Mot(s) clef: Lise
Curieuse insistance, d'un éducateur parmi d'autres
Soit il s'agit encore de mauvaise foi, elle peut être suspectée ou présumée à l'occasion de toute publication ; mais ne voyons pas le mal ou le troll partout. Soit il s'agit plus simplement d'une jeunesse parfaitement inexpérimentée qui se contente de rabâcher les poncifs, les laïus, les vérités, la propagande des aînés, dont celle de l'AFMJF.
« Laisse moi t'éclairer convenablement. » « Si c'est ainsi, tu as été vraiment trop idiot ou bien mal conseillé. » « Avais tu un avocat ? File vite en trouver un ! » « Si t'es pas content, vas donc faire appel. » « Puis pense à consulter le dossier. » « Mais surtout, tout étant complexe ou t’étant inaccessible, cours solliciter un avocat. »
Aujourd'hui, et ici, je n'ai pas davantage de temps à consacrer à ces tweets d'un membre du Conseil national de la protection de l'enfance (CNPE) et « éducateur spécialisé en alternance, il fera du droit « quand il en aura les moyens ». Pas plus le temps d'aller fouiller et lire ce qu'il aurait récemment envoyé encore.
Par ici : https://twitter.com/LyesLouffok/status/1123519401620312064
Par là : https://twitter.com/LyesLouffok/status/1123520497948528642
Puis par ici : https://twitter.com/LyesLouffok/status/1123521360221831168
Pages: 1 · 2
« Déchirures de familles », le replay
« Lors d'un divorce qui implique un parent allemand, la justice lui accorde toujours la garde des enfants. » Ce 24 mai, France 3 région Lorraine ou Gand-Est exposait 3 bonnes raisons de regarder « Déchirures de familles », un documentaire de Françoise Schöller et Christophe Busché. « 1 - Compatir au chagrin des parents. » « 2 - Tenter de comprendre un système qui nous dépasse. » « 3 - Reprendre confiance dans les institutions. »
La diffusion de ce documentaire était tardive, après le Soir 3 seulement, et pouvait être très géolocalisée. En tous cas, pour Paris, on nous annonçait la diffusion de « Amours au pluriel », de Vassili Silovic. « Rencontre avec des polyamoureux, qui assument de vivre plusieurs histoires d'amour en même temps, et de manière consentie entre partenaires. » Couchez ! Faites des enfants ! Pour le reste ou la suite, on découvre toujours assez tôt. « Déchirures de familles », « à chaque fois, un jugement qui, systématiquement, accorde tous les droits au parent allemand » :
« Qui sommes nous ? - Alsace » - « Déchirures de familles », de source France•TV
Toujours, toutes les oreilles et droits aux travailleurs sociaux, ainsi que tous les égards et faveurs au pasteur d'Urhwiller et à sa soeur, ça me rappelle quelque chose. Mais l'Alsace et le Grand-Est ne sont plus en Allemagne, depuis longtemps, je crois. Et c'était à Nanterre et à Versailles, ainsi que entre Paris, les Hauts-de-Seine et puis Taverny où tout s'était ficelé. L'Occupation, c'est déjà lointain ; normalement. Versailles, où l'appel était impossible, méritait bien son titre de cour de confirmation ; « je n'ai jamais été désavouée », me confiait bien en audience une juge pour enfant de Nanterre...
A plus d'un moment, ce documentaire de Schöller et Busché me fait bondir du fait d'échos et de similitudes avec ce qui s'est passé ou ce qui a été bricolé sur le seul territoire Français. Je prend note que les gens de robe Allemands entendraient justifier aisément leurs diverses ou inique pratique et l'intégralité de leurs décisions... « analysez les, finement », d'accord, on va faire comme ça. Puis on conclura que il pourrait juste y avoir à travailler des formes ?
Mai passe. Et comme d'habitude depuis quelques années, c'était une période au cours de laquelle nous discutions un peu d'enfants disparus et de toutes ces situations difficiles, beaucoup de celles qui s'enlisent et qui n'avancent plus depuis des années, sinon depuis des décennies, un peu aussi de celles qui sont plus rapidement résolues. Je n'ai pas souvenir que à cette période, nous ayons un jour parlé de Kalinka, la fille de Bamberski, ni vraiment d'autres choses ou de situations sans grand rapport avec ces « déchirures de familles ». Autour du 25 mai, on discute plutôt et simplement de fugues, d'enlèvements parentaux et de disparitions inquiétantes. Les acteurs majeurs étant généralement ceux qui sont dans la merde jusqu'au cou, ceux qui les entourent ainsi que ceux qui sont sollicités (police, justice, ministères, hotlines, ...).
Ce 26 mai 2019, les Dernières Nouvelles d'Alsace nous ont annoncé que « l'autre jour », à l'école d'ostéopathie Oscar de Strasbourg, un nouvel espace ainsi que une soirée ont été dédiées « à la mémoire d'une jeune élève disparue l'an dernier, Carla Clementz. » Il peut s'agir d'un choix éditorial. Il faut bien qu'on discute également un peu de ces « disparus » là et de difficultés ou de douleurs que ça suscite... Et puis pourquoi pas aussi « de la considération de l'ostéopathie par l'univers de la médecine » ; on parle bien beaucoup de l'homéopathie. Une « cérémonie marquée par le deuil » au cours de laquelle le pasteur et son mari le généraliste se sont exprimés « publiquement ».
Pour Faits divers, le mag, et France 2, en mai 2008, pour un reportage télé de 30 minutes, les Clemetz ou « la famille d'accueil » n'avaient strictement rien à dire aux journalistes. Fin octobre 2010 et alors que « la famille d'acceuil » avait perdu devant la cour de cassation, j'avais évidemment téléphoné aux Dernières Nouvelles d'Alsace ; mais un journaliste du secteur de Haguenau m'avait fait comprendre que le sujet ne les intéressaient pas du tout ; un choix éditorial ; à l'époque, j'en concluais que ce journal ne publie que des articles qui plaisent au pasteur et au généraliste.
Un nouvel espace nommé Carla Clementz https://t.co/FXdE7fflR2 #Strasbourg #Alsace pic.twitter.com/IG03HiJj1Z
— StrassFeed (@StrassFeed) May 26, 2019
Enfants confisqués au Japon : le calvaire des parents français
A la première vidéo que je repère, par CNews, suite à cette journée « enfants disparus et accompagnement des proches » organisée par Droit d'Enfance ou le 116 000, je commence à sourire. Une femme témoigne, parle d'une fugue... puis surtout, un grand-père témoigne, nous parle d'enfants « soutirés » par une mère Japonaise. C'est la règle, au japon, dure, lapidaire, radicale, bien connue depuis un moment déjà. « Mon fils n'a plus d'accès à ses enfants, ne sait pas où ils se trouvent, ne sait pas comment ils vont, les autorités Japonaises acceptent cette situation » :
Ces situations exotiques peuvent donc manifestement être facilement entendues par le 116 000, nos travailleurs sociaux et nos ministères. Des situations qui pointent ici du doigt les Nippons, ces saletés qui n'appliquent d'aucune façon les standards que nous, Français, approuvons. On en lit plus sur lepetitjournal.com dans sa rubrique Expat-Politique :
C'est tout à fait similaire à la politique et aux pratiques qui étaient en vigueur à Nanterre, en France, ces années passées. « Accepte ce qu'exigent les tantes maternelles de ta fille, la garde de ton ainée, abandonne leur enfin cette gamine. Arrête de te plaindre des travailleurs sociaux. Arrête de solliciter les autorités pour ce qui se passe à la MECS de Taverny, et pour ce que font ces travailleurs là. Arrête d'écrire partout et de tout exposer. Supprime ton blog. Accepte que ta fille disparaisse chez ces tantes. Accepte de ne plus avoir le droit de communiquer avec elle, d'aucune façon, et de ne plus en avoir la moindre nouvelle. Cesse d'interpeller les journalistes. Arrête de faire appel et de contester nos jugements. N'autorise surtout pas la diffusion du reportage Faits divers, le mag, sur France 2. » Le résultat là et tout ce qui a ensuite encore suivi a été documenté en long et en large, dans ce blog, où je n'ai jamais rien supprimé. Mais c'est moins Nippon, ce que je décris est davantage d'inspiration soviétique. Ces derniers, les soviétiques ou ces autres saloperies, avaient recours à la psychiatrie pour discréditer quiconque s'opposait de trop. Si ce n'était pas Soviétique, c'était un franc mix Sino-Soviétique, entre manipulations de toutes natures et recours à la psychiatrie, tout ce que l'occident décriait dans les années 60 à 80.
Les abus de la psychiatrie, depuis 1838, tout le monde pourrait connaitre ; un bon avis, d'où qu'il vienne et quel qu’il soit, basta, « pas de contestations ! » Sur les pratiques Chinoises dont ont pu s'inspirer les juges de Nanterre, la cour d'appel de Versailles et les travailleurs sociaux de l'OSE France, lire Bulle n° 40 de 1993, par Prévensecte, sur le lavage de cerveau ; « Quel qu'en soit le cadre, la réforme de la pensée a deux éléments de base la confession (étaler au grand jour le "mal" passé et présent) et ré-éducation - le remodelage à l'image de l'homme communiste. » Ne pas manquer de lire aussi l'expert, Richard Josefsberg, Internat et séparations, auteur, ouvrage et théorie largement promus chez les travailleurs sociaux. Françoise Sironi, Bourreaux et victimes : Psychologie de la torture, certainement un bon complément de lecture également. A côté de quoi, ces Nippons d'aujourd'hui me paraissent de loin moins barbares ou sauvages. Le procédé Japonais s'étale sur 5 minutes, le temps de faire les valises ; ensuite, cause toujours. Le Processus Français s'étend sur plusieurs années ; avec bien sûr toujours la possibilité de faire appel.
Je ne pense pas que ce que je pourrais raconter et décrire soit audible par Droit d'Enfance, des travailleurs sociaux.
Hasard des calendriers
Il y a donc eu un gros bruit au mois de juillet, autour de l'affaire Benalla ; ça va reprendre mercredi 12, avec de nouvelles auditions encore. Avaient suivi le fichage, l'affichage et puis et le bordel @DisinfoEU, pas fini non plus. Sujets autour desquels je percevais encore et redécouvrais bien ce qu'est maintenant non seulement le shadow ban à la sauce Twitter, mais aussi les shadow de tweets en particuliers. Puis ensuite, hier, les comptes de Alex Jones et de Infowar ont fait #pschitt peu après avoir été un peu voilés ou muselés également...
« We do not shadow ban. You are always able to see the tweets from accounts you follow (although you may have to do more work to find them, like go directly to their profile). », affirmait Twitter. Puis Twitter me confirmait quelque chose par DM... tandis que je continuais à les lires ainsi qu'à bien écouter ce que nous disait @Jack. « We still factor behavioral signals into how we rank Tweets because we believe this is critical to serving healthy public conversation. As always, we’ll continue to refine our approach... », un thread de @TwitterSafety.
Si elle est un jour reconnue par tous, on nous soutiendra que cette nouvelle forme de censure #Shadowban sur Twitter est un faux problème, qu'il n'y a qu'à y rester très sage, à y respecter les terms'n'rules - CGU et règles qui auraient récemment fondues comme neige au soleil suite à une action en justice de UFC Que Choisir..... A ces sujets, Metro USA est très clair : « There are certain sites and tools online that claim to tell you if you've been shadowbanned, but there's no evidence that they're accurate. Instead, you can perform a simple test in your own head: Ask, am I being a jerk who's violating this platform's terms of service? If the answer's no, you should have nothing to worry about. »
Lucie Ronfaut de chez @FigaroTech va probablement abonder en ce même sens : « [...] on parle très vite de "censure en ligne" pour une foule de choses qui n'ont rien à voir entre elles (non respect des règles publicitaires, spam, infraction du droit d'auteur...) [...] A-t-on un droit inaliénable de dire ce que l'on veut sur Facebook ou YouTube? » Je garde une copie de ses tweets qui me semblent être représentatifs de quelque chose, peut-être de tweets d'une journaliste #HighTech qui devrait approfondir des sujets, notamment ce qui se passait et comment fonctionne aujourd'hui Twitter.
Nous avons à nouveau régressé, on l'ignore, ou on n'en a strictement rien perçu et on s'en est accommodé, sinon, on est très content lorsque le phénomène #shadowban voire #pschitt affecte un compte ou des tweets qu'on souhaitait voir disparaitre ou ne jamais avoir vu en ligne. Tout est aujourd'hui devenu « signaux », les blocages, les unfollow, les follow, les mentions, etc, suite à quoi les algorithmes et la modération Twitter attribuent des notes, jugent et peuvent sévir sans apporter la moindre explication... Toutes paroles, images, tweets ou discours « qui heurtent, choquent ou inquiètent » sont maintenant très susceptibles d'être « signalés » dès les premières réactions de fâchés ou de vexés.
S'ajoutent donc maintenant encore le flicage et les affichages par @DisinfoEU ou Disinfo lab, aussi non susceptibles de réclamations. « Le fait de figurer dans un fichier signifie que vous avez été très actifs pendant l’affaire Benalla. » Ainsi que les réflexions et les tweets lapidaires de @mounir, dont à propos de l'Histoire et de « dictatures communistes ». « Enfin, les mots ont un sens » ? « L'accusation totalitaire nie à priori la possibilité de l'innocence puisque toute protestation d'innocence est considéré comme un signe supplémentaire et irréfutable de culpabilité. [...] le tribunal politique totalitaire jurera que le prévenu est d'autant plus coupable qu'il n'avoue pas. » Moi, coupable, selon @mounir, d'utiliser parfois des mots et des références tellement trop dures, je m'en contrefous.
ainsi que Cinq pour cent de vérité, La dénonciation dans l'URSS de Staline
Par hasard, dans un « programme en cours de finalisation » vu sur feminisme2018.fr et sur Google drive, j'ai remarqué qu'une personnalité pourrait contribuer à la première université d'été du féminisme, organisée par @Egal_FH et @MarleneSchiappa : « CARTE BLANCHE à Yael MELLUL, Féministe, ex-avocate ». C'est dans ce contexte que certains de mes tweets sur de la censure déjà (mais via Google) sont cachés, censurés, quasi depuis leur envoi ou publication, même si ces tweets ne sont pas du tout litigieux, mais peut-être gênants. Exprimer ou publier et partager ce qu'on a envie tout en respectant simplement la loi #loi1881 #LCEN c'est devenu compliqué sur Twitter.
Shadow banned again
La première fois, 6 à 8 heures. La seconde fois, trois jours. Là, je ne sais donc pas combien de temps ça va durer. Et comme les fois précédentes, je n'ai pas eu la moindre notification de la part de Twitter. Beaucoup en moins de 15 jours... Un shadow ban sans même un quelconque tweet clash, je ne comprend donc plus ce qui se passe avec Twitter.
Edit du 1/9... Bilan d'août, sur environ 28 jours et selon Analytics, avec les topics @disinfoEU et aussi des sujets tel que #Shadowbanning et #DMCATakeDown : 401.7k impressions, 2076 tweets, 1720 mentions, 1,2k réponses, 2,4k clics sur le lien, 232 retweets, 874 J'aime... Je croyais que Twitter c'était fait pour tweeter, pour partager et pour papoter avec les gens ; j'ai dû me tromper vu que sur la même période, ou que maintenant, je remarque régulièrement ces ban.
Ce que je vois en fenêtre privée et sans y être authentifié (ou comme si un tiers qui ne me follow pas cherchait mes tweets). Aucun de mes tweets pour la recherche @bkant pic.twitter.com/0jPQILVgsx
— Bruno Kant (@bkant) 31 août 2018
a/ j'utilise tout le temps une fenêtre privé sans y être authentifié. J'y vois alors quasi tout, y compris les tweets de ceux qui m'ont bloqué. Quand je finis ban, mes tweets disparaissent instantanément.
b/ qui confirme alors l'état: https://t.co/rvvBwARJSD— Bruno Kant (@bkant) 31 août 2018
Des tweets « cachés » et des « silos » ?
Des tweets « cachés » ou des solutions pour en faire « disparaitre » discrètement sinon involontairement, j'en avais remarqué dès 2012 déjà... Le « shadow banning » (search ban, thread ban, QFD ban) semble être nouveau, nouveau au moins sous sa forme actuelle, très peu discrète, mais radicale. C'est encore une fois ennuyeux lorsqu'on milite ou que l'on cherche simplement à proposer un peu de lecture ou de contradiction sous des hashtags ou avec des mots clefs ; en cas de ban, l'intégralité des tweets du compte finissent par disparaitre pour quelques heures à plusieurs jours.
Ennuyeux aussi car on comprend bien que du fait de ces mêmes rouages, nous ne lirons plus jamais tout le monde quand ça buzze un peu fort et très longtemps. Nous resterons à la fois privé d'exprimer et de partager nos opinions ainsi qu'empêché de prendre connaissance de tout ce qu'expriment les autres ; je ne suis pas sûr que ce soit très conforme aux DUDH, CEDH et DDHC. De surcroit, et ça peut sembler nouveau aussi, quand ça buzze trop fort, on peut maintenant finir fiché et affiché puis conspué par @mounir, notre Secrétaire de ces réseaux... #DisinfoEU
Les « silos », Jack Dorsey vient lui même d'en parler voire d'en reparler. Il suffit de bloquer et de masquer des twittos pour doucement s'enfermer dans une bulle... tout en empêchant les twittos bloqués de vous lire et de vous répondre. C'est pourquoi j'ai pris pour habitude d'utiliser très fréquemment une fenêtre privée, pour casser ces filtres élémentaires, dans le but de lire toujours un peu de tout, les nombreux twittos qui m'avaient bloqué également. Une fenêtre privée avec ces shadow ban, ça ne sert plus à grand chose, ou ça devient vite fastidieux si on veut encore lire tout le monde et leurs conversations. « Mais pourquoi vouloir lire aussi les trolls, les journalistes, les Phi, les RN, les élus et aussi tous ces avocats et juristes récemment repérés par Nicolas Vanderbiest, l'expert indépendant ? »
Je viens de trouver un autre truc, nouveau ou simplement très rare. C'est décrit depuis 2012 ainsi que décrit dans les rubriques d'aide de Twitter. Le blocage pour la France (et l'Allemagne) de tout un compte Twitter :
Ma TL est bizarre. Des bulles de filtres, mais poreuses ? #Shadowbanning #silos pic.twitter.com/EDVlejqunD
— Bruno Kant (@bkant) 31 août 2018
Depuis des semaines, on lit que Trump crie contre les « mensonges » et contre la « censure ». Il semblerait que l'un de ses plus gros « trolls » ou qu'un « bruyant Trumpiste islamophobe » ne peut plus être lu par les Français :
#silos #Shadowbanning “She was supposed to be a Russian bot. That seemed like the best explanation for @AmyMek. No normal person could be so prolific and prejudiced. For five years, the mysterious Twitter account ― which has more than 200,000 followers…” https://t.co/fOfpFAX89H
— Bruno Kant (@bkant) 31 août 2018
Deux tweets « cachés » ? #FreeSpeech sur Twitter, c'est du passé ?
D'un Canard enchainé de 2012, par là |
Je continue d'étudier le shadow banning, sur Twitter, un réseau social qui me semble maintenant être très différent de ce qu'il était par le passé. Lorsqu'on y publiait un tweet qui ne plaisait pas à d'autres, il pouvait être « signalé », voire le compte pouvait être « signalé » puis « suspendu » ; tout le monde connait bien ces principes, qui ont souvent aussi été utilisé par des militants ou par des taquins, pour dégager des twittos et leurs productions.
Après suspension et lors du rétablissement du compte, on pouvait être prié de supprimer des tweets, ou l'on pouvait encore aller constater qu'il en manquait. Au passage, on pouvait parfois également constater quelques blocages supplémentaires, par des tiers, notamment parmi ceux avec lesquels on venait d'échanger directement ou simplement via hashtags et mots clefs. Au fil du temps, même s'il n'y avait pas de réactions particulières de la modération puis suspension de comptes, les blocages intempestifs ou non, parfois des blocages idéologiques, ces phénomènes était très susceptible de constituer des bulles ou filtres de réalités, sur Twitter...
Voici comment fonctionne l'algorithme de Twitter
Will Oremus — Traduit par Antoine Bourguilleau
10 mars 2017 à 11h09 — mis à jour le 18 juillet 2018 à 18h00, chez Slate, extrait :
« ... ceux qui cherchaient la vérité sur Twitter pouvaient encore la trouver. Mais pour bien d'autres, Twitter est devenu une machine à mentir -un lieu où les mensonges et les fausses nouvelles ont fleuri au sein de sous-communautés idéologiques isolées qui semblent habiter dans des réalités alternatives. »
Le shadow banning de comptes dans leur intégralité (sans jamais la moindre notification de la part de Twitter) est très concret et concerne bien plus qu'une petite poignée de twittos. shadowban.eu peut donc renseigner, une fenêtre de navigation privée également, pour y déceler des tweets manquants, ceux d'autres comme ses propres tweets. On peut y déceler des « QFD ban », des « thread ban » également, et beaucoup plus facilement et rapidement des « search ban ». Via les hashtags #ShadowBanned ou #ShadowBanning on peut vite repérer des comptes bannis (sauf si depuis, la censure a été levée ; parfois des twittos semblait s'y être trompés sur des états de comptes...). J'avais en tous cas très aisément pu repérer des comptes affectés par cette nouvelle forme de censure sournoise en utilisant le mot clefs @DisinfoEU, juste en suivant des sujets et des discussions souvent essentiellement d'ordre politique.
Company
Setting the record straight on shadow banning
By Vijaya Gadde and Kayvon Beykpour
Thursday, 26 July 2018, Twitter, le blog officiel, extrait, dont une petite phrase nuancée surlignée ici :
People are asking us if we shadow ban. We do not. But let’s start with, “what is shadow banning?”
The best definition we found is this: deliberately making someone’s content undiscoverable to everyone except the person who posted it, unbeknownst to the original poster.
We do not shadow ban. You are always able to see the tweets from accounts you follow (although you may have to do more work to find them, like go directly to their profile). And we certainly don’t shadow ban based on political viewpoints or ideology.
Par contre, trouver des tweets uniques qui auraient été « cachés » sournoisement, c'est un peu plus compliqué. J'ai moi même envoyé plus de 81 000 tweets depuis 2009 et je n'envisage pas d'aller vérifier parmi ceux-ci lesquels pourraient aujourd'hui être « cachés ». J'ai par contre trouvé deux de mes tweets récents qui n'apparaissent plus dans une fenêtre privée (un search, sans être authentifié sur Twitter). Ces deux tweets devraient toujours être retrouvables facilement par ceux qui me follow. Par contre, ceux qui ne me followent pas ne les retrouveront pas avec la recherche de Twitter, ceux-là devront connaitre leur URL ou le lien direct des tweets pour aller les lire. Trouver des tweets d'autres qui auraient été « cachés » ? Il faudrait fouiller un compte quelconque aux tweets bien piquants, vérifier parmi ceux-ci lesquels ont totalement disparus de résultats de recherche ; potentiellement un travail de quelques heures mais si mes divers constats sont bons, la pêche aux tweets censurés ou « shadowed » devrait être fructueuse.
Depuis mon interface (https://twitter.com/) et mon compte Twitter habituels, avec les mots clefs @bkant #DMCATakeDown, je retrouve immédiatement deux de mes tweets que j'ai envoyé vers les 17 et 18 août 2018 (01:14 - 18 août 2018 et 19:58 - 18 août 2018, heure de Paris). Dans une fenêtre privée et sans y être authentifié, comme déjà exposé plus haut, je ne les retrouve pas depuis un long moment, même si mon dernier « search ban » a bien été levé. J'ai fait chercher un inconnu, sur Twitter, il ne les a manifestement pas retrouvé non plus, il ne remarquait que trois autres tweets que j'avais posté plus tard, vers le 21 août, sur le même sujet ainsi que cette fois, sur « l'effet tweet ban » également. Est-ce temporaire ou définitif ? N'étant pas dans les confidences de Twitter, et comme @TwitterParis ne me répond jamais à rien, je ne saurais pas avant un moment si ces deux tweets réapparaitront un jour pour tous ou s'ils resteront ainsi marqués « shadowed » pour toujours.
Ces deux de mes tweets actuellement « cachés » ne sont pas anodins. Ils sont bien en rapport avec #DMCA ou une sorte de tentative de faire censurer sans débats #DMCATakeDown l'un de mes billets de blog sur Yael Mellul de juillet 2015. Le sujet #DMCATakeDown je connais assez bien déjà, je l'avais approfondi en 2016. Une requête de type DMCA à moins qu'une banale mais tout à fait confuse « demande de suppression » auprès d'un moteur de recherche ; « Defamation Complaint to Google » ; mais une requête #DroitOubli #CachezMoiCa qui n'aura manifestement pas été suivie d'effet pour ce qui concerne mon billet de blog d'alors. Le contenu de ces tweets ou plutôt de cette requête que j'ai repérée sur Lumen database est diffamatoire, à mon encontre. En Les tweetant, j'espérais qu'il allait me parvenir quelques explications de la part de cette militante féministe « omise du barreau », sinon de ces sphères là, pas mal de féministes, mais d'autres courants également ; mais mes envois ou ces deux tweets ont donc simplement été « cachés », censurés par les algorithmes ou par la team Twitter. #FreeSpeech sur Twitter, ou les débats, les échanges et les opportunités de lectures que nous avions pu y connaitre, c'est du passé...
En tous cas, dans mon billet de blog de juillet 2015, je n'avais pas écrit de conneries au sujet de Yael Mellul ou de ce qu'elle avait traversé ; je m'étais même bien abstenu d'y ajouter qu'elle aurait alors été radiée du barreau. J'avais juste bien perçu et noté qu'elle avait eu à éprouver quelques sérieuses difficultés et qu'elle avait alors posé sa robe. Ce qui a d'ailleurs été confirmé récemment, dans une interview ou présentation de la militante, par l'Express :
La femme qui voulait faire tomber Cantat
Par Benoist Fechner et Claire Hache,
publié le 26/06/2018 à 17:30, mis à jour à 19:46, l'Express, extrait
"Trouver du recul sur sa cause pour n'y puiser qu'un mieux-être" aura pris du temps et lui aura sans doute coûté sa carrière. Omise du barreau de Paris à sa demande, en février 2015, après vingt ans d'exercice, Yael Mellul confie un "burn-out", une "descente aux enfers" dans laquelle les difficultés personnelles et les coups reçus dans le débat public s'entremêlent. Elle suit depuis une psychanalyse.
#DMCATAkeDown #Shadowban @TwitterParis Ta baleine se porte pas très bien? pic.twitter.com/DGoqljFv0A
— Bruno Kant (@bkant) 21 août 2018
Bertrand Cantat et Yael Mellul, ça chauffe https://t.co/uMv0DZdids#DMCATakeDown @YaelMellul si vous avez un commentaire à formuler, dites le pic.twitter.com/pgSFswkW5w
— Bruno Kant (@bkant) 17 août 2018
Censuré, à nouveau
Edit de la nuit du 18 au 19 août, tard... J'affiche maintenant un ❌ sur mon profil ou compte Twitter, comme ça m'a été suggéré par des éléments d'explications de shadowban.eu, cet outil de test de comptes Twitter.
Je me demandais s'il allait être facile de reproduire ce qu'il m'est arrivé le week-end dernier, mes tweets avaient finis cachés. Bingo, et sans efforts particuliers, juste en tweetant très raisonnablement, j'ai encore fait buguer la baleine...
Je vais maintenant chercher si ça arrive aussi à d'autres que moi. Ca foutrait définitivement en l'air les études de @Nico_VanderB et @visibrain puisque de nombreux tweets de big buzz pourraient juste être cachés.
Hello @TwitterFrance @TwitterParis @TwitterSupport , you explained you don't #Shadowban but what is that?#ShadowBanned #Shadowbanning @gchampeau @OBerruyer @AnonVicieux @lpenou @CIndigne J'ai déjà réussi à le reproduire.... pic.twitter.com/NMtyDXlmKh
— Bruno Kant #6456 (@bkant) 18 août 2018
Edit du 18/8 19h04... En fouillant 30 minutes autour de @DisinfoEU et @nico_VanderB, j'ai pu trouver un autre twittos qui a disparu des radars. Bizarre, bizarre. Je me demande comment réagira Le Reloup ainsi que Nicolas. Un certain Le_Reloup a été fiché par la #DreamTeam Disinfo, pour 480 tweets
Yep, en fouillant 30 minutes, j'en ai trouvé un autre. Mêmes symptômes. @lpenou @epelboin Le #Shadowbanning ça n'existe pas... Pourquoi les tweets de @Le_Reloup sont ils cachés? pic.twitter.com/0xyZ2NNPjp
— Bruno Kant #6456 (@bkant) 18 août 2018
Edit du 18/8 20h19...
Deux journalistes de Marianne avaient bien compris qu'il y a un gros soucis avec les outils qui ont été utilisés par Nicolas ou l'ONG. Et avec ce #shadowbanning à l'oeuvre, ça devient criant. https://t.co/wWwKTcfAEv pic.twitter.com/LkLnAr4IGn
— Bruno Kant #6456 (@bkant) 18 août 2018
Censuré sournoisement, encore ?
Edit de 16h30 : Après avoir encore un peu approfondi le sujet, ce que je décris dans ce billet, sous l'extrait infact, est finalement bien connu et ne correspondrait pas à une défaillance de la baleine ou de ma vue. Mots clefs : Shadow Banning ; « une technique de modération plutôt ignoble mais très utilisée par Twitter, Reddit, et d'autres ». Pour 8 jours, ça fait beaucoup. Fiché par @DisinfoEU, conspué par @mounir, on s'en plaignait trop... alors que sur ces mêmes périodes et probablement durant #Benalla aussi, @TwitterFrance @TwitterParis me censurait les tweets
infact, www.independent.co.uk, extrait
What is 'shadow banning', and what is Trump accusing Twitter of?
Anthony Cuthbertson | @ADCuthbertson | Thursday 26 July 2018 14:22
The issue of online "shadow banning" has once again provoked a major debate about free speech and censorship, after US President Donald Trump accused Twitter of silencing Republicans.
Shadow banning essentially means that a user of Twitter or any other online forum is not actually banned outright. Instead, all of their posts are made only visible to themselves.
For example, if a Twitter user was shadow banned, they would still be able to see their tweets but no one else would. The idea is to limit the reach of a user without them being aware that they have been silenced – potentially preventing them from retaliating against the moderators responsible for the ban.
Edit de 18h50 : Dans un billet du 1er août 2018 du Blog Des Modérateurs... « Twitter détaille comment il classe les tweets dans les résultats de recherche ». Le shadow ban, ça n'y existe pas ? Mais il pourrait y avoir eu des bugs ? Un communiqué de Twitter du 26 juillet assurait : « People are asking us if we shadow ban. We do not. », « We do not shadow ban. You are always able to see the tweets from accounts you follow (although you may have to do more work to find them, like go directly to their profile). And we certainly don’t shadow ban based on political viewpoints or ideology. » Et je me demande encore pourquoi quelque chose de cette nature a pu se produire... Aux USA, il pourrait y avoir eu un gros bug. Twitter insiste : « And most accounts affected had nothing to do with politics at all. »
Mon compte Twitter a déjà été bloqué. Deux fois au moins, je crois, pas plus. Suite à des signalements par des faunes ou par des individus mécontents. Ou peut-être en raison de ce que j'envoyais. J'en avais alors à chaque fois été rapidement ou spontanément notifié par Twitter. Puis j'avais à chaque fois très vite et facilement pu le réactiver.
Des mécanismes de filtrages sans autre forme de notification de la part de Twitter, j'en avais déjà remarqué et étudié aussi ; quelques tweets avec hashtags et mentions puis avec hashtags peuvent perdre en visibilité, ce suite à un simple blocage par un tiers mentionné. Ce qui vient de se produire ce week-end est également sournois mais plus radical encore ; ou la baleine s'est échouée sans rien pouvoir en dire de plus. Ca a duré un petit moment, deux heures, sinon bien davantage. De tests que j'avais fait dans la nuit passée avec des navigateurs et un compte différents :
L'huma vient de publier un article #DisinfoEU tout frais.@lpenou @OBerruyer @gchampeau @reesmarc mais la gauche est partie à la plage ce dimanche soir. pic.twitter.com/A84t2zsaX6
— Bruno Kant (@bkant) 13 août 2018
Il est vraiment curieux mon Twitter #DisinfoEUGate@TwitterFrance @TwitterSupport Vous avez une idée de ce qui se passe? En navigation privée ou sans être authentifié mes tweets n'existent plus. Même depuis un autre de mes comptes, je ne retrouve et vois plus rien de @bkant pic.twitter.com/x6nI5HAWOh
— Bruno Kant (@bkant) 13 août 2018
Le buzz #DisinfoEUGate c'est déjà du passé. De 2 à 3 tweets et plus par minute le samedi, pas mal quand même aussi ce dimanche, ce lundi matin 8h50, je ne vois plus qu'un tweet toutes les 5 à 10 minutes... pas vraiment plus à 9h40. A 9h50, pour #DisinfoEU 30 minutes entre deux tweets. On va dire que les gens ont déjà tourné la page #DisinfoEU ou qu'ils dorment tous encore. Sinon, que les trois tweets de de notre Secrétaire @mounir qui conspuait les protestataires a finalement été très bien reçu #ShutUp
Cependant, par DM, on me dit : « Alors là non disponibilité de qq heures c'est lié à l'usage de noSql ». Faut donc voir.
Dès ce samedi, je remarquais déjà quelques grosses anomalies sur Twitter, avec mes propres tweets qui semblaient parfois s'évaporer, parfois ne plus apparaitre à mon écran PC (avec mon compte habituel et l'interface web de base, https://twitter.com/). Dès samedi, je vérifiais mon filtre de qualité (mes mentions), mes mots masqués également, et j'avais par moments le sentiment de ne plus trop être lu (pas de RT, peut-être moins d'engagements, pas de commentaires ou d'interpellations suite à mes tweets, hormis de la part de mes quelques followers...).
Tweeter dans le néant, dans l'indifférence, j'ai l'habitude ; personne ne réagit à des logorrhées ni à des banalités, ni ne réagit sur des sujets qui n'intéressent jamais, c'est normal. Ou tweeter tard la nuit et ne pas remarquer de réactions non plus, j'ai l'habitude aussi et c'est normal également ; la nuit, les autres dorment. Mais Tweeter dans un vide abyssal sur des sujets sensibles tels que #DisinfoEUGate et #RGPD, ça finissait par m'étonner un peu plus.
Je confirme
VOUS ETES CENSURE#BKANT OU BKANT TOUT COURT
Seules réponses qu'on vous fait apparaissent
Vous voulez une copie d'écran ? https://t.co/4iNHS3GmBf— Cancéreuse Indigne Matricule 3 405 (@CIndigne) 13 août 2018
Ce samedi, c'était peut être autre chose, un bug, mon PC, mon Firefox, la baleine, ou j'y voyais parfois moins clair. C'est dans la soirée ou dans la nuit de dimanche à lundi que quelque chose a vraiment changé pour moi. Tandis que le bad buzz #DisinfoEUGate tendait à s’essouffler ; je remarquais de moins en moins de tweets à ces sujets. Est-ce que d'autres que moi ont été muselés ou beaucoup ont-ils simplement cessé de tweeter, ce week-enk? Ou sont-ils partis précipitamment, en vacances ? En tous cas, selon Twitter Analytics, les impressions organiques et engagements de mes quelques tweets pourraient avoir diminués, ce dimanche soir, peut-être bien même avant.
Dans la nuit de dimanche à lundi, je me suis ensuite aperçu que lors de recherches via fenêtre privée, je ne retrouvais plus le moindre de mes tweets. J'utilise assez fréquemment une fenêtre privée pour suivre tout ce qui se dit, pour y lire malgré tout aussi les twittos qui m'ont bloqué, des gens, des militants de tous bords, des journalistes, des excités ou des coincés mais intéressants ou à suivre tout de même, des avocats, des juges, des personnages et des élus aussi. Et c'est dans une fenêtre privée puis avec un autre navigateur que j'ai bien pu constater la bizarrerie. Aucun message de la part de Twitter ne m'a informé de quoi que ce soit, mais j'ai été encore une fois censuré ?
Un autre twittos qui ne comptait pas parmi mes followers m'a ensuite bien confirmé que mon compte était anormal, lui même ne trouvait aucun de mes 80 000 tweets ni le moindre au sujet de #DisinfoEUGate. Pour les recherches telles que @bkant ou @bkant #disinfoEUGate : aucun de mes tweets. A tout hasard, je me suis ensuite déconnecté puis réauthentifé, mais je n'ai pas vu de message ou sermon de la part de Twitter à ma reconnection.
Il existerait bien un nouveau mécanisme de censure de ce genre, qui tend à limiter la porté des tweets. Selon un article Tech de Numerama du 16 février 2017, sur mots clefs ou sur signalements, la team Twitter serait susceptible de limiter la portée d'un compte. Mais il y aurait alors un message d'avertissement. Ou les temps ont changés, et aujourd'hui, l'équipe ou les automates Twitter bâillonnent, basta ? De Numerama, de leur article de début 2017 :
Je n'ai donc pas été averti de quoi que ce soit ; je n'ai d'ailleurs pas pour habitude d'injurier les gens. « C'est lié à l'usage de noSql » ? J'ai plutôt pour coutume de tweeter juste comme tout le monde, sur l'actu, ou sur ce qui fait du bruit sur Twitter ; en ce moment, l'équipe DisinfoEU, ses méthodes, ses productions, ses cris et ses difficultés, dont avec 55 000 fichés diffamés, la CNIL et avec Olivier Berruyer. Je n'ai pas non plus le sentiment d'avoir harcelé qui que ce soit. J'ai bien mentionné fréquemment des comptes comme celui de @mounir, @matymen, @Nico_VanderB, @DisinfoEU ou encore @AAlaphilippe ; certainement pas plus que tout le monde. De surcroit, les comptes avec lesquels on n'échange pas sont protégés par des automatismes anti harcèlement de Twitter ; on pourrait y mentionner 36 fois @TotoLeNouveau, il ne remarquerait jamais plus d'un unique tweet.
Ai-je été signalé pour des tweets, voire pour un peu trop d'ironie mal perçue ? Ai-je été signalé pour avoir répondu et avoir échangé simplement avec d'autres, ou car ces échanges ont générés des notifications multiples mais non désirées ? La baleine supporte mal le réchauffement climatique ou les orages ? Faute d'informations de la part de Twitter, je n'en ai aucune idée.
#RGDP #DisinfoEUGate @AAlaphilippe: "On est pas obligé dès le début de donner accès à tout le monde pour fouiller dans Facebook... parce que ce serait très dangereux... Facebook doit absolument s'ouvrir" https://t.co/ORqVqbw9rs
— Bruno Kant (@bkant) 12 août 2018
Puis ce matin, 8h, j'ai pu constater que mon compte Twitter est manifestement à nouveau normal. Dans une fenêtre privée, je retrouve à nouveau tous mes tweets. Par contre, le big buzz semble être soudainement mort. Si « noSQL » a tué le buzz, c'est grave ? Bizarre, bizarre.
Cette situation ne me dérange pas plus que ça. D'autant moins que l'essentiel de la grosse vague #DisinfoEUGate semble être passée ; si elle n'a pas été étouffée par la censure de Twitter ou une panne... Et on me lira moins sur Twitter, je m'en fous. Ca ne m’empêchera pas non plus de tweeter encore, d'y alimenter mon micro blog. Et manifestement, ça ne m’empêche pas de lire et de discuter un peu des inconnus tout de même, ni d'échanger avec ceux qui me follow. Puis avec une fenêtre privée, je verrais bien comment ces choses évolueront encore.
J'irais même jusqu'à dire que la situation m'arrange. Etant de toute façon un peu dissuadé de tweeter depuis un moment, mais pour diverses autres raisons encore, sans rapport avec ce qui vient juste de se produire. Tandis que depuis quelques jours, je pense à extraire des billes de mon micro blog pour en faire un vrai billet de blog. Ici, les choses se perdent moins et seront certainement plus claires et lisibles qu'en restant éparpillées là bas.
Vous ne délirez pas, vous êtes censuré pic.twitter.com/mhltbU9KF4
— Cancéreuse Indigne Matricule 3 405 (@CIndigne) 13 août 2018
Mon compte Twittter refonctionne. @sorin_emmanuel @CIndigne Bizarre, bizarre... #DisinfoEUGate On est beaucoup à avoir été muselés pendant un bon petit moment? Ou c'est juste moi? pic.twitter.com/7QaYNAPAdu
— Bruno Kant (@bkant) 13 août 2018
Re: Plainte PL/2018/70 à l'encontre de l'INPI
Je pense que pour moi, ce sujet est clos. J'ai répondu à l'AFNOR, où j'avais écrit, en leurs suggérant de se débrouiller avec l'INPI, c'est à la suite. Va y avoir du boulot pour l'audit #ISO9001 à suivre et sa préparation. Et perdre davantage de temps avec cela ne m'intéresse pas. Pourvu qu'on ne m'en reparle plus.
J'ai bien inventé quelque chose, tout début janvier, en tous cas réalisé quelque chose qui n'existait manifestement pas, selon des recherches déjà bien approfondies, sur Internet. J'ai donc tenté de déposer une première e-Soleau, le 7. Puis en cherchant encore (des recherches d'antériorité), je me suis aperçu que je contrefaisais un brevet Chinois, décroché en 2016 par Fujian Wide Plus Precision Instruments Co., Ltd (http://en.wideplus.com/) :
https://patents.google.com/patent/CN105334717B/en
https://worldwide.espacenet.com/publicationDetails/biblio?CC=CN&NR=105334717B&KC=B&FT=D#
Puis le 12 janvier, j'ai déposé une seconde e-Soleau, décrivant des méthodes qui contournent ce même brevet Chinois. Les deux e-Soleau décrivaient mes progressions, des méthodes et des prototypes fonctionnels. Sauf que ça a été un peu foiré par l'INPI, qui n'a trouvé et enregistré ma première e-Soleau que bien après ma seconde e-Soleau du 12.
Sinon, le moteur pas à pas inventé par Marius Lavet en 1936 et réputé depuis n'être qu'unidirectionnel peut-il tourner dans les deux sens ? La réponse est oui, deux ou trois types de signaux peuvent être utilisés pour faire fonctionner une montre banale assez bien à l'envers, comme dans le sens horaire, en mode pas à pas, ou pour piloter un moteur de type Lavet d'horlogerie en mode bidirectionnel. Sans modification mécanique, tic tac, les aiguilles d'une montre avancent, tic tac, le même moteur et les aiguilles tournent à l'envers, pour des applications particulières.
-------- Courriel original --------
Objet: Re: Plainte PL/2018/70 à l'encontre de l'INPI
Date: 2018-03-18 15:46
De: Bruno Kant <bkant@cloppy.net>
À: reclamationcertification <reclamationcertification@afnor.org>
Répondre à: bkant@cloppy.net
Bonjour,
Votre message et demande me sont bien parvenus. Mais j'ai déjà perdu bien assez de temps avec le site Internet, les services et la hotline de l'INPI, je n'en ai pas davantage à consacrer gracieusement à ces sujets.
Mais l'INPI devrait pouvoir vous retrouver l'intégralité des mails échangés avec leurs divers services et personnels, notamment le dernier que je leurs envoyais le 4 février 2018 à 19h18, avec leur référence n° 3204737. Sinon, tant pis, et ce sera un sujet à prendre en compte également lors du prochain audit de l'INPI.
Cordiales salutations,
Bruno KANT
Le 2018-03-06 11:56, reclamationcertification a écrit :
> Monsieur Kant,
>
> Nous accusons bonne réception de votre courriel en date du 1er février
> nous relatant votre différend avec l'INPI. Nous vous prions de nous
> excuser pour le délai de reponse.
>
> Nous vous remercions de la confiance que vous nous accordez et soyez
> assuré qu’AFNOR Certification réserve sa meilleure écoute autant aux
> entreprises certifiées qu’à leurs clients. En effet, nous portons une
> attention particulière aux plaintes que peuvent formuler les clients
> des entreprises certifiées car il s’agit de la crédibilité de notre
> certificat. Aussi, nous transmettons votre réclamation à l'INPI, afin
> qu’ils y réagissent selon leurs engagements ISO 9001. Elle sera,
> naturellement, prise en compte lors de leur prochain audit et fera
> l’objet d’un examen particulier par notre auditeur. Si vous souhaitez
> être informé des constatations de l’audit en ce qui concerne le
> processus de traitement des réclamations dans l’entreprise, nous vous
> remercions de nous le faire savoir.
> Pouvez-vous nous transmettre les echanges que vous avez eu avec l'INPI
> ? Nous les transmettrons à l'auditeur afin qu'il ait un dossier
> complet.
>
> Lors de cet audit notre auditeur vérifiera la bonne application des
> exigences de l’ISO 9001. Ces exigences imposent à l’entreprise de
> prendre les mesures correctives utiles afin que ces défauts ne se
> reproduisent pas. Les défaillances éventuelles qui nous sont signalées
> sont ainsi comparées aux actions de progrès engagées par l’entreprise.
Tout va bien
Il y a peu, j'écrivais à ma banque, qui a transmis à son service protection juridique. Après quelques trois semaines d'échanges souvent improbables avec l'INPI, c'était une démarche à entreprendre.
Mais les services de l'INPI m'ont maintenant rassuré. Je leurs repose cependant encore quatre questions. Puis je vais pouvoir tourner cette page.
Sujet : Re: En réponse à votre réclamation n° 3204737
Bonjour,
Je vous répond plus bas. Il y suit aussi quatre questions.
Le 2018-02-02 16:41, contact@inpi.fr a écrit :
> Monsieur KANT
>
> Bonjour,
>
> Nous avons bien pris en compte votre réclamation faisant suite au
> dysfonctionnement technique que vous avez rencontré le 7 janvier 2018
> en fin de procédure lors de votre dépôt de E-Soleau numéro
> DSO2018001201.
Ce 7 janvier 2018, le dysfonctionnement s'est produit juste après payement par carte bancaire. J'avais transféré des fichiers sur votre serveur en supposant qu'il créerait ensuite rapidement et automatiquement un dépôt e-Soleau. Mais votre serveur, en panne, m'a donc renvoyé sur la même page payement ; ce que je lisais alors à l'écran est en PJ(1). Ma demande du 7 janvier au soir avait manifestement été rejetée par votre système ou n'a jamais existé. Seule ma carte bancaire a été débitée ce 7 janvier.
Je doute encore très fort qu'un traitement approprié de mes données transmises le 7 janvier 2018 ait pu suivre depuis. La panne ou l'indisponibilité de ce service de l'INPI s'étant prolongée bien au delà du 7 janvier...
Ayant formulé une autre demande de dépôt E-Soleau le 12 janvier 2018, j'ai bien pu constater comment vos services et serveurs fonctionnent lorsqu'ils ne sont pas aveugles ou en panne.
Une petite bafouille à ma banque, à ma conseillère
C'est bouché ou ça coince partout, vu depuis chez moi.
Sujet : Ouverture d'un dossier "litige commercial" suite à payement CB
Bonjour,
Ce mercredi, j'ai téléphoné votre agence, qui m'a orientée vers vous après une courte discussion.
Sur mon compte CB, vous remarquerez deux payements à INPI VADS. L'un de 30€ est daté du 7 janvier, l'autre de 15€ est daté du 12 janvier. Celui de 15€ ne me pose aucun problème, cette prestation pour laquelle j'avais payé l'INPI ayant été réalisée correctement.
L'INPI est l'Institut National de la Propriété Intellectuelle, un établissement public administratif. Sur Internet, ils ont une solution pour enregistrer des enveloppes Soleau, qui sont sommairement décrites ici :
https://www.inpi.fr/fr/services-et-prestations/e-soleau
Selon cette page de l'INPI, ces e-Soleau ou enveloppes Soleau électroniques sont crées selon des procédés et des normes précises (archivage sécurisé et certifié AFNOR (norme NF Z 42-013 marque NF 461). Cela doit garantir un archivage, une conservation, ainsi qu'une date certaine d'enregistrement. L'INPI est certifié ISO9001, ce qui est normalement une garantie de qualité ainsi que de satisfaction client aussi. Une e-Soleau peut permettre de faire valoir des droits, dont dans des tribunaux.
La norme AFNOR NF 461 semble préciser ou rappeler que : « L'objet n'est considéré comme archivé que lorsque la ou les copie(s) de sécurité est (sont) effectives. L'attestation d'archivage n'est délivrée qu'à l'issue de ce processus. »
Depuis le 7 janvier, j'échange avec l'INPI, par mails, par téléphone, ainsi que via Twitter, mais en vain. D'où ce que je vous expose à la suite. Et raison pour laquelle je vous sollicite afin de crée un dossier au motif de litige commercial.
En pièce jointe, vous trouverez deux récépissés e-Soleau qui m'ont été délivrés par l'INPI. L'un est daté du 15, et est acceptable. Celui qui est daté du 7 est un faux, comme je l'explique à la suite.
Vous remarquerez que ces pièces jointes portent chacune le sceau « République Française ».
Sans conséquences, pour personne, et juste pour en rire plus
C'est différent, les avocats et les cabinets médicaux ? J'ai écrit à l'un de ces derniers, qui m'a suggéré d'attendre un peu. D'accord. Alors j'ai attendu, peu. Puis j'ai envoyé un autre mail en mentionnant @ordre_medecins. De suite après, j'ai obtenu ce que je demandais, copie d'un dossier, dans lequel je souhaite faire rectifier une petite phrase.
J'aurais très certainement obtenu la copie de ce dossier sans ce second mail. Ainsi, les destinataires, un toubib ou deux plus précis au moins, sont déjà au parfum ? Par un mail de plus, encore très court, je les ai informé que je leurs écrirais bientôt. Il faut que j'y réfléchisse, maintenant ; pour ne pas trop brusquer encore ces généralistes. Je me demande si je ne vais pas en profiter pour refaire chier surtout @justice_gouv, @prefpolice ainsi que des spécialistes Ψ de Paul Giraud...
En juin 2014, un avocat de Metz m'avait répondu par mail, en des termes très courtois : « Bonsoir / vos envois sont classés dans mes spams / je vous invite à me faire suivre conclusions et pièces par voie postale / salutations ». Ca m'avait fait bien rire et penser à Twitter, où pour un rien, les gens prennent la mouche, vous injurient et vous bloquent.
Je rigolais.@batonnierparis @BasileAder @ordre_medecins @prefpolice @justice_gouv autant que avec les #avocats et magistrats de ce pays. pic.twitter.com/wEpCMz2zv7
— Bruno Kant (@bkant) 22 février 2017
Pendant ce temps, les médias s'occupent tous un peu avec Mehdi Meklat, une icône pour beaucoup et Marcelin Deschamp pour les plus intimes. « Tout le monde avait connaissance de ces tweets », lit-on depuis ce 22 courant, chez l'Express... « Affaire Meklat : sur internet, pas de droit à l'oubli ». Tout cela est prescrit, nous explique Causeur.
Aversion cnrtl.fr/definition/ave... « Phénomène affectif pouvant atteindre tous les degrés depuis la répugnance physique et instinctive jusqu'à la haine calculée contre quelque chose ou quelqu'un. Quasi-synon. antipathie, dégoût, répulsion »
@MarcelinDchmps @BadrouDean now sur @franceculture ! 💥
— Pascale Clark (@PascaleClark) 3 juin 2016
Pascale Clark: "Tout le monde connaissait les... par morandini
@PascaleClark @MarcelinDchmps c'est l'explication la plus censée lue sur ces réseaux so far
— Stephane Jourdain (@s_jourdain) 4 octobre 2015
"C'est tellement reposant d'être soumis". Le point de vue de @MarcelinDchmps et @BadrouDean écrit d'une belle plume. https://t.co/9c12auXNlP
— Faïza Zerouala (@faizaz) 25 août 2016
Ptn les médias ça se barre tellement en couilles que maintenant le lecteur doit vérifier lui même ses Infos..@lemondefr #Decodex
— Colette (@ColineFatela) 2 février 2017
On follow @mouloudachour @JosephineOse @Kidbravas @SAbdelhamid @MarcelinDchmps @BadrouDean @AbdelBounane & @clementinelevy : #Clique !
— CANAL+ (@canalplus) 30 juillet 2013
Pages: 1 · 2
« Droit de suite »
J'ajoute ce billet « Droit de suite » sans qu'on ne m'ait rien demandé. On ne me parle quasi jamais.
#Fillon ou ce marin qui essuie une tempête inédite, qu'il espère très passagère, m'amuse évidemment, comme tout le monde. « Droit de suite », ai-je lu dans un entrefilet, peut-être en faveur de notre Batman national... On en retiendra que tweeter #cacagate très fatigué, à pas d'heures ou à 13h43, pourrait valoir l’indulgence de la cour d'appel de Versailles.
Oo #avocats les #journaux du pays #presse juste un bref "droit de suite" https://t.co/Yf6TpQAP3K pic.twitter.com/WFylDaaJi3
— Bruno Kant (@bkant) 1 février 2017
Ajout du 7 février, tard... « Droit de suite », dira-t-on. Selon Valeurs Actuelles et ce qui s'apparente à une tribune en faveur de l'IPJ (j’omets ce lien, pour faire un peu plaisir), Eolas se serait pourvu en cassation ; patience ; « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même » • John Galsworthy, Justice. D'après François Fillon, qu'il faut croire malgré ses silences, ses excès ou ceux de son camp, leurs approximations puis des excuses publiques, le Canard ne ferait que nous mentir... « Tout est légal ». Si ce journal satirique disait si grotesque, faux ou mensonger, le candidat investit par les Républicains n'aurait pas à multiplier gesticulations, répliques et déclarations pour se maintenir à flots ? Restent attendus : les éclaircissements de Pénélope, littéraire et avocate, en personne, les plaintes de François contre tous ces médias qui « calomnient », l'opinion du PNF, qui serait incompétent, selon les avocats du couple. « Opération reconquête » alors qu'il s'est « sauvé », « c’était inespéré », les bruits seraient enfin étouffés : #Fillon « est arrivé à #Troyes (Aube) sans dire un mot et a pris soin de ne pas rencontrer les #habitants, restés derrière les grilles »... « #Fillon pronostic vital réservé », risquaient Coignard et le Point.
Ajout du 8. Me Bernard Ripert est à nouveau libre d'exercer. En juin 2016, nous pouvions lire un très bref « ouch » : la cour d'appel de Grenoble le condamnait à 3 ans de d'interdiction, dont 2 fermes. Selon France 3 Alpes, « la Cour de cassation a jugé que l'appel du procureur général de Grenoble contre sa relaxe n'avait pas été régulièrement déposé. »
Ajout du 8 au soir... « Affaire #Fillon : les zones d'ombre de la procédure judiciaire [sont à l'étude] », voir challenges.fr. « Les neuf failles de la défense de François Fillon », c'est chez les Décodeurs du Monde... Pour cinq phrases de #Fillon en personne qui le massacrent lui-même, lire Libé. Pour le reste, ou nombre de petites phrases du passé comme du moment, et qui font depuis peu bien rire ou grincer également, lire @FrancoisFillon. « Affaire Fillon. L'`' ex-collègue'' de Penelope Fillon gagnait 607 € » peut être lu chez Ouest-France. « `'Le Postillon” écope d'une amende avec sursis », à Grenoble encore : 1500 euros de dommages et intérêts en appel, « sans nous couler, ça nous plombe le budget ». « Ethique et leadership, ce que l’affaire Fillon nous apprend » : Les Echos, rubrique idées/débats, rien que des vacheries encore ; « Le candidat à la présidentielle semble avoir oublié que les pratiques managériales d'hier ne sont plus celles d'aujourd'hui. Désormais, les règles que l'on impose aux autres s'appliquent aussi à soi-même. »
Ajout du 9. Les Echos nous apprend que deux enfants du couple Fillon ont été entendus pendant plus de 7 heures par le PNF. Je suppose qu'ils ont du passer tout ce temps à lancer « incompétents » aux enquêteurs, ainsi qu'à leurs rabâcher « séparation des pouvoirs ! » Les avocats du couple demandent maintenant au PNF de se dessaisir. Une opinion amusante à ces sujets : « François Fillon : la revendication de l'immunité », sur libertescheries.blogspot.fr... Après ceux qui ont pu paraitre dans un Figaro, on trouve encore quelques indices utiles dans un des blogs de Mediapart.
Du 10. Tandis qu'une certaine droite et des anonymes s'en prennent encore aux « merdias », Capital nous éclairait sur « la maison » des époux Fillon, une bâtisse et des dépendances susceptibles d'avoir engloutit une grosse somme. « Affaire Fillon : pourquoi les avocats s’en prennent au parquet national financier ? » « Comment s’explique la vigoureuse contre-attaque des avocats de François Fillon ? » Le Monde nous renseigne : « Si le PNF n’est pas compétent pour enquêter sur l’affaire, il est étrange que les Fillon aient demandé à être entendus `'rapidement'. Ils l’ont d’ailleurs été en présence de leurs avocats, qui n’ont ni souligné l’incompétence » [...] « Sans pouvoir agir sur la procédure en cours, les avocats agissent sur le terrain politique. `'On n’a jamais vu une situation comme celle-ci où un candidat investi par 4,4 millions d’électeurs dans le cadre de la primaire se retrouve à ce point suspendu à la décision d’un juge", ont-ils déclaré lors de la conférence de presse. Tout en admettant qu’ils n’avaient `'aucun pouvoir, aucun recours dans le cadre d’une enquête préliminaire'. `'C’est un geste désespéré, un rideau de fumée", estime un magistrat, faute d’avoir les moyens d’agir sur l’enquête, sauf par une mise en scène médiatique. » Ce 6 février, le PNF prévenait que : « L’enquête se déroule dans le strict respect de l’article 11 du code de procédure pénale, avec la célérité et la sérénité appropriées. » (...) « Il serait hasardeux de préjuger dès à présent de leur issue. » Ce 10 février, Europe 1 confirmait que le PNF « ne devrait pas prendre de décision avant d'avoir terminé ses investigations ».
Ce 10 au soir, après brefs rappels et courts développements, le « tract » ajoute une touche : « Dans cette dernière hypothèse », d'une « pause accordée en vertu d’une vieille tradition républicaine », « la magistrate acterait alors le fait qu’un classement sans suite est inenvisageable à terme. Une décision qui offrirait un peu d’air judiciaire au candidat Fillon. Mais ne manquerait pas de le plomber encore un peu plus politiquement. »
Les rumeurs de la nuit du 11 au 12 février sont reprises par le Parisien, alimentées par le JDD : « [EXCLUSIF #JDD] Le parquet national financier pourrait opter pour des poursuites contre les époux Fillon », lisait-on sur Twitter. Ce 12, Les Echos tweete et publie : « "Aucune décision n'est prise à ce stade de l'enquête" sur des soupçons d'emplois fictifs de l'épouse du candidat à la présidentielle François Fillon et "aucun calendrier n'est fixé à ce jour", a affirmé dimanche le parquet national financier, après les afirmations du Journal du dimanche. » « On ne s’attend à rien de particulier », lâche un des proches du candidat, selon 20 Minutes, « Pour nous, l’enquête du PNF est illégale ». La mise en examen ? « Le pire scénario ». « C’est le pire scénario, poursuit un de ses proches. On ne l’envisage clairement pas ! »
Du 13, tard. Selon Paris Match, François Fillon est indifférent aux « rumeurs parisiennes ». Le JDD confirme : « Quand on l'interroge, il hausse les épaules : "En trente-six ans, ce n'est pas la première fois que j'ai des opposants qui viennent manifester; ça ne m'impressionne pas." Derrière les barrières et le cordon de gendarmes, il déguste donc, imperturbable, citron et fruit de la passion et s'offre un bain de foule avec ses partisans sans un regard pour les manifestants. » François Fillon voit dans sa candidature « un train qui ne s'arrêtera pas », c'est à lire sur le Figaro ; « ... il s'estime victime d'"une injustice profonde" [...] Et pourquoi diable avoir attendu quinze jours pour mettre en cause la compétence du parquet national financier, s'il était vraiment convaincu que son auto-saisine constituait "une atteinte à la séparation des pouvoirs"? "Parce qu'on ne l'avait pas vu avant", lâche-t-il, en plaidant "une certaine naïveté". [...] Convaincu d'être la cible d'une opération politique, il n'imagine pas que les manifestations d'hostilité contre lui puissent être spontanées. "Vous me prenez pour un con ?, s'offusque-t-il. Bien sûr que c'est coordonné !" [...] "Le temps va faire son œuvre", François Fillon en est persuadé. Sa candidature est "un train qui ne s'arrêtera pas" et la victoire lui paraît toujours à sa portée. [...] François Fillon ne s'est pas laissé d'autre choix que de "tenir". Il a déjà prévu de faire "L'Émission politique" sur France 2, le 23 mars. Dans cinq semaines, autant dire une éternité. » D'après le Figaro encore, une « petite vingtaine » d'élus LR réclameront des explications à François Fillon ; « Beaucoup se montrent en effet inquiets des conséquences des affaires touchant François Fillon sur le résultat de la présidentielle et ne se sentent pas entendus par le candidat. [...] "Il faut que nous trouvions une solution politique à la hauteur des enjeux car nous pouvons très bien nous retrouver dans le cas de figure absolument incroyable où notre famille politique se retrouverait absente du second tour de la présidentielle et ce n'est pas acceptable." [...] Les conjurés ont donc préparé le message qu'ils ont l'intention d'adresser au candidat. Il prendra la forme d'une "déclaration" dont les organisateurs réservent la primeur à l'ancien premier ministre. » On perçoit là un peu plus que cris, bruits de sifflets et casseroles bien contenus par des barrières et les services du maintien de l'ordre.
Puis, ce 15... « Devant les députés LR, François Fillon a reconnu que la campagne était difficile mais a affirmé qu'il ne se retirerait pas. » « Fillon démine le début de fronde parlementaire », à lire sur le Figaro... François Fillon dénonce un « harcèlement parlementaire », nous rapporte France Info. C'est une première, un « complot » de cette envergure ?
Avec le Canard de demain, 15 février, nous apprendrons que « Thierry Solère, porte-parole de François Fillon, [est] soupçonné de fraude fiscale » ; pour en savoir plus, lire le Monde... Il « fait l’objet d’une enquête préliminaire » ? « Thierry Solère, qui affirme avoir toujours déclaré ses revenus et être à jour de ses impôts, a annoncé son intention de porter plainte en diffamation contre l’hebdomadaire satirique », ajoute déjà LCI.
Du 17, très tard. François Fillon a encore changé d'avis. Après s'y être précipité pour lui répondre, il s'était donc ensuite mis en tête que le PNF est incompétent. Puis après avoir avoir affirmé qu'il se retirerait s'il était mis en examen (voire trop sérieusement mis en cause ?), après avoir demandé à ses plus proches d'attendre 15 jours et que le PNF lâche enfin ces affaires, Fillon a décidé qu'il s'en remettrait au suffrage à suivre plutôt qu'à la justice. « J'irai jusqu'à la victoire », lit-on sur le Figaro... François Fillon : « J'avais souhaité que la justice agisse vite dans cette période particulière qu'est la campagne présidentielle. Mais la justice n'a pas pris de décision. L'enquête se poursuit et l'horloge tourne. Plus on s'approche de la date de l'élection présidentielle, plus il serait scandaleux de priver la droite et le centre d'un candidat. Je m'en remets désormais au suffrage universel. Ma décision est claire: je suis candidat et j'irai jusqu'à la victoire. » Ce 16 février, le PNF nous informait que « les nombreux éléments déjà recueillis ne permettent pas d'envisager, en l'état, un classement sans suite de la procédure. Les investigations vont se poursuivre... »
#Sécurité #Fillon #LR à #Tourcoing « Tout ça [NDLR : cages d'escalier, la drogue, etc, on comprend très bien] ne donne lieu à aucune sanction parce que c'est trop compliqué, donc je propose qu'ils soient sanctionnés par une contravention... on paye, on paye tout de suite... et on ne passe plus devant le tribunal ». La vidéo n'en dit pas plus, Fillon n'ajoutait pas si lui-même, Pénélope et ses enfants allaient prochainement payer pour tout simplifier enfin.
Du 19, tard, #Rediff rapporté par le Figaro : « Ne nous laissons pas intimider ni par les attaques ni par les quelques manifestants qui voudraient nous empêcher de parler. Ils font du bruit ? Nous, nous défendons un projet pour la France et, en démocratie, c'est le suffrage universel qui décide, et lui seul », explique l'ancien premier ministre
Du 21, vite vu sur le Monde : « François Fillon veut tourner la page de l’affaire Penelope »
Puis du 21 très tard... Juste dire, et ne rien ajouter, c'est ce que nous apprend aussi le Canard qui parait ce mecredi 22.
J'étais aujourd'hui à #Tourcoing aux cotés de @GDarmanin. Ce fut l'occasion d'échanger sur mes propositions en matière de #sécurité. pic.twitter.com/HJvnGM2mYS
— François Fillon (@FrancoisFillon) 17 février 2017
Ajout du 24 au soir. Après ce que j'ai tweeté et publié, ici, moi-même, à ces sujets, je note que secouer un journaliste, c'est effectivement plutôt mal perçu. « Le directeur de Nigloland condamné pour violences volontaires avec préméditation », lire l'Est-Eclair... Je note également qu'autour de François Fillon et des Républicains, la situation se corse un peu également : « l'enquête confiée à un juge d'instruction » ; pour des réactions, voir sur le Parisien... ou lire Mediapart.
Ce 25, en lisant Europe 1, j’apprends que François Fillon et ses proches pouvaient être mieux informés. « Nous allons, mes amis, contrer les attaques. Nous allons traverser les tempêtes ! Nous allons franchir les ponts ! », a-t-il lancé au cours de son meeting à Maisons-Alfort.
Du 1er mars. Fillon annule sa visite au Salon de l'agriculture, et s'exprimera à la mi-journée. Le Parisien... A 12h01, @KoliaDelesalle tweetait : « Toutes les sirènes des casernes de pompier annoncent l'allocution de Fillon, c'est plus une campagne, c'est un film de Sergio Leone. » A 12h34, @lemondefr tweetait : « Je serai convoqué le 15 mars par les juges d’instruction afin d’être mis en examen », confirme François #Fillon A 12h38, @catherinegaste ajoute : « #Fillon "je vous demande de résister " "seul le peuple peut décider" "oui je serai candidat" »
Twitté le 11 mars, par @Valdiguie ou Laurent Valdiguié, rédacteur en chef : « JDD demain : Gérard Larcher a été mis en cause vendredi dans le bureau du juge Cros dans l'affaire des détournements de fonds au Sénat ». Dans un autre tweet, il ajoutait : « Entendu vendredi par le juge Cros, un ex du Sénat a reconnu avoir distribué des espèces à des élus. Les noms à découvrir demain dans le #JDD ». Avec des journaux, dont le Parisien, nous apprenions aussi que « Charles Hourcade, assistant parlementaire d'une députée FN au Parlement européen, a été mis en examen dans l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs. L'enquête visant les assistants du Front national au Parlement européen est passée à la vitesse supérieure. » Puis ajouté ce 12, par France Info : « François Fillon s'est fait offrir pour près de 48 500 euros de costumes par un "ami généreux", selon le "JDD" ». Sur le site du Dauphiné, nous lisons que « Dans une interview publiée sur le site des Echos ce dimanche, François Fillon confie "ne pas se faire beaucoup d'illusions" sur sa mise en examen mercredi, "compte tenu de la précipitation avec laquelle cette procédure est conduite". » Le 12 au soir, sur Twitter, nous lisons : « #Macron : "- le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de travailler". #Fillon (rires). »
En lisant @VDNLille on apprend que @maitre_eolas a été relaxé?@OBerruyer Formidable. @JYMoyart @Alexis_Ridray #decodex #PQR #fakenews pic.twitter.com/wfnEnwFbW2
— Bruno Kant (@bkant) 20 février 2017
.@bkant Le @Protocole_ZATAZ doit-il être responsable du mutisme d'une association/forum ? Ils ne réagissent pas, c'est leur problème !
— Protocole_ZATAZ (@Protocole_ZATAZ) 21 février 2017
Du 12 mars, tard. En mai 2013, je revoyais Nanterre dans le Parisien, et je souriais. Selon le journal, quelques parents ou l'un d'eux déposaient alors bruyamment plainte contre une association de la protection de l'enfance. Ironisant quelque peu, je leurs souhaitais bonne chance : « La démarche de ces parents est bonne, ils se sont associés pour croiser leurs dossiers pour qu'il s'en dégage les pratiques habituelles des professionnels qui s'occupent de leurs enfants et de leurs familles... [...] Si Violette Justice travaille bien la forme et le fond de sa plainte, je pense qu'elle finira par aboutir. » Sur Facebook ainsi qu'ailleurs, sur Internet, j'avais depuis encore remarqué quelques rumeurs et cris. Ce 12 mars au soir, Google a fini par me déterrer un communiqué de l'association Olga Spitzer ainsi qu'un jugement de début 2016 pour un mail datant de 2012, des éléments qui renseignent, notamment sur la bonne foi, la légitimité, les preuves, l'animosité, ou en gros, sur ce qu'il faudrait s'abstenir de faire, surtout lorsqu'on y a pas réfléchit assez. Leur communiqué de mai 2016 précise que « La prévenue ayant fait appel de ce jugement, ce dernier n’est donc pas définitif » et commence par « Depuis plus de trois ans, l’Association Olga Spitzer est la cible de propos qui atteignent gravement à sa réputation et mettent en péril ses missions d’utilité publique. » Reste à attendre, l'issue de l'appel et d'autres éventuelles suites.
Je me posais des questions en mai 2013. Je pense avoir trouvé quelques réponses. https://t.co/tMBfvRqXto pic.twitter.com/IXxkkbEjcO
— Bruno Kant (@bkant) 12 mars 2017
Ce 14 mars 2017, 15h26 (maj. 15h33), le Parisien nous annonce que François Fillon a été mis en examen. Plus loin, RTL confirme, « mis en examen dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs », précisant que « François Fillon a été mis en examen, mardi 14 mars au matin, par les juges chargés d'instruire le dossier des soupçons d'emplois fictifs dont auraient bénéficié son épouse Penelope ainsi que ses enfants. » « Fillon placed under formal investigation »...
Vu sur Sud-Ouest, ce 18 mars : « Dans l’affaire Fillon et le volet des costumes Arnys, il dit se tenir à disposition des enquêteurs. "Mais pourquoi voulez-vous que j’ai peur ? J’agis en mon nom propre", disait en 2011 Robert Bourgi. Jeudi, selon Le Parisien, un dégât des eaux a endommagé des ordinateurs et téléphones de son cabinet. »
« Le pôle financier du tribunal de Paris a été évacué ce lundi après une alerte à la bombe, assure l'AFP qui cite une source proche de l'enquête. » Ouest-France, le 20 mars... « Les locaux abritent les juges d’instruction et le parquet national financier, chargé d’enquêter sur la grande délinquance économique et financière. Créé à la fin de 2013 à la suite du scandale du compte bancaire caché de l’ex-ministre du budget Jérôme Cahuzac, le parquet national financier est actuellement chargé des investigations concernant le candidat de droite à la présidentielle François Fillon. Des juges financiers instruisent aussi l’enquête sur des soupçons d’emplois fictifs au Front national. », lit-on sur Le Monde... Puis sur Twitter, à 12h36, nous lisons : « Fin de l'alerte au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, 5 rue des Italiens. "Levée de doute. Rien à signaler" (police). »
De source Le Parisien, 21 mars... encore un très sale coup de méchants juges rouges : « Le volet politique de l'affaire aura duré moins de 24 heures. Suite aux révélations lundi soir de l'émission Quotidien sur l'emploi de ses filles à l'Assemblée nationale lorsqu'il était député, le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux a démissionné, ce mardi après-midi. Le parquet national financier avait ouvert une enquête préliminaire peu avant. » On comprend mieux pourquoi le pays et nos élus sont à la dérive, des pré-ados, des surchargés et des débutants pourrissent la doc parlementaire
Du 21, encore. « Affaire Fillon : l’enquête élargie à des faits d’"escroquerie aggravée", `'de faux et usage de faux", le Monde... qui nous précise que : « Contacté, l’avocat de Mme Fillon, Pierre Cornut-Gentille, s’"indigne des fuites dans la presse" et réaffirme que sa cliente entend réserver ses premières déclarations aux magistrats instructeurs. Le conseil de M. Fillon, Antonin Lévy, n’a pas donné suite à nos demandes. »
Du 22 mars...Présidentielle : Jean-Luc Mélenchon ironise sur son patrimoine à près d'un million d'euros, le Parisien... « Et comme vous n’aurez pas de première dame, puisque je suis célibataire, au total, je serai un président moins cher. Cela vous fera donc faire des économies ».
Qui date un peu, déjà : La première Femen condamnée pour « exhibition sexuelle » relaxée en appel, le Monde...
Le 26 mars, le Monde ou le JDD nous expose le « système de défense » développé par Mme Fillon... extrait : « "Je n’y suis jamais allée." "Vous avez effectué pendant vingt mois une mission de réflexion stratégique sur la Revue des deux mondes sans jamais y aller, ni rencontrer le directeur, ni les employés et auteurs de cette revue ?", insiste le policier, étonné par la réponse de Penelope Fillon. "J’ai été déçue de ne pas être plus sollicitée", réplique-t-elle en guise d’explication. » A lire sur 20 Minutes : « Costumes, montres, vacances… Les jolis cadeaux reçus par François Fillon »
Vu sur Closer... « A peine sorti, le livre Bienvenue Place Beauvau ne finit pas de faire parler de lui. Après François Fillon, qui s'appuie sur l'ouvrage pour dénoncer un "cabinet noir" à l'Elysée, c'est une autre politique qui l'a lu bien attentivement. Valérie Pécresse se dit "frappée de stupeur" après la lecture du livre écrit par trois journalistes et compte porter plainte. »
Tapie, sur Fillon, dans le JDD du 1er ou du 2 avril : « Il est dans la peau de ceux, mis en examen, qu’il a tant critiqués. Lui comme sa femme doivent souffrir le martyre. S’il n’a pas renoncé, c’est pour conjurer sa souffrance ou pour prouver sa bonne foi. Mais il a pris un risque énorme, s’il est battu, il va porter sur ses épaules la responsabilité d’avoir empêché l’alternance à droite. Cela sera terrible à vivre. »
Fillon placed under formal investigation https://t.co/OzQFAlaQYW
— BBC News (World) (@BBCWorld) 14 mars 2017
Cette mise en examen de François Fillon, ça me donne envie de citer du François Fillon. (25/11/2016) https://t.co/2utPPSy5oz pic.twitter.com/YXew8C8QUW
— Etienne Baldit (@EtienneBaldit) 14 mars 2017
Du 23 avril, tard le soir, vu sur le Figaro... extrait : « Le candidat de la droite et du centre a indiqué «assumer» sa «reponsabilité» et que «l'extrémisme ne peut apporter que malheur et division à la France». François Fillon a reconnu, dimanche, sa défaite au premier tour de l'élection présidentielle. Avec près de 20% des voix, l'ancien premier ministre a échoué à se qualifier pour le second tour. «Les obstacles mis sur ma route étaient trop nombreux, trop cruels… Le moment venu, la vérité de cette élection sera écrite», a-t-il dit devant ses militants rassemblés au QG de campagne. »
"Les obstacles mis sur ma route étaient trop nombreux, trop cruels" @FrancoisFillon#Elections2017 https://t.co/2EuL7CwaCb pic.twitter.com/TLtWJpTU22
— Europe 1 (@Europe1) 23 avril 2017
A Meaux, dans la ville de Jean-François Copé, Jean-Luc Mélenchon arrive en tête. Fillon n'est que 4e https://t.co/kw731gghtV pic.twitter.com/QIyHpdXkWb
— Le Lab (@leLab_E1) 23 avril 2017
Fillon maintient sa candidature au second tour : « je refuse qu’on vole cette élection au peuple français » https://t.co/xQDZagnwPg
— Le Gorafi (@le_gorafi) 23 avril 2017
Pages: 1 · 2
Un 20 novembre, en plein procès « des parents » de Fiona
Je m'occupe, de diverses manières. Par hasard, en cliquant rien que sur « J'ai de la chance » et en m'intéressant ensuite plus aux résultats Google et Doodle du moment, je me suis aperçu que nous sommes le 20 novembre, journée internationale des droits de l'enfant. Par le passé, ici, le sujet était très souvent ces sujets, ces droits, des droits, dont de la famille, ainsi que l'assistance éducative. Puis je m'apercevais que cette journée du 20 novembre était surtout une opportunité pour des personnalités et des ministères, pour des institutions, pour des ONG et des travailleurs sociaux.
Je n'ai pas vérifié. Ces jours-ci, quelques uns ont forcément organisé des sorties, rassemblements, baroufs ou réunions pour propager leur paroles et promouvoir leurs services. Comme autour du 20 mai, journée des enfant « qu'on les trouve... ou on les retrouve pas »... Fiona, « introuvable depuis mai 2013 », forcément, ça ne laisse pas indifférent ; on le constate bien via la presse ou ces médias d'antan, du temps de l'ORTF ou par là, comme via les réseaux sociaux.
Je m'occupe, tout en lisant encore beaucoup de choses. Dans ce billet, j'ajoute encore des liens, comme depuis toujours, dans mon blog. Cet été, une mise en demeure par une Parisienne m'avait fait voir et revoir de la jurisprudence, dont sur les liens ; notamment le rapport Talabardon, puis ce que rendait ensuite la cour de cassation. Ce 2 novembre, la chambre criminelle de la Cour de cassation nous apportait un nouvel éclairage, encore quelques précisions à ces sujets : « en statuant ainsi, alors que le texte incriminé avait été rendu à nouveau accessible par son auteur au moyen d’un lien hypertexte, y renvoyant directement, inséré dans un contexte éditorial nouveau, la cour d’appel a méconnu le texte susvisé et le principe ci-dessus énoncé ; D’où il suit que la cassation est encourue ; ».
C'est bien avec une assez bonne connaissance de tous ces concepts, des textes et de la jurisprudence ou leur interprétation, que je m'exprime ici et là, dans mon blog comme ailleurs. Et beaucoup sur Twitter, où je ne me suis pas gêné, ces jours-ci, tout y en employant également délibérément le hashtag #Fiona... Au printemps dernier, on m'avait très fortement reproché un court tweet ou deux envoyés peu avant l'ouverture d'un procès aux assises ; on m'avait alors fait remarquer que tout le tribunal, y compris les jurés, aurait pu les lire. D'après mes statistiques Twitter, depuis peu, je suis à nouveau beaucoup lu alors que j'y envoie toutes sortes de piques et railleries autour des thèmes assises, preuve, aveux, avocats et médiums, protection de l'enfance, déontologie et stupéfiants, j'en passe.
Publier, et l'on peut être poursuivi, tout le monde devrait le savoir, de nos jours. Publier ou re-publier un lien vers des informations anciennes, et le délais de prescription est donc maintenant d'office renouvelé. Ca m'arrange, comme ça semble bien arranger des toiletteurs, des nettoyeurs de réputations ; mais dans un sens assez différent : de nouvelles publications peuvent ainsi effectivement redonner une nouvelle force et vigueur à des publications pourtant déjà très anciennes. Le Sénat semble avoir eu l'intention de m'arranger encore plus que vient de le refaire la cour de cassation, il souhaiterait manifestement créer un crime de presse continu, une sorte d'infraction qui va perdurer aussi longtemps que des informations supposées délictuelles resteront accessibles au public, lisibles, sur Internet :
Enregistré à la Présidence du Sénat le 14 septembre 2016
Projet de loi N° 828, relatif à l'égalité et à la citoyenneté
7° bis (nouveau) Le premier alinéa de l'article 65 est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Lorsque les infractions ont été commises par l'intermédiaire d'un service de communication au public en ligne, sauf en cas de reproduction du contenu d'une publication diffusée sur support papier, l'action publique et l'action civile se prescrivent par trois mois révolus, à compter de la date à laquelle cesse la mise à disposition du public du message susceptible de déclencher l'une de ces actions. » ;
Vraiment, ça m'arrange. Plus tard, lorsque je republierais un article tel que sur l'OSE France et la bêtise, sur les écritures et pratiques de Richard Josefsberg, ou encore, lorsque je taquinerais à nouveau quelques magistrats, dont Xavier Serrier, mes écrits auront encore une toute autre force. On trouve et retrouve de tout en suivant ces quelques liens, beaucoup d'informations utiles en matière d'assistance prétendue éducative. Même Nicolas Sarkozy et ses entourages d'alors comme d'aujourd'hui pourraient en avoir une résurgence de boutons. Ces principes du crime par l'écriture et pour l'éternité avaient été théorisés il y a longtemps déjà, par Sade, par Sartre... Pour des théories plus récentes, lire ou relire également Le net, c'est du chinois.
Fiona, j'y arrive. Comme d'habitude, dans ces affaires glauques, tout peut faire rire ou enrager, sinon peut consterner et amuser les plus cyniques. Il y a peu, on nous annonçait une grosse surprise, que Fiona allait enfin être retrouvée ! Peu après, une médium s’effondrait aux assises ; Eric Mouzin a pu en grincer ; le parquet nous a assuré qu'il allait étudier les suites à donner à ce spectacle (comme à son annonce, via tous nos médias, je suppose). Ont suivis l'instit et les ATSEM, ainsi que le toubib, un élu local, du front de gauche. Hormis un bandeau jaune « moche », L'instit n'avait rien remarqué d'anormal ou de très exceptionnel, « une famille suffisamment bonne », nous a-t-elle expliqué. Le toubib a pour sa part ouvert le parapluie du « secret professionnel » tout en nous assurant qu'il n'avait pas produit de « certificat médical », juste un « document administratif » ; un document depuis égaré ! Une ATSEM et une guichetière de cinéma ont pu voir quelque chose ; cela a ensuite été contredit, dont par des proches, des voisins, des amis, des drogués ou des sevrés. On évolue dans le brouillard, on psychote, avec peu de certitudes suite à l'instruction et avec des avocats des parties civiles qui attendent aujourd'hui manifestement que la mère et le beau père de Fiona crachent enfin un bon morceau, « une vérité » qui suffirait à leurs infliger 30 ans. Nous redonnons du crédit aux idées de Thierry Levy :
Fiona et l'assistance éducative, c'est concret. Au moins pour sa petite soeur et pour son frère, né depuis. Le père de Fiona, lui-même sevré, puis réinséré, a eu à batailler seulement quelques temps pour récupérer la garde de E., la soeur. Connaissant les pratiques très longtemps promues par la magistratüre, à Paris comme dans les Hauts de Seine et dans les Yvelines, ou encore en Alsace et en Lorraine, par des travailleurs sociaux, de l'épuration sociale sur fond d'une outrancière culture de présomption de culpabilité, de présomptions de défaillances comme de carences incurables, sinon génétiques, d'une culture aussi de « l'orientation » ou de la déscolarisation, d'une culture et même de l'apologie de sauvageries, du délaissement et de la privation de soins, je crois encore rêver. Olivier Echappé et Jean-Amédée Lathoud, ces hauts magistrats, pourraient nous en glisser deux mots, Lise ou Madame Geraud-Charvet très probablement aussi.
La semaine passée, nous avons appris que Fiona n'avait pas été maltraitée et délaissée durant des semaines ou des mois, que contrairement à ce qui nous avait été affirmé par voie de presse, ses « parents », Cécile Bourgeon et Berkane Maklouf, tout seuls au box des accusés, n'avait pas été si « monstrueux » que cela. Semaine à suivre, le tribunal va s'efforcer de compenser encore quelques lacunes de l'instruction, et tenter de déterminer enfin ce qui a pu arriver à Fiona, ainsi que où elle a pu disparaitre... Pour le reste de mes opinions à ces sujets, voir mes tweets récents, dont avec le hashtag #Fiona ; plus d'un y était tout à fait explicite et compréhensible, et tous également et parfaitement assumés.
#Fiona #ASE #educspé @FullNoonHope La drogue, partout. Le père (ancien toxico) a récupéré la garde de Eva https://t.co/BHWppRh6Md pic.twitter.com/x6jjgtI8fH
— Bruno Kant (@bkant) 18 novembre 2016
#Fiona "la drogue était partout", même chez les amis? @FullNoonHope @MaxPCaufield @HautSavoyarde Je rigole :-) https://t.co/nVZpH1qNwp pic.twitter.com/jeUJYDzWft
— Bruno Kant (@bkant) 19 novembre 2016