Catégorie: L'enfant pendu
Mort sur un toboggan : les parents veulent comprendre
Voir également le cas de Jérome
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Seine-et-Marne (77)
Mort sur un toboggan : les parents veulent comprendre
Le Parisien | 02.04.2009, 07h00
« Nous voulons savoir qui est responsable », déclarent les parents de Dimitri, 7 ans, mort étranglé avec sa corde à sauter dans un foyer de Pamfou.
« Comment un tel drame a pu arriver ? Depuis l’annonce de la mort de Dimitri, dimanche après-midi, je ne cesse d’y penser. Sa mère aussi. Nous voulons comprendre, savoir qui est responsable. » Hier après-midi, David, le père de la jeune victime fait les cent pas devant le groupement de la gendarmerie de Melun. Katia, sa concubine, y est reçue.
Lui aussi a été auditionné la veille pendant trois heures pour parler de Dimitri. Les parents, qui habitent Dammarie-les-Lys, ont pris conseil auprès de leur avocat en vue de déposer plainte.
« Pour une soi-disant meilleure sécurité, Dimitri a été placé en foyer »
Très fragile, la maman vient d’être entendue par un psychologue. « Ça me fait du bien de parler. Je libère ma parole mais sans cesse je repense à mon petit garçon et aux conditions dans lesquelles il est décédé. Tout ça est profondément injuste. Qu’on ne me dise pas qu’il était surveillé. Je n’y crois pas. Sinon, il ne serait pas décédé de cette façon. »
L'enfant pendu « a échappé » à la surveillance des éducateurs
Voir également L'enfant séquestré et A Millau (Aveyron), le procureur est formel : « c'est pas nous ! » ou encore Mort de Katelynn Sampson : la juge blanchie ainsi que Dati, déchue ?
L'enfant pendu sur un toboggan a échappé à la surveillance des éducateurs (source judiciaire)
31/03/2009-[13:45] - AFP
MELUN, 31 mars 2009 (AFP) - L’enfant retrouvé pendu dimanche sur un toboggan au Foyer Alizé de Pamfou (Seine-et-Marne), a échappé à la surveillance de ses éducateurs, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Les premières constatations des enquêteurs de la brigade de recherches de la gendarmerie de Melun "montrent que Dimitri a échappé à la surveillance des deux éducateurs" présents dimanche mais "ce n’est pas parce qu’il a échappé à leur surveillance qu’il y a eu un défaut de surveillance", a expliqué à l’AFP une source judiciaire. "Il est trop tôt pour démontrer si la mort de l’enfant est en relation avec une faute commise par quelqu’un", a précisé cette source. Les éducateurs, le directeur du foyer "ont été auditionnés" mais les parents de l’enfant "n’étaient pas en état d’être entendus" jusqu’à mardi matin, a-t-on indiqué de même source. "Après une matinée de jeux, les enfants du foyer se seraient regroupés dans une pièce avant de passer à table. Mais s’apercevant que Dimitri était absent, un éducateur puis tout le monde est sorti pour le chercher et c’est là qu’on a découvert l’enfant mort, la corde à sauter autour du cou, sur le toboggan", a-t-on raconté de même source, précisant qu’il n’y avait "pas eu de témoins" au moment du drame. Dimitri "a dû sortir par une porte fenêtre d’une chambre située à côté de la sienne" pour rejoindre le jardin, a-t-on avancé de même source. D’après cette source, "l’enfant avait joué au chien et avait donc la corde à sauter autour du cou", en guise de "laisse". Quand il "s’est élancé" de la plate-forme du toboggan pour glisser, la poignée de la corde à sauter était "coincée dans les lattes de bois à l’arrière", il "s’est étranglé". Le Conseil général de Seine-et-Marne, qui a autorité sur le foyer, a annoncé dans un communiqué avoir "engagé une enquête administrative" en parallèle de l’enquête judiciaire et a ajouté qu’"au vue des conclusions de ces enquêtes, le département prendra les décisions qui s’imposent de nature à garantir le bien être et la sécurité des enfants". "Les enfants du foyer et le personnel concerné ont été immédiatement pris en charge" dimanche par "une cellule psychologique", a ajouté le Conseil général.
Cilaos pleure la mort de Dimitri
Faits-Divers
Cilaos pleure la mort de Dimitri
CLICANOO.COM | Publié le 31 mars 2009, extraits
Depuis dimanche à Cilaos, Marie-Line Idemont, 54 ans, pleure son petit-fils Dimitri, décédé accidentellement à l’âge de 7 ans. Placé dans un foyer d’accueil de la région de Melun, le garçon s’est retrouvé pendu à une corde à sauter coincée dans un toboggan. [...] “Au début, je n’ai pas compris ce qui s’est passé. Comment est-ce possible qu’un garçon de son âge puisse perdre la vie ? C’est inconcevable”, s’étrangle-t-elle. Toute la nuit de dimanche à lundi, les proches du petit Dimitri, en proie à une angoisse indicible, se posent mille et une questions. Ce n’est que le lendemain matin qu’un membre de la famille lève le mystère qui entoure la mort du petit. “Il jouait avec une corde à sauter au foyer, est monté sur un toboggan avec et s’est retrouvé pendu la corde autour du cou”, confie la grand-mère éplorée. Le fils de Marie-Line, David Hoarau, vit en Seine-et-Marne depuis 1996. Magasinier de métier, il partage la vie de Katia Carré, qui a deux enfants d’une précédente union. “Il les a accueillis comme ses propres enfants”, explique Marie-Line. De l’union de Katia et David naissent deux autres enfants, Mélissa, âgée de 11 ans, et le petit Dimitri. Il y a quelques années, la Ddass ordonne un placement des deux petits derniers dans un foyer d’accueil. David et Mélissa sont donc placés à la maison d’enfants Alizé, à Pamfou, près de Melun.
Ne dites plus "cantine" mais "restaurant scolaire"
LE MONDE | 30.03.09 | 16h41 • Mis à jour le 30.03.09 | 16h41, extraits
"Les enfants disent de moins en moins souvent : "J'en veux pas, c'est pas bon"", assure Mira Ivanovic, chef de cuisine à l'école Pommard, dans le 12e arrondissement de Paris. Dès 6 h 45, chaque matin, Mme Ivanovic et son équipe préparent sur place le repas des 280 élèves de l'école primaire et livrent 400 repas pour quatre autres établissements et un jardin d'enfants. [...] "Nous voulons changer l'image de la cantine. D'ailleurs, on ne dit plus cantine, mais restaurant scolaire", insiste-t-on à l'Association nationale des directeurs de restauration municipale (ANDRM). Pour améliorer les repas des quelque 6 millions d'enfants des écoles maternelles et primaires qui mangent chaque jour à la cantine, une nouvelle norme vient d'être mise en place par l'Association française de normalisation (Afnor) et l'ANDRM. Respect de l'équilibre alimentaire, temps suffisant pour manger (plus de vingt minutes), locaux plus agréables, mobilier et vaisselles plus adaptés, niveau sonore plus bas, meilleure formation du personnel... autant de mesures qui concernent 2 500 collectivités.
Dimitri « a échappé » à la vigilance des éducateurs
Faits divers
Dimitri a échappé à la vigilance des éducateurs
Le Parisien | Laure Parny et Gisèle Le Guen | 31.03.2009, 07h00, extrait
« Il est clair que l’enfant a échappé à la vigilance. On ne sait pas combien de temps il est resté pendu. Les gendarmes reconstituent, minute par minute, l’emploi du temps de chacun des présents, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il y a eu un défaut de surveillance de la part du personnel. Nous vérifierons aussi le respect de l’organisation de travail ce week-end-là. Deux éducateurs pour huit enfants, est-ce conforme au règlement intérieur ? », précise Serge Dintroz, le procureur de Melun. Pour l’heure, aucune autopsie n’a été demandée. Après avoir été reçus par les services de l’aide sociale à l’enfance, les parents de Dimitri devaient être entendus par les gendarmes de la brigade de recherches de Melun. Le père aurait laissé entendre qu’il avait l’intention de déposer plainte.
Dimitri était placé dans ce foyer à la suite d’une mesure d’assistance éducative dans le cadre d’une alerte de mineur en danger. Parmi les raisons de son placement, on évoque l’état de santé de la maman des enfants ayant nécessité de fréquentes et longues hospitalisations.
Dimitri étudiait au CP à l’école de Pamfou. La maison d’enfants accueillait aussi sa grande soeur de 11 ans en CM 2. Les deux autres enfants de la fratrie, des garçons plus jeunes que Dimitri, vivaient avec leurs parents à Dammarie-les-Lys.
La crise au coeur des Assises sur la Protection de l'Enfance
Voir aussi, entre autres, Moi, Julie, mère SDF et blogueuse
La crise au coeur des Assises sur la Protection de l'Enfance
Créé le 30/03/09 - Dernière mise à jour à 10h08, Europe 1
"Dans un contexte de crises : tout ce qui doit, peut et va changer" est le thème, cette année, des Assises Nationales de la Protection de l'Enfance. Elles se tiennent lundi et mardi au Centre des congrès de Lyon.
Dimitri, 7 ans, se pend sur un toboggan: "Il n'aurait pas dû être là"
Par La rédaction du Post, le 30/03/2009, extraits
Que s'est-il passé ?
"En tout début d'après-midi, vers 13h15, juste avant le repas, les 7 enfants du foyer se sont rassemblés avec leurs deux éducatrices dans une pièce du foyer. Ils se préparent à passer à table, quand les éducatrices s'aperçoivent de l'absence de l'enfant."
Un enfant retrouvé pendu dans un « foyer de la Ddass »
Société, 30/03/2009 à 11h08, Libé
Un enfant de 7 ans retrouvé pendu à un toboggan
Un enfant s'est pendu avec sa corde à sauter en glissant d'un toboggan dans un foyer de la Ddass en Seine-et Marne. L'enquête doit déterminer s'il y a eu «défaut de surveillance».
Un enfant de 7 ans retrouvé pendu sur un toboggan
SEINE-ET-MARNE
Un enfant de 7 ans retrouvé pendu sur un toboggan
NOUVELOBS.COM | 30.03.2009 | 10:15
L'enfant jouait sur un toboggan avec une corde à sauter autour du cou quand les deux poignées de la corde se sont coincées entre deux lattes, d'après les premiers éléments de l'enquête.
Un enfant de 7 ans se serait accidentellement pendu en jouant sur un toboggan, dimanche 29 mars au Foyer Alizé de Pamfou (Seine-et-Marne), a-t-on appris auprès de la gendarmerie et de source judiciaire.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le drame s'est produit vers 14h15. L'enfant, qui jouait avec d'autres, a grimpé sur un toboggan, "avec une corde à sauter autour du cou". Les poignées de la corde à sauter sont restées "coincées entre deux lattes en haut" au moment où il glissait sur le toboggan. Il s'est débattu avant de trouver la mort, a expliqué la source judiciaire. L'intervention des pompiers n'a pas pu le sauver.
La thèse de l'accident privilégiée
Selon cette source, "pour l'instant on part a priori sur quelque chose de totalement accidentel, l'enquête vient à peine de débuter".
Les éducateurs, ainsi que des témoins de la scène "choqués", étaient toujours entendus par les enquêteurs en début de soirée dimanche
Contactés, les parents de l'enfant "ont accusé le coup" mais n'avaient pas encore été entendus. La direction du foyer devait elle aussi être auditionnée dans les prochaines heures, a-t-on ajouté.
L'enquête dira si "on peut évoquer un défaut de surveillance" dans ce "malheureux accident", mais aucune plainte n'a été déposée, a-t-on poursuivi.
L'enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Melun.
Un petit garçon « se pend » en jouant sur un toboggan
NDLR : « Un accident rare », selon le journal de France Info, vers 9h05.
Un défaut de surveillance présumé est également au coeur d’une enquête sur un précédent drame ayant endeuillé, le 19 septembre dernier, un autre foyer Alizé. Ce matin-là, une puéricultrice du foyer de l’enfance de Rubelles, près de Melun, découvrait le corps sans vie d’Abdel, 7 mois. Le bébé avait le visage ensanglanté et présentait deux bosses, l’une au niveau du front, l’autre sur la partie basse du crâne.
Accident
Un petit garçon se pend en jouant sur un toboggan
Le Parisien | 30.03.2009, 07h00
Une aire de jeux nichée au milieu des arbres, au coeur d’un village du sud de la Seine-et-Marne. C’est dans ce cadre paisible que s’est déroulé un tragique accident, hier après-midi. Vers 14 h 15, un garçon de 7 ans de la maison d’enfants Alizé, à Pamfou, près de Melun, a été retrouvé pendu sur un toboggan dans le jardin de ce foyer qui accueille des enfants de 5 à 12 ans, placés par la Direction des affaires sanitaires et sociales (Ddass).
« Lorsque l’éducateur l’a aperçu, il était inerte »