Catégorie: La justice de qualité
Le Taser en cause au Canada après un décès ?
Faits divers
Le Taser en cause au Canada après un décès
leparisien.fr | 04.11.2008, 08h00 | Mise à jour : 08h01, extrait
Un homme de 30 ans est décédé dimanche à Calgary (ouest du Canada) après que des policiers eurent essayé de l'appréhender en utilisant un pistolet Taser à impulsions électriques, a-t-on appris lundi auprès du ministère de la Justice d'Alberta.
Les faits se sont déroulés samedi, lorsque des policiers ont utilisé un Taser afin d'arrêter un individu entré par effraction dans une résidence de Calgary.
L'arrestation a dégénéré et, finalement, l'homme de 30 ans a dû être transporté à l'hôpital dans un état critique, a déclaré à l'AFP Clis Purvis, enquêteur au «Alberta Service Incident Response Team», le service du ministère albertain de la Justice qui doit déterminer si l'intervention a été menée selon les règles.
Douze ans de réclusion pour l'auteur du tir qui a tué Sid-Ahmed
LEMONDE.FR avec AFP | 03.11.08 | 19h55 • Mis à jour le 03.11.08 | 20h31
L'auteur du tir qui a tué Sid-Ahmed Hammache, 11 ans, en juin 2005 à la cité des 4 000 à La Courneuve, a été condamné lundi 3 novembre à douze années de réclusion criminelle par la cour d'assises de Seine-Saint-Denis. Mhamoudou Mhadjou, 26 ans, accusé de "meurtre", comparaissait avec Salah Ben Faiza, 22 ans, jugé pour "tentative d'assassinat", et son frère Mohamed, 27 ans, accusé de "complicité de tentative d'assassinat". Ces derniers ont tous les deux été condamnés à huit ans de réclusion criminelle.
Lors de son réquisitoire, l'avocate générale avait donné l'image de trois hommes qui "se comportent comme des cow-boys sans chevaux, avec un revolver et un pistolet automatique", et agissant "sous le code de la cité".
Electro-sensible aux antennes-relais, elle veut être relogée
Electro-sensible aux antennes-relais, elle veut être relogée
Créé le 03/11/08 - Dernière mise à jour à 14h52 - Europe 1, extrait
La Cour d’appel de Colmar a réexaminé lundi le cas de Sabine Rinckel, une Strasbourgeoise de 44 ans qui serait "électro-sensible" aux antennes-relais de téléphonie mobile. Elle se plaint d’acouphènes et d’autres symptômes difficiles à supporter. Elle réclame de son bailleur social un relogement en zone préservée des ondes. En première instance, le tribunal avait estimé qu'il s'agissait de troubles "subjectifs". La Cour d'appel rendra son arrêt le 15 décembre.
La Cour suprême d'Israël valide un projet de musée contesté
LE MONDE | 01.11.08 | 14h45 • Mis à jour le 01.11.08 | 14h45
Après deux années de gel des travaux, la Cour suprême d'Israël a donné, mercredi 29 octobre, son feu vert pour la construction en plein centre de Jérusalem d'un Musée de la tolérance. La haute juridiction a rejeté le recours d'une organisation islamique s'opposant à la construction de ce complexe de 21 000 m2 sur un site dont une partie empiète sur un vieux cimetière musulman. Ce projet avait suscité, il y a plus de deux ans, une vaste controverse et une bagarre religieuse, politique et historique entre juifs et musulmans.
Faits divers
Un an de prison ferme pour le patron de Skyrock
leparisien.fr | 03.11.2008, 14h15 | Mise à jour : 14h18, extrait
Le PDG de Skyrock, Pierre Bellanger, a été reconnu coupable lundi d'avoir corrompu une mineure, avec laquelle il avait eu une relation en 1999 et 2000, et condamné à quatre ans d'emprisonnement dont trois ans avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris.
Ses avocats ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel, jugeant la condamnation «ahurissante».
Faits divers
Enquête
Un religieux aurait abusé de 24 enfants
leparisien.fr | 03.11.2008, 17h00 | Mise à jour : 18h48, extraits
L'enquête contre un religieux suisse de l'ordre des capucins accusé d'actes pédophiles commis en Suisse et en France a débouché sur la découverte de nouveaux cas, portant à vingt quatre le nombre de ses victimes présumées sur plus de 40 ans, a indiqué lundi la justice suisse. Un jeune Français, abusé en 1995 dans la région de Grenoble alors qu'il était âgé de onze ans, compte parmi les nouvelles victimes révélées par l'enquête, selon la juge d'instruction du canton de Fribourg, Yvonne Gendre. [...] Les affaires de pédophilie en Suisse avaient poussé le capucin à se réfugier en France entre 1989 et 2005. Il a d'abord été hébergé par une communauté de capucins à Corenc (Isère), avant d'être chargé de la paroisse des Balcons à Belledone (Isère). En 2003, à la suite de la diffusion par la télévision suisse en septembre 2002 du témoignage d'une de ses victimes, le religieux avait été envoyé à la Fraternité des capucins de Bron (Rhône), avant de rejoindre en 2005 le couvent des capucins de Montcroix à Delémont (Jura suisse).
Poupée vaudou : « scandaleux, moralement inacceptable » ?
Poupée vaudou: "scandaleux" (Guaino)
Source : AP, 02/11/2008 | Mise à jour : 12:31
Henri Guaino a jugé aujourd'hui "parfaitement incongru, scandaleux, moralement inacceptable" le feu vert de la justice à la commercialisation d'une poupée vaudou à l'effigie de Nicolas Sarkozy.
"A titre personnel, je pense qu'il est parfaitement incongru, scandaleux, moralement inacceptable" (...) qu'on puisse trouver un juge pour dire que ça n'atteint pas la dignité de la personne", a déclaré le conseiller spécial du chef de l'Etat lors du "Grand Rendez-Vous" d'Europe-1/"Le Parisien/Aujourd'hui en France".
"Avoir des poupées vaudou qu'on peut piquer, c'est quand même extravagant", a-t-il lancé. "Où va notre société de liberté si ce genre de choses deviennent banales?".
De source jeronimo-lagadec.spaces.live.com
Sarkozy prêt à recevoir le dalaï-lama
Source : AFP, 02/11/2008 | Mise à jour : 15:13
Nicolas Sarkozy recevra les lauréats du prix Nobel de la Paix qui seront à Paris le 10 décembre dans le cadre de célébrations du 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme, y compris le dalaï-lama s'il est présent, a indiqué aujourd'hui l'Elysée.
La présidence réagissait à un article du Journal du Dimanche affirmant que le dalaï lama ne viendrait pas en France à cette occasion. Le dalaï-lama avait lui-même indiqué en août qu'il devrait être à cette date en Pologne, ce qu'a confirmé dimanche son bureau parisien.
Libéré pour une expertise psychiatrique : l'accusé s'enfuit
Un détenu s'évade pendant son transfert... en taxi
lefigaro.fr, avec Le Dauphiné Libéré, 01/11/2008 | Mise à jour : 18:58
Une maison d'arrêt a fait conduire dans un simple taxi un prévenu libéré le temps d'une expertise psychiatrique. L'homme en a profité pour s'enfuir.
Il n'est jamais arrivé à destination. Loïc Moita, 36 ans, placé en détention préventive pour une affaire de «violences ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner sur mineur de 15 ans» s'est évadé vendredi lors de son transfert depuis la maison d'arrêt d'Aiton, en Savoie. Un mandat d'arrêt a été déposé contre lui.
L’affaire du présumé violeur libéré puis écroué secoue la justice
Société 1 nov. 6h51, Libé
L’affaire du présumé violeur libéré puis écroué secoue la justice
Erreur, puis revirement de jurisprudence : l’affaire Montes, du nom de ce présumé violeur libéré après une faute d’écriture d’un greffier il y a une semaine, n’en finit pas de rebondir. Vendredi, la cour d’appel de Paris a ordonné le retour en prison de Jorge Montes, 48 ans, mis en examen dans une affaire d’enlèvement, de séquestration et de viols présumés. Son avocat, Me Patrick Maisonneuve, a aussitôt annoncé un pourvoi en cassation, car «jusqu’à ce jour la jurisprudence était constante : on ne pouvait pas rectifier l’erreur matérielle. C’est un véritable bouleversement».
Le grand frère du petit Marc crie sa « colère »
ASSISES
Le grand frère du petit Marc crie sa "colère"
NOUVELOBS.COM | 30.10.2008 | 16:57
Aujourd'hui âgé de 9 ans et demi, le frère ainé du garçonnet mort à 5 ans par des violences répétées, s'en est pris à sa mère et à son beau-père. "Ils voyaient ce qui s'est passé, alors il pouvaient dire", a-t-il lancé devant le tribunal.
Le grand frère de Marc, le jeune garçon mort à 5 ans en 2006 des suites de violences répétées, a exprimé, jeudi 30 octobre sa "colère" devant la cour d'assises du Nord. François, 9 ans et demi, a lancé : "Je suis très en colère contre ma mère et les autres. Ils voyaient ce qui s'est passé, alors il pouvaient dire".
D'une voix claire et posée, l'enfant a évoqué les coups donnés à son frère par le principal accusé, David da Costa. "Il lui donnait des coups de pieds dans le ventre, il (Marc) ne criait pas, ne se plaignait jamais. A la fin, il pleurait sans larmes", a-t-il témoigné.
Selon lui, sa mère -jugée pour complicité- ne frappait jamais son petit frère mais elle ne disait ni ne faisait grand-chose pour arrêter son compagnon. Elle lui disait même de ne pas regarder. S'il n'a jamais subi de violences, il a dit que le compagnon de sa mère menaçait de la frapper s'il parlait.
Pas un regard pour sa mère
"Je suis très en colère contre ma mère et les autres. Ils voyaient ce qui s'est passé, alors ils pouvaient dire", a déclaré en pleurs François alors que son avocat, Me Alain Reisenthel, l'interrogeait au sujet de sa mère qu'il ne veut plus voir.
Cette dernière, assises dans le box aux côtés de David da Costa, s'est effondrée en larmes. Durant son témoignage, l'enfant n'a jamais eu un regard ni vers sa mère, ni vers son beau-père.
Celui-ci, 38 ans, comparaît depuis lundi pour actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. La mère, âgé de 35 ans, est jugée pour complicité et le couple est poursuivi également pour défaut de soins ayant entraîné la mort. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
Victime de coups et sévices répétés, Marc est mort à 5 ans au domicile parental le 25 janvier 2006 à Auby (Nord). Son calvaire a duré à partir de décembre 2005, sans que jamais personne ne donne l'alerte.
ENFANCE MALTRAITE
L'association Enfance et partage lance une campagne choc
NOUVELOBS.COM | 27.10.2008 | 12:33
Réagissez à l'article 4 réactions
Selon le rapport 2007 de l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée, le nombre d'enfants en danger est évalué à 100.000, un chiffre qui a augmenté de 18% en 10 ans.
Le frère du petit Marc "en colère contre sa mère et les autres"
LEMONDE.FR avec AFP | 30.10.08 | 20h46 • Mis à jour le 30.10.08 | 20h58, extrait
Victime de sévices répétés (l'autopsie révélera des brûlures de cigarettes, des côtes fracturées, de multiples plaies jusque sur les testicules, des hématomes et des fractures d'âges différents), l'enfant est mort d'un violent choc à la tête qui a entraîné une hémorragie interne, le 25 janvier 2006, au domicile de ses parents à Auby (Nord). L'enquête a montré que son calvaire durait depuis décembre 2005, sans que personne n'ait donné l'alerte.
Elle avait pris le large après avoir déposé plusieurs mains courantes
EVRY.
Accusé d’avoir violé et torturé son ex-fiancée
leparisien.fr | 29.10.2008, 07h00
Un homme de 25 ans est poursuivi pour avoir organisé une expédition punitive d’une rare violence à l’encontre de son ex-copine, qui tentait de refaire sa vie à La Rochelle.
Bakchich porte plainte contre Philippe Val
Bakchich porte plainte contre P. Val
Source : lefigaro.fr, 29/10/2008 | Mise à jour : 14:14
Le site d'information Bakchich.info a annoncé son intention de porter plainte contre le patron de Charlie Hebdo Philippe Val. Bakchich lui reproche d'avoir comparé le site au journal de sinitre mémoire "Je suis partout".
"Ne parlons même pas de Bakchich, qui actualise et adapte sur Internet les méthodes glorieuses de Je suis partout", écrit Val dans son livre "Reviens, Voltaire, ils sont devenus fous".
"Cette comparaison est insultante et inadmissibe. Elle n’entre pas dans le cadre normal du débat public", écrit la rédaction de Bakchich sur son site.
Un trader de la Caisse d'Epargne en garde à vue
Un trader de la Caisse d'Epargne en garde à vue
Créé le 29/10/08 - Dernière mise à jour à 17h42, Europe 1, extrait
Un trader de la Caisse d'Epargne a été placé en garde à vue mercredi matin à la Brigade financière. Il est soupçonné d'être à l'origine de la perte de 751 millions d'euros subis par la banque entre la mi-septembre et la mi-octobre. Cette garde à vue fait suite à l'ouverture d'une enquête préliminaire pour "abus de confiance" par le procureur lundi, après une plainte de la banque. La Caisse d'Epargne avait annoncé le 17 octobre cette perte, qu'elle imputait à des manoeuvres irrégulières de ses employés sur des marchés alors en pleine débâcle. L'affaire a entraîné la démission de trois des principaux dirigeants de la banque.
Prison avec sursis requise contre un prof chahuteur
De l'aveu même de la présidente, c'est une affaire « peu banale » qui était jugée hier au tribunal correctionnel de Pontoise (Val-d'Oise). Neuf mois de prison avec sursis, assortis de l'interdiction de travailler au contact de mineurs pendant trois ans, ont été requis à l'encontre d'un professeur de français de Bessancourt, accusé d'avoir ceinturé un collégien en invitant sa classe à le frapper.
L'histoire s'est déroulée à l'automne 2007. « La date précise, je ne la connais pas, c'était un vendredi entre 16 h et 17 h », précise l'enseignant de 57 ans, sous contrôle judiciaire. Une vingtaine d'élèves de troisième entrent en classe « comme si c'était la récréation ». Il perd alors pied face à quelques « perturbateurs », dont un particulièrement insolent, « le plus difficile de toute ma carrière ». Ce jour-là, l'adolescent se montre agité. « Ses camarades m'ont demandé s'ils pouvaient le taper. C'était pas très malin, mais j'ai dit oui », bredouille le prévenu, qui demandera à deux élèves de taire l'information. Les faits se seraient répétés trois ou quatre fois, ce que l'enseignant conteste : « Ça ne s'est passé qu'une fois ! C'était un jeu, des chiquenaudes. » L'élève, absent à l'audience, dit pourtant avoir été ceinturé par son prof. Ce que ses camarades ont confirmé. A la barre, le prévenu s'emmêle les pinceaux et se contredit. « J'étais dépassé », admet-il.
« Il s'agit de jeux dangereux et d'humiliations », a relevé l'avocat de la partie civile. La défense a plaidé la relaxe : « Il a eu un comportement inapproprié, mais il (...) n'a jamais eu l'intention de commettre des violences. » Jugement le 8 décembre.
Prison avec sursis requise contre un prof chahuteur
20 Minutes, éditions du 28/10/2008 - 07h42
6 mois de prison pour les parents violents
Source : AFP, 28/10/2008 | Mise à jour : 11:53
Un père et une mère ont été condamnés hier à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Châteauroux pour avoir frappé et menacé d'immoler leur fille de 14 ans parce qu'elle avait dépassé son forfait de téléphone portable, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Les parents, jugés en comparution immédiate, ont été condamnés à 18 mois de prison dont six ferme et écroués.
La famille a décidé de faire appel, selon le parquet.
A Reims : y avait-il une frite sur le sol?
A la une
La «frite de Quick» devant la justice
leparsien.fr | 28.10.2008, 09h44 | Mise à jour : 16h34, extrait
Y avait-il une frite sur le sol ? C'est la question à laquelle devra répondre le tribunal correctionnel de Reims (Marne) après avoir entendu Nicole Borgnon qui affirme avoir glissé sur une frite dans le fast-food Quick de la ville.
Point de vue
Le foot, opium du peuple
LE MONDE | 27.10.08 | 12h49 • Mis à jour le 27.10.08 | 17h10, extrait
Une nouvelle fois, un match "amical" de football opposant l'équipe de France à une équipe du Maghreb a été l'occasion d'une explosion de chauvinisme et de xénophobie. Gouvernement, responsables politiques et supporters se sont en effet livrés à une consternante surenchère d'expressions ethnico-identitaires, communautaristes, nationalistes, à la limite du racisme, que seul le football est capable d'engendrer, et in fine de légitimer ou de banaliser au nom d'une passion infantile qui confine à l'intoxication mentale. Pascal Boniface, qui pense que la Terre est ronde comme un ballon, soutenait il y a quelques mois encore, avec Lilian Thuram et le sociologue Michel Wieviorka, que "ce n'est pas le football qui crée le racisme. Il est même au contraire un puissant vecteur d'ouverture sur les autres et de fraternité".
Les très nombreuses insultes, provocations et violences racistes et antisémites que l'on constate sur tous les stades d'Europe depuis plusieurs années, avec l'extension des groupes d'extrême droite - ultras, fascistes, skins, néonazis -, attestent bien évidemment le contraire.
Relaxe d'une avocate accusée d'exhibition
Source : AFP, 28/10/2008 | Mise à jour : 16:23
Le tribunal correctionnel d'Epinal a relaxé aujourd'hui au bénéfice du doute une avocate du barreau de Nancy accusée d'exhibition sexuelle avec un détenu à la maison d'arrêt d'Ecrouves (Meurthe-et-Moselle).
Un gardien avait assuré avoir vu, en octobre 2007 dans un parloir, cette pénaliste de 57 ans assise face à son client de 24 ans, au pantalon baissé. "Au bout d'un moment, je n'ai plus entendu de bruit. Je me suis aperçu que l'avocate était en train de pratiquer une fellation", avait-il dit à la barre le 23 septembre.
Les deux partenaires présumés avaient nié. "Il ne s'est rien passé", avait affirmé le détenu, condamné à 16 ans de prison pour vol avec violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, également relaxé mardi pour les faits d'exhibition.
"Je conteste formellement les faits". "A la prison d'Ecrouves, l'envie et le souci de me briser sont constants", avait renchéri cette avocate, défenseur du droit des détenus au sein de l'Observatoire international des prisons (OIP).
L'affaire avait été classée sans suite, faute de preuve, par l'ex-bâtonnier de Nancy, Me Stéphane Massé.
Le procureur d'Epinal, Bernard Marchal, arguant que "les gens de robe (devaient) garder leur robe propre", avait requis un mois d'emprisonnement avec sursis, 3.000 euros d'amende et trois mois d'interdiction d'exercer pour l'avocate, et un mois ferme pour le détenu.
"Il n'y avait aucune raison de dire que la parole d'un agent vaut plus que celle d'un avocat", s'est félicité Me François Saint-Pierre, avocat de la défense.
Exhibition sexuelle : l’avocate nancéienne relaxée
Est Républicain, 28/10/08, extrait
La relaxe conforte ainsi l’avocate, dont le conseil de l’ordre n’avait d’ailleurs pas estimé que les allégations portées contre elles justifiaient quelque sanction. A Epinal, le mois dernier, son défenseur lyonnais, Me François Saint-Pierre, avait d’ailleurs mis en garde les magistrats : " Ce procès pose une question essentielle : celle de la sécurité juridique d’un avocat dans une prison. Pourquoi un surveillant, après cette affaire, ne viendrait pas dire que ma cliente a apporté une puce de portable à un détenu ? Ou de la drogue ? Si vous la condamnez, tous les avocats seront en danger dès qu’ils passeront les portes d’une prison. Avec ce seul témoignage, l’exigence de preuve n’est pas satisfaite " Cet après - midi, il a obtenu gain de cause.
Deux néo-nazis arrêtés pour avoir projeté de tuer Obama
Deux jeunes néo-nazis arrêtés pour avoir projeté de tuer Barack Obama
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 28.10.08 | 06h54 • Mis à jour le 28.10.08 | 07h06, extrait
Deux néo-nazis, militants de la cause de la suprématie blanche, ont été arrêtés mercredi 28 octobre à Alamo (Tennessee) et inculpés de menaces contre un candidat à l'élection présidentielle - en l'occurence Barack Obama - de détention illégale d'un fusil à canon scié et de complot en vue de dévaliser une armurerie. Les documents présentés lundi lors de l'audience qui a abouti à leur inculpation montrent que le complot restait sommaire et encore à l'état de projet. "Nous ne sommes pas sûrs qu'ils avaient les capacités et les moyens de mettre à exécution leurs menaces", a précisé une source proche de l'enquête.
Les comptes de l'Armée du salut sous la loupe judiciaire
LEMONDE.FR avec AFP | 28.10.08 | 13h46, extrait
L'Armée du salut est sous le coup d'une enquête préliminaire diligentée par le parquet de Paris à la suite d'une plainte déposée par deux auditeurs internes de la fondation. Cette enquête a été ouverte en octobre 2007 "à la suite d'irrégularités de gestion dans les comptes de la fondation et de questions sur la déontologie de certains dirigeants", selon une source judiciaire, confirmant ainsi une information du Parisien.
Pour l'entourage, la mère de Marc était « insoupçonnable »
Dans son dos ont pris place deux médecins généralistes. À tour de rôle, les docteurs Christian Tirloy et Michel Vellemans reçoivent Marc en consultation entre fin décembre 2005 et janvier 2006. Pressé par un agenda serré, le premier examine le garçonnet «entre deux rendez-vous», relève la présence d'hématomes et conseille à la mère de se rendre à l'hôpital. Le second accueille l'enfant dans son cabinet une semaine seulement avant sa mort. Certes, quelques «petites excoriations» aux poignets retiennent son attention. Il conseille à Isabelle Gosselin de prendre attache avec un pédopsychiatre.
Pour l'entourage, la mère de Marc était «insoupçonnable»
lefigro.fr, 27/10/2008 | Mise à jour : 20:24
La cour d'assises de Douai juge depuis lundi un homme accusé d'avoir tué l'enfant de 5 ans. La mère du garçon est accusée, elle, de complicité, et sept autres personnes, dont deux médecins, sont là pour délit de non-assistance à personne en danger.
Marc, 5 ans, aurait pu être sauvé dix fois. Quinze ou vingt, même, en l'espace de six semaines de calvaire. Un matin de janvier 2006, à Auby (Nord), la vie du garçonnet s'est pourtant arrêtée sous la couette du lit parental. Là où il avait été allongé la veille, après une énième série de coups portés sans raison et de douches froides censées le ranimer.
Taser perd contre RAIDH
Taser perd contre RAIDH
Par LEXPRESS.fr, mis à jour le 27/10/2008 18:29:09 - publié le 27/10/2008 17:44, extrait
Le distributeur français du pistolet Taser a été débouté lundi d'une demande de dommages et intérêts pour "dénigrement" visant l'association Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'homme (Raidh).
La société Taser France, importateur du pistolet à impulsions électriques Taser, a été déboutée lundi devant le TGI de Paris de son action en "dénigrement" contre le Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'Homme (Raidh), essuyant ainsi son premier revers en justice.
Neuf personnes jugées pour la mort d'un enfant battu
NDLR : Je prépare un ou deux pétards virtuels qui devraient détonner au pays de la séparation des pouvoirs et de la laïcité positive, celui des lumières, des lampes de poches aux piles vides et aux bougies soufflées... des sachants et autres sociaux charlatants. Ne plus parler d'un « rapt » a dit le juge...
Le procès devra également éclaircir l'attitude de la mère de l'enfant. L'instruction a en effet révélé qu'elle aurait cherché à cacher et couvrir les maltraitances que subissait son fils. «Celle qui était connue de tous comme une excellente mère», indique son avocat, Me Xavier Denis, «a du mal à comprendre comment elle en est arrivée là». A son entourage, elle expliquait que son fils «s'automutilait parce qu'il ne supportait pas la séparation de ces parents», quelques mois plus tôt. Quand l'enfant présentait des ecchymoses apparentes, elle affirmait qu'il s'était «jeté dans l'escalier», allant même jusqu'à évoquer «un dédoublement de personnalité».
Neuf personnes jugées pour la mort d'un enfant battu
lefigaro.fr avec AP et AFP, 27/10/2008 | Mise à jour : 09:59
Marc, un garçonnet de cinq ans, avait été retrouvé sans vie en 2006 après un mois de violences. Son beau-père, sa mère et sept autres personnes dont deux médecins sont jugés à partir de lundi par les assises du Nord.