Mot(s) clef: famille
Marianne lance un appel pour l'indépendance des médias
Marianne lance un appel pour l'indépendance des médias
NOUVELOBS.COM | 05.12.2008 | 09:22, extrait
Les signataires de cet appel, dont Martine Aubry, François Bayrou, Noël Mamère, Hervé Bourges ou Michèle Cotta, "demandent au Parlement de renoncer à la loi qui permettrait au président de la République de nommer et de révoquer les présidents de France Télévisions et de Radio France".
La presse est sceptique sur le plan de relance de Nicolas Sarkozy
NOUVELOBS.COM | 05.12.2008 | 09:07
Les éditorialistes sont globalement déçus que la relance de 26 milliards par l'investissement ait été préférée à l'amélioration du pouvoir d'achat. Pour Jean-Marcel Bouguereau, le président privilégie "une fois de plus" les entreprises. "A côté de ça, le chèque de 200 euros destiné aux bénéficiaires de RSA fait figure d'aumône".
[...] Déficits publics [...] Sarkozy "s'arrête à mi-chemin" [...] Provocation
Et Daniel Ruiz d'ajouter en écho, dans La Montagne: "Les Français défavorisés, ceux qui souffrent, vivront comme une provocation la maigreur des dispositifs annoncés en leur faveur."
François Martin, dans le Midi-Libre considère lui aussi "qu'un grand absent a crevé l'écran, hier: le pouvoir d'achat. Les 200 euros à destination des titulaires du RSA ne sont pas à la mesure de la crise."
Enfin, il y a ceux qui ne sont pas déçus, car ils n'attendaient guère plus. Tel Jacques Camus, de la République du Centre. Pour lui, "le plan de relance dévoilé hier par Nicolas Sarkozy à Douai ne mérite ni excès d'honneur ni indignité. Nicolas Sarkozy a fait ce qu'il a pu avec ce qu'il a, c'est-à-dire pas grand chose."
Un avis partagé par Patrick Fluckiger, dans les colonnes de L'Alsace: "C'est peu, mais le gouvernement pouvait difficilement faire plus."
ETATS-UNIS
La famille de l'homme écrasé poursuit Wal-Mart
NOUVELOBS.COM | 04.12.2008 | 10:35, extraits
Les plaignants relèvent que le magasin n'avait pas prévu de mesures de sécurité suffisantes pour drainer les quelques 2.000 personnes qui se pressaient devant ses portes. Jdimytai Damour est mort asphyxié et piétiné par les acheteurs hystériques lors du premier jour des soldes, vendredi dernier.
[...] Wal-Mart s'est "engagé dans un marketing spécifique et a utilisé des techniques publicitaires destinées spécifiquement à attirer une large foule, en créant une atmosphère de folie et un désordre qui constitue un manque de précaution et une négligence" précise le texte de la plainte.
Jdimytai Damour, 34 ans, avait été recruté par une agence d'intérim pour le magasin, et il était à son poste depuis une semaine, a précisé son avocat, Jordan Hecht. Malgré ses 1,96 m et 123 kilos, il est mort asphyxié après avoir été écrasé par les acheteurs impatients un vendredi matin. La foule avait détruit les portes électroniques pour arriver plus vite aux rayons. Quatre autres personnes ont du être hospitalisées à la suite de cet événement commercial, au lendemain de Thanksgiving. (avec AP)
Diffamation envers une organisation : TF1 condamnée
Le tribunal reproche aux journalistes d'avoir parlé d'"escroquerie", un terme "péremptoire", "qui laisse entendre que les agissements de l'association sont démontrés".
En outre, les magistrats ont refusé d'octroyer le bénéfice de la bonne foi aux journalistes, estimant que leur enquête n'était pas "complète et objective".
AFP 04.12.08 | 19h52
TF1 a été condamnée par le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation envers le mouvement Tradition Famille Propriété (TFP), une organisation citée dans un rapport de la Mission de lutte contre les sectes (Miviludes), a-t-on appris jeudi auprès du tribunal.
Carla Bruni, ambassadrice contre le sida
A la une
Carla Bruni, ambassadrice contre le sida
leparisien.fr | 01.12.2008, 15h23 | Mise à jour : 19h17
La lutte contre le sida tient particulièrement à coeur à Carla Bruni-Sarkozy : son frère Virginio Bruni-Tedeschi en est mort. En devenant ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre le sida, auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l'épouse du président de la République a expliqué, ce lundi après-midi à Matignon, quelle ne «s'engage pas par hasard.
Mort de Charline : la justice réfute tout dysfonctionnement
Accueil » Actu » France
Publié le 03/12/2008 08:34 - Modifié le 03/12/2008 à 14:38 | www.ladepeche.fr, extraits
Police, justice : les méthodes qui fachent
De récentes affaires révèlent les méthodes brutales de certains policiers et magistrats.
Les méthodes musclées de la police et de la justice dans différentes affaires provoquent de sérieuses polémiques. Hier à l'Assemblée, les échanges ont été vifs à propos de l'interpellation du journaliste de Libération Vittorio de Filippis qui avait été emmené par la police, après avoir été menotté et insulté, pour répondre d'un simple délit de diffamation.
[...] Ces affaires qui font polémique dans l'opinion
Contrôles au collège. Fallait-il faire un contrôle anti drogue, en classe, sur des enfants de 13 ans ? C'est la question qui agite le Gers depuis que la petite Zoé a livré son témoignage sur la façon dont elle a vécu le passage des gendarmes et d'un maître-chien, le 19 novembre, alors qu'elle était en cours au collège de Marciac.
[...] L'arrestation de l'ex-PDG de « Libération »
[...] Les Ultras du rail
[...] Le meurtre d'un père. Le juge a-t-il bien agi ? L'émotion est encore très forte en Alsace après l'infanticide commis par Damien Blattner sur sa fille Charline âgée de trois ans et demi.
Strasbourg - Mort de Charline : la justice réfute tout dysfonctionnement
Un juge aux affaires familiales avait autorisé le père de prendre sa fille pour le week-end à son domicile, où il l'a tuée samedi avant de se suicider. "Qui pouvait croire que ça se terminerait comme ça", s'est interrogé le procureur.
TF1-LCI - le 03/12/2008 - 16h07
Le parquet de Strasbourg a réfuté tout dysfonctionnement mercredi dans la décision du juge aux affaires familiales de permettre au père de la petite Charline de prendre sa fille pour le week-end à son domicile où il l'a tuée samedi avant de se suicider.
Le vice-procureur de la République de Strasbourg Claude Palpacuer a indiqué que le couple, qui vivait séparé depuis deux mois, avait convenu verbalement avec le juge que le père, Damien Blattner, pourrait emmener la fillette chez lui pendant le week-end, jusqu'au dimanche à 18h. Le juge devait fixer formellement le 18 décembre les modalités du droit de garde, de l'autorité parentale et des visites du père. "La demande de Nathalie Klein (la mère de Charline) était un droit de visite restreint", a précisé le procureur.
Autopsie pratiquée sur les deux corps
Nathalie Klein a déclaré après le drame qu'elle avait accepté de laisser sa fille, 3 ans, à la garde de son père pendant un week-end à condition que la grand-mère paternelle de la fillette soit présente, connaissant la violence, l'alcoolisme et les menaces de mort proférées par son ex-compagnon. L'accord pour la visite du week-end n'a pas été formalisé par écrit, explique le procureur, car "ce n'est pas la pratique la plus habituelle".
Le substitut a expliqué qu'en règle générale "c'est aux parents de s'accorder sur les modalités" du droit de visite. "Qui pouvait croire que ça se terminerait comme ça", s'est-il interrogé. Samedi vers 14h, le père avait cherché Charline chez son ex-compagne à Benfeld, l'avait emmenée à son domicile où se trouvait sa propre mère et différents membres de sa famille. Ceux-ci l'ont laissé seul avec l'enfant jusqu'à la fin de l'après-midi. Mais ce n'est que le soir, vers 22h, que les deux corps ont été découverts dans la cave. Une autopsie devait être pratiquée mercredi sur les deux corps, avec notamment une analyse toxicologique qui permettra de déceler une éventuelle ingestion d'alcool ou de médicaments, et une analyse balistique.
D'après agence
Dinsheim. La mort de Charline aurait-elle pu être évitée ?
COMMISSION
Justice des mineurs : les propositions de réformes
NOUVELOBS.COM | 03.12.2008 | 12:02, extraits
Première infraction :
Une réponse "civile" à la première infraction serait confiée à une "instance ad hoc" municipale, issue du contrat local de sécurité et saisie par le parquet.
Double compétence :
Le juge reste compétent au civil en matière de protection des mineurs en danger et au pénal pour le suivi des mineurs délinquants.
Réouverture de l'affaire du petit Grégory
AP | 03.12.2008 | 10:59, extrait
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon (Côte-d'Or) a ordonné mercredi la réouverture sur charges nouvelles de l'information judiciaire sur la mort du petit Grégory, dont le dossier avait été clôturé en 2001, estimant que les progrès de la science offraient une possibilité de faire avancer l'enquête, a-t-on appris de source judiciaire. Cette décision est conforme aux réquisitions du parquet général.
Dinsheim. La mort de Charline aurait-elle pu être évitée ?
Le 03/12/08 à 06:59 - G.D-A. - www.lalsace.fr
Damien Blattner, qui a tué sa fille Charline, née le 29 décembre 2004, samedi à Dinsheim-sur-Bruche avant de se donner la mort (voir notre édition d’hier), avait obtenu un droit de visite pour la première fois après avoir quitté le foyer familial. Une séparation faisant suite à des violences exercées par ce serrurier soudeur de 38 ans début octobre sur sa compagne. Plainte avait été déposée à la gendarmerie. L’homme était sous le coup d’une convocation au tribunal correctionnel de Strasbourg, le 5 mars prochain.
Hier matin, la mère de Charline, Nathalie Klein, 41 ans, a livré sa douleur et son désespoir dans un témoignage recueilli par les micros de nos confrères de France Bleu Alsace. Elle avait refusé de confier l’enfant à son père pendant deux mois, « pour la protéger », parce « qu’il menaçait de la tuer ». Elle relate comment à l’occasion d’une dispute violente, le père avait braqué deux doigts sur la tempe de sa fille. « Il l’a regardée dans les yeux et a dit : toi, je te tue ! Mais personne ne m’a crue ». Le père avait pour sa part nié ces menaces devant les gendarmes.
Un accord trouvé
Jeudi dernier, le couple était devant le juge aux affaires familiales (JAF) de Strasbourg pour discuter de la garde de l’enfant. Selon Caroline Nisand, procureur de Saverne, « arguant de la violence et de l’alcoolisme du père, la mère voulait la garde de sa fille, l’autorité parentale et demandait un droit de visite restreint pour son ex-compagnon ». Le juge devait se prononcer le 18 décembre. « En attendant, un accord a été trouvé pour que le père prenne sa fille du samedi 14 h au dimanche 18 h. »
Nathalie Klein affirme de son côté qu’elle a accepté en faisant confiance à la présence de la grand-mère. Mais lorsque le père est arrivé vers 15 h au domicile de cette dernière, chez qui il vivait depuis sa séparation, elle s’est absentée une partie de l’après-midi avec d’autres membres de la famille. C’est pendant cette absence que le père a commis l’irréparable dans la cave de la maison.
Le procureur de Saverne a indiqué hier « n’avoir aucun élément spécifiant que la grand-mère devait être présente lors du droit de visite », car « l’accord a été verbal ». Elle relève également « qu’il n’y a jamais eu de mention de violences à l’égard de l’enfant ». Elle souligne enfin que l’alcoolisme du père n’était pas avéré et que les menaces évoquées par la mère « n’étaient pas corroborées ».
L’enquête se poursuit
Malgré la mort de l’auteur du crime qui éteint l’action publique, les investigations vont se poursuivre avec l’autopsie des corps aujourd’hui et les analyses toxicologiques. Et pour déterminer l’origine de l’arme utilisée, un 22 long rifle de facture étrangère, dont « la famille a priori n’avait pas connaissance ».
Veaux, vaches, cochons... et Outreau ?
Reportage
Veaux, vaches, cochons... et 400 000 volts
LE MONDE | 02.12.08 | 14h11 • Mis à jour le 02.12.08 | 15h40, extrait
Chez les Marcouyoux, à Latronche, dans la partie orientale de la Corrèze, le téléphone sonne souvent en ce moment. Au bout du fil : des agriculteurs, des élus ruraux, des responsables associatifs, qui, tous, veulent savoir comment ils ont "fait". Les appels viennent des "quatre coins de la France !", n'en revient pas le père, Michel, 59 ans. "De partout où passent des lignes à très haute tension", enchaîne le fils, Serge, 34 ans.
Ce qu'ont "fait" les Marcouyoux et leur avocat, Philippe Caetano, n'est, il est vrai, pas banal. Saisie par eux, une juridiction civile a, pour la première fois, établi un lien de causalité entre une ligne électrique et des troubles sanitaires sur des animaux. C'était le 28 octobre dernier : le tribunal de grande instance de Tulle condamnait Réseau de transport d'électricité (RTE) - une filiale d'EDF chargée de gérer le transport d'électricité en France - à verser 390 648 euros pour le préjudice "direct, matériel et certain" subi par l'exploitation de la famille Marcouyoux. RTE ayant interjeté appel, l'affaire, certes, n'est pas terminée. Mais la décision fait date. Et grand bruit dans Landerneau.
Faits divers
Outreau : plainte contre l'ex-procureur général de Paris
leparisien.fr | 02.12.2008, 21h50 | Mise à jour : 22h00, extrait
INFO EXCLUSIVE. Elément nouveau dans l'affaire d'Outreau. Kévin Delay, fils aîné de Myriam Badaoui, la mère incestueuse et principale accusatrice de ce dossier de pédophilie, a déposé plainte le 29 novembre dernier contre Yves Bot, ex-procureur général de Paris. Ce dernier avait pris les réquisitions au procès d'assises en appel d'Outreau, où avaient comparu six accusés fin novembre 2005.
Le jeune homme, aujourd'hui âgé de 18 ans, reproche au haut magistrat d'avoir tenu des propos de nature à avoir influencé les jurés.
Psychiatrie : Sarkozy veut durcir l'hospitalisation d'office
HOPITAL PSYCHIATRIQUE
Psychiatrie : Sarkozy veut durcir l'hospitalisation d'office
NOUVELOBS.COM | 02.12.2008 | 19:53
Le chef de l'Etat annonce un plan de 70 millions d'euros pour les établissements psychiatriques. Le projet de loi prévoirait que la sortie de certains patients serait soumise à la décision du préfet.
Nicolas Sarkozy a annoncé mardi 2 décembre un durcissement des conditions de sortie des patients hospitalisés d'office dans les établissements psychiatriques. Ces établissements bénéficieront aussi d'un plan de 70 millions d'euros pour leur sécurisation et pour l'accueil des malades les plus difficiles.
"Choqué" par plusieurs faits divers impliquant des patients suivis en psychiatrie, le président de la République a mis en avant, lors d'un déplacement à l'hôpital psychiatrique Erasme d'Antony (Hauts-de-Seine), son "obligation de résultats vis-à-vis de la société".
Il a notamment cité le cas de l'homme de 56 ans, soigné depuis plusieurs années pour schizophrénie, qui a mortellement poignardé un étudiant de 26 ans à Grenoble, le 12 novembre dernier, après avoir fugué de hôpital psychiatrique de Saint-Egrève. "Le drame de Grenoble ne doit pas se reproduire", a-t-il engagé, récusant la "fatalité" et la difficulté de prévoir le moment où un malade "dont l'état s'est stabilisé pendant un certain temps" peut "soudainement redevenir dangereux".
La sortie soumise à la décision du préfet
Mission Leonetti : « une souris avortée »
Info RTL : au tribunal... pour un simple crachat
A Ris-Orangis (Essonne), les policiers ne badinent pas avec la bienséance... Modibo, lycéen de 19 ans, doit comparaître devant le tribunal de police d'Evry, le 11 décembre, pour avoir craché par terre devant son lycée. Pris en flagrant délit, les policiers ont procédé à un contrôle d'identité, à la fouille de ses affaires, avant de le convoquer au commissariat, puis de le poursuivre en justice. Le fait de cracher sur la voie publique est, théoriquement, condamné par le Code de santé publique... mais engager des poursuites est un procédé extrêmement rare.
Mission Leonetti: "une souris avortée"
AFP, 02/12/2008 | Mise à jour : 10:59
Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), a estimé ce matin que la mission Leonetti sur la fin de vie "accouche d'une souris avortée" et que son rapport devrait "susciter dans les familles beaucoup de colère". "Rien ne sera fait pour abréger les souffrances intolérables de ceux qui réclament de mourir", a souligné à l'AFP M. Romero.
"Quelle moquerie, on a voulu calmer les gens", a-t-il affirmé, estimant "incroyable d'avoir passé plusieurs mois pour aboutir à ça". "Ca va susciter dans les familles beaucoup de colère, ce sera un boomerang à un moment ou un autre", a-t-il estimé.
"On va vous observer mourir", a-t-il souligné à propos de l'"Observatoire des pratiques médicales de la fin de vie" dont la mission a proposé la création. "On verra que sa loi n'est pas suffisante pour tout le monde", a-t-il dit.
AFP 02.12.08 | 11h07, extrait
Le grand-duc Henri de Luxembourg va refuser de signer la loi légalisant l'euthanasie au Luxembourg, ce qui constituerait une première au Luxembourg, a indiqué mardi la radio RTL Luxembourg.
"Le grand duc Henri ne compte pas signer la loi sur l'euthanasie", qui ne "pourra donc pas entrer en vigueur", a annoncé la radio, sans citer de source.
Jamais dans l'histoire du Grand-Duché, le souverain ne s'est opposé au vote des députés luxembourgeois.
Affaire Filippis : « hélas pas un cas isolé », selon la presse judiciaire
AFP | 30-11-08, sur www.ddm.gouv.fr
L'Association des journalistes de la presse judiciaire a souligné dimanche que l'interpellation musclée de Vittorio de Filippis, ancien directeur de la publication de Libération, n'était "hélas pas un cas isolé".
"Visé ès qualité par une plainte en diffamation, délit passible d'une amende, notre confrère a subi une interpellation volontairement humiliante", note dans un communiqué l'association, pour qui "les exemples d'intimidation judiciaire se multiplient ces derniers mois à l'encontre de journalistes".
"Notre confrère a été traité comme de nombreux citoyens, victimes du zèle de certains fonctionnaires de police et de quelques magistrats qui estiment que rendre la justice, c'est d'abord humilier le justiciable", affirme encore l'association, pour qui "ce dérapage honteux ne constitue pas hélas un cas isolé".
Société 1 déc. 6h51, Libé, extrait
«Libération» interpellé: flagrant délire
L'interpellation musclée d'un ex-PDG de «Libération», vendredi, a suscité de nombreuses réactions d'indignation.
C’est elle qui s’y est collée. La seule réaction officielle du gouvernement à l’interpellation musclée, vendredi, de Vittorio de Filippis, ex-directeur de la publication de Libération, est venue hier de Christine Albanel. En tant que ministre de la Communication, elle a dit «souhait[er] que toute la lumière soit faite sur les circonstances» dans lesquelles notre confrère «a été présenté devant la justice». Dans le même communiqué, Albanel souligne qu’elle ne se «prononce [pas] sur le fond de l’affaire». Interrogé vendredi par l’AFP, le ministère de l’Intérieur a répondu que, «dans une affaire comme celle-là, la police est à la disposition du juge d’instruction, et c’est le juge d’instruction qui décide des modalités de l’interpellation, de l’heure…»
«Que gagne-t-on à humilier un père devant son fils?»
A Garges-lès-Gonesse, polémique après l'arrestation des parents de délinquants. Motif: ils se sont «soustraits à leurs obligations légales». Pendant plusieurs heures, ils ont été mis en garde à vue, avec déshabillage intégral à la clef.
Libé, samedi 10 mars 2007, extraits
[...] Informé après trois heures, le parquet de Pontoise a ordonné la libération immédiate des quatre hommes. Depuis, le dossier fait pas mal de vagues. Après avoir analysé la situation de ces familles d'un peu plus près, le magistrat en charge du parquet mineur a adressé au procureur de la République Xavier Salvat un rapport très critique tant sur l'initiative en elle-même que sur la manière dont la procédure a été exécutée.
Abandons. Les policiers ont agi sous couvert de l'article 227-17 du code pénal qui sanctionne le fait, pour les parents, «de se soustraire, sans motif légitime, à [leurs] obligations légales, au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l'éducation de [leur] enfant mineur». Cet article quasiment inusité jusqu'à sa retouche en septembre 2002 (le législateur a ôté «gravement» ) connaît un regain d'intérêt : 144 condamnations en 2005, dont 14 à des peines de prison ferme. Classé dans un chapitre visant à sanctionner les maltraitances et les abandons, cet article est désormais utilisé pour punir les parents de délinquants.
[...] Est-ce à dire que leurs parents sont démissionnaires et complices de leurs agissements ? «Pas du tout. Ils n'ont d'ailleurs pas les mêmes problèmes avec leurs autres enfants, alors qu'il s'agit de fratries nombreuses», explique Me Evelyne Hunau, qui les a assistés en garde à vue. «L'un des pères m'a dit : "Je ne peux quand même pas l'attacher !"» raconte l'avocate. Sachant que ces jeunes sont d'ailleurs suivis par des juges et des éducateurs, elle demande : «Ont-ils failli, eux aussi, à leur obligation de surveillance ?»
«A froid». Xavier Salvat, le procureur de Pontoise, souligne que, pour caractériser cette infraction «peu usuelle», il est «nécessaire d'examiner la situation à froid». Dans le cas présent, c'est l'inverse qui a été fait, reconnaît-il. Or les conséquences peuvent être désastreuses. «Que gagne-t-on à humilier un père devant son fils ? Sur qui va-t-on s'appuyer ensuite ?» interroge Hélène Franco, juge des enfants. Jouer à la légère avec ce 217-17, c'est donner au fils le pouvoir de faire du père un délinquant.
AFP | 30-11-08, sur www.ddm.gouv.fr
Le journaliste Guillaume Dasquié, arrêté et perquisitionné par la police il y un an à son domicile parisien devant sa famille, a estimé dimanche que les méthodes utilisées lors de l'interpellation de Vittorio de Filippis révélaient la "volonté du pouvoir de casser" la presse.
Arrêté le 5 décembre 2007, Guillaume Dasquié avait été mis en examen 48 heures plus tard pour "compromission du secret de la défense", soupçonné d'avoir divulgué des éléments provenant de rapports de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) relatifs au terrorisme dans un article du Monde du 17 avril 2007.
"A travers ces affaires, souvent qualifiées de +regrettables ou d'accidentelles+ par des hommes politiques de droite, s'exprime la volonté de casser ce que le pouvoir exécutif considère comme l'arrogance des journalistes qui +se croient tout permis+ en allant chercher des infos", a déclaré à l'AFP Guillaume Dasquié.
Enfant disparue : la mère voulait que son mari rentre
SEINE ET MARNE
Enfant disparue : la mère voulait que son mari rentre
NOUVELOBS.COM | 30.11.2008 | 16:16
La fillette de deux ans et demi avait été déclarée disparue samedi, puis retrouvée saine et sauve pendant la nuit. La mère a avoué avoir tout inventé pour que son mari réintègre le domicile conjugal. Elle est en garde à vue.
Une mère en garde à vue après la fausse disparition de sa fille
Des réactions...
Encore!
30/11/2008 à 11:25
Mais qu'est ce que ca fait sur la page d'un quotidien national!? Le jour où mon chat fera une fugue puis reviendra la semaine d'apres, j'ai peur de retrouver son histoire ici!
J'imagine déjà la couverture "Sept bouts de papiers ont été gachés pour retrouver un faux-chat fugueur. L'amazonie porte plainte pour destruction de sa foret. Le propriétaire du chat est en garde à vue".
Une mère en garde à vue après la fausse disparition de sa fille
AFP, 30/11/2008 | Mise à jour : 10:34
Elle est soupçonnée d'avoir inventé l'histoire de cette disparition. Un problème familial serait à l'origine de l'affaire.
La mère d'une fillette de deux ans et demi portée disparue samedi en Seine-et-Marne puis retrouvée «saine et sauve» quatorze heures après sa disparition était en garde à vue dimanche en début de matinée, a-t-on appris de sources judiciaire et policière. La mère, qui est soupçonnée d'avoir inventé l'histoire de la disparition de sa fille, a passé la nuit en garde à vue au commissariat de Noisiel, en Seine-et-Marne, a indiqué la source judiciaire. Cette source a déclaré que la mère était entendue par les enquêteurs, sans préciser si elle allait être mise en examen ou non. «A notre niveau, tout ce qu'on sait c'est que c'est un problème familial, le couple était séparé, la gamine a été remise au père saine et sauve», a-t-on expliqué de source policière. «En fait elle n'a jamais été en danger, elle n'a jamais été perdue», a-t-on ajouté de même source.
Familles recomposées : vers un statut du beau-parent
Familles recomposées : vers un statut du beau-parent
Le Figaro, 28/11/2008 | Mise à jour : 19:52
Les associations s'inquiètent de l'avant-projet de loi qui devrait être présenté rapidement en Conseil des ministres.
Plus d'un an après le lancement du projet, à l'été 2007, le statut du beau-parent continue à créer la polémique. L'avant-projet consolidé sur «l'autorité parentale et le statut du tiers», préambule au texte qui devrait être présenté en Conseil des ministres fin décembre ou courant janvier, est encore loin de faire l'unanimité.
En novembre, plusieurs associations reçues par les cabinets du ministre de la Justice, Rachida Dati, et du secrétaire d'État à la Famille, Nadine Morano, ont commenté le texte. Tous les acteurs concernés - associations familiales, homoparentales, de beaux-parents - ont en outre transmis leurs observations par écrit. Il faut dire que ce sujet qui touche à la famille a mis les sensibilités à vif. Institution qu'il convient de protéger pour les uns ou qu'il est urgent de moderniser pour les associations de couples homoparentaux : les visions s'affrontent.
L'attachement complique la vie
CHINE
Pékin proteste contre la rencontre Sarkozy-dalaï lama
NOUVELOBS.COM | 28.11.2008 | 14:51
La Chine a confirmé avoir reporté son sommet avec l'UE prévu lundi en raison de la rencontre entre le chef d'Etat français et le leader spirituel tibétain. Pékin a déclaré attendre de la France qu'elle "crée les conditions favorables" à la tenue du sommet.
"Trop d'attachement à vos enfants, à votre partenaire (...) est l'un des obstacles à la tranquillité d'esprit", selon le dalaï lama qui a cité l'exemple de couples vieillissants qui s'inquiétent de la mort prochaine du conjoint.
Prônant le "détachement", il a cependant souligné que le désir, quand il n'est pas charnel, est un sentiment sans lequel "la vie n'aurait pas de sens".
Le sexe complique la vie (dalaï-lama)
AFP, 28/11/2008 | Mise à jour : 18:00
Le dalaï lama a estimé aujourd'hui que le désir charnel, s'il procure une satisfaction à court terme, complique les choses, tandis que la chasteté procure une plus grande indépendance et une tranquillité d'esprit.
Note statistique de (re)cadrage sur la déliquance des mineurs
En prison à 12 ans ?
Le péril jeune
NouvelObs n°2299, 27 novembre, extrait
Le durcissement de la justice des mineurs est l'une des priorités du gouvernement. Une commission chargée d'y réfléchir propose de pénaliser toujours plus, au détriment des mesures éducatives. Les magistrats s'insurgent. Voici pourquoi
Une adolescente errante. Fugueuse multirécidiviste, paumée. Eh face d'elle, une juge pour enfants qui cherche une place en foyer, là où les éducateurs ont l'expérience d'une jeunesse aussi fragile que difficile. La gamine a pour seul tort de ne pas avoir commis de délit. Il faut trouver un prétexte, pénaliser sa détresse. La situation confine à l'absurde, mais ainsi en est-il depuis la fin du mois d'août. Depuis qu'une circulaire d'orientation budgétaire a restreint la mission des éducateurs de la Protection judiciaire de la Jeunesse (PJJ) à la seule mise en oeuvre des mesures pénales. Fini les mesures civiles dans le cadre de la protection de l'enfance. La charge en est désormais transférée aux conseils généraux, à l'Aide sociale à l'Enfance (ASE), déjà largement débordée. Résultat : «Dans le Val-de-Marne, par exemple, on se retrouve avec 150 jeunes qui ne sont plus suivis parce que leur profil n'est pas assez délinquant», explique Catherine Sultan, présidente de l'Association française des Magistrats de la Jeunesse et de la Famille. Aux Mureaux, le service ouvert de la PJJ ne compte plus que quatre éducateurs sur les sept qui l'animaient. «Parce qu'elles n'entrent pas dans un cadre pénal, on laisse tomber des jeunes filles en grossesse précoce ou victimes d'abus sexuels familiaux, raconte Sonia Casai, éducatrice dans le 93. Sur le plan humain, c'est insupportable.» Comme si la justice n'avait plus vocation qu'à s'occuper des mineurs délinquants, en attendant que les autres le deviennent.
Note statistique de (re)cadrage sur la déliquance des mineurs
Publié le novembre 26, 2008 par groupeclaris
Après les récentes déclarations ministérielles sur la délinquance des mineurs et avant la présentation du rapport de la Commission Varinard, une analyse de Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherches au CNRS.
De source CLARIS, extraits
Le 15 avril 2008, la ministre de la Justice, madame Rachida Dati, avait installé officiellement une « Commission chargée de formuler des propositions pour réformer l’ordonnance du 2 février 1945 sur l’enfance délinquante », dite Commission Varinard, qui doit rendre son rapport fin novembre 2008. Lors du discours d’inauguration, la ministre a justifié la création de cette commission par plusieurs arguments. L’un d’entre eux fait aujourd’hui consensus chez tous les professionnels et les observateurs : la nécessité de reconstruire un texte de loi clair et cohérent là où les magistrats utilisent actuellement un texte très compliqué, réformé à une trentaine de reprises depuis 1945. Mais ce « toilettage » ou cette « simplification » est bien loin d’être le seul enjeu de cette nouvelle réforme en préparation. L’on peut même se demander si ce n’est pas un prétexte tant il s’agit surtout de durcir une fois encore le droit pénal des mineurs pour pouvoir condamner plus de jeunes, plus vite, plus tôt dans leur jeunesse et à des peines plus dures. On le sait, tel est l’air du temps depuis la fin des années 1990, et de nombreuses réformes de la justice des mineurs ont déjà eu lieu ces dernières années, qui allaient toutes dans le même sens . Notamment les lois Perben I en 2002 et Perben II en 2004, les deux lois sur la récidive en 2005 et 2007 ou encore la loi sur la prévention de la délinquance de 2007, dont certaines dispositions ne sont même pas encore entrées en vigueur… Pourquoi donc en rajouter encore ? La réponse est elle aussi toujours la même depuis plus de dix ans : la délinquance des mineurs serait un problème toujours plus grave (ce qui amènerait du reste assez logiquement à relativiser l’efficacité des lois). Cette aggravation permanente et continue serait un constat évident, indiscutable, prouvé par les chiffres.
[...] L’ambition de cette étude était modeste. Ni réflexion sur les principes généraux du droit, ni point de vue partisan sur le contenu d’une refonte globale de l’Ordonnance de 1945 régissant le droit pénal des mineurs. Il s’agissait « simplement » ici de soumettre à quelques vérifications le diagnostic sur l’évolution de la délinquance juvénile avancé par les pouvoirs publics pour justifier un nouveau durcissement de l’arsenal pénal. Notre conclusion est que ce diagnostic n’est ni neutre, ni objectif, ni fondé. Il apparaît au contraire totalement orienté, ne rend absolument pas compte de la totalité des éléments de connaissance statistique disponibles, dissimule tout ce qui ne « colle » pas avec la démonstration souhaitée, s’empare de cas exceptionnels en les présentant comme des modèles généraux, et conduit au final à énoncer de telles déformations de la réalité que l’on peut parler dans certains cas de véritables contre-vérités induisant les citoyens en erreur. Nous l’avions déjà montré à l’occasion de la préparation de la loi dite de prévention de la délinquance et des discours de M. Sarkozy alors ministre de l’Intérieur . Mme Dati se prépare à ajouter une énième réforme de la justice des mineurs et tente pour cela de la justifier exactement de la même manière c’est-à-dire en déformant la réalité lorsque les autres arguments ne suffisent plus . Les questions que l’on peut se poser sont dans les deux cas les mêmes : la volonté de réformer l’Ordonnance de 1945 permet-elle de raconter n’importe quoi (sur la délinquance des mineurs) ? Pourquoi nos dirigeants politiques tentent-ils à ce point d’induire en erreur les citoyens ? Quels sont les véritables objectifs de ces propos et de ces lois ? ...
Carla Bruni-Sarkozy se lance dans l'humanitaire
NDLR : Et l'INA ouvre quelques archives au public, on y découvre la section « pour tous ».
Les aides familiales aux mères de famille
Franche Comté actualités
ORTF - 04/06/1966 - 00h04m17s
Le reportage présente l'association d'aide aux mères de famille du DOUBS à travers les interviews de sa présidente, de deux mères de famille et de deux aides familiales. - Interview de la présidente d'aide aux mères de famille du DOUBS. L'association de l'aide aux mères a été créée en 1920. Elle envoie des jeunes filles afin de seconder les mères fatiguées dans leurs tâches quotidiennes. Les aides familiales sont logées dans un foyer au 9 rue Gambetta à BESANÇON, chez leurs parents ou chez les particuliers. - Interviews d'une mère qui vient d'avoir son 10ème enfant et de son aide familiale. - Interviews d'une femme malade qui a 5 enfants à QUINGEY et de son aide familiale qui exerce cette profession depuis 7 ans.
Une vidéo à voir sur le site de l'INA
Publié le 27/11/2008 à 11:57 - Modifié le 27/11/2008 à 12:01 AFP, extrait
Carla Bruni-Sarkozy s'engage dans la lutte contre le sida
Carla Bruni-Sarkozy va s'engager dans la lutte contre le sida auprès du Fonds mondial en charge de combattre cette pandémie, a-t-on appris jeudi auprès de l'Elysée, confirmant une information parue dans l'hebdomadaire l'Express. L'épouse du chef de l'Etat présentera lundi, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, sa mission auprès du Fonds en présence de son directeur exécutif, le Pr Michel Kazatchkine, lors d'une conférence de presse à 15H00 à l'hôtel de Marigny, à deux pas de l'Elysée, a indiqué la présidence dans un communiqué. Selon l'Express, Carla Bruni-Sarkozy devrait devenir ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre le sida.