Archives pour: Décembre 2008, 26
Le père de Julien Coupat consterné
Faits diver
Le père de Julien Coupat consterné
Le Parisien | 26.12.2008, 17h36 | Mise à jour : 17h40
Le père de Julien Coupat, a dénoncé vendredi une volonté de «casser, d'humilier» son fils considéré comme le chef présumé des saboteurs de la SNCF, et, à travers lui, d'«intimider la jeunesse dans son ensemble», après la décision de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris de maintenir son fils en détention.
«C'est clair, on veut casser mon fils ainsi que sa compagne Ylunde, il y a une volonté de les humilier». Le père a estimé qu'on a «affaire depuis le début à une volonté du pouvoir et du ministère de l'Intérieur visant à instrumentaliser la justice à des fins politiques».
Il en veut pour preuve le fait qu'«alors qu'un juge indépendant avait demandé la libération de Julien, le parquet n'a cessé de faire obstruction, misant sur la loi du plus fort. Ca dure et ca durera tant que le ministère de l'Intérieur en aura décidé ainsi», a-t-il ajouté.
Gérard Coupat a exprimé, tout à la fois, sa «consternation», sa «colère» et «sa grande peine» devant les «humiliations infligées» à son fils, notamment lors des fouilles à corps, «nu devant des policiers hilares». Il se dit «pessimiste», estimant qu'«on veut se servir de ces deux jeunes pour intimider la jeunesse dans son ensemble en la dissuadant de manifester au risque de subir le même sort».
Mort d'un enfant à l'hôpital : l'infirmière mise en examen
Mort d'un enfant à l'hôpital : l'infirmière mise en examen pour "homicide involontaire"
LEMONDE.FR avec AFP | 26.12.08 | 17h12 • Mis à jour le 26.12.08 | 20h15, extraits
L'infirmière qui a reconnu avoir administré une perfusion erronée à l'enfant de 3 ans mort, mercredi, à l'hôpital parisien de Saint-Vincent-de-Paul (14e arrondissement), a été mise en examen pour "homicide involontaire" et placée sous contrôle judiciaire, vendredi 26 décembre, selon une source judiciaire. Une interdiction provisoire d'exercer a également été prononcée. Cette mise en examen intervient quelques heures après l'ouverture d'une information judiciaire pour les mêmes chefs d'inculpation.
L'infirmière, âgée de 35 ans, avait été déférée au pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris après avoir été placée en garde à vue dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance à la personne, mercredi à 23 heures. La jeune femme avait immédiatement reconnu avoir administré par erreur une perfusion de chlorure de magnésium au lieu d'un sérum glucosé destiné à le réhydrater, ce qui pourrait avoir provoqué un arrêt cardiaque de l'enfant.
[...] L'enquête devra maintenant déterminer le rôle exact du produit incriminé dans la mort de l'enfant et les circonstances de l'accident. Selon le parquet, si le chlorure de magnésium n'est pas un produit dangereux en soi, il pouvait l'être pour un enfant de cet âge, même si "aucune conclusion médicale ne peut être établie" à l'heure actuelle, selon une source proche du dossier. La famille de l'enfant devrait bientôt porter plainte, selon un des oncles de l'enfant décédé. "On veut que la justice soit faite", a expliqué ce proche, ajoutant que la seule ouverture d'une enquête judiciaire n'était "pas satisfaisante".
La première garde à vue, puis sa reconduction, n'ont pas manqué de susciter une controverse dans les milieux hospitaliers, syndicaux et politiques, certains voyant dans cette mesure une décision "disproportionnée" et préférant mettre en cause les dysfonctionnements de l'hôpital public. La ministre de la santé, Roselyne Bachelot, dont la démission a été réclamée par Patrick Pelloux, chef de file de l'Association des médecins urgentistes, a répondu en dénonçant "la récupération d'un drame aussi épouvantable".
Elle a ensuite défendu, sur France Info, les moyens alloués à l'hôpital public. "Je signale que, dans un contexte de crise économique, alors que nous avons les dépenses hospitalières les plus élevées du monde (...), nous allons faire un nouveau plan d'investissement de dix milliards d'euros", a plaidé la ministre, dénonçant les voix "extrêmement isolées" qui se font entendre depuis l'incident. "La polémique est surtout nourrie par la CGT. C'est une vision très politique de l'affaire", a-t-elle estimé.
[...] De son côté, la coordinatrice générale des soins du groupe hospitalier Cochin-Saint-Vincent-de-Paul, Roselyne Vasseur, a assuré que l'alerte "a été donnée extrêmement rapidement" après l'aggravation de l'état de santé d'Ilyès et que "tout ce qui devait être fait a été fait".
Selon elle, l'infirmière en cause "était dans un cycle de travail parfaitement normal, avec une charge de travail semble-t-il parfaitement équilibrée". Des constats partagés par Dominique Giorgi, secrétaire général de l'AP-HP, qui assure que "l'encadrement médical et paramédical était tout à fait adapté en ce 24 décembre". Cette infirmière est "jeune mais confirmée et parfaitement compétente", a en outre précisé Mme Vasseur, confirmant des informations judiciaires qui affirmaient que la soignante avait onze ans de métier, dont quatre dans l'établissement.
ENFANT MORT A L'HOPITAL
«Les infirmières iront travailler la peur au ventre»
Le Parisien | 26.12.2008, 16h39 | Mise à jour : 17h59, extrait
La garde à vue de l'infirmière à l'origine de la mort du petit Ilyes choque le monde hospitalier. Sud-Santé, deuxième syndicat de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), déplore la «criminalisation» de ce drame. «C'est du jamais-vu. L'infirmière a tout reconnu, elle a immédiatement prévenu son chef de service.
Que veut-on lui faire dire de plus ?» s'interroge Marie-Christine Fararik, secrétaire générale de Sud-Santé, jointe par téléphone. «Tout le monde est choqué par cette procédure. Il y a beaucoup de réactions de soutien des médecins et de la communauté hospitalière.»
Revenant sur le manque de moyens évoqué par les syndicats, elle juge la situation catastrophique dans les hôpitaux. «On supprime des postes, les infirmières qui quittent un établissement ne sont pas remplacées... Et c'est d'autant plus compliqué à Saint-Vincent-de-Paul que cet hôpital ne connaît pas son avenir. Il est question de le fermer.»
Marie Christine Fararik se dit très inquiète sur la suite des événements : «Les infirmières, déjà en souffrance, vont désormais travailler la peur au ventre. Une erreur a été commise, mais c'est un problème collectif et non individuel comme on veut nous le faire croire. On veut faire trinquer les gens individuellement. Il m'est moi-même arrivé de commettre une erreur, j'ai immédiatement alerté mon responsable et le nécessaire a été fait pour sauvegarder la santé du patient. C'est un travail d'équipe. Et si on met en examen des personnels soignants, les problèmes de recrutement ne vont pas s'arranger. Nos autorités de tutelle nous parlent de production de soins. On est rentré dans une logique de rentabilité. C'est oublier que nous ne travaillons pas sur des boîtes de conserve ! Cette dramatique histoire doit servir de leçon.»
ENFANT MORT A L'HOPITAL
Décès d'Ilyès : l'hôpital nie tout dysfonctionnement
NOUVELOBS.COM | 26.12.2008 | 18:12
Le père de l'enfant, décédé après une erreur médicale, avait reproché à l'hôpital de ne pas avoir réagi assez vite.
L'alerte après le constat de l'aggravation de l'état du petit Ilyès "a été donnée extrêmement rapidement" et "tout ce qui devait être fait a été fait", a déclaré vendredi 26 décembre Roselyne Vasseur, coordinatrice générale des soins du groupe hospitalier Cochin-Saint-Vincent-de-Paul (AP-HP). "Les services de réanimation sont arrivés extrêmement rapidement et l'équipe soignante in situ avait déjà mis en place des mesures conservatoires", a indiqué Roselyne Vasseur au cours d'un point presse.
Version du père contradictoire
Pékin ferme la porte aux signataires de la Charte 08
Le grand Meccano de Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 25.12.08 | 20h18 • Mis à jour le 26.12.08 | 08h57, extraits
Tout contrôler, tout savoir, tout décider. Jusqu'au détail. Garder la main sur son premier ministre que l'article 20 de la Constitution institue comme celui qui "détermine et conduit la politique de la nation". Conserver la maîtrise de son parti, cette arme sans laquelle 2012 ne pourrait pas s'écrire. Maîtriser sa majorité, bras armé de la réforme, et l'élargir sans cesse pour étouffer l'opposition.
Nicolas Sarkozy, l'hyper, l'ultraprésident, a bouleversé en dix-huit mois l'ordre hiérarchique des institutions. "Tout se passe à l'Elysée", constatent à l'unisson les tenants et les contempteurs de la Sarkozie.
[...] Sous le règne du sixième président de la Ve République, le premier ministre et les ministres sont devenus de simples exécutants. "Dans la hiérarchie du chef de l'Etat, il y a l'Elysée, l'UMP et seulement après le gouvernement", analyse un conseiller. "Le numéro un, c'est Sarko, avec sa filiale UMP, le numéro deux Claude Guéant et le numéro trois Fillon", ose même Jean-Pierre Raffarin.
Pour conserver la main sur ses ministres, le président s'est entouré d'une garde rapprochée de conseillers spécialisés, craints des ministères et influents dans les médias. En face de chaque portefeuille, un homme de l'Elysée : Jean-David Levitte aux affaires étrangères, Raymond Soubie aux affaires sociales, François Pérol à l'économie, Patrick Ouart à la justice, Emmanuelle Mignon et Catherine Pégard, l'ex-signature vedette du Point, postées pour panser les états d'âme des parlementaires. Chaque matin, à l'heure du petit déjeuner, le président les réunit autour de lui. Comme un gouvernement bis.
Pékin ferme la porte aux signataires de la Charte 08
LE MONDE | 26.12.08 | 12h01 • Mis à jour le 26.12.08 | 12h52, extraits
S'inspirant de la Charte 77 rédigée à Prague au temps de la guerre froide par des opposants tchèques au régime communiste, une poignée de dissidents chinois viennent de publier, il y a quelques jours, à Pékin, un texte inédit et audacieux. La "Charte 08" n'y va pas de main morte : elle appelle à la fin du monopole du parti unique et propose un texte en 19 points destiné à promouvoir la transition vers un système démocratique à l'occidentale.
Ecrit collectivement par un groupe de défenseurs des droits de l'homme, le texte a été initialement signé par 300 personnes. Grâce à sa mise en ligne sur la Toile et en dépit des "pare-feu" érigés par la police chinoise de l'Internet, plusieurs milliers de signataires lui auraient à ce jour apporté leur soutien. Outre les activistes des droits de l'homme connus pour leurs prises de position en faveur des libertés, la Charte a été signée par des membres du Parti communiste, des professeurs d'université et des fonctionnaires locaux, qui n'ont pas hésité à prendre le risque de cautionner le texte. A l'échelle chinoise, l'impact est minime. Mais l'initiative vient de créer un précédent.
Le gouvernement chinois a pris immédiatement des mesures : le 8 décembre, deux jours avant la publication de la Charte, la police a embastillé son principal rédacteur, l'intellectuel Liu Xiaobo. Les milieux de la dissidence estiment que le régime, alerté par la mise en ligne prochaine de ce brûlot, a voulu envoyer un message rapide : soutenir l'esprit et la lettre du texte expose toute personne à des représailles autoritaires.
[...] Tous les opposants au régime pékinois ne parlent pas d'une seule voix : certains ont signé la Charte du bout du clavier, par principe, et sans en accepter toutes les propositions. D'autres, très critiques du système, n'ont pas adhéré au texte et se sont abstenus. L'essayiste et activiste chrétien Yu Jie, inspirateur de la mode des messes à domicile du protestantisme officieux, a signé la Charte, mais avec la réserve du croyant : "Elle n'explique pas l'origine historique du concept des valeurs universelles. Elle est un document inachevé, un cours d'eau qui ne connaît pas sa provenance, elle occulte la dimension spirituelle de l'individu", juge-t-il.
L'avocat des droits de l'homme Li Jinsong, qui ne cesse d'œuvrer pour l'application des droits inscrits dans la Constitution chinoise, est encore plus critique : "Le texte est en faveur de la transition vers une république fédérale. Cette proposition me paraît en décalage avec la réalité de la Chine qui a d'autres priorités aujourd'hui, notamment le souci de faire face à l'impact de la crise financière." Et il ajoute : "Et puis je n'aime pas le ton de cette Charte qui a l'air de dire : on a trouvé les valeurs ultimes qui doivent présider au destin de l'humanité."
[...] En attendant, la répression s'est accrue, ces derniers jours, à l'encontre des signataires. "Vous voulez faire trois ans de prison ? Quatre ?" ont dit, menaçants, des policiers à l'écrivain Wen Kejian, qui habite dans la ville de Hangzhou.
L'UMP veut que l'infirmière soit libérée
L'UMP veut que l'infirmière soit libérée
AFP, 26/12/2008 | Mise à jour : 11:46
L'UMP a souhaité aujourd'hui que "cesse rapidement" la garde à vue d'une infirmière présumée responsable d'une erreur de perfusion administrée à un enfant, décédé peu après dans un hôpital parisien.
"La garde à vue de l'infirmière est très inhabituelle. Mais garde à vue ne signifie pas culpabilité ! La bonne foi de l'infirmière n'est pas en cause puisqu'elle aurait immédiatement reconnu son erreur", écrit dans un communiqué le Pr Philippe Juvin, secrétaire national du parti.
"Je fais donc le voeu que la garde à vue cesse rapidement pour ne pas ajouter de souffrance supplémentaire à ce drame", poursuit-il.
"Il est par ailleurs scandaleux que certains instrumentalisent le malheur des autres pour des raisons politiciennes", écrit encore M. Juvin.
Avalanche de procès dans l'affaire Madoff
Avalanche de procès dans l'affaire Madoff
Le Figaro, 26/12/2008 | Mise à jour : 08:47
Les épargnants floués poursuivent en justice les fonds qui ont investi leur argent auprès de l'escroc américain.
L'arnaque du siècle va engendrer une série de procès en cascade. Les actions en justice d'épargnants floués se multiplient depuis l'arrestation, le 11 décembre, de Bernard Madoff, 70 ans, gestionnaire de fonds qui a avoué avoir détourné quelque 50 milliards de dollars placés chez lui dans une escroquerie consistant à verser des rendements impressionnants (8 à 12 %) en puisant dans les fonds apportés par les nouveaux clients. Ancien patron de la Bourse du Nasdaq, figure de l'establishment financier international, Madoff avait gagné la confiance de fonds d'investissement ayant pignon sur rue et de personnalités éminentes telles que le cinéaste Steven Spielberg ou le Prix Nobel de la paix Elie Wiesel.
Les milliers de clients floués étudient à présent les moyens de se retourner contre l'escroquerie, avec le maigre espoir de récupérer une partie de leurs avoirs. La firme de Madoff ayant été déclarée en faillite, aucune poursuite civile contre elle ne vaut la peine d'être tentée. Du coup, les épargnants se retournent contre les nombreux fonds intermédiaires qui avaient placé leur argent chez Madoff.
La philanthropie des Français confortée par la récession
LE MONDE | 25.12.08 | 14h08 • Mis à jour le 25.12.08 | 14h32
La crise va-t-elle inciter les Français à se montrer plus charitables pour venir en aide à ceux qui en sont les victimes ou va-t-elle, au contraire, les inciter chacun à serrer les cordons de la bourse pour se prémunir contre les difficultés qu'ils redoutent pour eux-mêmes ?
Controverse autour d'un centre de rétention australien
Controverse autour d'un centre de rétention pour illégaux à 2 000 km des côtes australiennes
LE MONDE | 25.12.08 | 15h27 • Mis à jour le 26.12.08 | 08h21, extrait
Le gouvernement australien a ouvert un centre de rétention controversé pour immigrants illégaux, en s'attirant les critiques des associations de défense des réfugiés.
Après l'arrivée du septième bateau d'illégaux depuis septembre, intercepté récemment au large des côtes australiennes, le gouvernement travailliste a décidé d'utiliser un centre flambant neuf pouvant accueillir 800 personnes.
Le site, sur l'île Christmas, à plus de 2 000 kilomètres de la côte ouest du continent australien, avait été construit à l'initiative du précédent gouvernement, dirigé par le conservateur John Howard. Bien qu'ayant coûté 400 millions de dollars (194 millions d'euros), il restait jusqu'ici inutilisé, le gouvernement préférant se servir d'autres centres sur l'île. Avec les nouvelles arrivées d'immigrants illégaux, le ministère de l'immigration a expliqué ne pas avoir le choix. Cent soixante-quatre "boat people" sont arrivés, en effet, cette année en Australie.
L'idée d'un nouveau centre ne fait pas l'unanimité, y compris parmi les travaillistes. Un député du Labor a même utilisé le mot "stalag".
Pour l'organisation Amnesty International, "la sécurité en place et la nature déshumanisante du centre, avec ses caméras et ses clôtures électriques, est complètement inappropriée à l'accueil de personnes qui ont fui violence et persécutions". Beaucoup s'inquiètent des conséquences de la détention sur les arrivants. "Isoler ces personnes déjà privées de leur famille est clairement mauvais pour leur santé mentale", soutient Susan Metcalfe, militante de longue date pour la défense des réfugiés.
Le manque de moyens à l'hôpital dénoncé après la mort d'un enfant
Le manque de moyens à l'hôpital dénoncé après la mort d'un enfant
LEMONDE.FR avec AFP | 26.12.08 | 09h11 • Mis à jour le 26.12.08 | 09h50, extrait
La question des moyens est également évoquée par SUD, deuxième syndicat de l'AP-HP : "Accepter de travailler en sous effectif, en cumulant ses repos expose les soignants à être mis en garde à vue", ce qui risque "d'aboutir au quotidien à faire taire les erreurs, de peur d'être mis en cause". "S'il doit y avoir des mises en examen, ce serait plutôt du côté de ceux qui nous demandent de toujours faire plus avec moins", ajoute SUD dans un communiqué diffusé jeudi soir.
Le président de Association des médecins urgentistes (AMUF), Patrick Pelloux, n'a pas hésité à demander la démission de Roselyne Bachelot, "qui ne prend pas, je dirais, les nuances sur la présomption d'innocence". Pour l'AMUF, qui a lancé début décembre une grève symbolique pour dénoncer un manque de crédits pouvant mettre en danger, selon elle, "la sécurité des patients", cette nouvelle affaire est la troisième s'étant soldée par des sanctions à des "lampistes". Elle "fait suite au drame de Grenoble où un malade mental s'est échappé d'un hôpital" en novembre, puis a poignardé mortellement un étudiant. "Sur ordre du président de la République, on a limogé en quelque sorte le directeur de l'hôpital psychiatrique", a-t-il expliqué sur France Info. Ensuite, "vous avez eu l'affaire de Valence où on a accusé pendant tout un week-end (...) un médecin d'avoir assassiné un vieille dame alors qu'il avait fait son job", a-t-il ajouté. "C'est les lampistes à chaque fois qu'on met en avant."
Une soirée de Noël tourne au massacre en Californie
lefigaro.fr, avec AP, 26/12/2008 | Mise à jour : 09:08
Un homme déguisé en Père Noël a abattu au moins huit convives lors d'une soirée, avant d'incendier la maison d'une banlieue tranquille de Los Angeles et de se donner la mort.
Ukraine
Une habitante de l'immeuble: «on aurait dit un tremblement de terre»
Au moins 22 personnes ont péri dans l'explosion de leur immeuble de quatre étages en Crimée.
le 25 décembre 2008, 22h32
LeMatin.ch & les agences, extrait
Une explosion a dévasté dans la nuit de mercredi à jeudi un immeuble de quatre étages en Crimée, dans le sud de l'Ukraine, faisant au moins 22 morts et une vingtaine de disparus. Des centaines de secouristes étaient toujours à la recherche d'autres victimes et de survivants. Vingt et une personnes ont pu être sauvées des décombres du bâtiment de quatre étages situé à Evpatoria, a précisé un porte-parole du Ministère des situations d'urgence.
Malgré des températures inférieures à zéro degré, «il y a de l'espoir de retrouver des survivants», a-t-il assuré.