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Le dialogue, « la marque de fabrique du sarkozysme », selon Hortefeux
Manifs du 29: "pas historique"(Hortefeux)
AFP, 01/02/2009 | Mise à jour : 19:29
Le ministre du Travail et des Relations sociales Brice Hortefeux a estimé ce soir que les manifestations du 29 janvier "avaient rassemblé du monde mais que ce n'était pas historique en nombre de participants" car comparable à des mobilisations antérieures.
Invité du "Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro", M. Hortefeux a souligné, en faisant allusion aux manifestations contre le CPE (contrat première embauche), "qu'en 2006, à deux reprise il y a eu du monde à peu près comparable". "Je pourrais trouver d'autres exemples sur la décennie", a-t-il ajouté. Il en est de même pour "la cote de sympathie" du mouvement dans l'opinion, selon lui.
Mais cette journée n'était cependant "pas du tout banale", a-t-il dit : "dans les manifestations précédentes, il y avait une mobilisation contre un texte, une loi un projet", alors que "la marque de cette journée c'est d'exprimer une inquiétude, une préoccupation par rapport à une crise mondiale, la plus importante depuis 1929".
Face à cette inquiétude, "nous sommes attentifs mais on ne va pas changer de cap". "La réforme est tout simplement indispensable car si nous voulons préserver notre mode de vie et le transmettre à nos enfants, on ne peut pas sombrer dans l'immobilisme".
Selon M. Hortefeux, le gouvernement pratiquera "le dialogue" avec les partenaires sociaux, qui "est la marque de fabrique du sarkozysme". A cet égard, le ministre a simplement confirmé que la rencontre du chef de l'Etat avec les syndicats aurait lieu en février, sans préciser de date.
Le Canard du 14 janvier 2009
Justice
Marchés des collèges : la juge d’instruction s’impatiente
Le Parisien | 15.01.2009, 07h00
Chargée de l’instruction portant sur les marchés de l’informatisation des collèges au conseil général, la juge Patricia Simon se plaint officiellement du manque de coopération de la police. Plus précisément des enquêteurs de la division nationale des infractions financières (DNIF), désignée pour mener les investigations sous sa direction.
Dans un courrier du 9 janvier adressé à la DNIF, avec copie au procureur de Nanterre, Philippe Courroye, la juge déplore l’inaction des enquêteurs. Au point que les investigations s’en trouvent bloquées depuis l’automne dans ce dossier ouvert pour favoritisme, faux, corruption et même blanchiment… Selon nos informations, les relations entre la juge et les enquêteurs sont effectivement très tendues. Les policiers lui reprocheraient de réclamer des investigations inutiles, dont ils estiment qu’elles ne mèneront nulle part.
Quand le MRAP se mobilise pour défendre Karim Achoui
Quand le MRAP se mobilise pour défendre Karim Achoui
LE MONDE | 07.01.09 | 14h14 • Mis à jour le 07.01.09 | 16h43, extrait
Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) a déposé, mardi 6 janvier, auprès de la préfecture de police une demande de rassemblement pour la défense de Karim Achoui, samedi 10 janvier, de 14 heures à 16 heures, place du Châtelet, à Paris.
L'avocat pénaliste d'une partie du milieu parisien - condamné, lundi 15 décembre, à sept ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Paris pour complicité dans l'évasion de son client Antonio Ferrara - a débuté immédiatement une grève de la faim à la prison de Nanterre. Selon sa famille, il aurait aussi cessé de s'hydrater durant quelques jours avant de céder aux suppliques de son père, Mohand Achoui, âgé de 72 ans. "Je rends visite à mon fils deux fois par semaine, a déclaré au Monde M. Achoui père. Il est très fatigué et dans un état grave, il faut en parler, dire qu'il est victime d'une injustice, de sa réussite. Depuis qu'il est enfermé, il a été oublié."
Martin Hirsch hué lors d'un hommage aux SDF
Elle prépare l'avenir de ses enfants avant de mourir
Créé le 26/11/08 - Dernière mise à jour à 13h12 - Europe 1, extrait
Une femme de 36 ans, de Puiseaux dans le Loiret, atteinte d'un cancer généralisé, a choisi la famille qui accueillera, après son décès, ses quatre enfants âgés de 2 à 11 ans. Pour ne "pas les séparer" et partir "tranquille". Il ne lui reste que quelques mois à vivre, elle le sait. Alors elle rêve de s'offrir une dernière folie : passer quelques jours à Eurodisney en famille. Tout simplement.
Société
Martin Hirsch hué lors d'un hommage aux SDF
leparisien.fr avec AFP | 26.11.2008, 20h19 | Mise à jour : 20h27, extrait
A l'appel du collectif Les morts de la rue, un hommage a été rendu mercredi soir à Paris, à la Fontaine des Innocents, en plein centre de Paris, aux 150 morts «de la rue» au cours des six derniers mois.
A paris : le jour des morts et de la légalisation de l'euthanasie
Point de vue
La mort est en danger de mort, par Robert Redeker
LE MONDE | 31.10.08 | 12h49
Il n'est pas dit que nos arrière-petits-neveux prendront, comme nous, le chemin du cimetière à chaque Toussaint. L'évolution des biotechnologies pourrait mettre la mort en danger. Très bientôt l'espérance de vie aura doublé par rapport à ce qu'elle était au début du XXe siècle. La possibilité d'une existence humaine indéfiniment prolongée se dessine à l'horizon. En s'appuyant sur les promesses des cellules souches, sur la régénération, sur la cryonie et sur les transplantations d'organes, certains envisagent même, à terme, la mort de la mort. Faut-il s'en réjouir ?
Dépêches - France
Lancement de la journée mondiale pour la légalisation de l'euthanasie à Paris
AFP | 02.11.2008, 14h14
Quelque 200 personnes, venues de France et de l'étranger, ont participé à un "rassemblement militant" pour le lancement de la première "Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité", dimanche sur le parvis du Trocadéro à Paris, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Nous avons choisi cette date du 2 novembre parce que c'est le jour des morts et que la mort n'appartient à personne, et pas spécialement à l'Eglise", a lancé Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) et conseiller régional d'Ile-de-France.
L'Alliance pour les droits de la vie (ADV) avait dénoncé jeudi comme une "profanation" la décision de l'ADMD d'organiser dimanche, jour des morts, cette journée pour la légalisation de l'euthanasie.
Ce rassemblement est venu conclure le 17e congrès mondial de la "Fédération mondiale des sociétés pour le droit de mourir" qui regroupe 44 associations de 24 pays et qui s'est tenu à Paris jeudi et vendredi.
Les manifestants qui demandent que leur soit accordée "leur ultime liberté", arboraient une écharpe bleue et blanche au logo de l'ADMD.
Parmi eux, le sénateur UMP Alain Fouché, ex-président du conseil général de la Vienne, a annoncé qu'il allait déposer devant le Sénat une proposition de loi sur l'aide à mourir. "L'opinon publique souhaite que les textes changent", a-t-il assuré. Plusieurs personnalités sont venues apporter leur soutien à la démarche des associations.
"Chacun a le droit de juger du moment où il ne se supporte plus sur la terre", a déclaré l'écrivain Benoîte Groult.
"Le moment de la mort est peut-être le moment de la vie le plus important car il sublime notre existence", a commenté Noëlle Châtelet, comédienne et écrivain, soeur de l'ancien premier ministre Lionel Jospin, et qui a raconté dans son livre "La Dernière Leçon" en 2004, l'apprentissage difficile de la mort auprès de sa mère.
Le dessinateur humaniste Piem a souligné pour sa part que "parler de la mort, c'est parler de la vie" et que "la douleur est inutile pour l'achèvement de la vie". La chanteuse Stone (Stone et Charden) a exprimé sa solidarité aux participants.
Quelque 34 manifestations - réunions publiques, distribution de tracts etc - devaient également se dérouler dimanche dans de nombreuses villes de province pour marquer cette journée mondiale selon l'ADMD qui revendique près de 46.000 membres.
33 700 : le numéro contre les arnaques par SMS
Economie
TELEPHONIE
33 700 : le numéro contre les arnaques par SMS
leparisien.fr avec AFP | 21.10.2008, 14h34 | Mise à jour : 20h51
Un nouveau numéro de téléphone va être mis en place à partir du 15 novembre prochain pour permettre de faite la chasse aux SMS suspects ou frauduleux qui polluent la messagerie de plus en plus d'utilisateurs de téléphones portables. Le secrétaire d'Etat à la Consommation Luc Chatel et la Fédération française des télécoms l'ont annoncé ce mardi.
Le numéro d'alerte contre les SMS indésirables sera le 33700.
«Nous avons voulu donner un signal fort», a expliqué le président de la Fédération, Frank Esser, lors d'une conférence de presse, précisant que le secteur est «assez jeune» et doit «traiter plus de 100 millions de contrats par an».
Le «dispositif anti-arnaque par SMS» sera opérationnel à partir du 15 novembre et permettra au consommateur de signaler ces messages frauduleux, par l'envoi de SMS au 33700.
«De plus en plus d'utilisateurs de mobiles reçoivent sur leur téléphone des SMS indésirables, les poussant à composer abusivement des numéros surtaxés sans aucun service en contrepartie», a expliqué M. Chatel.
La plateforme de signalement avertit les opérateurs qui prennent ensuite des sanctions contre les expéditeurs de ces spams, allant jusqu'à la fermeture des numéros surtaxés.
Autre litige qui oppose souvent les consommateurs aux opérateurs: les changements de ligne non-sollicités, qui aboutissent à une interruption des services (internet, téléphonie, télévision) alors que l'usager n'a effectué aucune démarche pour résilier son contrat.
Ils se produisent notamment lors d'une erreur de saisie du numéro de téléphone à l'occasion d'un nouvel abonnement.
Les opérateurs se sont engagés à rétablir gratuitement la ligne en sept jours ouvrés maximum et vont élaborer un barème pour indemniser le client.
Plus d'un million d'entrées pour «Entre les murs» qui divise
NDLR : Des trous dans la tête, une fiction, diviserait peut être moins selon de premières critiques...
Loisirs & Spectacles
Cinéma/Fréquentation
Plus d'un million d'entrées pour «Entre les murs»
leparisien.fr | 15.10.2008, 20h30
INFO LE PARISIEN. Trois semaines après sa sortie en salles, Entre les murs, le film du réalisateur Laurent Cantet - Palme d'Or du dernier Festival de Cannes - a déjà franchi la barre du million d'entrées en France. En effet, il totalise depuis mardi soir, 1 039 096 spectateurs dans l'Hexagone (dans 512 salles). Ce long métrage inspiré d'un récit écrit par l'ex-professeur de français, François Bégaudeau, qui joue son propre role à l'écran, raconte le quotidien d'une classe de quatrième dans un collège sensible du XXe arrondissement de Paris.
Vingt-quatre jeunes élèves de cet établissement en sont les interprètes. Le bouche à oreille, très favorable à Entre les murs, pourrait lui permettre d'atteindre 1,5 millions d'entrées au début du mois de novembre. Une belle carrière pour ce film dont le budget n'est que de 2,4 millions d'euros, vendu dans une cinquantaine de pays, et qui a été choisi pour représenter la France à l'Oscar du meilleur film étranger.
Entre les murs de la classe politique
L'Express, mis à jour le 15/10/2008
Ecole mais aussi intégration en échec : la palme d'or de Cannes gêne les responsables de droite... et de gauche.
Entre les murs divise le monde enseignant. La classe de quatrième du collège Françoise-Dolto, observée par Laurent Cantet, met aussi mal à l'aise la classe... politique. On aurait pu imaginer que, dans la majorité comme dans l'opposition, on tente de récupérer un film sur l'expérience -vécue- d'un professeur, récompensé par la palme d'or à Cannes; qu'on s'enthousiasme devant des ados venus de ZEP et devenus acteurs, allant jusqu'à New York pour faire la promotion du film. Pourtant, il n'en a rien été.
Avec de Gaulle, un objectif avoué : dynamiser le tourisme
Sarkozy et Merkel se retrouvent sur la tombe du général
France Info - Hier, 06:05
50 ans après une rencontre historique entre De Gaulle et Adenauer, au moment où leur relation privilégiée est traversée par de profondes divergences sur la gestion de la crise financière, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy inaugurent aujourd’hui un mémorial dédié à Charles de Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises.
D’un coût de 20 millions d’euros, selon la direction de l’établissement, contre 15 prévus initialement, le mémorial mettra en lumière la vie du général, qui s’est installé en Haute-Marne en 1934, pour s’y retirer en 1969, avant de décéder le 9 novembre 1970 et d’y être enterré.
[..] L’autre objectif avoué est de relancer, ou plutôt de doubler, la fréquentation touristique du département. Alors que 300 à 400.000 visiteurs se rendaient à Colombey-les-deux-Eglises dans les années 1970, ils ne sont plus que 60.000 à faire le déplacement aujourd’hui. Le prix de l’entrée sera assez élevé : 12,5 euros en tarif normal, 10 euros en tarif réduit. L’Historial de Gaulle, aménagé sous les Invalides, a été inauguré le 22 février par Nicolas Sarkozy.
Samedi 11 Octobre 2008
Chatel: "Le commerce du dimanche, c'est des emplois"
Le Journal du Dimanche
Luc Chatel veut relancer le débat sur le travail le dimanche. Le secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation estime dans le JDD que l'économie française peut créer de la croissance et de l'emploi grâce à des activités dominicales, rejetant le risque que cela représenterait pour les petits commerces. Le porte-parole du gouvernement souhaite aussi que les salariés puissent y trouver leur compte.
Afghanistan : oui du parlement au maintien des troupes françaises
Afghanistan: oui du parlement au maintien des troupes françaises
Les députés français ont largement approuvé malgré l'opposition socialiste le maintien des forces françaises en Afghanistan. Le premier ministre François Fillon a annoncé le même jour un renforcement de son dispositif sur place.
22/09/2008
SDA-ATS News Service, extrait
Philippe Moati, professeur d'économie
Pouvoir d'achat : tous les Français sont inquiets
LE MONDE | 22.09.08
Les Bourses européennes clôturent en nette baisse
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 22.09.08
Enquête
La diversité ethnique s'impose lentement sur les écrans français
LE MONDE | 22.09.08
"Que choisir" sceptique après la création d'un chariot-type par le gouvernement
LEMONDE.FR | 22.09.08
GRANDES SURFACES.
Le chariot type de Luc Chatel
leparisien.fr | 18.09.2008, extrait
LUC CHATEL, secrétaire d’Etat à la Consommation et à l’Industrie, annonce de nouvelles mesures en faveur du consommateur. En janvier prochain, un comparateur de prix va voir le jour : il s’agit d’un panier type que devront afficher tous les magasins à leur entrée.
Edvige : Sarkozy demande une solution
CHATELAILLON-PLAGE, Charente-Maritime (Reuters) - Nicolas Sarkozy souhaite une solution très rapide pour aménager le fichier de police Edvige créé par un décret de son gouvernement le 1er juillet et qui a soulevé une vive opposition.
"Cette affaire n'a pas été expliquée comme elle aurait dû être expliquée", a dit le président aux journalistes en marge d'un déplacement en Charente-Maritime, ajoutant qu'il avait "toute confiance" dans la "ministre de l'Intérieur pour conduire cette concertation".
"Je veux une solution dans les tout prochains jours avec une règle très simple : tout ce qui est nécessaire à la sécurité des Français il faut le garder. Tout ce qui n'est pas indispensable à la sécurité des Français, il faut l'enlever, je précise, bien sûr, dans le cadre de ce fichier", a-t-il ajouté.
"Pas la peine de faire des polémiques, il faut prendre les décisions, je souhaite qu'elles soient prises dans les tout prochains jours", a-t-il répété.
Le dossier devait faire l'objet d'une concertation. Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a de son côté souhaité "reprendre en main" le dossier et le soumettre aux députés en commission, une procédure qui exclut un règlement en quelques jours.
Alors que la polémique enflait, le chef de l'Etat s'est saisi de l'affaire mardi soir en organisant une réunion à l'Elysée avec la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et le Premier ministre François Fillon.
Nicolas Sarkozy souhaite que le recul se limite à l'abandon des mentions concernant l'orientation sexuelle et la santé des personnes fichées. Il a aussi envisagé l'abandon pur et simple du fichage de personnalités mais insiste pour conserver la possibilité de ficher les mineurs susceptibles de basculer dans la délinquance.
En l'état actuel du décret du 1er juillet, Edvige recense les personnes "ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui jouent un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif".
Y figurent aussi celles "susceptibles de porter atteinte à l'ordre public", y compris les mineurs à partir de 13 ans. La police peut également, sous certaines conditions, y mentionner des renseignements patrimoniaux et personnels, notamment des données sur l'orientation sexuelle et la santé.
L'opposition demande l'abrogation du décret, option que doit aussi examiner en décembre le Conseil d'Etat, saisi par les principaux syndicats et un collectif d'associations.
Suisse : nouvelle affaire de taupe chez Securitas ?
Le déséquilibre entre police et entreprises privées est grand, a aussi souligné le conseiller d'Etat neuchâtelois Jean Studer, également président de la Conférence latine des directeurs de police et justice. Selon le Neuchâtelois, il existe 200 entreprises de surveillance en Suisse romande, employant 6000 personnes. Dans ce cadre, il n'exclut pas d'autres affaires.
Une affaire similaire où une taupe avait infiltré les rangs d'Attac pendant un an (septembre 2003-septembre 2004) pour le compte de Nestlé avait défrayé la chronique cet été. Ce premier cas avait été révélé en juin dernier par une émission de "Temps présent" de la TSR.
Suisse
Nouvelle affaire de taupe chez Securitas: altermondialistes visés
Une nouvelle affaire de taupe a été révélée par l'émission "Mise au point" de la Télévision suisse romande. Pendant deux ans, le groupe anti-répression de Lausanne, recensant les cas de violence policière, a été infiltré par une femme travaillant pour Securitas.
7/09/2008
SDA-ATS News Service
Mutation de Rossi : Sarkozy s'exprime
Mutation de Rossi : Sarkozy s'exprime
Source : AFP, 03/09/2008 | Extrait
Le président Nicolas Sarkozy a déclaré aujourd'hui en Conseil des ministres "qu'il soutenait pleinement" la décision de sanctionner le patron des forces de sécurité en Corse soulignant que "lorsqu'on est préfet, on assume ses responsabilités", a rapporté Luc Chatel.
"Le président de la République a tenu à indiquer au Conseil des ministres qu'il soutenait pleinement la décision qui a été prise par la ministre de l'Intérieur", Michèle Alliot-Marie, a indiqué le porte-parole du gouvernement.
PARIS (AFP), 30 mai 2007 - Vincent Lamanda, nouveau Premier président de la Cour de cassation installé dans ses fonctions mercredi, a appelé les magistrats à ne pas douter d'eux-mêmes dans un contexte, après l'affaire Outreau, où la Justice a été "malmenée" et "accusée de faire injure à la Justice".
M. Lamanda a été intronisé dans ces nouvelles fonctions par Bruno Cotte, président de la chambre criminelle de la Cour qui avait assuré l'intérim de la première présidence, après le départ de Guy Canivet, Premier président de 1999 à mars 2007.
M. Lamanda, qui aura 61 ans jeudi et présidait jusqu'à présent la cour d'appel de Versailles, est ainsi devenu le 33e Premier président de la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français, en présence du président de la République, Nicolas Sarkozy, de la Garde des Sceaux, Rachida Dati, et des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat.
En préambule à son discours, le nouveau Premier président a salué la présence de M. Sarkozy qui n'a pas pris la parole, comme le veut la tradition lors de ces audiences solennelles.
"En ces heures où tant d'êtres tournent leurs attentes vers la nouvelle destinée du pays, c'est beaucoup de voir un chef de l'Etat, prompt à l'action de chaque jour, et portant vive sa charge d'homme à toutes les brèches de la communauté, marquer d'emblée sa considération pour l'autorité judiciaire", a-t-il déclaré.
Considéré comme un magistrat jaloux de l'indépendance de la justice, M. Lamanda est cependant réputé proche de la droite, en raison de son passage dans plusieurs cabinets ministériels durant le septennat de Valéry Giscard d'Estaing.
Le plus haut magistrat de France a par ailleurs lancé à ses pairs: "Ne doutez pas !", dans un conteste où "le malaise" de la justice perdure.
"Malmenée il n'y a guère, la justice a été accusée de faire injure à la justice", a-t-il expliqué, dans une allusion à la crise née du scandale judiciaire d'Outreau.
"Si les magistrats doutaient de la magistrature, comment les justiciables n'en douteraient-ils pas ?", s'est-il interrogé, ajoutant: "Ne doutez pas de votre légitimité !"
"Décidant dans la sincérité de votre conscience, tout en devant composer avec l'instabilité du droit, la maîtrise des coûts et la recherche de la performance, vous vous sentez parfois d'autant plus seuls que vous êtes livrés à une plus grande exposition personnelle et qu'isolément vous courez des risques accrus", a déclaré M. Lamanda.
"Ne cédez cependant ni à l'individualisme, ni à la division. Les contraintes sont moins fortes quand elles sont partagées. Vous appartenez à un ensemble juridictionnel, organisé hiérarchiquement aussi pour vous soutenir", a-t-il ajouté.
M. Lamanda a par ailleurs rendu hommage, comme le procureur général Jean-Louis Nadal, au travail accompli par son prédécesseur, Guy Canivet, parti en mars pour siéger au sein du Conseil constitutionnel.
Sorti de l'Ecole nationale de la magistrature en 1972, Vincent Lamanda a exercé ses fonctions de magistrat, notamment à la tête de plusieurs grandes juridictions comme le tribunal de grande instance (TGI) de Bordeaux (entre 1988 et 1992) et la cour d'appel de Rouen (1992-1996).
Rachida Dati confirme sa grossesse
Rachida Dati confirme sa grossesse
C.J. (lefigaro.fr) avec le Point.fr , l'Express.fr et le Monde.fr
03/09/2008 | Mise à jour : 14:36
«Je veux rester prudente. Je suis encore dans une zone à risque», a confié mercredi à des journalistes la Garde des Sceaux, qui n'entend pas pour le moment ralentir ses activités.
Alliot-Marie justifie la sanction du M.Sécurité corse
C.M. et J.B. (lefigaro.fr) avec lefigaro, AFP, Europe 1.
03/09/2008 | Mise à jour : 13:09 | Commentaires 528 à 14h48 | Extraits
Christian Clavier possède une villa à Porto-Vecchio, dans le lotissement privé et sécurisé «Punta d'oru». (AFP/Bertrand Guay)
La ministre de l'Intérieur revendique avoir décidé seule de la mutation du patron des forces de Sécurité corse, Dominique Rossi. Après l'audition de Christian Clavier, le parquet d'Ajaccio doit décider de poursuivre ou non les nationalistes qui ont occupé les lieux.
«Je suis en charge de la protection des Français, et de leurs biens, à ce titre, je suis en charge de choisir la personne qu'il faut, à l'endroit où il faut et au moment où il faut», a déclaré mercredi Mme Alliot-Marie en réponse aux critiques sur la mutation-sanction du patron des forces de sécurité, Dominique Rossi. «Il me semble que la violation d'un droit reconnu par la Constitution, qui est le droit de propriété, c'est effectivement quelque chose de grave et auquel personne ne peut se soustraire», a-t-elle insisté. Une mutation pleinement soutenue par Nicolas Sarkozy, a précisé le porte-parole du gouvernement Luc Chatel. Hier, le premier ministre François Fillon avait déclaré que le gouvernement n'avait pas de compte à rendre sur cette décision, vivement critiquée par plusieurs membres de l'opposition et par les syndicats de police .
Après les auditions par les gendarmes de Christian Clavier, entendu comme victime, et du couple de gardiens de sa villa, dans le cadre d'une enquête pour «violation de domicile», le parquet d'Ajaccio doit décider de poursuivre ou non les nationalistes corses qui occupé la maison de l'acteur samedi dernier dans le lotissement privé et sécurisé «Punta d'oru». D'après les PV d'auditions, aucune violence ni aucun dégât n'a été commis. Seul un coq en plâtre décoratif a été brièvement jeté dans la piscine de la villa puis remis en place.
Christian Clavier, absent au moment des faits, a déclaré aux gendarmes que contrairement à ce qui avait pu être dit, il n'a jamais demandé que soient servis des rafraichissements aux occupants. D'après les gardiens, la cinquantaine d'intrus est restée une heure dans le jardin, n'a bu que de l'eau et seul un des hommes a pénétré à l'intérieur de la villa pour se rendre aux toilettes, escorté par le gardien.
En dépit de ces éléments, Camille de Rocca Serra, président UMP de l'Assemblée de Corse, proche du chef de l'État et voisin de Christian Clavier, a insisté mardi matin sur RTL puis Europe 1 sur le fait que le comportement des nationalistes «n'a pas été des plus agréables». Il a également évoqué deux autres violations de propriété commises samedi matin.
... Selon Europe 1, le chef de l'Etat aurait appelé le comédien dimanche soir avant que ne soit annoncé le limogeage de Dominique Rossi. Interrogée sur l'éventuelle intervention de Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie a simplement répondu : «arrêtez de faire du cinéma».
Valérie Garbani déclare avoir retrouvé un équilibre
Neuchâtel: Valérie Garbani réélue
info.rsr.ch, 28 avril 2008
La présidente socialiste de la Ville de Neuchâtel, Valérie Garbani, conserve son siège à l'exécutif. Ses écarts de conduite, liés à des problèmes personnels, semblent avoir suscité davantage de sympathie que de méfiance.
NEUCHÂTEL - Interview
Valérie Garbani: «J'ai retrouvé un équilibre»
Le Matin Bleu, le 13 août 2008, extrait
Le procureur général Pierre Cornu a en effet condamné hier l'élue socialiste pour menaces et injures contre deux policiers venus la déloger de l'appartement d'un ami, des faits qui remontent au 13 avril dernier. Pour mémoire, Valérie Garbani - 1,9‰ d'alcool dans le sang ce soir-là - avait traité ces agents de «connards».
La politicienne «rock'n'roll» n'a pas contesté l'ordonnance pénale qui prévoit encore une amende de 4500 francs avec sursis pendant deux ans. Et son ami a retiré sa plainte pour violation de domicile.
Malgré la vive polémique que cet épisode avait suscitée, la socialiste a été réélue le 27 avril dernier, promettant de ne plus faire d'esclandre et de se soumettre à une thérapie. Une promesse tenue jusqu'ici.
Valérie Garbani écope d’une peine pécuniaire et d’une amende avec sursis
TDG, 13/8/2008
JUSTICE
La conseillère municipale de la Ville de Neuchâtel a été condamnée pour les insultes et les menaces qu’elle avait proférées contre des policiers alors qu’elle était ivre.
OGM : le projet de loi est rétabli
"Nous avons une interprétation juridique différente de celle du gouvernement. Selon la Constitution et le règlement de l'Assemblée, pour nous, le vote d'une motion de procédure annule le texte et il faut repartir à zéro", a déclaré Yves Cochet (Verts).
"Nous poursuivrons le combat. C'est hallucinant de voir l'aveuglement de l'UMP sur ce dossier", a renchéri le PS Philippe Martin, annonçant la saisine du Conseil constitutionnel dès l'adoption du projet OGM.
Pour André Chassaigne, auteur de la motion votée mardi et d'un amendement majeur, la voie choisie avec la CMP est "une erreur terrible" et "à quelques mois de la présidence française de l'UE, c'est un crachat contre la démocratie".
A droite, le mot d'ordre était à l'unité au lendemain d'un cinglant revers et tout a été fait au plus haut niveau de l'Etat pour minimiser "le coup politique" de la gauche.
PARIS (AFP) - Le rétablissement du projet de loi sur les OGM, mercredi par une commission mixte paritaire (CMP), a été qualifié de "coup de force politique" par la gauche tandis que la droite y a vu une solution rapide et légitime à un "accident de parcours".
Pouvoir d'achat : « Il faut aller contre les tabous, les idées reçues », a déclaré Nicolas Sarkozy
Quant aux craintes émises notamment par certains députés UMP pour l'avenir du commerce de proximité, M. Sarkozy est convaincu que "ce ne sont pas toutes ces années de réglementation de l'urbanisme commercial qui ont permis de sauver le petit commerce".
VIENNE (AFP) - Le président Nicolas Sarkozy s'est affirmé déterminé à "aller chercher le point de croissance" qui manque à la France pour booster le pouvoir d'achat, déclarant que "ce n'est pas foutu" car "il n'y a pas de fatalité", mardi à Vienne (Isère).
"Je pense que ce n'est pas foutu. Il n'y a pas de fatalité. Je dois montrer l'exemple en allant chercher le point de croissance" qui manque à la France, a lancé M. Sarkozy, lors d'une table ronde avec des commerçants de la région.
M. Sarkozy, qui s'était présenté pendant sa campagne électorale comme le futur "président du pouvoir d'achat", est venu vanter à Vienne le projet de loi de modernisation de l'économie (LME), qui sera en discussion à l'Assemblée à partir du 27 mai.
"Je n'ai pas été élu pour m'incliner devant tous les corporatismes et tous les immobilismes", a-t-il également dit. "On ne peut pas avoir de résultat si on ne bouge pas. Il faut aller contre les tabous, les idées reçues", a-t-il insisté.