Archives pour: Décembre 2008, 13
Retraites et avantages accordés aux parents
Dray et Fabius "irresponsables" pour Morano
Le Parisien | 13.12.2008, 08h00, extrait
Nadine Morano trouve que certains socialistes jouent avec le feu. Et elle le dit sans mâcher ses mots à propos de la situation en Grèce et des commentaires que cela a inspiré au sein du PS. . Commentant les déclarations de Laurent Fabius et Julien Dray sur le risque de contagion en France des manifestations en Grèce, la secrétaire d'Etat à la Famille estime qu(il s'agit d'une «quasi-incitation à la violence».
Société
Retraites : les avantages accordés aux mères devraient s'appliquer aux pères
Le Parisien avec AFP | 11.12.2008, 16h29 | Mise à jour : 16h30
La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) a demandé jeudi au gouvernement d'accorder aux pères les mêmes avantages pour le calcul de leurs retraites que ceux attribués aux mères de famille.
Les femmes ayant travaillé dans le secteur privé bénéficient d'une majoration de leur durée d'assurance vieillesse de deux ans par enfant, qui peut leur permettre de partir plus tôt à la retraite.
La Halde «considère que l'impossibilité, pour les hommes qui ont élevé leurs enfants, de bénéficier de cette bonification, constitue une discrimination liée au sexe» et recommande par conséquent une «modification du Code de Sécurité sociale», dans un communiqué.
Dans un «rapport spécial» publié mardi au Journal officiel, la Halde explique avoir été saisie de nombreuses réclamations de pères de famille ayant élevé seuls leurs enfants et demandant de bénéficier de la même bonification que les femmes pour le calcul de leur pension.
Mais sa demande aux pouvoirs publics ne se limite pas au cas des pères seuls, la Halde demandant une extension de la majoration à l'ensemble des pères.
Sarkozy veut plus de place pour la sécurité privée
La crise stoppe l'inflation de vêtements dans les placards féminins
LE MONDE | 11.12.08 | 15h02 • Mis à jour le 11.12.08 | 15h02, extrait
Depuis dix ans, c'était l'inflation dans les placards des Françaises : en moyenne, selon l'Institut français de la mode (IFM), elles avaient augmenté leur garde-robe de 20 % au cours de cette période. Des pantalons, des vestes, des chemises, des manteaux, des gants... La crise économique pourrait avoir une incidence radicale sur ce phénomène : pour la première fois depuis 1993, les Françaises ont acheté un nombre moins important de vêtements entre janvier et octobre 2008 qu'au cours de la même période de 2007. Précisément 2 % de moins, a calculé l'IFM, lors d'un sondage réalisé auprès d'un échantillon d'un millier de personnes.
Sarkozy veut plus de place pour la sécurité privée
Jean-Marc Leclerc
Le Figaro, 13/12/2008 | Mise à jour : 09:39, extraits
EXCLUSIF - Visé par l'Élysée, le livre blanc de Michèle Alliot-Marie accorde au secteur privé un statut de partenaire qui augure de nouvelles formes de coopération avec la police.
» La France en retard sur ses voisins européens
Les vigiles, agents de filtrage des aéroports et autres cerbères des sociétés de surveillance reviennent en grâce au ministère de l'Intérieur. «Le temps est venu de reconnaître la place du secteur privé dans la protection de nos concitoyens» , écrit Michèle Alliot-Marie dans un livre blanc sur «la participation de la sécurité privée à la sécurité générale en Europe», qu'elle dévoilera lundi à Paris. Ce document, auquel Le Figaro a eu accès, est préfacé par le président de la République en personne.
[...] Dans les dix ans qui viennent, avec 200 000 effectifs au total, le nombre de privés dans l'Hexagone sera équivalent à celui des policiers et des gendarmes réunis. L'insécurité ne connaît pas la crise.
Rachida Dati « en phase de discrétion accentuée » ?
Photos sur Voici : Rachida Dati enceinte - et rayonnante - a soutenu le Téléthon • Samedi dernier, Rachida Dati a bravé le froid en compagnie du réalisateur Patrice Leconte pour soutenir le Téléthon rue Clerc dans le 7ème arrondissement de Paris. La ministre en a profité pour discuter brièvement avec les riverains. Rachida Dati devrait accoucher dans quelques jours. Le mystère reste toujours entier concernant le papa de cet enfant.
Politique
Rachida Dati dément des informations publiées par "Le Point"
AP | 12.12.2008 | 17:55
La ministre de la Justice Rachida Dati a démenti vendredi les informations de l'hebdomadaire "Le Point" daté de jeudi selon lesquelles elle pourrait faire pression sur Nicolas Sarkozy en utilisant "les histoires de famille et du département des Hauts-de-Seine", dans un courrier à l'auteur de l'article, que rend public la Chancellerie.
"Des âmes charitables affirment qu'à l'heure de la curée, Rachida Dati, qui connaît les histoires de famille et du département des Hauts-de-Seine (ancien fief du chef de l'Etat, NDLR) pour s'être occupée pendant quelques temps, en 2005, du secteur sensible des marchés publics, saura, le cas échéant, se rappeler aux bons soins de son protecteur", écrit l'auteur, Denis Demonpion, à la fin de l'article.
"Vous insinuez que je serais en mesure de faire un usage déloyal d'informations en lien avec mes fonctions de directrice générale adjointe des services au conseil général des Hauts-de-Seine. Ceci est totalement faux", s'insurge la ministre dans ce courrier que Denis Demonpion a dit ne pas avoir reçu lorsqu'il a été contacté par l'Associated Press.
"Ma fonction de Garde des Sceaux, ministre de la Justice, mon statut, mes convictions personnelles et ma loyauté sans faille à l'égard du chef de l'Etat sont à l'opposé de ce que vous insinuez", ajoute Rachida Dati.
Denis Demonpion a déclaré à l'Associated Press ne pas changer une ligne de son article. "Je maintiens tout", a-t-il assuré. "Dans son entourage, ils n'ont pas du tout la même approche de ce qu'elle dit dans sa lettre", a-t-il ajouté. Le journaliste s'inscrit également en faux contre le fait qu'il n'ait pas cherché à joindre la ministre, comme elle l'indique dans sa lettre. "Ses conseillers presse m'ont dit qu'elle ne donnait pas d'interview. Mardi matin, j'ai eu son directeur de cabinet qui m'a dit qu'elle était en phase de discrétion accentuée", a-t-il ajouté. AP
L'incroyable escroquerie d'un ex-dirigeant du Nasdaq
L'incroyable escroquerie d'un ex-dirigeant du Nasdaq
Le Figaro 12/12/2008 | Mise à jour : 20:01, extraits
50 miliards de dollars : c'est le montant atteint par la fraude avouée par ce septuagénaire via une société pyramidale. Il pourrait s'agir du plus gros montage de ce genre jamais réalisé aux Etats-Unis.
«Ce n'est qu'un grand mensonge, je suis fini, j'ai perdu environ 50 milliards...» ce sont, en substance, les derniers mots que Bernard Madoff a adressés à ses employés.
L'ancien dirigeant de la Bourse du Nasdaq a été placé en liberté sous caution. C'est ce qu'ont indiqué hier le parquet de New York et le FBI, suite à la découverte d'une vaste escroquerie portant sur un montant de 50 milliards de dollars.
[..] Cette affaire fait tâche en ces périodes difficiles, et éclate alors que les autorités essaient de changer le mode de fixation des rémunérations des dirigeants d'entreprises, considérées par certains comme exorbitantes. La SEC-Securities & Exchange Commission-, le gendarme boursier américain, a qualifié cette escroquerie d' «épique». Les experts de la SEC tentent de chiffrer le montant total de ses pertes. Lors de son arrestation à son domicile de Manhattan par le FBI, il n'aurait eu aucune hésitation à avouer son forfait.
Bébé enlevé : la ravisseuse hospitalisée en psychiatrie
Bébé enlevé : la ravisseuse hospitalisée en psychiatrie
France Info - Hier, 19:30, extrait
Au terme de la garde à vue de la ravisseuse du petit Diango, une information judiciaire a été ouverte pour "enlèvement et séquestration d’un mineur de moins de 15 ans".
Et à l’issue d’une journée d’audition marathon, et d’une première expertise psychiatrique, le juge de la détention et des libertés a décidé de placer Dominique Delordi, 48 ans et mère de six enfants, sous un strict contrôle judiciaire, comportant notamment une obligation de se soigner "sous le régime de l’hospitalisation". Elle a aussitôt été conduite en unité psychiatrique. Des garanties jugées suffisantes pour le bon déroulement de l’instruction.
Le père du nourrison, Sébastien Delgado, estimait ce matin que "cette femme a plus besoin d’un accompagnement psychologique digne de ce nom que de quatre murs avec une gamelle tous les jours".
Le parquet, lui, avait requis le placement en détention, il dispose de dix jours pour faire appel.
Affaire Charlotte : la mère condamnée à du sursis
Créé le 12/12/08 - Dernière mise à jour à 22h31, Europe 1
Sophie Maumousseau, maman de Charlotte, une fillette franco-américaine de 8 ans, a été condamnée vendredi à un mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Grasse pour ne pas avoir renvoyé l'enfant chez son père aux Etats-Unis. Les parents se disputent la garde de l'enfant.
Le cas de Charlotte était devenue emblématique des difficultés de règlement des divorces de couples bi-nationaux. En septembre 2004, le procureur de Draguignan, assisté de quatre policiers, était venu chercher l'enfant dans l'école maternelle du Var où elle était scolarisée, après qu'une décision de justice avait ordonné le retour de Charlotte aux Etats-Unis, auprès de son père. La magistrat avait dû battre en retraite face au barrage musclé du personnel et de proches de l'enfant.
La mère de Charlotte a été condamnée ce vendredi pour "complicité de non-représentation d'enfant" à un mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Grasse. Elle était poursuivie pour ne pas avoir respecté la décision de justice de 2004.
La fillette a finalement quitté la France le 4 décembre 2004 pour rejoindre son père David Washington aux Etats-Unis. Depuis, une procédure de divorce introduite par la mère a abouti en avril 2007 à fixer "la résidence habituelle de Charlotte au domicile maternel avec droit de visite pour le père". Mais pour les Etats-Unis, seul le juge américain en charge du dossier peut statuer sur la garde de l'enfant. "Nous espérons que cette condamnation ne l'empêchera pas de se rendre aux Etats-Unis, seul moyen, désormais, de voir sa fille", a indiqué Me Christine Dallard-Chirez, avocate de Mme Maumousseau.
Jo was missing ?
NDLR : Je n'ai moi même aucun retour, ni de la chancellerie, ni du château. Faut-il s'inquiéter ?
Plus d'infos dans le blog de la maman de Maëliss
Kerviel porte plainte pour diffamation
Kerviel porte plainte pour diffamation
AFP, 12/12/2008 | Mise à jour : 15:39
L'ancien patron de la Caisse d'Epargne Charles Milhaud est poursuivi en justice pour "diffamation" par Jérôme Kerviel, le trader de la Société Générale soupçonné de falsifications ayant fait perdre 4,9 milliards d'euros à la banque, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.
M. Kerviel a fait délivrer par huissier à M. Milhaud une citation directe devant le tribunal correctionnel de Paris pour le 5 février, a-t-on ajouté de même source, confirmant une information de Libération, en précisant que cette date correspond à une audience de consignation et que les faits seront examinés ultérieurement.
Le trader estime avoir été diffamé par M. Milhaud dans une interview qu'il avait accordé le 19 octobre au Journal du dimanche après que la Caisse d'épargne eut annoncé une perte de 600 millions d'euros (751 millions d'euros au final, ndlr) attribuée à un trader accusé d'avoir outrepassé son mandat.
Carla Bruni-Sarkozy porte plainte contre une société utilisant sa photo
LEMONDE.FR avec AFP | 12.12.08 | 10h05 • Mis à jour le 12.12.08 | 10h47, extraits
Carla Bruni-Sarkozy a porté plainte contre la société Pardon, qui commercialisait un sac illustré d'une photographie à son effigie, selon un proche de Me Thierry Herzog, son avocat. Selon Me Iqbal Akhoun, collaborateur de Me Herzog, la plainte a été déposée pour "atteinte à l'image de Mme Bruni-Sarkozy hors consentement et à des fins publicitaires et commerciales". "Nous allons demander l'interdiction de la vente de cet article et 125 000 euros de dommages et intérêts à titre de préjudice moral et patrimonial", précise-t-il, ajoutant que l'argent sera versé à des œuvres caritatives.
[...] L'objet devait être mis en vente en métropole prochainement, selon des responsables de la société, qui ont justifié l'utilisation de la photographie par le fait que Mme Bruni-Sarkozy est "une femme publique". Le tribunal de grande instance de Saint-Denis, à la Réunion, examinera l'affaire lundi 15 décembre.
Cette affaire apparaît alors qu'un litige similaire, opposant Nicolas Sarkozy au fabriquant d'un poupée vaudoue lui ressemblant, s'est soldé par le maintien en vente de l'objet.