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Le parquet requiert le renvoi de la Scientologie en correctionnelle
Le parquet requiert le renvoi de la Scientologie en correctionnelle
LEMONDE.FR avec AFP | 21.02.09 | 13h02
Le parquet général de Paris a demandé le renvoi en correctionnelle de membres de l'Eglise de scientologie accusés "d'escroquerie et d'exercice illégal de la médecine". L'arrêt de la cour d'appel, mis en délibéré, sera rendu courant mars.
Au terme de vingt-cinq années de procédure, un juge d'instruction parisien avait rendu, en octobre 2007, une ordonnance de non-lieu général contre laquelle trois parties civiles avaient fait appel. Depuis lors, deux d'entre elles, des personnes physiques, se sont désistées après avoir trouvé un accord avec l'Eglise de scientologie. L' Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu (Unadefi) a en revanche maintenu son appel, jugé favorablement par le parquet général. Celui-ci estime en effet que l'Eglise de scientologie apparaît dans ce dossier comme une entreprise commerciale exploitant la vulnérabilité des personnes, selon une source judiciaire.
Vingt personnes, dont l'ancien président de l'Eglise de scientologie Jean-Paul Chapellet, et de nombreux cadres de l'organisation, ont été mis en examen dans ce dossier ouvert en 1989.
Un meurtrier présumé remis en liberté après une erreur d'écriture
Faits divers
Un meurtrier présumé remis en liberté après une erreur d'écriture
Le Parisien | 19.02.2009, 10h44 | Mise à jour : 11h09
Un homme de 30 ans, en détention provisoire pour le meurtre de l'amant de sa femme en 2007, a été remis en liberté à Caen à la suite d'une «erreur de procédure» à la cour d'appel.
La mère des octuplés expulsée ?
AFP, 19/02/2009 | Mise à jour : 18:41
La femme ayant donné naissance à des octuplés fin janvier en Californie (ouest) est menacée de perdre la maison qu'elle occupe, en raison de défauts de paiement sur un emprunt, selon des documents judiciaires disponibles jeudi. Nadya Suleman, mère de six autres enfants de moins de sept ans, également conçus par insémination artificielle, est célibataire et habite avec sa mère Angela dans une maison de quatre pièces à Whittier (est de Los Angeles).
Planning famillial : 3.46 millions d'euros
Planning famillial : 3.46 millions d'euros
AFP, 19/02/2009 | Mise à jour : 16:32
L'Etat est prêt à consacrer 3,46 millions d'euros par an en 2009, 2010 et 2011 aux actions de conseil conjugal et familial, de lutte contre les violences faites aux femmes et de prévention des risques sexuels menées par le Planning familial, a annoncé aujourd'hui le gouvernement.
Le ministre du Travail et de la Famille, Brice Hortefeux, a reçu aujourd'hui une délégation française du mouvement pour le planning familial à laquelle il a proposé un protocole d'accord garantissant le maintien des crédits sur la période 2009-2011, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Il a été convenu que le Planning familial ferait connaître sa réponse, dans les jours à venir, sur cette proposition de protocole d'accord, ajoute le communiqué. Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille et Valérie Létard, secrétaire d'Etat chargée de la Solidarité, ont participé à l'entrevue.
Le Planning familial avait demandé le 10 février à être reçu par Brice Hortefeux et avait formé avec d'autres associations d'éducation à la sexualité, soutien à la conjugalité et la parentalité, un collectif pour protester contre "un désengagement de l'Etat" de ce secteur.
Guadeloupe : derrière la crise sociale, l'antagonisme racial
Un reportage sur les "békés" enflamme la Martinique
LEMONDE.FR | 13.02.09 | 12h12 • Mis à jour le 16.02.09 | 19h50, extrait
C'est un reportage qui fait grand bruit, dans une Martinique en pleine crise sociale, en grève depuis huit jours "contre la vie chère". Diffusé vendredi 6 février par Canal+, Les Derniers Maîtres de la Martinique, est un reportage de Romain Bolzinger sur les héritiers blancs des premiers colons installés sur l'île avant la Révolution Française.
Alain Huygues-Despointes, un des "békés" interrogés, regrette que les historiens ne s'intéressent pas "aux bons côtés de l'esclavage" et explique "vouloir préserver sa race". "Quand je vois des familles métissées avec des Blancs et des Noirs, les enfants naissent de couleurs différentes, il n'y a pas d'harmonie", déclare-t-il.
Dans un communiqué en date du 2 février, envoyé à toutes les rédactions locales, M. Despointes affirme que ses propos ont été "sortis de leur contexte" et qu'ils ne reflétaient "en rien ses convictions profondes" sur l'esclavage, "un passé honni". Il présente aussi ses "sincères regrets" à ceux qui ont été "blessés".
"PARFAITEMENT IGNOBLES"
Pour autant, Yves Jégo, le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, a jugé jeudi "parfaitement ignobles" ces propos. "On a des lois qui interdisent ce genre de choses dans la République", a souligné Yves Jégo sur Europe 1, ajoutant que le parquet de Martinique avait ouvert une information judiciaire pour "apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine raciale."
Guadeloupe : derrière la crise sociale, l'antagonisme racial
Par Cyrille Louis, envoyé spécial à Pointe-à-Pitre
Le Figaro16/02/2009 | Mise à jour : 19:16, extraits
Depuis le début, l'antagonisme supposé entre travailleurs noirs et patrons descendants des colons blancs s'est imposé en toile de fond des revendications salariales.
Le rituel se répète désormais à chaque meeting du collectif Liyannaj kont pwofitasyon (Ensemble contre les profiteurs ou LKP). Ce samedi 14 février, c'est ainsi dans la petite ville du Moule, au nord-est de la Guadeloupe, que plusieurs milliers de sympathisants massés sur la place principale entonnent dans la nuit un refrain entraînant. Midinettes et vieillards, gros bras du syndicat UGTG et beaux gosses juchés sur les toits des maisons voisines reprennent en cœur. Les silhouettes s'animent, des sourires se dessinent, un souffle de ferveur balaie la foule. Comme en transe, toute l'île semble psalmodier le refrain gênant qui, devenu l'hymne des grévistes, menace joyeusement : «La Gwadloup sé tan nou, la Gwadloup a pa ta yo.»
Ce «tube», composé aux premiers jours du conflit par un poète de Basse-Terre nommé Jackie Richard, rencontre depuis quatre semaines un succès tel qu'une maison de production a tout récemment décidé d'en faire un disque. Dans la rue, sur les piquets de grève, l'air est sur toutes les lèvres. Pourtant, depuis peu, quelques voix mettent en garde contre le refrain qui, visant sans les nommer patrons békés et autres «métros», scande : «La Guadeloupe c'est à nous, la Guadeloupe c'est pas à eux.» Samedi, le président socialiste du conseil régional Victorin Lurel a même ouvertement redouté que l'actuel conflit social ne se «racialise», avertissant : «Attention aux chansons obsédantes, avec lesquelles il est facile de mobiliser les gens. Ces derniers jours, certains “métros” ont été embêtés et ce n'est pas normal. N'oublions pas qu'une société multiculturelle, c'est beau mais c'est fragile.»
[...] Le 6 février dernier, la diffusion sur Canal + d'un documentaire décrivant la communauté béké de Martinique a singulièrement attisé les braises d'un contentieux inscrit au plus profond de la société guadeloupéenne. À l'écran, le public antillais a notamment pu entendre les élucubrations du patriarche Alain Huyghes-Despointes sur les «bons côtés» de l'esclavage et la nécessité, selon lui, de préserver la pureté du sang béké en évitant les unions avec des Noirs. De ce film, nombre de téléspectateurs ont aussi retenu le large contrôle exercé par quelques familles anciennes et très fortunées sur l'économie et la société antillaises. «L'actuelle focalisation du LKP sur les békés révèle bien la profondeur d'un antagonisme qui est issu du passé mais resurgit chaque fois que la Guadeloupe connaît un mouvement social», analyse Fred Réno, professeur de sciences politiques à l'université Antilles-Guyane.
Sur desourcesure.com/politiqueaffaires
L'Amérique s'inquiète du coût de la peine de mort
Des députés UMP proposent de légaliser l'euthanasie
Bastien Hugues (lefigaro.fr), 18/02/2009 | Mise à jour : 18:11, extrait
«Le problème des soins palliatifs est qu'ils peuvent durer des semaines voire des mois, soit autant de temps de souffrance pour le malade», explique le premier signataire de la proposition de la loi, le député André Wojciechowski, contacté par lefigaro.fr. Et les cosignataires de souligner que «d'autres pays, proches de nous, ont ouvert la voie» à l'euthanasie, citant les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse, le Danemark ou encore la Grande-Bretagne.
«On ne peut pas indéfiniment fermer les yeux face à une tendance qui se propage si rapidement, répètent les cosignataires. Les mœurs évoluent et aujourd'hui, l'euthanasie (…) représente la seule issue possible des malades incurables qui souhaitent cette solution.» Le député André Wojciechowski espère donc relancer au Parlement le débat sur l'euthanasie. «Pourquoi celui qui souffre, celui qui a mal, et qui ne veut plus être un légume, ne peut-il pas demander à un médecin le droit de mourir dignement ?», s'interroge-t-il.
En pratique, les députés proposent donc que chaque demande d'euthanasie soit soumise à un conseil pluridisciplinaire, composé de praticiens concernés (oncologues, psychiatres, médecin traitant), des proches éventuellement (une à deux personnes dans le premier cercle familial) et du patient. Si la demande est refusée, le patient est orienté vers des soins palliatifs. Si elle est acceptée, «l'euthanasie est réalisée sans poursuites pour les personnes concernées par l'exécution de la décision», autrement dit pour le personnel médical.
Neuf Français sur dix favorables à l'euthanasie
Une proposition saluée par l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD). «Ça me semble aller dans le bons sens, et cela montre que la question dépasse de plus en plus le clivage droite-gauche», se réjouit le président de l'ADMD Jean-Luc Romero, contacté par lefigaro.fr.
L'Amérique s'inquiète du coût de la peine de mort
De notre correspondante à Washington, Laure Mandeville
18/02/2009 | Mise à jour : 16:59, extraits
Plusieurs États américains songent à abolir la peine capitale pour réaliser d'importantes économies.
Avec 36 États sur 50 pratiquant la peine de mort, les Etas-Unis restent l'un des derniers pays occidentaux à continuer d'exécuter certains de ses criminels, puisant la légitimité de ce droit de vie ou de mort dans un soutien populaire sans faille. Mais la crise économique qui déferle sur le pays suscite un effet collatéral inattendu : la floraison à travers les États américains de projets de loi destinés à abolir une peine capitale qui coûte très cher au système carcéral.
Les lobbies abolitionnistes empruntent donc avec un empressement tout particulier ces jours-ci les couloirs du Congrès. Une dizaine d'États américains, parmi lesquels le Nouveau-Mexique, le Maryland, le New Hampshire ou le Montana, examinent des projets visant à renoncer à la peine de mort. Le Maryland paraît le plus proche de l'abolition, son gouverneur Martin O'Malley s'étant prononcé cette année en faveur de la loi abolitionniste. «Le coût de la peine de mort… est une raison valide en ces temps d'austérité», a reconnu de son côté le gouverneur de l'État du Nouveau-Mexique, Bill Richardson. Les élus du Nouveau-Mexique, qui espèrent passer une loi abolitionniste cette année, soulignent que le bénéfice d'une abolition serait de plus d'un million de dollars dans cet État qui compte actuellement deux personnes dans son couloir de la mort.
[...] Dave Wanzenried, élu démocrate auteur de la proposition de loi, affirme que la voix des familles de victimes influence le débat. Ces dernières seraient de plus en plus soucieuses qu'un meurtre ne soit pas doublé d'une autre mise à mort, tout en estimant que les délais de vingt à trente ans qui précédent l'exécution du meurtrier sont trop longs pour leur permettre d'avoir le sentiment d'une vraie réparation. «Il y a aussi la forte probabilité que quelqu'un soit condamné et exécuté à tort», ajoute Dave Wanzenried.
La peine capitale coûte jusqu'à dix fois plus cher que la condamnation à vie. Les procédures d'appel durent des années, et la plupart du temps, les condamnés sont défendus par des avocats payés par l'État. La question de la constitutionnalité de certaines injections létales, et de la douleur qu'elles suscitent chez le condamné, a fait jurisprudence, retardant d'autant le processus. Entretenir un couloir et une chambre de la mort est aussi plus onéreux.
USA : des juges ripoux au service de prisons privées
Le violeur présumé Jorge Montes reste en prison
lefigaro.fr avec AFP , 17/02/2009 | Mise à jour : 17:55, extraits
Libéré fin octobre à la faveur d'une erreur d'écriture de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris, l'homme avait été réincarcéré. La cour de cassation vient de décider qu'il resterait en prison jusqu'à son procès.
[...] L'affaire, aussitôt révélée par la presse, avait fait grand bruit.
[...] Le 5 février pourtant, son avocate, Me Hélène Farge, avait rappelé qu'en droit français, on ne pouvait revenir sur une décision de remise en liberté. Elle décide de déposer un renvoi pour obtenir la libération de son client. «La malheureuse interversion apparue dans le dispositif est manifestement erronée» et «relève de la pure coquille», lui avait alors répondu Me Didier Bouthors, avocat de l'un des victimes. L'avocat général Louis Di Guardia lui avait aussitôt emboîté le pas, en rappelant qu'il était «nécessaire» de maintenir Jorge Montes en détention, «unique moyen d'éviter le renouvellement de toute infraction». La Cour de cassation a fini par leur donner raison, puisqu'elle a estimé qu'un «défaut de concordance entre le dispositif et les motifs» pouvait être réparé lorsqu'il était «seulement le résultat d'une erreur purement matérielle».
USA : des juges ripoux au service de prisons privées
Julie Connan (lefigaro.fr), 17/02/2009 | Mise à jour : 16:30
Deux magistrats de Pennsylvanie ont reconnu avoir touché plus de 2.6 millions de dollars pour envoyer en détention des délinquants mineurs qui ne méritaient pas une telle peine.
L'histoire a de quoi choquer.
Rama Yade met en garde Eric Besson
Rama Yade met en garde Eric Besson
AP, 15/02/2009 | Mise à jour : 14:58
La secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade a invité aujourd'hui son collègue Eric Besson, ministre de l'Immigration, à "faire très attention" à protéger la sécurité des sans-papiers qui dénonceraient leurs passeurs pour obtenir une régularisation.
Jérôme Kerviel, mauvais joueur ?
Voir aussi Kerviel : « J'ai été trop loin »
Jérôme Kerviel, mauvais joueur
LE MONDE | 14.02.09 | 14h36 • Mis à jour le 14.02.09 | 21h01, extrait
Ne pas se fier à son allure de bon garçon et à ses costumes chic. Jérôme Kerviel, 32 ans, est du genre teigneux. "Je vais faire passer la Société générale pour des débiles, s'il le faut, mais je vais me battre", écrit-il à sa petite amie, Hanane M., dès le 24 janvier 2008, alors qu'il est déjà suspecté d'avoir fait perdre 4,9 milliards d'euros à son employeur, la Société générale. Un peu plus tard, il ajoute : "Ça va tourner à la bagarre entre moi et SG (Société générale), je pense pas faire le poids, mais ils ont fait une erreur qui fait que j'ai la rage et je vais me battre, ils ont touché à ma famille." Il n'en menait pourtant pas large, à l'époque. La banque venait de découvrir les risques extravagants qu'il avait pris, faisant courir un péril majeur à l'établissement : 50 milliards d'euros d'exposition, pas moins.
Un an plus tard, l'enquête est terminée. Les juges d'instruction attendent les réquisitions du parquet avant, probablement, de renvoyer l'ex-trader devant le tribunal correctionnel. Il a tenu ses promesses. Il s'est battu. Le Jérôme Kerviel du début, qui confesse ses fautes, admet ses complexes, s'est transformé au fil du temps en un suspect combatif, jusqu'à congédier ses premiers avocats pour mieux s'en prendre à la Société générale. Le Monde n'a jamais pu rencontrer Jérôme Kerviel. Celui-ci ne l'a pas souhaité. Mais les documents amassés par les juges Renaud Van Ruymbeke et Françoise Desset - SMS, extraits de chats, ou déclarations sur procès-verbal - permettent de reconstituer sa dérive.
[...] Et si, mieux que ses bravades devant les juges, ou ses multiples tentatives d'impliquer pénalement ses supérieurs, ces chats et autres SMS saisis par les policiers décrivaient le vrai Jérôme Kerviel, un trader conscient de ses dérives, seul jouet de ses ambitions inassouvies ? Les juges ont estimé, dans une récente ordonnance, que les "services de contrôle" de la banque, quoique clairement défaillants, avaient été "abusés" par le trader.
Confronté à Jean-Pierre Mustier, son supérieur, qui lui demandait pourquoi il "n'avait jamais exprimé de regrets", Jérôme Kerviel eut cette répartie : "Je le ferai en temps voulu."
Chirac reprend du service
NDLR : En une de Libé du 27 juin 2006 on pouvait lire « On ne change pas une équipe qui perd ». Dans l'édito, JM Thénard faisait remarquer que EADS n'avait pas de projet A370 et que la France ne pouvait pas rencontrer le Brésil en finale de la coupe du monde 2006. A l'époque, des rumeurs se seraient multipliées suite à l'accident cérébral du chef de l'Etat, cet édito et les articles en page 2 et 3 de ce Libé n'ont pu qu'en ajouter.
Deux personnages ont repris du service. Ils nous démontrent qu'il est possible, en France, de se rétablir de problèmes de santé graves et ce malgré un âge « avancé ».
RIKA ZARAÏ EN CONCERT
Age tendre et têtes de bois
Le 13/03/09 : à Châteauroux
Le 14/03/09 : à Angers
Le 17/03/09 : à Marseille
Le 18/03/09 : à Toulon
...
Dimanche 15 Février 2009
Chirac reprend du service
Le Journal du Dimanche, extraits
Après un passage à vide, le temps de laisser derrière lui les douze années passées à l'Elysée, Jacques Chirac a repris du service. Outre son poste au Conseil constitutionnel, l'ancien Président s'active pour sa fondation et multiplie les rendez-vous, sans oublier de consacrer un peu de temps à sa passion, les arts premiers. Rencontre avec un "ex" qui prépare ses mémoires.
[...] "Le rythme est revenu"
A 76 ans, le vieux guerrier tient bon. Ses amis le confient, il s'est remis de son accident vasculaire cérébral et le stimulateur cardiaque qu'il porte désormais lui a redonné de l'énergie. Mieux: il s'est remis au travail. Le fonceur hyperactif se serait mué en une sorte de vieux sage assoiffé de culture. Recentré. Apaisé. Consensuel. Ainsi va le nouveau Chirac.
Jean-Louis Debré, à qui l'unit une relation quasiment filiale, est intarissable sur leurs conversations, lors de promenades à pied, le week-end, dans Paris. "On parle politique, diplomatie, culture, antiquité... Le drame, c'est que tout le monde l'arrête dans la rue pour le prendre en photo, et que les patrons de bistrots veulent tous lui offrir une bière et une assiette de charcuterie", soupire le président du Conseil constitutionnel, faussement accablé. "Un jour, on est restés coincés une demi-heure dans une boutique de robes de mariée où il avait accepté d'entrer, raconte encore Jean-Louis Debré. Une famille au grand complet faisait poser Chirac avec la future mariée dans sa robe blanche. C'était surréaliste! Il ne sait pas dire non aux gens. Il me répète: 'Ça leur fait plaisir.' Il est tellement populaire. Une autre fois, dans une petite rue animée du Quartier latin, il y avait un tel attroupement autour de nous que des policiers ont dû nous frayer un chemin." Beau récit.
Le député Henri Cuq, autre vieux complice, confirme ce regain de forme: "Chirac est peu tourné vers lui-même, mais il a gardé ce formidable élan vers les autres. Au début, quand il s'est retrouvé avec ses cartons, rue de Lille, après quarante ans de vie publique, ce n'était pas grisant. Il avait maigri, il n'était pas en forme. Là, il est beaucoup mieux. Le rythme est revenu.
21 décembre 2007 : «C'est une déchirure de vous quitter»
Le Figaro, 13/02/2008 | Mise à jour : 21:52
Un an après la sortie de l'album «Révérence», le dernier concert de Salvador a été un moment intense au Palais des congrès, à Paris.
«Le show-biz, c'est comme les bistrots. Après une tournée, on dit : “C'est la dernière !”, et on se laisse tenter.» Le public du Palais des congrès éclate de rire, mais il sait bien que, cette fois-ci, Henri Salvador ne se laissera plus tenter. Ce 21 décembre 2007, il fait ses adieux à la scène. Évidemment, c'est l'affluence des grands jours, porte Maillot. On voit dans la salle Françoise Hardy, Petula Clark, Bernadette Chirac, la ministre de la Culture, Christine Albanel… Pantalon blanc, veste bleu roi, avec derrière lui ses neuf musiciens, il donne un récital pourtant «normal», avec beaucoup de chansons de son dernier album, Révérence, sorti un peu plus d'un an plus tôt. Mais Blouse du dentiste, Dans mon île, Syracuse rappellent combien il a aimé être jazzman ou crooner.
Autorité parentale conjointe : ça marche !
Famille, samedi 14 février 2009, Le Temps, extrait
Autorité parentale conjointe: ça marche!
L’autorité parentale conjointe, qui pourrait devenir la règle générale, est la formule choisie par un nombre croissant d’ex-conjoints. Enquête d’applicabilité sur le terrain.
« Mon ex demandait l’autorité parentale conjointe. Moi j’étais blessée, trahie, en colère. J’ai quand même réussi à me dire : je ne sais pas où je vais, mais pour mon fils, je suis prête à essayer… »
Autorite parentale conjointe, samedi 14 février 2009, Le Temps, extrait
... à ne pas confondre avec la garde partagée
L’autorité parentale conjointe est le plus souvent accordée en même temps que la garde est confiée à la mère. L’autorité parentale conjointe pose comme règle que les ex-conjoints continuent de décider ensemble des grandes orientations de l’éducation et de la vie de leurs enfants. Très différente est la garde partagée, qui consiste à répartir équitablement le temps que les enfants passent chez l’un et l’autre parent. L’application de cette dernière est très contraignante, si bien que la formule est rare et les juges prudents dans la ratification d’une convention qui la prévoit. Ils vérifient que les conditions sont réunies pour que, entre ses deux domiciles, la nouvelle vie de l’enfant ne soit pas trop confuse ou pénible. Par exemple qu’il puisse continuer d’aller à la même école sans faire d’immenses trajets.
Sarkozy : son plan pour la famille
Travail, famille, Sarkozy... La fausse manif de droite - Nouvel Obs, mai 2007
Sarkozy : son plan pour la famille
Le vendredi 13 février, M6 Info
Nicolas Sarkozy a présenté ce vendredi, et pour la première fois, les grandes lignes de sa politique familiale. Parmi les mesures évoquées : la création d'un "statut du beau-parent" permettant de reconnaître des droits comme des devoirs aux adultes qui élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs.
Le chef de l'Etat veut aussi faciliter l'adoption des enfants nés en France ou à l'étranger, en renforcant les actions de coopération avec les pays d'origine. Deux projets de loi devraient être déposé au Parlement d'ici fin mars.
Face à un effondrement inédit du marché du pneumatique
Michelin fait face à un effondrement inédit du marché du pneumatique
LE MONDE | 13.02.09 | 10h49 • Mis à jour le 13.02.09 | 10h51, extrait
Début 2008, l'un des grands fabricants mondiaux d'engins de chantiers commandait encore à Michelin 6000 pneus par mois. Aujourd'hui, il n'en achète plus que 50. Cet exemple illustre la chute brutale de l'activité du numéro un mondial du pneumatique. "Cet automne, la baisse de l'activité a dépassé tout ce que nous avions imaginé", raconte Michel Rollier, cogérant de Michelin. Le groupe a annoncé, vendredi 13 février, une baisse spectaculaire de 53,8 % de son bénéfice net à 357 millions d'euros, la marge opérationnelle tombant à 5,6 % du chiffre d'affaires, contre 9,8 % en 2007.
Les ventes, elles, ont reculé de 2,7 % en valeur, à 16,4 milliards d'euros, et de 2,9 % en volume. Un chiffre en trompe-l'œil, car la bonne tenue de l'activité en début d'année cache un véritable affaissement des affaires au quatrième trimestre. Les ventes de pneus poids lourds se sont effondrées de 20 %, tandis que le marché des voitures de tourisme reculait de 15 %. "Du jamais-vu", avoue M. Rollier.
Sarkozy annonce la création du "statut du beau-parent"
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 13.02.09 | 16h01, extrait
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé, vendredi 13 février, le dépôt au Parlement, d'ici à fin mars, d'un projet de loi sur un "statut du beau-parent". "Je souhaite reconnaître ces liens particuliers par la création d'un statut de beau-parent, et plus largement, des tiers qui vivent au domicile d'enfants dont ils ne sont pas les parents", a affirmé M. Sarkozy devant les médaillés de la famille et les associations familiales qu'il recevait à l'Elysée.
"Ce statut permettra de reconnaître des droits et des devoirs aux adultes qui élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs. Je demande au gouvernement de me proposer un projet de loi sur ce thème, d'ici fin mars, après avoir procédé aux consultations qui s'imposent", a-t-il ajouté. Selon l'Elysée, ce projet de loi arrivera devant le Parlement "d'ici fin mars" également.
Nicolas Sarkozy dénonce le "gâchis" des congés parentaux
Reuters 13.02.09 | 16h34
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a dénoncé vendredi le "gâchis" que constitue la possibilité de prendre un congé parental non rémunéré d'une durée pouvant aller jusqu'à trois ans pour s'occuper d'un nouveau-né ou d'un enfant adopté.
Pape/Wiesel : condamner ne suffit pas
Pape/Wiesel: condamner ne suffit pas
AFP, 13/02/2009 | Mise à jour : 10:38
Le prix Nobel de la paix Elie Wiesel estime vendredi que la condamnation par Benoît XVI de l'antisémitisme et du négationnisme "ne suffit pas" et que le pape devrait "passer des paroles aux actes" en excommuniant à nouveau l'évêque intégriste Richard Williamson.
L'écrivain, interrogé par le journal italien La Repubblica, souligne "n'avoir jamais douté que le pape ne partage pas les opinions" des négationnistes. Mais il estime que pour "rétablir un climat serein", Benoît XVI devrait "revenir en arrière" et "annuler la levée de l'excommunication" de Richard Williamson.
"Je ne sais que trop bien que (le pape) est convaincu que l'Holocauste a eu lieu, qu'il connaît à fond le rôle joué par l'Allemagne et d'autres pays. Il n'a jamais nié la réalité mais le problème est ailleurs", déclare-t-il.
"Je pense qu'il devrait passer des paroles aux actes", ajoute Elie Wiesel. "La conséquence logique de ce que le pape a dit est que cet évêque ou les prélats qui expriment ce type d'opinions devraient être expulsés de l'Eglise", estime-t-il.
Le «pourquoi ?» de l'écrivain Elie Wiesel
I. N. / Le Figaro, 23/01/2009 | Mise à jour : 11:29
Face à Dieu, il n'aurait qu'une question à poser, qui tient en un mot : « Pourquoi ? « Cette interrogation ne cesse de le hanter depuis qu'un certain jour de 1944 il a été déporté avec ses parents et sa petite sœur à Auschwitz. Il en ressortira vivant. Sa famille, non.
En gros plan face à la caméra, Elie Wiesel raconte sa (sur)vie dans le camp, le cauchemar. Et pourtant, cette foi qu'il conservait… « Mon père et moi, on se levait plus tôt pour aller prier. » Plus tard, rescapé, il n'a cessé de se dire : « Tout ça ne pouvait pas être vrai, sinon je serai devenu fou. » Quand il a eu la confirmation que des enfants juifs avaient été jetés vivants dans les flammes, il n'a eu de cesse de témoigner, « écrire pour mieux me souvenir », dit-il.
Augmentation des allocations familiales : les pistes de réforme
Augmentation des allocations familiales : les pistes de réforme
LE MONDE | 09.02.09 | 14h39 • Mis à jour le 09.02.09 | 14h39, extrait
Parmi les pistes de réforme évoquées par Nicolas Sarkozy jeudi 5 février, figure une augmentation des allocations familiales. Le gouvernement souhaite-t-il étendre cette prestation aux familles ayant un seul enfant, la prolonger au-delà du vingtième anniversaire ou la mettre sous conditions de ressources ? Nul ne le sait encore. "Tout cela sera discuté le 18 février, lors de la rencontre avec les partenaires sociaux", précise-t-on au gouvernement.
Un décret va paraître « prochainement », aurait assuré Nadine Morano
La magistrature française tentée par le déni sur le cas Outreau
Reuters 10.02.09 | 13h57
Par Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse
PARIS (Reuters), extrait - La magistrature française semble tentée par le déni dans le fiasco judiciaire de l'affaire de pédophilie d'Outreau, qui a rebondi avec les propos très critiqués d'un magistrat sur les abus sexuels dans le Nord.
Mis en accusation pour leurs méthodes dans ce dossier qui a vu 12 innocents emprisonnés jusqu'à 39 mois en 2001-2004 et un 13e mourir en prison, les acteurs du système judiciaire défendent contre vents et marées l'idée qu'aucune faute n'a été commise et que la procédure a été normale de bout en bout.
Augmentation du nombre de mineurs en danger pris en charge en 2006 (Oned)
AFP 10.02.09 | 13h12
Près de 2% des jeunes de moins de 18 ans, considérés en danger, étaient pris en charge par la protection de l'enfance fin 2006, un pourcentage en augmentation de 4% sur un an, selon le rapport de l'Observatoire national de l'enfance en danger (Oned) rendu public mardi.
Quelque 266.000 mineurs, soit près de 1,9% des moins de 18 ans, bénéficiaient, en France métropolitaine, d'au moins une mesure de prise en charge par les services de protection de l'enfance fin 2006, parce qu'ils sont considérés en danger.
La définition de l'enfant en danger est assez large, englobant l'enfant maltraité, victime de violences physiques, sexuelles, mentales, négligences lourdes, et l'enfant en situation de "risque" pour sa santé, sa sécurité, sa moralité, mais qui n'est pas pour autant maltraité.
Ils étaient 4% de plus qu'en 2005, une augmentation quasi-identique qu'entre 2003 et 2004, 2005 ayant connu une plus faible progression (+1%).
Le nombre de jeunes majeurs pris en charge fin 2006 était de 21.387 (0,87% des 18-21 ans), une proportion stable.
"La fragilité des chiffres, issus de différentes sources, ne nous permet pas de conclure à une tendance pluriannuelle de l'augmentation", souligne cependant l'Oned, "celle-ci ne pourra être confirmée que si elle perdure dans les années à venir".
L'augmentation du nombre d'enfants bénéficiant d'une mesure en "milieu ouvert" (+ 2,1%) est plus importante que celle des enfants placés (+0,6%).
Les contrastes entre les départements sont importants. Le taux de prise en charge des enfants peut varier de 0,8% à 3,4%, et parmi les jeunes majeurs de 0,4% à 2,2%.
L'Oned, créé en 2004, devrait améliorer la fiabilité de ses données grâce au système de transmission de données individuelles et anonymes, mis en place par la loi du 5 mars 2007 sur la protection de l'enfance, dont le décret est paru fin décembre.
Sans attendre le décret, 54 départements ont créé le dispositif de d'évaluation des "informations préoccupantes", qui permettent de prévenir un placement.
La loi de 2007, qui prévoit aussi des bilans précoces, a créé un fonds de financement qui, lui, n'a pas vu le jour. Le décret va paraître "prochainement" et permettre de dégager 30 millions d'euros, a assuré Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, mardi, en visitant la plate-forme d'appel du 119 "Enfance en danger".
Le bilan de l'Oned "ne reflète qu'une partie de la situation car l'offre d'accueil ne s'adapte pas forcément aux besoins, faute de moyens", a affirmé à l'AFP Jean-Louis Sanchez, délégué général de l'Odas (Observatoire de l'action sociale décentralisée).
Les départements, maîtres d'oeuvre de la protection de l'enfance, sont aujourd'hui sous pression, dit-il, avec "la mise en place du RSA (revenu de solidarité active), la réforme de tutelles, de l'allocation dépendance et handicapée".
L'Odas, qui mène de son côté des études sur les enfants à risque, explique la progression de leur nombre par "l'isolement social dont souffrent les familles dans lesquelles ils vivent", la crise risquant d'aggraver la situation en ajoutant la précarité à l'isolement, affirme Jean-Louis Sanchez.
TELECOMS
Bouygues obligé de démonter une antenne-relais, une "première"
Le 04/02/2009 à 20h15 GMT
TASSIN-LA-DEMI-LUNE, Rhône (Reuters) - Bouygues Télécom a été condamné mercredi par la cour d'appel de Versailles à démonter une antenne-relais installée en 2006 à quelques mètres de maisons habitées par trois familles.