Mot(s) clef: morano adoption
Saint Brieux. Le consul réclame un enfant à la France
NDLR : Il semblerait qu'avec un consul et une ambassade dans sa manche, ici, celle de Roumanie, il pourrait être plus facile de récupérer un enfant « placé ». Comment se débrouillent les mères françaises qui n'ont pas de tels atouts à portée de main ? Rafler un enfant, c'est bon pour les bas de laine de ces professionnels. Mais c'est également bon pour leurs égos, pour fanfaronner qu'ils en ont « sauvé » un de plus. En rafler d'aussi petits, en maternité ou en services de préma, peut également faire plaisir à des familles accueillantes en grande souffrance ; en France, et depuis que l'adoption internationale est plus compliquée ou beaucoup mieux encadrée, les familles en mal d'enfants se bousculent au portillon de ceux qui nous gouvernent. J'ai le sentiment que dans cette affaire-ci, la rafle de cet enfant né d'une jeune mère Roumaine, la protection de l'enfance française, ces voleurs, a été comme surprise la main dans le sac, dans un utérus ou sur un berceau exposé sur la scène internationale... C'est dingue qu'une petite allégation puisse aboutir à la rupture de la relation mère-enfant : « ne montre pas d'émotion, ni à l'accueil de son bébé ni au moment de le quitter ». Mais puisque les français et leurs magistrats gobent ce genre de salades... Un scan et des références d'un article paru dans l'édition Ouest France de Morlais qu'on m'a communiqué par email :
Sécu : le coup de sang [même pas avéré] de Nadine Morano à l'Assemblée
NDLR : Hors micro, Nadine s'est exprimée hors micro ? En mai denier, devant l'hôtel de ville de Paris, à l'occasion d'un rassemblement public, je l'avais haranguée devant les caméras, je sortais de la cour d'appel de Versailles, lui demandant : « qu'est que c'est que ce bordel ? » D'accord, ce jour là, mon français et mon vocabulaire ne volaient plus très haut. Mais ce 25 mai 2010, journée des enfants disparus, je pense que je ne me suis pas exprimé beaucoup plus mal que Nicolas Sarkozy, notre chantre national. Nadine, vociférer, même hors micro, c'est pas bien ! Des vociférations, cela décrit peut être mieux ce que les journalistes auront sûrement préféré couper, de ce 25 mai 2010. Ce jour là, Versailles m'avait déjà un peu énervé et surtout fatigué ; ces élus et personnalités m'ont répondu qu'ils ne pouvaient pas commenter des décisions de justice... Etaient-ils bien sérieux ? Que pourraient-ils me répondre aujourd'hui, après ce 20 octobre ? Une prochaine fois, j'irais les revoir et leurs reparler, sur un ton bien mielleux mais cynique à souhait et en arborant un large sourire ; j'aurais alors de nombreuses décisions de justice à leurs présenter, toutes définitives, des pages et des pages de couacs, des naufrages, de toutes natures. Contrairement à d'autres, je n'ai rien à cacher.
Mais que nous a dit Sarkozy, depuis bruxelles, selon AFP, à propos des retraites, qu'ai-je encore lu depuis hier ? « Mon devoir de chef de l'Etat est d'entendre ce qui a été dit par les uns et les autres. Il y a beaucoup de leçons à tirer de tout ceci. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Il faut prendre le temps de réfléchir sereinement, calmement, profondément à ce que chacun a voulu exprimer dans le cadre de ses responsabilités et en tirer les conclusions », a-t-il expliqué ? Je lis que notre chantre souhaiterait maintenant tourner la page et qu'il s'était depuis quelques temps fait très discret... J'avais bien perçu sa discretion, depuis l'été 2007. Il veut maintenant tourner la page de la grogne ? Parfait, tournons la page. Qu'il n'hésite pas à cliquer là, pour lire la page 2 de ce même billet. Qu'il en lise aussi la page 3 ?
Sarkozy veut tourner la page de la grogne
Samedi 30 octobre 2010, Ouest-France, extrait
Après l'adoption de la réforme des retraites, le président de la République cherche l'apaisement. Il mise sur l'agenda international et la présidence du G20 pour prendre de la hauteur. Il ne nous avait pas habitués à autant de discrétion. Depuis l'adoption de la réforme des retraites par le Parlement, mercredi, Nicolas Sarkozy fait profil bas. Il a renoncé à intervenir le soir-même à la télévision, comme cela fut envisagé. Pas question de crier victoire. Pas question de provoquer les syndicats. L'heure est à l'apaisement. « Dans cette affaire, il n'y a qu'un seul vainqueur, la Sécurité sociale », a-t-il déclaré, hier, à l'issue du Sommet européen de Bruxelles. Nicolas Sarkozy a réussi son pari. Mais sa popularité est au plus bas. Il vient, pour la première fois, de passer sous la barre des 30 % d'opinions favorables, selon le baromètre Ifop-JDD.
Sécu: le coup de sang de Nadine Morano à l'Assemblée
AFP - assemblée - famille - gouvernement - Sécu - social
Le 30.10.2010 à 07:15, sur Public Senat, extraits
Hors micro, alors que le vote commençait, Mme Morano a reproché à M. Leroy de ne pas lui avoir demandé l'avis du gouvernement. "Je ne pouvais pas rester silencieuse et j'ai demandé à pouvoir donner l'avis du gouvernement. C'est d'ordre réglementaire", a réagi dans la soirée auprès de l'AFP la secrétaire d'Etat. Pour obtenir le droit de donner cet avis, Mme Morano s'est alors "mise à vociférer", a accusé une source parlementaire UMP, ce qu'elle a démenti. "Je démens catégoriquement avoir tenu des propos virulents devant l'Assemblée, les enregistrements ainsi que le compte rendu de séance sont là pour le prouver. C'est un simple incident de procédure", a-t-elle assuré. [...] De retour dans l'hémicycle, avant ce nouveau vote, tournée vers les députés UMP, elle a repris son argumentaire avec énergie, expliquant en substance qu'il n'y a pas de petites économies. Ce nouveau vote a confirmé le premier, maintenant le versement de l'allocation de base de la Paje à la naissance de l'enfant, et non le mois qui suit.
FRANCE - JUSTICE
Affaire Bettencourt : Courroye obéit à sa hiérarchie
Publié le 30.10.2010 04h00, Le Progres.fr, extrait
Contraint et forcé, le procureur de Nanterre a abandonné l'intégralité des enquêtes préliminaires liées à l'affaire Bettencourt à trois juges d'instruction de Nanterre. Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, «a obéi à la lettre» aux instructions données par son supérieur hiérarchique, le procureur général de Versailles : il a ouvert hier «une seule information judiciaire» délivrée contre X regroupant les quatre enquêtes préliminaires, liées à l'affaire Bettencourt, qu'il menait jusqu'ici. Cette ouverture entraîne la désignation par le président du tribunal de Nanterre, Jean-Michel Hayat, de trois juges, chargées d'instruire un dossier colossal aux multiples chefs d'accusation.
Le Japon pique sa crise (des missiles)
ASIE
Dans Newsweek : "Le Japon pique sa crise (des missiles)"
NOUVELOBS.COM | 10.04.2009 | 17:44, extrait
La réponse frénétique de Tokyo au dernier tir de missile nord-coréen a peut-être aidé Kim Jong Il.
> Cet article a été publié sur le site internet de Newsweek le 6 avril.
Un habitant de Takizawa, dans le nord du Japon, observant le lancement d'un engin nord-coréen. (Reuters)
JOE BIDEN avait prévenu pendant la campagne électorale qu’il "ne faudrait pas six mois avant que le monde ne mette Barack Obama à l’épreuve" par une crise internationale, quelle qu’elle soit. Dimanche dernier, Kim Jong Il a fait de son mieux pour réaliser la prédiction, en lançant un missile à longue portée Taepodong-2 en direction du Japon. Washington, Tokyo et Seoul ont dénoncé ce lancement comme une violation d’une résolution des Nations Unies interdisant au Nord de lancer des projectiles balistiques. Le président Barack Obama déclara devant la foule à Prague que "la Corée du Nord n’a pas respecté les règles", et que "les infractions doivent être punies".
Que ce tir de missile déclenche une crise internationale en bonne et due forme, c'est à voir. Du côté du Japon, on semble avoir choisi de faire comme si c'était déjà le cas. Quelques secondes après le lancement, les journaux tokyoïtes distribuaient des éditions spéciales dans les rues et les journaux télévisés s’arrachaient les interviews de passants, afin d'offrir au pays l’image de l’homme de la rue "effrayé" par la menace nord-coréenne. Selon un sondage commandé par le quotidien Yomiuri, 78 % des personnes interrogées ce week-end pensent que Tokyo devrait imposer plus de sanctions au Royaume Ermite. Il ne faut pas s’étonner de cette réaction réflexe. L’opinion publique japonaise est outrée à l'égard du programme nucléaire nord-coréen, tout comme elle l’était dans les années soixante et soixante-dix par les enlèvements de citoyens japonais, encore inexpliquées à ce jour.
Encouragés par leur opinion publique, les diplomates japonais ont appelé à une réunion d’urgence dimanche du Conseil de Sécurité des Nations Unies, afin de punir la belligérance du Nord. Bien que les Etats-Unis et le Japon aient réclamé une réponse ferme, rien de concret n’est sorti de la réunion, du fait des appels à la retenue des Chinois et des Russes, alliés de longue date de la Corée du Nord. Le Japon, cependant, continuera d’être aux Nations Unies à l’avant-garde de ceux qui poussent à l’adoption de mesures punitives. Dans tous les cas, les pays membres pourront dans les prochains jours exprimer leur colère aux Nations Unies pour punir Pyongyang. Quel que soit le résultat, Tokyo a l’intention d’imposer unilatéralement des sanctions supplémentaires, dès cette semaine.
ENLEVEMENT
Le père d'Elise accuse les autorités russes de ne "pas faire d'enquête"
NOUVELOBS.COM | 10.04.2009 | 07:20
Jean-Michel André souhaite se rendre, dans les semaines qui viennent, en Russie pour retrouver sa fille qui aurait, été d'après lui, enlevée par sa mère russe.
Le père de la petite Elise, enlevée le 20 mars à Arles, accuse jeudi 9 avril les autorités Russe de ne "pas faire d'enquête". Il s'est dit par ailleurs déterminé à se rendre dans les prochaines semaines en Russie pour tenter de localiser sa fille. Jean-Michel André venait d'être reçu au ministère de la Justice par des membres du cabinet de Rachida Dati, de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade, et du Quai d'Orsay, pour faire le point sur les recherches de la petite fille de trois ans et demi.
L'homoparentalité, un débat hors sujet estime Xavier Bertrand
Société 06/03/2009 à 12h06, Libé
Bertrand: «L’enjeu n’est pas la question de l’adoption par des couples homosexuels»
L’enjeu de l’avant projet de loi de la secrétaire d’Etat à la Famille Nadine Morano visant à donner un statut aux beaux-parents «n’est pas la question de l’adoption par des couples homosexuels», a déclaré vendredi le secrétaire général de l’UMP Xavier Bertrand.
«Il n’est pas question dans ce texte de reconnaître autre chose que des droits aux beaux-parents. L’enjeu aujourd’hui n’est pas la question de l’adoption par des couples homosexuels» ni celle «du mariage homosexuel», a déclaré M. Bertrand sur i-Télé.
L’enjeu de ce texte «ça n’est certainement pas de rentrer dans une logique qui serait une logique de mariage homosexuel ou d’adoption par les couples homosexuels, ce ne sont pas mes convictions, ce ne sont pas les convictions de ma famille politique», a-t-il ajouté.
Plusieurs députés UMP et la ministre du Logement Christine Boutin se sont élevés contre le projet gouvernemental, estimant qu’il ouvre la porte à une reconnaissance de l’homoparentalité.
(Source AFP)
Beaux-parents : le projet Morano donne "une reconnaissance sociale à une réalité"
LEMONDE.FR | 10.03.09 | 15h38 • Mis à jour le 10.03.09 | 16h04, extrait d'un chat
Par ailleurs, si le couple homosexuel venait à se séparer, les enfants pourront demander un droit au maintien du lien affectif avec ces tiers qui ont participé à leur éducation en partageant leur vie et en créant des liens affectifs avec eux. Cela veut dire qu'ils pourront se téléphoner, se voir de temps en temps, passer un week-end ensemble.
Il faut bien comprendre qu'il est de l'intérêt de l'enfant de ne pas être séparé brutalement d'un tiers avec lequel il a vécu pendant des années et que toute la jurisprudence internationale prévoit pour l'enfant ce droit à continuer à voir quelqu'un qui a partagé sa vie, ainsi que les enfants de cette personne, etc.
Les oubliées du 8 mars et la résidence alternée
Beaux-parents : « un vrai cafouillage au sein de l'exécutif », selon le PS
FAMILLE
Homoparentalité : Morano regrette la "posture passéiste" de Boutin
NOUVELOBS.COM | 03.03.2009 | 15:30, extrait
"Je n'accepterai pas que l'on reconnaisse l'homoparentalité et l'adoption par les couples homosexuels de façon détournée", déclare la ministre du Logement Christine Boutin. En réponse, Nadine Morano l'invite à renoncer à "une posture passéiste et idéologique".
Loi beaux-parents: "cafouillage" (PS)
AFP, 03/03/2009 | Mise à jour : 19:40
Le PS a estimé mardi que la polémique au sein de la majorité, suscitée par le projet de loi relatif aux droits des beaux-parents, traduisait "un vrai cafouillage au sein de l'exécutif".
Sarkozy : son plan pour la famille
Travail, famille, Sarkozy... La fausse manif de droite - Nouvel Obs, mai 2007
Sarkozy : son plan pour la famille
Le vendredi 13 février, M6 Info
Nicolas Sarkozy a présenté ce vendredi, et pour la première fois, les grandes lignes de sa politique familiale. Parmi les mesures évoquées : la création d'un "statut du beau-parent" permettant de reconnaître des droits comme des devoirs aux adultes qui élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs.
Le chef de l'Etat veut aussi faciliter l'adoption des enfants nés en France ou à l'étranger, en renforcant les actions de coopération avec les pays d'origine. Deux projets de loi devraient être déposé au Parlement d'ici fin mars.
Bientôt Noël et une adoption « facilitée » ?
Un Français sur cinq croit en l'Apocalypse
Source : AFP, 25/11/2008 | Mise à jour : 17:24, extrait
Plus d'un Français sur cinq croit en l'Apocalypse, et les dérèglements climatiques sont l'un des signes avant-coureurs de la fin du monde, selon un sondage TNS Sofres à paraître jeudi dans l'hebdomadaire Pèlerin.
2 UMP pour la suppression du JT de Fr3
Source : AFP, 25/11/2008 | Mise à jour : 21:38
Les députés UMP Jacques Myard et Lionnel Luca se sont déclarés favorables à la suppression du journal télévisé de France 3, qui fait "doublon" selon eux avec celui de France 2, déclenchant la colère de la société des journalistes de la rédaction nationale de France 3.
"Il y a un journal télévisé de trop. Il faut en supprimer un. France 3 devrait garder le régional", avait estimé M. Myard dans les couloirs de l'Assemblée nationale, à quelques heures du débat sur le projet de loi sur l'audiovisuel public.
A ses côtés, M. Luca avait renchéri: "France 3 national, on s'en fout. Le journal télévisé, juste avant celui de France 2, ça fait doublon. Il vaut mieux mettre le paquet sur le régional".
Mardi soir, la Société des journalistes de la rédaction nationale de France 3 a dénoncé "vivement" les propos des députés qui "semblent ainsi négliger et mépriser les quelques 5 millions de téléspectateurs (soit 20 à 25% de parts de marché) qui, chaque soir, regardent notre journal national pour disposer d'une information différente, qui ajoute à la diversité régionale la richesse d'un regard national et international".
Adoption
24/10/2008 | 15:55 par DL / DV, France 3 Lorraine-Champagne-Ardennes, extrait
Nadine Morano annonce une "adoption facilitée"
Le projet devrait être finalisé courant décembre
Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, a annoncé qu'un projet de loi sur l'accompagnement des parents désireux d'adopter un enfant sera finalisé d'ici à la fin de l'année, mercredi lors d'un colloque sur l'adoption.
Les secrétaires d'Etat en charge de l'adoption, Nadine Morano et Rama Yade (Affaires étrangères) avaient présenté fin août au Conseil des ministres un plan de relance de l'adoption, qui comportait plusieurs volets : renforcement de l'Autorité centrale, réforme de l'adoption nationale, refonte de l'agrément et création d'un fonds de coopération pour faciliter l'adoption à l'étranger.
La reproduction humaine est menacée par la chimie
LE MONDE | 24.11.08 | 11h03 • Mis à jour le 24.11.08 | 13h10, extrait
Le nombre et la qualité des spermatozoïdes ont diminué d'environ 50 % par rapport à 1950. L'incidence du cancer des testicules a doublé au cours des trente dernières années. Le nombre de malformations génitales masculines est en hausse : la fréquence de la cryptorchidie (interruption de la migration d'un testicule vers les bourses) a été multipliée par 1,5 en vingt ans. Au premier rang des accusés figurent des substances chimiques : les perturbateurs endocriniens.
Les ministères de l'écologie et la santé, l'Institut de recherche en santé publique (Iresp) et l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) organisent le colloque "Environnement chimique, reproduction et développement de l'enfant", mardi 25 novembre à Paris.
Chronique
Le "mammouth" et la magistrature, par Laurent Greilsamer
LE MONDE | 24.11.08 | 13h32 • Mis à jour le 24.11.08 | 13h32, extrait
Ministre, ce n'est plus ce que c'était. On en a désormais la confirmation presque tous les jours : les enseignants ont donné, jeudi 20 novembre, un "préavis" à Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale. Est-ce aimable, sympathique, un "préavis" ? Est-ce raisonnable, ou simplement d'usage ? C'est en tout cas nouveau. Les enseignants grévistes ont décidé de sommer leur ministre d'ouvrir un cycle de négociations. Et comme ils considèrent benoîtement leur ministre comme un "menteur", ils demandent très énergiquement que ces débats soient publics, afin d'éviter toute forme de tricherie... M. Darcos a cinq jours pour s'exécuter. Ni plus ni moins.
La veille ou l'avant-veille, 534 juges et magistrats ont exigé de la garde des sceaux qu'elle exprime "des regrets et des excuses publiques" envers l'un des leurs. Leur démarche est évidemment dénuée de toute visée politique ou de la moindre arrogance. Les magistrats en question sont tout simplement lassés d'appliquer les lois et les codes, les règles et les règlements. Ils veulent mettre leur ministre au pas, lui apprendre les bonnes manières. Ils entendent la punir et l'humilier en lui mettant un bonnet d'âne. Ils se conduisent en petits maîtres appliqués à cingler les doigts d'une mauvaise élève rebelle.
Morano : « Bientôt une campagne sur les dangers d'Internet »
"En cas de divorce, le juge devrait toujours recevoir les enfants"
LE MONDE | 20.11.08 | 11h31 • Mis à jour le 20.11.08 | 11h34, extrait
A l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant, jeudi 20 novembre, la défenseure des enfants remet au président de la République et au Parlement son rapport thématique. Cette année, Dominique Versini a choisi de s'intéresser aux "enfants au cœur des séparations parentales conflictuelles".
Pourquoi consacrer votre rapport annuel aux séparations conflictuelles ?
Depuis quelques années, près de la moitié des réclamations que nous recevons concernent des enfants qui sont placés au cœur de séparations difficiles et certains d'entre eux expriment beaucoup de souffrance. La séparation des parents est toujours un moment douloureux, mais si elle se déroule dans un climat pacifié, elle est moins préjudiciable à l'équilibre psychique des enfants.
Les configurations familiales ont beaucoup changé : nous avons vu émerger des familles monoparentales (2,8 millions d'enfants), des familles recomposées (1,6 million d'enfants) et des familles homoparentales : 30 000 enfants, issus d'une union hétérosexuelle antérieure, d'une adoption par l'un des parents ou d'une insémination artificielle avec donneur.
Aujourd'hui, un enfant sur quatre ne vit pas avec ses deux parents. Comme le dit la psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval, "les enfants sont en circulation dans la société, il faut les aider à circuler".
Le droit s'est-il suffisamment adapté à cette nouvelle donne familiale ?
Le législateur a tenté d'adapter le droit à cette nouvelle sociologie des familles. La France a pacifié le divorce, modifié la place de l'enfant – depuis 2002, il doit être associé à toutes les décisions qui le concernent – et instauré une véritable coparentalité : la "puissance paternelle" a été supprimée en 1970 et l'autorité parentale conjointe est, depuis 1993, un principe qui s'applique à tous les parents qui reconnaissent l'enfant dans l'année de la naissance, qu'ils soient mariés ou pas. Après la séparation, les parents doivent prendre ensemble toutes les décisions qui concernent l'enfant, résidence, scolarité, santé, religion.
PEDOPHILIE
La mineure séquestrée n'aurait subi aucune violence
NOUVELOBS.COM | 20.11.2008 | 12:12
La jeune fille de 14 ans, séquestrée par un pédophile puis délivrée au bout de 5 jours, a déclaré aux gendarmes n'avoir subi aucune violence ni contrainte.
Faits divers
Morano : «Bientôt une campagne sur les dangers d'Internet»
leparisien.fr | 20.11.2008, 07h41 | Mise à jour : 07h55
Invitée d'RTL, la secrétaire d'Etat chargée de la famille Nadine Morano s'est inquiétée des dangers d'Internet pour les adolescents. Elle a annoncé le lancement d'une campagne d'information avant la fin de l'année. Cette réaction survient alors qu'une jeune fille de 14 ans a été séquestrée pendant six jours par un pédophile récidiviste.
La présentation de la réforme de l'adoption reportée
PARIS (AFP) - La secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Rama Yade, a indiqué jeudi à la sortie du Conseil des ministres que la réforme sur l'adoption qui devait être présentée ce jeudi n'a finalement pas été évoquée, du fait du contexte international.
"On n'en a pas parlé aujourd'hui", a dit Mme Yade, précisant que la mort des soldats français en Afghanistan avait été au coeur du Conseil des ministres.
Interrogée sur la date du report, elle a précisé : "j'espère la prochaine fois". Le prochain Conseil des ministres doit avoir lieu mercredi.
Le plan sur l'adoption des secrétaires d'Etat, Rama Yade et Nadine Morano (Famille) prévoit notamment une procédure d'agrément mieux encadrée, la création d'une autorité centrale pour pallier le manque de coordination actuelle, des fonds de coopération humanitaire et une relance de l'adoption nationale.
PARIS (AFP) - Procédure d'agrément mieux encadrée, création d'une Autorité centrale, relance de l'adoption nationale: le gouvernement doit présenter jeudi un plan pour simplifier les démarches d'adoption en France et à l'étranger.
... Selon Mme Morano, sur 23.000 enfants placés en familles d'accueil après décision d'un juge en 2006, 219 demandes judiciaires d'abandon ont été prononcées après déclaration par les services sociaux que l'enfant était "délaissé", ce qui représente moins de 1% d'enfants adoptables.
Pour améliorer ces chiffres, la procédure de déclaration de délaissement devrait être simplifiée, et les parquets pourront saisir le tribunal d'une demande de déclaration d'abandon.
Adoption : « nous ne devons plus laisser filer les situations », selon Nadine Morano
Nadine Morano veut augmenter le nombre d'enfants adoptables
La Croix, le 27/07/08, extrait
Comment comptez-vous procéder ?
Nous ne devons plus laisser filer les situations de délaissement parental. Regardez les chiffres : en 2006, sur 23 000 enfants placés après décision d’un juge, on a dénombré seulement 219 demandes de déclarations judiciaires d’abandon, soit moins de 1 % d’enfants adoptables. N’y a-t-il pas, parmi les milliers d’autres, des enfants dont le délaissement est avéré et qui seraient plus heureux dans une famille ? Il faut en tout cas en avoir le cœur net. C’est pourquoi dès la première année de placement, nous demanderons au travailleur social de dire si oui ou non, l’enfant est délaissé par ses parents. Pour cela, il doit être envisagé de modifier l’article 350 du code civil (NDLR : qui définit le délaissement). Par ailleurs, en accord avec Rachida Dati, nous souhaitons que les parquets puissent saisir le tribunal d’une demande de déclaration d’abandon.
Beaucoup de travailleurs sociaux appellent à la prudence, en rappelant l’importance du lien biologique…
Ce lien est évidemment primordial et il n’est pas question de lancer une procédure d’abandon quand le délaissement n’est pas avéré. Je rappelle qu’il n’y aura aucune automaticité. Mais il faut s’occuper du destin des enfants délaissés. Nous n’avons pas le droit de les laisser passer de famille d’accueil en famille d’accueil, car c’est leur vie entière que l’on fragilise. L’Insee a réalisé une étude qui révèle qu’un tiers des sans-abri ont connu l’aide sociale à l’enfance…
En 2006, moins de la moitié des 2 300 pupilles de l’État ont été adoptés. Comment pallier cet échec ?
Cette année-là, seuls 764 de ces enfants ont été placés en vue d’une adoption. Souvent, les pupilles de l’État qui ne trouvent pas de famille sont trop âgés, souffrent d’une maladie, d’un handicap, ou font partie d’une fratrie. Mais il n’y a pas de fatalité. Notre action prioritaire sera d’améliorer le Système d’information pour l’adoption des pupilles de l’État (Siape). Censé croiser au niveau national les profils des couples et des enfants, il fonctionne mal.
Nous allons revoir son architecture informatique. Nous réfléchissons aussi à un service dédié à l’exploitation concrète des informations, pour qu’un enfant souffrant d’un handicap dans la Nièvre puisse être mis en relation avec une famille du Nord, prête à assumer ce handicap. Enfin, mes services travaillent sur l’hypothèse d’une compensation financière pour les familles adoptant une fratrie.
Trop d'enfants abandonnés ne sont pas proposés à l'adoption
La Croix, le 28/07/08, extrait
Trop d’enfants abandonnés ne sont pas proposés à l’adoption
Selon le rapport Colombani, 9 à 13 % des enfants placés auraient pu prétendre à l’adoption. Les travailleurs sociaux et les magistrats reconnaissent que le système peut être amélioré
C’est un débat passionnel. Pour les familles adoptives en attente d’enfant, l’article 350 du code civil, qui permet de déclarer « l’abandon judiciaire » d’un enfant lorsque le « délaissement » est constaté et lui confère alors le statut de pupille de l’État, n’est pas assez utilisé.
Pour les travailleurs sociaux qui se chargent de demander au juge des affaires familiales de prononcer cette mesure, celle-ci est à manier avec de grandes précautions.
Une lettre ou quelques coups de téléphone suffisent légalement à prouver le maintien du lien
La règle est simple : si, en douze mois, les travailleurs sociaux de l’Aide sociale à l’enfance (ASE, rattachée au conseil général) constatent un « délaissement » de la part de la famille biologique, elles le signalent au magistrat, qui constatera ou non l’abandon.
Mais voilà : une simple lettre ou quelques coups de téléphone au cours de l’année écoulée suffisent légalement à prouver le maintien du lien. En 2005, seules 150 « déclarations judiciaires d’abandon » ont été prononcées.
Le rapport sur l’adoption que Jean-Marie Colombani a remis au président de la République le 19 mars dernier a ainsi étudié la situation des enfants placés dans 11 départements. Les résultats sont éloquents : selon les cas, de 9 à 13 % d’entre eux seraient de fait abandonnés, et auraient donc pu prétendre à l’adoption, mais ils n’ont pas été signalés. À la place, ils sont pris en charge en foyer ou en famille d’accueil.
« Un tiers des sans abris ont connu l'aide sociale à l'enfance », selon Nadine Morano
"Pour cela, il doit être envisagé de modifier l'article 350 du code civil (qui définit le délaissement)" ajoute-t-elle tout en soulignant qu'il "n'est pas question de lancer une procédure d'abandon quand le délaissement n'est pas avéré". "Il n'y aura aucune automaticité" ajoute-t-elle, en notant qu'"un tiers des sans abris ont connu l'aide sociale à l'enfance".
Mme Morano souligne également qu'elle travaille "sur l'hypothèse" d'accorder "une compensation financière pour les familles adoptant une fratrie".
PARIS (AFP) - La secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Morano, souhaite "mieux encadrer les procédures d'agrément" des familles adoptantes, et mieux "s'occuper des enfants délaissés" pour qu'il y ait plus d'enfants adoptables en France.
Morano veut simplifier l'adoption nationale
La secrétaire d'Etat chargée de la Famille, Nadine Morano, a annoncé vouloir simplifier l'adoption nationale "au plus vite", lors d'une visite de la consultation d'orientation et de conseil à l'adoption (COCA) à l'hôpital André-Mignot, aujourd'hui à Versailles.
"Nous devons au plus vite simplifier les modalités de l'adoption en France et remettre en cause les critères qui entraînent un délaissement familial", a expliqué Nadine Morano à l'hôpital Mignot, un établissement de référence en matière d'accueil et de suivi des parents adoptants. Elle faisait ainsi référence aux enfants délaissés par leur famille et qui sont pour cela placés en familles d'accueil pendant des années, sans pouvoir être adoptés.
Critiquant ouvertement "l'absence de pilote dans l'avion" en matière d'adoption et déplorant que "25.000 familles disposant d'un agrément étaient encore en attente d'un enfant", Mme Morano a proposé la création d'un comité interministériel pour favoriser l'adoption.
Morano veut simplifier l'adoption nationale
Source : AFP, le Figaro, 08/07/2008
Adoption : « Il faut passer aux actes », selon Colombani
Colombani : « Il faut passer aux actes »
Le Figaro, 26/06/2008
Quelle est, selon vous, la raison d'une telle situation ?
Elle est politique. Il y a tout simplement de sourdes batailles au sein du gouvernement pour tirer à soi ce sujet : Rama Yade (secrétaire d'État chargée des Affaires étrangères, NDLR) pour le volet international, Nadine Morano (secrétaire d'État à la Famille) pour l'adoption en France, sans compter l'AFA qui a actionné tous les leviers pour défendre la légitimité de son agence. C'est scandaleux que, aujourd'hui en France, la problématique de l'adoption soit réduite à des petits jeux d'influence dans un appareil déjà complexe et à des guerres de position. D'autant que, au bout de la chaîne, ceux qui attendent sont des familles et des enfants en souffrance.
Adoption : les pistes de la réforme
Le Figaro, 26/06/2008
La secrétaire d'État à la Famille, Nadine Morano, veut créer un portail Internet et relancer l'adoption nationale.