? -d to delete? * Add c -n command for IP/netmask/GW/syslog settings? * Add k(ill) command for reset? */ #define DEBUG_OLS_RF // LOCK and CLOCK pins, for logic analyzer //#define DEBUG_EEPROM_RESETONBOOT // Wipes a CRC8, should reset content // Millis roll over counter boolean millisHigh = false; byte millisRollOvers = 0; // 35 years... // Pins usages #define RX 3 // RF receiver
La suite de ces quelques lignes Maclean/#MCE07 pour un très banal #Arduino... par ici
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A suivre, en septembre
NDLR : Copié/collé d'un de mes vieux billets... « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. » • De source Wikipedia, Albert Londres, Terre d’ébène (La Traite des Noirs), récit, Paris, Albin Michel, 1929
Je le savais bien, et l'on vient de me le confirmer. Quasi tout le monde est parti. Restent des stagiaires qui s'occupent des journaux et quelques robes noires pour des urgences, pour nos stars, pour les terroristes et le stock estival...
J'ai donc répondu à une mise en demeure #ereputation #DroitOubli qui m'est parvenue ce 11 juillet. On m'intimait alors de supprimer quelques signes dans mon blog, des « données personnelles », une information, puis de les faire déréférencer auprès de Google. Il pouvait ne s'agir que de bluff, de vent, d'une tentative d'intimidation, mais je l'ai prise très au sérieux, j'y ai répondu, mais sans changer grand chose, ici. J'attends, une éventuelle réaction en retour, des commentaires, des compléments, ce qui me permettrait alors de poursuivre des réflexions... Puis après avoir répondu à Me TRIPET, j'ai donc également écrit deux fois au Bâtonnier de Paris. Suite à ma première correspondance au Bâtonnier, il me parvenait déjà une référence de la forme « TRIPET Amélie / KANT Bruno - Aff. : Kant - Le Parisien », ce journal.
On vient de me renseigner sur ce qui va suivre. Peut être pas grand chose ; ping, pong, ping, fin du jeu, déjà ? D'ici quelques temps, en réponse à mes envois au Bâtonnier, Me TRIPET aura communiqué des observations à l'Ordre des avocats, au Service de la Déontologie. Puis ce service prendra une décision ; très probablement en septembre, donc.
Mes « difficultés personnelles » sont insignifiantes, sans intérêts, presque ; mais je rassure mes lecteurs, celles-ci se sont déjà résorbées. Si j'étais syndicaliste, avocat, en partance pour la Syrie, fonctionnaire, journaliste ou conseiller municipal, il aurait bien sûr rapidement suivi un gros bordel partout, peut-être même une pétition, sinon pire, des lancers de tongs ? N'étant qu'un individu comme un autre, voire n'appartenant comme toujours qu'à l'Unterschicht ou à des strates n’émettant jamais que des grommellements insensés, ce qui s'est produit n'a pas intéressé grand monde. Et pourtant...
De la DUDH, sur un.org, Article 19. « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, sur legifrance.gouv.fr... Article 11. « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »
Voir également sur eur-lex.europa.eu... le nouveau RÈGLEMENT (UE) 2016/679 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 27 avril 2016 (« données personnelles », considérant 153, puis article 85, alinéa 1, ou encore la Charte, article 11, ainsi que la Convention, son article 10 ; voir aussi article 17 - Interdiction de l'abus de droit). La Charte, l'article 11, peut être lu sur eur-lex.europa.eu ainsi que via coe.int
Evidemment, j'ai un peu tweeté et publié, raillé et rigolé, comme toujours, j'ai même été parfois un peu fâché. Quelqu'un s'est approché de mon blog avec de gros ciseaux... et suite à DMCA TakeDown, une information d'ici ne porte plus ! Ce qui était en premier très instructif. Ca m'a permis d'étudier de l'intérieur ces outils et méthodes de nettoyeurs de réputation, ça m'a permis de jouer même avec. J'ai peut-être abusé, au mois de juillet ? Si tel est le cas, on me l'apprendra bientôt. Car tout ce qui s'est produit et tramé a laissé des marques, des traces, ainsi que deux constats d'Huissier de justice...
Mais que nous racontent également ces textes qui nous arrivent de si loin et qui tomberont encore pour un moment de tout là haut ? Que nous dévoilent la référence retenue par l'Ordre des avocats ainsi que ce que je communiquais moi-même au Bâtonnier de Paris ? Qu'il y a un éventuel et sérieux problème, avec le journal le Parisien, ou plutôt, avec l'une de leurs avocats ? Pour moi, les textes comme les faits de ce mois de juillet 2016 sont assez limpides. « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme ». Les textes nous parlent d'un droit qui implique « celui de chercher, de recevoir [...], sans considérations de frontières, les informations ». La Charte des droits fondamentaux des Européens insiste également : « Ce droit comprend la liberté [...] de recevoir [...] des informations ».
Quel est le problème avec le journal le Parisien, que peut-on en penser ? Depuis peu, j'ai ce nouvel objet d'étude que m'ont fabriqué Maitre TRIPET et des teams de censeurs. Et j'observe, je réagis, je constate, je fais même constater et archiver... Nos journaux et nos talents à plumes, tout le monde ou presque savent ce que ça vaut. Mais là, c'est une fois encore tout à fait spécial. J'attends de découvrir comment et quand va évoluer enfin l'article « Le producteur d'Astérix énerve la justice suisse » ou ces résultats de recherche Google. Plus jamais ? Cet ancien article du Parisien contient encore une information qui devait absolument disparaitre de Internet, Maitre TRIPET était très ferme, début juillet. Comment Maitre TRIPET ou le cabinet Ader et Jolibois vont-ils faire pour convaincre ou contraindre le Parisien, qui devra bien rapidement changer ou supprimer son propre article, car il contient lui également des « données personnelles » de Mme X ?
Cette situation m'intrigue et m’embarrasse. Va-t-elle évoluer vite, et en septembre seulement ? Car nos journaux comptent depuis toujours parmi mes références, quoi qu'ils contiennent ou aient contenu. Et car ce qui s'est tramé, ce mois de juillet, porte également atteinte à ce droit fondamental de recevoir des informations. En juillet, un phénomène bizarre est venu polluer l'une de mes sources, le journal le Parisien, qui pourrait être lui-même confronté depuis à des difficultés d'ordre déontologique décrites sur le site du Conseil National des Barreaux, dans un article de 2008... Du CNB et sur le thème « Droits et obligations de l'avocat », les deux points immédiatement à la suite de ce qui constituerait un « fondement » :
« Le serment constitue le fondement de la déontologie et rappelle les principes essentiels de la profession.
• Le principe d’indépendance garantit au citoyen ou à l’entreprise que les conseils qui leur sont donnés ne seront jamais guidés par un intérêt personnel ou une pression extérieure.
• Le principe de loyauté fait que l’avocat ne peut conseiller ou défendre deux parties dont les intérêts sont susceptibles de s’opposer (règle du conflit d’intérêts). »
"Supprimez moi ça!", m'a lancé l'avocate. Et puis quoi encore? Je dois attendre sa réaction, maintenant. #avocats pic.twitter.com/TV558obZvV
— Bruno Kant (@bkant) 16 juillet 2016
« Everybody Has A Plan Until They Get Punched ... »
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Un propos virulent c'est le propre d'un billet d'humeur.
C'est la liberté du droit de critique". » • La Dépêche, avril 2009
C'est le bordel dans la presse et les infos du moment
J'ai déjà deux constats #ereputation réalisés par un Huissier de justice, ma butineuse favorite, qui me fait parvenir des documents aux normes. Plus je fouille le sujet, et plus je constate qu'il est devenu bordélique alors que des informations se sont évaporées, dont de journaux... J'envisage maintenant de plus en plus sérieusement de saisir un juge d'instruction, à faire travailler de façon décente, à charge comme à décharge, pour y voir un jour un tout petit peu plus clair encore.
En attentant que certains reviennent de vacances, ainsi que passent les vacances judiciaires, je réfléchis aussi à faire réaliser vite un troisième constat d'Huissier. Car tout fluctue, sur le net, au gré de changements de données et des indexations par les moteurs de recherche, également au gré de pannes, de lenteurs, ou des aléas de tous ces systèmes, machines et réseaux... Ca m'énerve tout ce bordel, ça en ajoute, ça me fâchait déjà, ce que je tweetais il y peu.
A propos d'instruction, ce jour et suite à un échange par DM, sur Twitter, j'ai trouvé un courrier de la Poste, du 26 juillet. C'est aussi convivial, Twitter. En général, la Poste fonctionne très bien ; mais parfois, des choses bizarres se produisent... Suite à une récente « demande » de ma part, une demande très précise, elle cherche. Quelque chose semble s'être passé par là, que je ne comprend pas vraiment non plus ; quelque chose m'a échappé ? Mais je fais confiance, d'ici 5 jours, il devrait m'être adressé un mail ou un courrier qui répondra parfaitement à mon « attente » et mes interrogations. J'attends, tranquillement, avec des cibles bien précises qui n'ont jamais été à la Poste, des services qui fonctionnent plutôt bien. Taper sur des lampistes ? Non, pas du tout, et qui a bien suivi depuis le début dira que ça n'a jamais été mon style.
Et pour plus en rire, en attendant la suite, juste le bordel : un article du Figaro de janvier 2009, qui annonçait un acquittement via AFP et ATS, ainsi que un article publié ce 20 juillet 2016, qui annonçait qu'allait suivre le procès...
Enfin, pour respirer, à ceux pour qui ça coinçait et qui souhaitaient faire évoluer leurs PC de Windows 7 à 8.x vers Windows 10, à condition de s'y être pris avant ce 29 juillet... Avec tout ce bordel, je n'avais moi-même pas pris le temps ! Il suffirait d'avoir entamé la procédure pour pouvoir bénéficier de l'évolution ou de l'upgrade gratuit (Windows 10 Famille : 135 euros, Windows 10 Pro : 279 euros TTC, tout de même). Après avoir vérifié le BIOS et ses paramètres, après avoir tout déconnecté qui ne sert à rien (lecteur DVD, y compris sur SATA, dongle Wifi, RF, tout sur USB, etc), après avoir vérifié le disque et l'espace disque libre, cliquer sur Ok ; ensuite, arracher même la souris et le clavier, puis laisser faire.
https://t.co/fqs850Ya94 #avocats @BasileAder @CNIL Pour le moment, ça allait. C'est maintenant que je vais commencer à me fâcher.
— Bruno Kant (@bkant) 23 juillet 2016
Juillet va sur sa fin
« Donnons licence au juste et à l'injuste de faire ce qu'ils veulent ; suivons-les et regardons où, l'un et l'autre, les mène le désir. Nous prendrons le juste en flagrant délit de poursuivre le même but que l'injuste, poussé par le besoin de l'emporter sur les autres : c'est ce que recherche toute nature comme un bien, mais que, par loi et par force, on ramène au respect de l'égalité. » • Platon, voir parmi mes diverses références, avec Juliette ou Sade...
Je citais Bossuet en octobre 2008, j'allais ensuite finir d'échanger avec un juge poussé de son siège. Ibsen, c'était encore autre part, dans mon foutoir en ligne ou ce blog de plus de 10 ans. Une de ses petites phrases avait bien une place à ce mois ci également. Celle que j'ai retenue, sur le destin, est « terrible », m'a-t-on fait savoir, et je ne le savais déjà que très bien. Ce 11 courant, une Parisienne qui pourrait être avocate experte en #ereputation technologies, littérature, arts et autres m'informait aussi qu'une donnée particulière et précise devait absolument disparaitre de Internet. Cette donnée finira bien par s'évaporer, bientôt, à moins qu'elle ne se soit à nouveau incrustée dans une histoire un peu singulière ?
Quelque chose s'est tramé, depuis ce 11, alors que sur Internet, il y avait eu des changements, puis qu'il allait en suivre encore quelques uns. Tout d'une information devait disparaitre, certainement dans la plus grande discrétion et vite ? J'ai le très net sentiment qu'il n'était pas du tout prévu qu'on puisse en débattre sereinement. Raté ; nous allons maintenant discuter bientôt de tout autre chose encore, autour de cette même donnée, toujours présente ici et là, sur Internet.
« Puisque vous insistez... » Oui, j'avais insisté, vers ce 12 et ce 13, puis encore ce 16 et vers le 19, par là. Dans la mise en demeure qui m'était parvenue, il était pourtant bien écrit que j'avais quelques huit jours devant moi, et je croyais même que, comme de coutume, dans pareilles situations, nous allions pouvoir échanger quelques mots. Mais non, ça n'a pas été possible, ce que j'avais d'ailleurs bien anticipé, dès ce 16 : « je tirerais des conclusions d’un silence de votre part. » Depuis ce 11, chacun plaçait ses marques ou envois, traçait ses voies, et j'observais. Et voilà le résultat #facepalm
Si Mme X revenait maintenant prochainement vers moi, je ne l'exclue pas, ma réponse sera alors courte et évidente. Je la renverrais bien sûr très cordialement vers qui était son conseil, ces temps ci, ainsi qu'au survol d'un vieux billet du blog de Batman : « L'hypothèse est simple : l'avocat a commis une faute et a causé un préjudice à son client. Il a... » Eolas y ajoutait aussi : « La question qui se pose alors est : que va-t-il advenir du client ? La réponse est simple : chaque ordre des avocats contracte une assurance. » Je ne sais pas si tout y est toujours d'actualité et exhaustif, je n'ai fait que survoler son billet sans aller voir et approfondir ailleurs. Et puis je me doute que Mme X a déjà songé à aller se faire mieux conseiller, elle s'est d'ailleurs peut être déjà précipitée autre part, y exposant ce qui se passait, ces ultimes difficultés...
Dans mon blog, je suis délibérément prolixe, c'est depuis toujours un espace truffé de digressions, mais aussi de pans entiers d’omissions et approximations. Pour des envois, plus c'est simplifié, exhaustif, bref et concis, davantage ça pique. Ma récente « réclamation » auprès du Bâtonnier n'était pas très courte. Il lui parvenait un exposé sur deux pages que je voulais assez clair mais qui chutait sur une bonne petite phrase. Ces jours passés, vu ce qui se tramait et les risques, vu ce que j'ai écrit et publié aussi, qui pourrait me revenir à la tronche comme un râteau que j'aurais moi-même laissé trainer, j'ai bien sûr lâché parfois ma butineuse favorite, un Huisser de justice. J'ai fait réaliser deux constats aux normes ; ainsi, je dispose d'un état antérieur et postérieur à quelque chose, et je vais pouvoir écrire à nouveau au Bâtonnier de Paris. Autour de 10 lignes, je pourrais lui décrire un peu mieux ce qui semble s'être passé, quelque chose d'autre que d'insignifiantes histoires de « copyrights », autre chose aussi que cris et enfantillages autour de « données perso dans un blog ».
Ca peut tenir en moins de 10 lignes ? « Le producteur d'Astérix énerve la justice suisse », c'est encore consultable par tout le monde, sur Internet. Deux articles, d'abord du Parisien, ainsi que des archives du Huffington Post (mais de source le Parisien), semblent être toujours normalement référencés sur Google. Le reste de ces informations ou « données personnelles » s'est évaporé, était parfois ou est à présent sans grand intérêt, sinon, est depuis toujours vraiment bidon... Mais cet état du moment reste tout de même assez conforme à ce que je pouvais souhaiter aux alentours du 11, puis plus fermement encore, dès ce 13 puis ce 16 courant : tout n'a pas disparu. Et nous en rediscuterons ?
En tous cas, on s'aperçoit ainsi qu'il n'y a jamais eu de réels problèmes de type « copyright », mais qu'une purge aux ciseaux, une opération de « neutralisation » et de « nettoyage d'e-réputation » semblait être en cours, visant probablement à faire bientôt disparaitre de Internet toutes ces « données personnelles » de Mme X. Et ça a donc échoué.
https://t.co/DxtGlNm6iA @MagDecideurs C'est à vous, ce mag et classement? #presse #avocats pic.twitter.com/C9YnuQOFxq
— Bruno Kant (@bkant) 27 juillet 2016
Voir ou revoir Nikita ?
Ceux de mes lecteurs qui ne sauraient pas ce qu'est un nettoyeur pourraient commencer par regarder Nikita, le film de Luc Besson, de 1990. Ames sensibles, s'abstenir, sinon... Lorsque Jean Nero intervient dans ce rôle, du nettoyeur, à la première bouteille d'acide, ça s'agite. Mais Nikita est une fiction, et Internet comme #ereputation c'est juste virtuel.
Il m'est parvenu une référence, de la forme : « TRIPET Amélie / KANT Bruno - Aff. : Kant - Le Parisien Réf. : .../ ... ». Par ce même email du Service de la Déontologie de l'Ordre des avocats de Paris, on m'informait que le Bâtonnier « a demandé qu'il soit procédé à l'examen de la réclamation ». J'avais bien twitté et même écrit au Bâtonnier, la semaine passée.
On pourrait souvent être tenté de s'engager sur ces voies. Quand je m'y aventure, j'y ai généralement un peu réfléchi.
Je vous avertis... De vous tenir toujours en défense [contre le démon]
tremblez même dans la victoire ;
c'est alors qu'il fait ses plus grands efforts,
et qu'il remue ses machines les plus redoutables. • Bossuet
C'est tellement affreux de voir le destin en face. • Henrik Ibsen
Qu'est-ce qu'il a, mon blog ?
Je répond tout de suite à cette question : mon blog n'a rien du tout, même pas d'audience particulière. Lorsqu'un Morandini publie un billet, suit une déferlante de 40 000 visites dans la journée, voire même dans l'heure. Ici... En plus, je m'aperçois que sur Internet, c'est en ce moment juste le bordel, même dans l'actu, et que les indexations des moteurs de recherche semblent évoluer, manifestement au gré de suppressions et de censures de données. Serait-il possible qu'en raison de changements récents, mon billet de blog avait soudainement gagné en pertinence puis en visibilité ? En ce cas, ce ne serait qu'en raison de ces changements, une purge en cours sur Internet et peut-être mal faite, que mon vieux billet de 2008 assez conforme à ce qui était alors paru dans la presse commençait à poser des problèmes... Ce sont des éléments et une hypothèse type #Streisand que je pourrais soumettre aussi à Me Amélie Tripet, si elle m'écrivait à nouveau.
En attendant, et parce qu'il faut bien se distraire aussi entre des réflexions, je vais essayer de trouver plus que la courte minute « Prostitution : escort girl à 15 ans », par 66 minutes, encore diffusé par M6... « Zoé et Manon, deux adolescentes, plongent dans le monde de la prostitution à seulement 15 ans. Obsédées par le luxe et l'argent facile, les deux jeunes filles opèrent en tant qu'escort girl. Après 3 mois de rendez-vous tarifés avec de riches clients, elles sont finalement dénoncées par leur propre mère. » « On disait plutôt de l'escort ». « Si les relations sexuelles avec mineures sont fortement réprimandées par la loi, la police traque surtout les éventuels proxénètes ou systèmes de réseaux », peut-on lire chez M6 Enquêtes Exclusives. Des documentaires, mais récents et pour les français. Plus loin, j'ai trouvé « Pas sur la bouche - Le documentaire choc de Mireille Darc sur les `'escort girl" », encore récent, déconseillé aux moins de 16 ans... « la prostitution, en France, est libre. C'est le proxénétisme qui est interdit. » « `'Escort" : le mot s'est banalisé dans notre vocabulaire. Il suffit de faire une recherche sur Internet pour réaliser à quel point cette activité a explosé et surtout qu'elle touche et s'adresse à toutes les catégories sociales et professionnelles. »
Pas sur la bouche - Le documentaire choc de Mireille Darc
Ce 11 juillet, j'ai donc été mis en demeure et j'ai même été mis en cause par une avocate, rien que ça. Très probablement par une nettoyeuse de #ereputation ou faisant fonction, pour un billet de 2008. Dans mon billet, il ne figurait pourtant que des coupons de presse et des extraits, des informations qu'on peut aujourd'hui toujours retrouver et aller lire ailleurs, sur Internet, en tout premier dans des articles de journaux en ligne (le Parisien, le Soir, ...). Et il m'est reproché de m'être moi-même référé à nos principaux journaux français, ce sans même les avoir commenté, sans avoir dénaturé quoi que ce soit, ou il m'est depuis peu strictement interdit de me référer encore en ligne à des informations elles-mêmes pourtant toujours en ligne, mais ailleurs, et accessibles à tous via Google, Bing, etc, quelque chose de cet ordre #ShutUp
Dans ma rubrique Notes, sur la droite, il figure depuis toujours un petit avertissement qui peut avoir échappé à plus d'un visiteur : « L'actualité, au fil des mois... Les extraits proposés dans cet espace sont loin d'être exhaustifs. Pour la contradiction et pour plus consensuel, ne pas hésiter à suivre les liens pour lire l'intégralité des articles référencés. Ne pas hésiter non plus à compléter ces lectures par des recherches, sur le net, les sites officiels, ainsi que dans les bibliothèques ou les archives de médias traditionnels. » C'est ce qu'on nous apprend au plus tard dès le collège.
A l'époque, vers 2006, au moment d'un tournage d'un film, il y avait eu scandale, notamment sexuel. Contrairement à la Suisse, la France est depuis longtemps traversée par de forts courants abolitionnistes, par divers courants féministes, des courants récemment renforcés par le militantisme des FEMEN et autres anti-masculinistes. En France comme autre part, le sujet de la pédophilie ou de sexe avec des mineurs est également sensible, depuis des décennies. Vers 2006 puis fin 2008, nous discutions beaucoup de prostitution, de drogue et même de proxénétisme (une activité professionnelle quasi comme une autre, en Suisse, à la période des faits, puis également à la période du procès qui allait suivre).
Dans cette histoire, le journal le Parisien avait fini condamné pour avoir publié des informations erronées ou fausses. Je n'avais rien repris de tel, des choses trop erronées ; ma propre publication était postérieure, portait sur l'ouverture, donc, sur des éléments retenus par l'instruction, ainsi que sur des faits du déroulement du procès. Il m'est également reproché d'avoir pris note ou d'avoir publié trois coupons et extraits de journaux, j'avais un peu croisé des sources... A toutes ces périodes, de 2006 à 2008, je fréquentais moi-même assidument des prétoires, au civil, chez les sauvages, et les faits tels que rapportés fin 2008, par la presse, divers grands quotidiens français, ne m'avaient pas laissé indifférent ; j'en avais d'ailleurs pris ces « notes ». Il faut souvent un certain temps, des fois des années, même des débats dans des prétoires avant que des vérités puissent émerger... Plus tard, à un procès « Drogue et sexe chez Astérix », quelques faits et responsabilités avaient été établis, et des accusations telles que de chantage et d'extorsions allaient s'effondrer. Malgré ces histoires d'héroïne ou de coke et de cul, du sexe tarifé, de violences conjugales aussi, Thomas Langmann ne s'en porte manifestement pas plus mal ; The Artist, de 2011, a même été très bien reçu ; Astérix, on s'en souviendra.
Cinéma : comment Thomas Langmann a bâti son empire
Entreprendre.fr, publié le 10 sep 2015, extrait
« Avant le succès de The Artist, Thomas Langmann a, en effet, essuyé quelques plâtres, celui d’Astérix aux Jeux Olympiques (janvier 2008) et son budget de 78 M€ (film le plus cher de l’histoire du cinéma français), qu’il a lui-même réalisé, et qui n’a engendré «que» 6,8 millions d’entrées en France. »
Thomas Langmann, le nouveau nabab
M le magazine du Monde | 25.02.2012 à 14h23
« M le style, l'époque, l'actu », 2012, extrait : « sur le tournage d'Astérix aux Jeux olympiques, 50 000 euros sont dépensés en coke et escort girls. Quand l'affaire s'ébruite, Langmann s'en tire d'un " consommation personnelle ". »
Il y a fréquemment reécritures des histoires entre le moment du scandale, au gré des remous judiciaires et des temps médiatiques, puis à l'issue de ces procès. Il n'y a que chez les juges pour enfant, aux affaires familiales ou des tutelles qu'on ne reécrit jamais ou quasi jamais rien ; ces juges là lisent le passé et écrivent le présent comme le futur avec une précision telle qu'il n'y a jamais rien à reécrire... ceux là voient si clair, avec les travailleurs sociaux et les psys, que je ne comprend toujours pas pourquoi nous ne leurs confions pas Renseignement, anti-terrorisme et chasse aux radicalisés.
Aujourd'hui, une histoire de castings, de tournages et de scènes d'une web série fait beaucoup de bruit. Je pense qu'on peut raisonnablement affirmer que tout le monde s'exprime à ces sujets, parfois imprudemment. Il y a eu divulgations, communications, contestations, décisions prises et annonces de dépôts de plaintes. Nous lisons et voyons défiler absolument de tout, jusque sur les réseaux sociaux. Dans cette « affaire Morandini », d'ici quelques années, la justice aura établi des faits et responsabilités. Vais-je être un jour aussi accusé, mis en demeure, dénoncé aux Google et DMCA teams, voire même assigné pour avoir tweeté ou publié parfois, comme tout le monde, avec le hashtag #Morandini ?
Il faut que j'y réfléchisse. Et que j'envisage très sérieusement de supprimer presque l'intégralité de mon blog, notes et bavardages, la quasi intégralité de mes tweets, et 90% de mon Facebook, ou pour simplifier la tâche, que je songe à supprimer le tout. Que j'envisage également de faire supprimer quantité de mes lignes dans des forums ou dans des commentaires d'articles de journaux, sur des périodes même très antérieures à l'ère des réseaux sociaux.
#ereputation 0 results #DMCA [Redacted]
Edit, de la nuit du 23 au 24... Ce qui suit, dans ce billet, était déjà assez prudent, je crois. Je poursuis mes réflexions, mes recherches et mes investigations, en attendant la ou les suites. Il est maintenant très probable que je sois confronté moi même à différents fronts : une avocate, de chez Ader et Jolibois, de Paris, la team Google, localisée on ne sait où, mais également une team DMCA, d'ailleurs, qui pourrait être intervenue quasi en même temps que la team Google. Mais moi, ça va, les Tchernobyl ou Fukushima en live, j'ai l'habitude. Suite à mes réactions et quelques envois, le cabinet Ader et Jolibois et/ou Maître Amélie Tripet pourraient depuis peu être eux même confrontés à l'Ordre, à Me Amélie Tripet, au journal le Parisien, ainsi qu'à une cliente, mais également encore à moi, pour un moment... A suivre.
Edit de la même nuit. Ca fini par me fâcher. Après une Parisienne tout à fait déterminée, je commence à avoir le sentiment d'être confronté aussi à quelques offshores spécialistes en coups de ciseaux, qui reçoivent, survolent, cliquent et valident en étant aux ordres d'on ne sait quoi. Derrière tout cela, très probablement, également des hiérarchies qui imaginent qu'en cas de litiges ou dommages, des tribunaux finiront saisis, puis qu'alors, tout le monde pourra montrer ses voisins du doigt ou sinon, se soustraire... Super services, que proposent DCMA.com : « We are Internet experts - not legal experts », « you can extend your reach as a lawyer », just ask ! Et puis jusqu'à du DIY flate rate, accessibles à tous, dig and ask there. Ca fini par me fâcher, mais ce qui s'est produit et tramé ne m'étonne qu'à moitié ; par le passé, le personnage, dans le fond, auquel je m'oppose, s'était déjà fait conseiller par un « rayé du barreau ».
Ce qui s'est tramé, ces jours-ci, me permet de décortiquer un peu le fonctionnement d'outils de censure disponibles sur Internet. Depuis ce 21 juillet, pour une recherche très précise, sur Google, l'un de mes billets de blog n'apparait plus parmi les résultats. Et depuis ce 21 juillet, pour une recherche encore plus précise, il apparait la mention : « En réponse à une réclamation reçue dans le cadre de la loi Digital Millennium Copyright Act (DMCA, loi de protection des droits d'auteur aux États-Unis), nous avons supprimé 1 résultat(s) sur cette page. Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre connaissance de la réclamation DMCA... » Manifestement, une information tout à fait particulière figurant dans mon blog ne doit plus jamais être affichée par Google. Pourtant, la même information figure encore dans des articles de journaux, et ces résultats là sont aujourd'hui toujours retrouvés puis proposés par Google. Dans le futur, tout sera peut être encore très différent... Pour le moment, seul mon blog pourrait faire l'objet d'un tel « traitement de données personnelles ». Pour les recherches les moins précises, Google affiche juste l'habituel message « Certains résultats peuvent avoir été supprimés conformément à la loi européenne sur la protection des données. » Ce n'est qu'en approfondissant qu'il fini par apparaitre aussi un avertissement de type « DMCA / Copyright Act ».
Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique... Version consolidée au 23 juillet 2016, de l'article 1, « Ainsi qu'il est dit à l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, la communication au public par voie électronique est libre. » Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, version consolidée au 23 juillet 2016, article 1, « L'imprimerie et la librairie sont libres ».
Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne (2000/C 364/01), article 11, « 1. Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières. 2. La liberté des médias et leur pluralisme sont respectés. »
Voir également le nouveau RÈGLEMENT (UE) 2016/679 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 27 avril 2016 (« données personnelles », considérant 153, puis article 85, alinéa 1, ou encore la Charte, article 11, ainsi que la Convention, son article 10 ; voir aussi article 17 - Interdiction de l'abus de droit).
Il faut que je vérifie ce qui s'affiche hors Europe, avec des VPN. S'agissant d'une censure avec ces outils DMCA, pourrait-elle avoir une portée globale ? Il s'agirait peut-être d'une piste de réflexion à soumettre à la CNIL, qui cherche encore comment faire appliquer légalement #DroitOubli Européen ou similaire à cette échelle, planétaire...
Il s'agit là de mes propres « données personnelles » aussi. Je suis identifiable et j'ai été identifié, voire même été dénoncé, par inconnu, donc, cela me concerne, m'intéresse également. Ce 22 juillet, il me parvenait d'ailleurs bien un message d'une Team Google me le confirmant, quelques unes de mes propres « données personnelles » font maintenant l'objet d'un traitement particulier : « Notification de suppression de la recherche Google conformément à la protection européenne des données », « À: Webmaster de http://justice.cloppy.net/ ». Comme j'avais pu deviner, constater qu'une censure pouvait rapidement suivre, une de plus, puis qu'elle était ensuite effectivement appliquée à mon blog, je n'avais donc pas été surpris de recevoir cette confirmation de la part de Google. J'ai réagit, répondu à Google, ses services en feront ce qu'ils voudront, je m'en fous, ou presque. « Votre formulaire de demande de réintégration dans le cadre de la loi européenne sur la protection des données a bien été envoyé. »
Ce 11 courant, je recevais donc une mise en demeure à laquelle je décidais vite de ne pas donner suite. Après une analyse plus fine de ce qui m'était parvenu, ainsi qu'après recherches, je ne changeais pas d'avis et je le faisais bien savoir, dès ce 13, puis surtout dès ce 16 juillet. J'ai répondu à Maître Amélie Tripet, chez Ader Jolibois (Paris), exposant des motivations et lui demandant un complément d'information afin de pouvoir, malgré tout, réfléchir encore. J'attends une réaction, son éventuelle réponse à ce qui lui parvenait, sa réplique ou ses commentaires.
D'une preuve de dépôt d'un e-RAR, le n° 1E00158271246, du 18, j'attends le récépissé |
Puis ce 20 juillet, je remarquais qu'une IP particulière s'était intéressée à ma publication de 2008... Bizarre. Et ensuite, fouillant autour de cette IP, puis chez Lumendatabase, j'ai rapidement compris qu'il pouvait suivre une censure. Qui n'a pas tardée ; dès ce 21, je remarquais bien que pour certains mots clef, les résultats de recherche de Google affichaient soudainement des choses très différentes. J'ai depuis essayé d'en savoir encore plus, mais en vain. Seul le message sibyllin de la Google Team m'en apprenait plus, m'apportait quelques précisions et confirmations utiles.
J'avais déjà évoqué des problèmes de « copyright », notamment dans une correspondance parvenue ce 19 juillet à l'Ordre des avocats de Paris. Il n'y a là aucun problème de type « copyright » non plus, pas à mon avis. J'ai le sentiment que ces outils ou cette censure là qui s’appuie sur les automatismes DMCA existants permet de cacher au public certaines informations ou des sources. La FAQ DMCA nous renseigne ou peut faire sourire : « In other words, the fact the content is yours, or in the case of a photo or video the subject is you, can be sufficient enough to request a takedown. » Quelqu'un a estimé que mon billet de blog de 2008 et les informations qu'il contient aujourd'hui encore lui appartiennent, ou sinon, il s'est reconnu sur la photo ou la vidéo... Il n'y avait rien que du texte dans mon vieux billet de 2008, quelques coupons et des extraits choisis, non commentés, de très précis coupons de presse, des notes.
Vu chez Lumen, « Found 0 results » ? |
L'à propos de Lumen database peut faire rire également : « Our database contains millions of notices, some of them with valid legal basis, some of them without, and some on the murky border. » « On the murky border » ou « à la frontière sombre », selon traduction.orange.fr. Je pensais que j'allais être très rapidement entrainé ou emporté dans un processus judiciaire loyal et bordé par du vrai droit, puis ainsi avoir l'opportunité de débattre sereinement ; mais il n'aura peut-être suivi qu'une censure pure et simple d'un billet de mon blog avec ces outils Google et une moulinette DMCA ? On verra. J’attends, je ne sais pas ce qui pourrait se tramer encore ou non au cours des prochains jours et puis des mois qui suivront. Je ne suis pas devin. J'ai fait rire aussi chez mon hébergeur, où j'ai déjà cité John Galsworthy : « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même. »
Dans la base de Lumen, de nombreuses notices sont dites et marquées « Redacted », elles sont partiellement ou totalement anonymisées, vides, parfois sans le moindre renseignement. Je n'ai pas réussi à retrouver celle qui me concernerait, pour la lire et ainsi pouvoir mieux comprendre encore pourquoi ce traitement spécifique est appliqué à mes « données personnelles » ; je n'ai rien trouvé, ni avec des mots clefs simples, ni autour de la date du 21 juillet. Mais les quelques notices partiellement expurgées de données renseignent sur ce que sont supposées être les notices dites « Redacted ». Quelque part, dans ce fouillis DMCA, il devrait figurer ma propre notice car j'ai moi même « divulgué » des informations parues par le passé, dans la presse, et que la presse « divulgue » aujourd'hui toujours...
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Toujours aussi ennuyeux, Internet
En ce moment, des choses semblent changer, sur Internet... un espace réputé très « volatile ». Heureusement qu'il nous reste les services d'archives des journaux, où il est aujourd'hui de plus en plus facile de vérifier et d'approfondir des informations. J'ai moi-même reçu il y a peu une « mise en demeure » #ereputation de la part d'une avocate Parisienne m'intimant de « faire disparaitre » ainsi que de « faire déréférencer » #DroitOubli quelques mots et lignes dures qui figurent depuis des années au fond de mon blog. Comme s'il n'y avait que cela à faire aujourd'hui, du ménage par chez moi.
Edit du 15, tard le soir : Nathalie Karsenti (MCE TV et Télésud) semble avoir pris la mouche...
Edit du 16 : J'ai envoyé un mail à cette avocate, pour obtenir des compléments d'infos et ses commentaires. D'ici à un éventuel retour, prochaine étape, pour moi : écrire à @FrSicard pour me plaindre de l'avocate de @le_Parisien
Edit du 17. Je vais aussi écrire au Parisien, où j'ai déjà téléphoné, ils ne seront pas trop surpris par l'envoi. « Messieurs, lorsque votre propre avocate vous suggèrera de déréférencer un contenu de votre journal, demandez vous bien d’abord à qui pourrait porter préjudice mais également à qui ferait plaisir tout empressement. » Pour ceux de mes lecteurs qui souhaiteraient approfondir ces sujets, voir l'ordonnance de référé du 13 mai 2016, sur Legalis, commenté sur NextInpact ainsi que sur Silicon. « Le tribunal de grande instance de Paris a ordonné à Google de déréférencer un lien vers un contenu litigieux apparaissant lors d’une recherche effectuée sur les nom et prénom du plaignant. » Voir également le nouveau RÈGLEMENT (UE) 2016/679 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 27 avril 2016 (« données personnelles », considérant 153, puis article 85, alinéa 1, ou la Charte, article 11, et la Convention, article 10) qui accordera encore une place à la liberté d'expression et d'information, « y compris le traitement à des fins journalistiques et à des fins d'expression universitaire, artistique ou littéraire ».
Du 17 encore. J'ai donc déjà envoyé un mail à cette avocate. Ainsi que, maintenant, une lettre à l'Ordre, au Bâtonnier, une autre au Parisien, à leur Direction Générale et à leur Direction des Rédactions. Il ne me reste maintenant plus qu'à patienter puis à découvrir d'éventuels retours ou réactions. On me demande de supprimer/censurer une information, dans mon blog. Mais la demande comme sa forme et son contenu me posaient déjà de sérieuses difficultés... ce que j'ai lu et vu depuis la réception de cette demande m'a aussi profondément embarrasé, j'ai donc réagit.
Récépissé, de mon e-RAR 1E00158243120 à l'Ordre |
Du 20. Je ne comprend toujours pas la démarche de cette avocate Parisienne, pourtant une spécialiste, qui est donc venue frapper fort chez moi. Je lui ai d'ailleurs retourné des questions pour tenter de clarifier aussi cela. J'ai également fait réaliser un constat d'huissier dans lequel il apparait clairement que les informations « litigieuses » dont il est aujourd'hui question sont toujours « divulguées » par le Parisien, en premier, ainsi que par le Huffington Post et par Le Soir, un journal Belge. Voir également « Peut-on faire supprimer son nom des archives des journaux ? », un billet du 1er juin, sur le blog SOS conso, sur le cas des frères D., d'un article publié le 8 novembre 2006 par les Echos, et sur des faits jugés qui semblent être antérieurs à avril 2003. « La cour d’appel de Paris les a déboutés, en notant que `'ni le titre ni l’article ne contenaient la moindre inexactitude", que les frères D. "n’ont d’ailleurs pas été blanchis comme ils le prétendent", la sanction qui les frappait ayant seulement été réduite, et que `'leurs difficultés ne pouvaient être imputées à l’article même, mais à la lecture qu’en font les professionnels" », peut-on lire sur SOS conso, qui poursuit, un peu plus loin... « Les deux frères se sont pourvus en cassation, en faisant valoir que l’exactitude d’un article ne pouvait être opposée au droit à l’oubli numérique. La Cour de cassation a validé l’arrêt d’appel, au nom de la liberté de la presse, le 12 mai. »
Du 20, plus tard le soir... Un médecin a bien eu gain de cause, en Belgique ; mais pour des faits et un article très anciens, de 1994, des faits sans rapports très évidents avec son activité professionnelle. Sur cet arrêt de la cour de cassation du 12 mai 2016, favorable à « la presse », voir également ces articles sur Arrêt sur Images, puis sur LexTimes, ou encore sur NextInpact. Dans son article, NextInpact rappelle « quelques grands principes » qui avait été énoncés par la CJUE, en 2014. LexTimes me plait aussi beaucoup, dès son titre : « Données personnelles : Primauté de la liberté d'information sur le droit à l'oubli ». Si Me Amélie Tripet revenait à la charge, je pense que j'aurais maintenant suffisamment d'arguments encore très pertinents à lui opposer, jusque dans des prétoires. J'ai tout de même contacté deux cabinets d'avocats, mais pour d'autres raisons, pour une plainte ou une citation directe ; j'attends leurs réponses, s'il n'en suit aucune, et alors que rien ne presse vraiment, je les relance début septembre ; ces jours-ci, tout le monde part en vacances.
Du 20, encore plus tard. Il faut que j'arrête de fouiller toutes ces sources et archives, toutes à trois clics. « Sur la bonne foi, Me Tripet soutient que `'l'information rapportée est exacte. Un propos virulent c'est le propre d'un billet d'humeur. C'est la liberté du droit de critique". Enfin, elle estime que si le maire n'a pas fait paraître de droit de réponse `'c'est parce que la révélation du parking payant est exacte. Et c'est ce qui gêne le maire" »... vu sur La Dépèche. Je la retiens
Edit du 22. Depuis hier, mon billet de blog de 2008 n'apparait plus parmi les résultats de recherche, pour certains mots clefs. Il y a eu déréférencement, par les services de Google. C'était une solution que j'avais très rapidement suggérée à Me Tripet, car un très simple et bon compromis : je n'avais rien à changer, chez moi, et pour des requêtes Google précises, mon billet de 2008 n'était plus jamais affiché. J'ai cependant soumis en retour une demande à Google, qui sera donc ainsi arbitre, une solution imparfaite, qui a déjà suscité de vifs débats et controverses : « Votre formulaire de demande de réintégration dans le cadre de la loi européenne sur la protection des données a bien été envoyé. » Par le passé, en 2014 et en 2015, d'autres URL de mon blog ont été déréférencées par Google, pour des requêtes ou des « données personnelles » très précises ; je n'y avais pas réagit. A contre coeur, j'ai aujourd'hui également modifié, raccourci, abrégé, élagué mon billet de 2008, pour simplifier toute suite. Détruire quelques notes, même très anciennes, c'est toujours désagréable ; mais il m'en reste des copies, dont une figurant au constat d'huissier que je viens de faire réaliser. Malgré cet élagage, le fond comme la forme de mon billet de septembre 2008 restent assez inchangés : juste quelques notes... En supprimer encore dans ce billet de 2008 me pèserait sur la conscience. A mes notes, datées du 29 septembre 2008, de mes diverses références : « Faut-il se fier à ce que disent les gens, ou à ce qu'ils font ? A ce que l'on entend, ou à ce que l'on voit d'eux ? Tout dépend de la qualité de votre interlocuteur. S'il est homme de pouvoir, ne l'écoutez pas. Observez le. » • Chapitre 3, Plaidoyer pour le mensonge, Laurent Lèguevaque, paru chez Denoël (2006)
Du 22, tard. Probablement dernière des choses, pour ce billet dèja trop long. La mise en demeure me parvenait donc via mon hébergeur, me reprochant en premier de « divulguer » une information également parue sur le site du Parisien, en septembre 2008. L'information est toujours en ligne sur le site du journal et reste manifestement encore normalement indexée par Google. Rechercher et lire « Le producteur d'Astérix énerve la justice suisse ». Or la mise en demeure qui me parvenait visait à faire « disparaitre » des « données personnelles » d'un tiers qui sont également dans cet article. Je me demande comment le cabinet Ader Jolibois va faire pour obtenir ensuite la « purge » du site Internet et des archives du Parisien. Car vérifications faites, d'abord par téléphone, puis ensuite sur la toile, il m'était rapidement apparu que le cabinet Ader Jolibois, qui m'a mis en demeure, est aussi le conseil « historique » du journal le Parisien... Pour lire « Drogue et sexe chez Astérix », Tribune de Genève du 10-11 janvier 2009, il faut aller consulter les archives des journaux Suisses.
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