Archives pour: Mars 2008, 31
Hormones de croissance : la colère fait déraper les familles pendant le procès
"Je suis coupable d'avoir cru ces savants. Je suis coupable d'un excès de confiance, de crédulité," dit la mère de Benoît. "Il a toujours été petit mais il le vivait bien", regrette-t-elle.
PARIS (AFP) - Le tribunal correctionnel de Paris a pris cette semaine des allures de chapelle ardente avec le témoignage des familles des victimes de l'hormone de croissance, que la douleur fait parfois déraper vers le lynchage verbal des prévenus, au mépris de la présomption d'innocence.
Affaire Borrel : Djibouti dénonce la justice française « raciste »
PARIS (Reuters) - Le gouvernement de Djibouti a dénoncé comme "ouvertement raciste" la condamnation par défaut à Versailles de deux officiels djiboutiens à des peines de prison ferme pour subornation de témoins en marge du dossier sur le meurtre du magistrat français Bernard Borrel en 1995.
Banderole anti-Ch'tis : enquête ouverte pour « provocation à la haine »
BOBIGNY (AFP) - Une enquête préliminaire pour "provocation à la haine ou à la violence" a été ouverte afin de retrouver les auteurs et porteurs de la banderole stigmatisant les habitants du Nord samedi en finale de la Coupe de la Ligue Paris SG-Lens, a indiqué lundi le parquet de Bobigny.
Suicide d'un prisonnier à la maison d'arrêt de Nanterre
Pour un membre de l'Union fédérale autonome pénitentiaire (UFAP) de Nanterre, interrogé par l'AFP, "ce détenu au comportement étrange et imprévisible n'avait rien à faire en prison, il aurait dû être placé en centre spécialisé".
NANTERRE (AFP) - Un détenu de la maison d'arrêt de Nanterre (Hauts-de-Seine) a été retrouvé pendu dans sa cellule, jeudi au petit matin, a-t-on appris samedi de source pénitentiaire.
Agé de 23 ans, le détenu purgeait une peine pour vol depuis le début de l'année 2008.
"Il avait été placé au quartier disciplinaire depuis trois semaines. Il devait y rester 45 jours, suite à l'agression violente d'un surveillant, dans le cadre de la gestion quotidienne", a-t-on indiqué à la maison d'arrêt de Nanterre, confirmant une information révélée samedi dans le quotidien Le Parisien.
Le surveillant a porté plainte et l'affaire devait être examinée le 7 avril.
Pour un membre de l'Union fédérale autonome pénitentiaire (UFAP) de Nanterre, interrogé par l'AFP, "ce détenu au comportement étrange et imprévisible n'avait rien à faire en prison, il aurait dû être placé en centre spécialisé".
Selon lui, le détenu avait rencontré la psychologue pénitentiaire deux jours plus tôt, et une procédure devait être mise en place pour l'interner.
"Beaucoup de détenus ont ce profil en prison, car il n'y a pas assez de places dans les centres spécialisés", a ajouté le syndicaliste, pour qui "il est nécessaire de coordonner tous les moyens pour créer des centres spéciaux afin d'accueillir ces détenus".
Le parquet de Nanterre est chargé de l'enquête.
L'ex-directeur d'un foyer pour femmes condamné à 15 ans de prison pour viols
POITIERS (AFP) - L'ancien directeur d'un foyer pour femmes enceintes de La Roche-sur-Yon (Vendée) a été condamné vendredi soir à 15 ans de réclusion criminelle pour viols aggravés, agressions sexuelles aggravées, harcèlement sexuel et moral, par la cour d'assises d'appel de Poitiers.