Archives pour: 2009
Mulhouse/décès fillette : un lit inadapté

Mulhouse/décès fillette: un lit inadapté
AFP, 07/08/2009 | Mise à jour : 10:17
La fillette de cinq ans décédée mardi au Centre hospitalier de Mulhouse s'est coincé la tête quatre jours plus tôt entre les barreaux et le matelas de son lit, qui ne semblait pas adapté à un enfant de son âge, a indiqué aujourd'hui l'Agence régionale d'hospitalisation d'Alsace (ARH).
La mère, qui "suivait de très près sa fille hospitalisée", a constaté l'accident en lui rendant visite le matin du vendredi 31 juillet et elle a aussitôt alerté le personnel hospitalier du service, a déclaré à l'AFP le directeur adjoint de l'ARH, Jean-François Mathis.
Hospitalisée en unité de surveillance continue, la fillette est décédée le 4 août. Selon le directeur adjoint, l'accident n'est pas sans précédent: "il existe des cas similaires" survenus avec des lits hospitaliers non adaptés à l'âge de l'enfant, a-t-il rappelé.
"Le problème, c'est que quand les enfants ont cinq-six ans, on est obligé de les hospitaliser dans des lits adultes avec des barrières sécurisées, mais ce sont des barrières pour adultes, donc on encastre un certain nombre de protections qui permettent d'éviter des accidents, mais (...) c'est quand même arrivé au Centre hospitalier de Mulhouse", a-t-il expliqué.
François Courtot, directeur adjoint du Centre hospitalier, a indiqué pour sa part vendredi dans un communiqué que "les premières observations" d'une enquête interne diligentée par l'ARH "ne démontreraient pas de dysfonctionnement dans l'organisation du service".
"La principale interrogation porte sur le lien entre le décès et l'équipement utilisé", a précisé François Courtot.
Le mobile séduit de plus en plus de Français

NDLR : Justine était équipée « à l'auvergnate », elle attend son téléphone « à clavier ».
Le mobile séduit de plus en plus de Français
Le Figaro, 06/08/2009 | Mise à jour : 09:55, extrait
59 millions de Français possédaient un téléphone mobile, fin juin 2009, selon les chiffres publiés par le régulateur des télécoms, l'Arcep. Ce qui porte le taux d'équipement à 91,8 % de la population. En Ile-de-France, Paca et Corse, ce taux d'équipement dépasse même les 100 %. En revanche, en Auvergne, le taux n'est que de 69,6 %.
En pleine crise économique, la téléphonie mobile continue de séduire. Ainsi, au deuxième trimestre, 678 600 nouveaux clients se sont équipés, contre 230 800 pour le trimestre précédent. Le plus surprenant est que les clients optent davantage pour les forfaits (+ 8,2 % sur un an) que pour les cartes prépayées (- 0,8 % sur un an). Les clients veulent maîtriser leur budget. La preuve, ils plébiscitent les formules «SMS illimités». Le multimédia mobile est également en plein essor. Selon les chiffres de l'Arcep, 19,8 millions de Français possèdent ce type de mobile (en hausse de 18,7 % sur un an).
Pour Marc Gentilini, on assiste à une "pandémie de l'indécence"
LEMONDE.FR | 06.08.09 | 20h18 • Mis à jour le 06.08.09 | 21h43, extrait
Le professeur Marc Gentilini, spécialiste des maladies infectieuses, est membre de l'Académie de médecine et l'ancien président de la Croix-Rouge.
Comment jugez-vous la gestion de la grippe A ?
Le poids qu'on attribue à la grippe A est indécent par rapport à l'ensemble de la situation sanitaire dans le monde. C'est une pandémie de l'indécence. Quand je regarde la situation de la planète, j'ai honte de voir tout ce qui est entrepris pour éviter cette grippe dont on ne sait que peu de chose.
Chaque semaine dans le monde, près de 200 000 enfants meurent de maladies. La plupart auraient pu être sauvés s'ils avaient eu accès à des médicaments ou à des programmes de prévention. Chaque année, 1 million de personnes meurent du paludisme dans l'indifférence quasi générale, dont 20 à 30 cas importés dans notre pays. La grippe A n'a provoqué qu'un décès discutable en France. Cette pauvre fille de 14 ans est probablement morte d'une autre cause. Mais un mort ici compte beaucoup plus que des milliers ou des millions ailleurs.
Les pouvoirs publics ont quand même le devoir de prévoir les risques sanitaires...
Il ne s'agit pas de jeter la pierre aux décideurs politiques qui sont piégés par leur "principe de précaution". Le désastre de la canicule de 2003, politiquement, les hante.
Les recommandations de porter un masque, de se laver les mains ou de nettoyer les poignées de porte ne coûtent pas cher. Tout cela a été bien fait par les pouvoirs publics et cette campagne ne coûte pas cher. Parler de "grippette" [terme évoqué par le professeur Bernard Debré dans un entretien au Journal du dimanche] n'est pas sage. Pour l'instant c'est une grippette, mais pour demain, les pouvoirs publics ont raison d'envisager une dégradation sans céder au terrorisme sanitaire de certains "experts".
En une du Libé du 1er août, des jeunes « pas forcément pessimistes, malgré la crise »
Enquête après le décès d'un enfant à l'hôpital de Mulhouse
Voir aussi La disparition subite de la maman ainsi que Encore une décision de justice, décidément !
Voir également Faut-il avoir peur des antennes relais ?
Faits divers
Enquête après le décès d'un enfant à l'hôpital de Mulhouse
Le Parisien avec AFP | 06.08.2009, 21h58 | Mise à jour : 22h48
Un enfant est décédé le 4 août au centre hospitalier de Mulhouse et «une enquête médico-administrative» a été ouverte, a annoncé jeudi dans un communiqué le ministère de la Santé.
«D'après les premiers constats, il semblerait que le corps de l'enfant ait été trouvé pris dans les barreaux de son lit d'hospitalisation», au sein du service de pédiatrie du centre hospitalier de Mulhouse, a ajouté le ministère.
«Les premiers éléments montrent que le personnel était en nombre suffisant (un cadre de santé, une infirmière puéricultrice, une infirmière, deux auxiliaires de puériculture, le médecin pédiatre assurant ses consultations et deux internes de médecine générale, pour 6 lits occupés sur les 14 de l'unité)», selon le communiqué.
«Une enquête médico-administrative a immédiatement été diligentée, à la demande du cabinet de la ministre de la santé et des sports, par l'agence régionale de l'hospitalisation d'Alsace», a poursuivi le communiqué.
«Conformément au souhait de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports, toute la lumière sera faite sur les circonstances précises ayant conduit à ce drame», a poursuivi le ministère en exprimant «ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de l'enfant».
«Un groupe de travail au niveau de la Dhos, associant notamment l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) et des professionnels, est mis en place pour tirer toutes les conséquences de cette enquête», a-t-il conclu.
L'âge de l'enfant n'a pas été communiqué par le ministère.
"Mort au dictateur", crient à Téhéran des partisans de Moussavi
Par Reuters, publié le 06/08/2009 à 22:32
TEHERAN - Plusieurs centaines de partisans de l'opposant réformateur Mirhossein Moussavi ont manifesté jeudi dans le centre de Téhéran au cri de "Mort au dictateur !", rapporte un témoin.
Cette manifestation, sur la place Vali-Asr, survient au lendemain de la prestation de serment au Majlis (Parlement iranien) du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, dont la victoire à l'élection du 12 juin est contestée par l'opposition et dans la rue.
Selon ce témoin, des centaines de policiers antiémeutes étaient également présents aux abords de la manifestation. Les forces de l'ordre, a-t-il ajouté, ont tenté de disperser les protestataires, dont certains manifestaient à coups de klaxon.
"Les policiers ordonnent aux manifestants de quitter le secteur sous peine d'être interpellés", a-t-il dit.
Jeudi, des forces de l'ordre ont été déployées sur les grandes places de la capitale pour tenter d'empêcher des manifestations de partisans de Mirhossein Moussavi.
Une enfant décède dans son lit à l’hôpital de Mulhouse
France Info - 22:25
A Mulhouse, les précisions de Patrick Genthon. (0'50")
« Pas en mon nom »
«Un intellectuel épris du pouvoir n'en sera plus un»
Philippe Bilger - Blogueur associé | Lundi 03 Août 2009 à 15:49 | Lu 5713 fois, sur Marianne2, extrait
Un intellectuel a-t-il le droit de s'exprimer sur tout, même sur ce qu'il ne connaît pas? Devant les réactions autour de l'affaire Fofana et de ses suites, Philippe Bilger s'interroge. Et pose le problème, plus large, de la posture des intellectuels face au pouvoir.
Il ne faudrait pas que le silence sur l’affaire Fofana et ses suites me soit rendu trop insupportable par ceux qui continuent d’écrire et de parler comme s’ils les connaissaient. Ainsi, Alexandre Adler, un grand esprit pourtant, qui dans sa chronique du Figaro croit être habilité à nous dire « ce que révèle l’affaire Fofana ». D’emblée, une erreur grave. Adler affirme que Fofana aurait « peut-être pu être condamné plus lourdement » si on avait tenu compte de son comportement et de ses propos à l’audience. Or Fofana a été condamné à la peine maximale et à la mesure de sûreté la plus longue que la loi permettait au regard des crimes qui lui étaient reprochés. Une telle inexactitude manifeste qu’on veut faire passer ce qu’on pense avant ce qu’on a l’obligation de savoir. L’intellectuel a-t-il par principe le droit de s’exprimer sur tout ? Et même dans son champ de compétence ! [...] L’artiste, l’intellectuel. Au fond, il y a une solitude de l’un quand l’autre n’a pas le droit de penser sans avoir tous les hommes dans sa tête.
Société, 03/08/2009 à 06h52, Libé, extraits
Pas en mon nom
Par VANESSA RATIGNIER journaliste
Lu la semaine dernière dans le Nouvel Obs : Me Francis Szpiner, pénaliste de renom qui représente la famille Halimi dans le procès Fofana, qualifie Philippe Bilger, l’avocat général, de «traître héréditaire». J’ai du mal comprendre. Alors, je relis. Et je m’étrangle. Une seconde fois.
La première fois, c’était en découvrant l’interview accordée à Mediapart le 17 juillet par Richard Prasquier, président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). Répondant à une question sur le «passé trouble» du père de Philippe Bilger, Richard Prasquier répondait qu’il ne voulait pas «s’exprimer sur [son] passé collaborationniste». Et déjà, lecture et relecture. Richard Prasquier aurait pu s’indigner, refuser de s’engager sur ce terrain-là et centrer sa réponse sur les réels enjeux de l’affaire. Mais non. Il a choisi cette réponse. Dire une telle chose, quand bien même il précise ne pas vouloir en parler, c’est déjà le faire.
Je m’étais alors réjouie que personne n’ait relayé ces propos. Je m’en étais réjouie, et en même temps j’en étais désolée. Personne n’avait réagi. Comme si ça n’avait rien de choquant. Pourtant, de si viles attaques ont de quoi scandaliser. Depuis quand les fils doivent-ils expier les fautes de leur père ?
Richard Prasquier, pourtant, n’est pas n’importe qui. C’est le président du Crif.
[...] Déjà, en décembre 2008, quand j’avais entendu Richard Prasquier affirmer que «95 % de la communauté juive de France [était] en accord avec la politique d’Israël et avec ce [qu’entreprenait] son armée», j’avais bondi. Ainsi donc, contrairement à mes convictions, je soutenais la guerre menée contre Gaza ? Enfin, guerre, lui-même n’osait prononcer le mot. Pourtant, c’est bien de cela dont il s’agissait. Une guerre préparée depuis plusieurs mois. On s’appropriait ma voix. Pourtant, je n’ai pas bougé.
J’ai à nouveau tressailli quand, il y a quinze jours, Richard Prasquier affirmait que «le Crif [attendait] le verdict [dans le procès Fofana] avec inquiétude», redoutant «l’absence d’exemplarité dans les peines requises envers les inculpés». Il a d’ailleurs écrit à Michelle Alliot-Marie, ministre de la Justice, pour s’étonner du réquisitoire de Philippe Bilger, qualifié d’«indulgent».
Un « fils de boche » obtient la nationalité allemande

Un "fils de boche" obtient la nationalité allemande
Créé le 06/08/09 - Dernière mise à jour à 11h39 - Europe 1, extrait
C’est une première : un Français, fils d’un officier de la Wehrmacht, a obtenu mercredi la nationalité allemande.
Daniel Rouxel, 66 ans, est devenu, mercredi à Paris, le premier enfant français de “boche” à accéder à la nationalité allemande en vertu d'un récent accord entre Paris et Berlin. Né pendant la seconde guerre mondiale d'une mère française et d'un père lieutenant dans la Wehrmacht, Daniel Rouxel est le premier à bénéficier de cette mesure. Il est sorti mercredi du consulat d’Allemagne un certificat de nationalité allemande entre les mains et les larmes aux yeux.
Très ému, il a déclaré : "Je suis allemand, je ne suis plus un bâtard, j'ai une maman et un papa, je suis un enfant comme tous les autres". "J'ai enfin cette deuxième moitié qui m'a cruellement manqué". En 1943, sa mère était cantinière dans le camp allemand de Pleurtuit, en Bretagne, et eut une idylle avec le lieutenant Otto Ammon. "Je suis un enfant né d'un amour rendu impossible par la guerre", raconte-t-il dans un résumé écrit de sa vie.
L'histoire de ces enfants, le plus souvent soumis aux brimades et aux insultes dans la France de l'après-guerre, était longtemps restée entourée d'un lourd silence en France et en Allemagne.
Daniel Rouxel se rappelle une expérience douloureuse au micro d'Europe 1 :
Il y aurait plusieurs dizaines de milliers de ces "enfants de la guerre" nés en France. Selon un livre du journaliste français Jean-Paul Picaper et de l'écrivain allemand Ludwig Norz, ils seraient jusqu'à 200.000.
Intoxication alimentaire pour 25 enfants
NDLR : A Taverny, l'OSE France fait sa propre cuisine.
Intoxication alimentaire pour 25 enfants
AFP, 06/08/2009 | Mise à jour : 20:18
Vingt-cinq enfants et deux adultes d'une colonie de vacances originaires de la région parisienne, victimes d'une intoxication alimentaire, ont été hospitalisés "par précaution" jeudi à Senlis et Creil (Oise), a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Les secours sont intervenus alors que les enfants et leurs accompagnateurs se trouvaient sur la base nautique de Saint-Leu-d'Esserent, près de Chantilly.
Ils ont été évacués vers les hôpitaux de Senlis et de Creil "par précaution", selon un porte-parole de la gendarmerie de Picardie, qui a précisé qu'ils souffraient de "maux de ventre" et que leur état de santé n'était pas inquiétant.
"Les analyses effectuées permettront de déterminer l'origine de l'intoxication", a-t-il ajouté. Le groupe était installé sous des tentes sur le site, selon le directeur adjoint de la base de loisirs, Karim Hasid, contacté par l'AFP. D'après M. Hasid, un traiteur était chargé de leur livrer leurs repas.
Masdeu-Arus(UMP) déchu de la députation
AFP, 06/08/2009 | Mise à jour : 20:21
Le Conseil constitutionnel a constaté jeudi la "déchéance de plein droit" de Jacques Masdeu-Arus de sa qualité de membre de l'Assemblée nationale, après sa condamnation à dix ans d'inégibilité, dans une affaire de pots de vin concernant également Pierre Bédier.
Affaire Skyrock : le CSA se défend
Bonus : Matignon convoque les banquiers français
S.DH (lefigaro.fr)
06/08/2009 | Mise à jour : 13:32, extrait
Matignon convoque les représentants de banques françaises à venir s'expliquer vendredi sur les conditions d'attribution des bonus. BNP Paribas et la Société générale estiment respecter les engagements pris lors du G20.
Affaire Skyrock: le CSA se défend
AFP, 06/08/2009 | Mise à jour : 11:45
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), condamné fin juillet à verser 100.000 euros à Skyrock après des "refus renouvelés" d'autorisation d'émettre, s'est défendu ce matin "d'avoir rejeté systématiquement" les candidatures de la radio musicale.
Avoir le courage du (cinquième) risque, par Philippe Bas

Débat
Avoir le courage du (cinquième) risque, par Philippe Bas
LE MONDE | 05.08.09 | 13h37 • Mis à jour le 05.08.09 | 13h43, extrait
Parmi les engagements du candidat Nicolas Sarkozy figure la couverture du "cinquième risque", c'est-à-dire le risque dépendance. C'est un engagement qu'il a eu raison de prendre ! Il faut maintenant le tenir.
Comment ?
D'abord en nous entendant sur l'objectif : il s'agit de financer par la solidarité la part croissante des dépenses aujourd'hui à la charge des personnes dépendantes et de leur famille.
L'expression "cinquième risque" peut induire en erreur. Il ne saurait être question d'ajouter aux quatre branches de la Sécurité sociale (maladie, accidents du travail, famille, retraite) une cinquième, qui serait la branche "dépendance". Ce serait faire fausse route ! Nous ne partons pas de zéro. Il faut s'appuyer sur l'existant.
Et l'existant, ce n'est pas d'abord la Sécurité sociale, ce sont les départements et la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie. Ils assurent le financement de l'allocation personnalisée d'autonomie et de la prestation de compensation du handicap, ainsi que la prise en charge des dépenses des maisons de retraite et des maisons pour personnes handicapées qui ne sont pas laissées aux personnes dépendantes et à leur famille. Notre organisation est garante d'une réponse aux besoins de chaque personne par des services de proximité. Il ne s'agit pas de se priver de ce qui marche, mais d'innover pour remédier à ce qui ne va pas.
Et ce qui ne va pas, c'est que la part laissée aux personnes et à leur famille ne cesse de croître. En effet, les établissements ont beaucoup investi pour se mettre aux normes et augmenter le nombre de places disponibles ; ils devront d'ailleurs continuer à le faire. Les conséquences sur les budgets ne se sont pas fait attendre.
Malgré un effort sans précédent des pouvoirs publics grâce à la Journée de solidarité, les prix de journée des établissements n'ont cessé d'augmenter pour pouvoir rembourser les emprunts. Dans les maisons de retraite, le prix de journée moyen avoisine désormais 1 800 euros par mois, contre 1 500 en 2004. Avec une retraite moyenne de 1 200 euros, les personnes âgées ne peuvent suivre sans que toutes leurs économies y passent. Beaucoup sont contraintes de faire appel à leurs enfants ou à l'aide sociale. Certaines le ressentent comme une insupportable humiliation après une longue vie de labeur. Le devoir de notre société n'est pas seulement de dispenser les soins et l'accompagnement auxquels elles ont droit. C'est de leur épargner cette ultime souffrance morale du grand âge, parfois aussi douloureuse que la dépendance elle-même.
Allemagne: Mein Kampf bientôt autorisé ?
AFP, 06/08/2009 | Mise à jour : 09:34
Le président du Conseil central des Juifs d'Allemagne s'est prononcé hier en faveur d'une réédition -- annotée -- du livre-manifeste d'Adolf Hitler, "Mein Kampf" (mon combat), actuellement interdit en Allemagne."Je pense qu'il est sensé et important de publier une édition du +Mein Kampf+ d'Hitler avec des commentaires de chercheurs", a affirmé Stephan Kramer à la télévision ZDF.
Un soir d'août, rue Falguière à Paris
NDLR : Deux ans de « placement » à Taverny, 136 € x 365 x 2, soit 99 280 € dans les caisses de l'OSE France.
Un soir d'août, rue Falguière à Paris, une longue file de démunis attendent leurs repas
LE MONDE | 05.08.09 | 14h07 • Mis à jour le 05.08.09 | 20h22, extrait
Les portes de l'église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle ouvrent à 18 heures précises. Depuis une demi-heure, la file d'attente s'allonge rue Falguière dans le 15e arrondissement de Paris. Des personnes âgées, des jeunes et des familles avec poussettes attendent patiemment, parfois en discutant entre elles, un cabas à la main.
A l'intérieur du bâtiment, les bénévoles de l'association Août Secours Alimentaire s'activent et écoutent attentivement les dernières recommandations. "Cette année c'est une catastrophe, assène d'une voie puissante Pierre Lanne, poings serrés. Je ne peux pas assurer la distribution de la nourriture au-delà du 23 août. Après on ferme les portes. Il nous manque 100 000 € !". A 80 ans, le fondateur de cette association, industriel à la retraite et diacre de la paroisse, avoue en avoir perdu le sommeil. "J'avais prévu 300 000 € de budget, soit une augmentation de 10 par rapport à l'année dernière, car je me doutais bien que cette année serait particulièrement difficile... mais pas à ce point", poursuit-il.

Osmose n°20, à consulter via le site de l'OSE
USA : l'auteur de la fusillade [l'aurait] annoncée sur son blog
USA : l'auteur de la fusillade l'avait annoncée sur son blog
M. Sz. et C.P. (lefigaro.fr) avec AP
05/08/2009 | Mise à jour : 20:35, extraits
Sans dire un mot, un homme a ouvert le feu dans un centre de «fitness» près de Pittsburgh. Une fusillade qui, semble-t-il, était en préparation depuis le mois de novembre.
[...] Le forcené, qui travaillait au service financier d'un cabinet juridique, avait apparemment décrit son projet sur son blog. Les autorités n'ont pas encore confirmé formellement qu'il était l'auteur du site mais la teneur des propos et le fait qu'il ait été enregistré au nom de Sodini tendent à appuyer son authenticité. L'auteur y raconte qu'il projetait d'ouvrir le feu dans cette salle de gymnastique, dont il était d'ailleurs membre, depuis le mois de novembre. Il avait déjà voulu passer à l'acte en janvier mais s'était « dégonflé » au dernier moment.
L'homme faisait également part de ces états d'âmes sur ce site personnel, retiré d'Internet depuis par les autorités. «Le plus gros des problèmes n'est pas d'avoir des relations ou des amis, mais de ne pas être capable de réussir et d'obtenir ce que je désire avec eux ou dans beaucoup d'autre domaines», explique un texte daté de dimanche. Le forcené y raconte ses déboires amoureux : il n'a pas eu de petite amie depuis 1984 et de relation sexuelle depuis dix-neuf ans. «Simplement, les femmes ne m'aiment pas. Il y a 30 millions de femmes désirables aux Etats-Unis (mon estimation) et je n'arrive pas à en trouve une», écrit-il quelques temps avant la tuerie. La date de son décès le 4 août 2009 suivie de la mention «jamais marié» étaient inscrits sur son blog.
Moscou accuse la Géorgie de préparer une agression

NDLR : En page 4 du Canard, « Coupable » de l'avoir cité... et La religieuse, en page 8.
Moscou accuse la Géorgie de préparer une agression
LEMONDE.FR avec AFP | 05.08.09 | 08h26 • Mis à jour le 05.08.09 | 15h20, extrait
A la veille du premier anniversaire du conflit russo-géorgien pour le contrôle de la république séparatiste géorgienne d'Ossétie du Sud, la tension est encore montée d'un cran entre Moscou et Tbilissi. Après avoir menacé la Géorgie de recourir à la force ce week-end (Lire aussi "Le ton monte à nouveau entre Moscou et Tbilissi"), la Russie a multiplié, mercredi 5 août, les accusations contre la Géorgie et les Etats-Unis.
En une du Canard du 5
Le vide juridique des autopsies judiciaires

Le vide juridique des autopsies judiciaires
LE MONDE | 04.08.09 | 15h11 • Mis à jour le 04.08.09 | 20h58, extrait
"On m'a privé du corps de ma femme, qui a été dépecé", souligne Hervé Louvrié, pompier, dont la femme s'est suicidée le 9 avril 2008. "Son corps a été autopsié à la morgue de Lens, mais il n'a pas été recousu. C'est un crime de civilisation", poursuit cet homme, qui se bat pour que "cela ne se reproduise plus", et qui a saisi le conseil de l'ordre des médecins.
A quel moment le corps peut-il être restitué à la famille ? Les autorités judiciaires françaises attendirent de longs mois avant d'autoriser la restitution du corps d'une petite fille de 4 ans à ses parents à la suite d'une autopsie effectuée dans le cadre d'une enquête pour responsabilité médicale. L'autopsie fut pratiquée le 9 juillet 1996. Ce n'est que le 14 février 1997 que le juge d'instruction délivra le permis d'inhumer. Très affectés, les parents portèrent l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui a condamné la France dans son arrêt Pannullo et Forte du 30 octobre 2001.
Troisième point, que deviennent les organes prélevés ? Là encore, il existe un vide juridique. "Rien n'est dit sur la réponse à apporter à une demande de restitution de ces organes aux fins d'inhumation ou d'incinération, ceux-ci ne pouvant être considérés comme voués à l'abandon", ajoute le médiateur. Dans certains cas, "faute de précision dans les textes, les organes prélevés sont considérés comme des déchets anatomiques et sont dès lors détruits par incinération sans que la famille en soit informée", précise Mme Timsit. Or, cela peut être une grande blessure pour les proches. Les prélèvements humains devraient être dotés d'un statut juridique, selon le médiateur.
Pour l'heure, les ministères n'ont pas répondu. Le médiateur a également saisi la mission bioéthique de ce dossier.
Un gendarme blessé par balle

Société
Publié le 05/08/2009 à 11:02 - Modifié le 05/08/2009 à 11:10 Le Point.fr, extrait
NOUVELLE-CALÉDONIE
Un gendarme blessé par balle
La tension est vive sur l'île en raison d'un conflit lié à la compagnie aérienne locale Aircal. Depuis une semaine, le syndicat USTKE multiplie blocages et dégradations , notamment dans les zones industrielles de Ducos et de Numbo, au nord de Nouméa. Le syndicat entend protester contre l'enlisement d'un conflit à Aircal, pour lequel un accord a été trouvé, mais que le président de la compagnie locale, Nicdoish Naisseline, refuse de signer. Ce conflit est lié au licenciement pour faute professionnelle d'une employée. On reprochait à cette dernière d'avoir indiqué à sa mère que son père se trouvait à bord d'un avion en compagnie de sa maîtresse, trahissant le secret professionnel auquel sont soumis les salariés d'une compagnie aérienne. À l'affaire se sont aussi mêlés des conflits d'influence coutumiers kanaks, le président d'Aircal, Nidoish Naisseline, étant également chef sur l'île de Maré, d'où est originaire la famille de l'employée.
Enlisement d'un conflit social
Face à cette situation qui traînait trop à son goût, le syndicat a mené une action coup-de-poing fin mai, qui a ensuite conduit le président de l'USTKE, Gérard Jodar, en prison, pour entrave à la circulation d'un aéronef.
SÉRIES D'ÉTÉ : LA CYBERCULTURE 3/5
Hackers, pirates, cyberpunks : la résistance du web
NOUVELOBS.COM | 05.08.2009 | 10:00, extrait
Quand on dit grand acteur du web, on pense à Google, Microsoft, Apple, ces grandes multinationales qui façonnent presque à elles seules tout l'espace numérique. Mais c'est sans compter sur une autre partie, plus sous-terraine, mais bien réelle : les hackers, pirates et cyberpunks.
L'avènement des nouvelles technologies dans les années 1970, la démocratisation du micro-ordinateur, l'accès à une information toujours plus large, ont permis l'émergence d'une autre culture de masse. Cet essor a engendré l'accès à de nouveaux savoirs, à une pluralité d'informations. Cependant la quasi-totalité de la toile étant gérée par quelques multinationales surpuissantes, il existe une frange qui se détache de cette information, la considérant comme tronquée. Cette faction revendique ainsi un véritable monde numérique, sans aucune frontière. Fonctionnant avec ses propres codes, ces personnes ont décidé d'œuvrer en faveur de la vérité, de l'information, usant parfois de moyens controversés. Hackers, cyberpunks, pirates, la résistance du web est arrivée il y a maintenant une vingtaine d'années et n'a cessé de s'imposer.
Ou comment des personnes alors insignifiantes, bousculent les codes de la toile et se sont imposées en quelques années comme des acteurs à part entière du web.
Le CSA condamné à verser 100.000 euros à Skyrock
NDLR : Il faut que je retrouve un arrêt de la CEDH...
Le CSA condamné à verser 100.000 euros à Skyrock
France Info - Hier, 13:04, extrait
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a été condamné par le tribunal administratif de Paris à verser 100.000 euros à la radio musicale Skyrock après des "refus renouvelés" d’autorisation d’émettre dans 55 villes de France.
Le CSA n’aime-t-il donc pas le rap ? Avec plus de 4 millions d’auditeurs par jour, Skyrock, axée principalement sur le rap, et écoutée exclusivement par des jeunes, est la deuxième radio musicale de France derrière NRJ. Mais elle pourrait toucher davantage de jeunes auditeurs si le CSA n’avait pas refusé pendant une dizaine d’années de lui attribuer des fréquences. Skyrock estime ainsi la perte supposée à 3,7 millions de personnes dans 40 villes.
La radio avait engagé une requête indemnitaire auprès du tribunal administratif de Paris en "réparation du préjudice subi par le refus renouvelé" de la haute autorité audiovisuelle de lui attribuer des fréquences. Des rejets jugés illégaux par le Conseil d’Etat.
Le CSA a en effet rejeté 55 fois les demandes de la station. "Les arguments changeaient à chaque fois", explique Skyrock. "Soit ils disaient qu’il y avait déjà une radio musicale pour les jeunes, comme NRJ ou Fun, soit ils privilégiaient une radio associative". Le Conseil d’Etat, saisi par la radio, a cassé chacune de ces décisions. "Mais malgré les arrêts, le CSA a renouvelé son refus de nous donner les fréquences", explique le service juridique de Skyrock.
1789-2009
NDLR : L'égalité de tous devant la loi ?
Edito du Monde
1789-2009
LE MONDE | 03.08.09 | 14h45 • Mis à jour le 03.08.09 | 17h58, extrait
La nuit du 4 au 5 août 1789 constitue la scène inaugurale majeure de l'histoire de la France moderne et du récit national. Trois semaines après la révolte parisienne et la prise de la Bastille, l'Assemblée constituante met à bas l'édifice multiséculaire de l'Ancien Régime. En quelques heures de transe collective, ce sont tous les privilèges de l'aristocratie, de l'Eglise et des provinces qui sont abolis. Et remplacés par le principe - révolutionnaire, au sens strict du terme - de l'égalité de tous devant la loi.
