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L'AFP répond aux critiques de Libération
L'AFP répond aux critiques de Libération
AFP, 10/08/2009 | Mise à jour : 10:54
Le directeur de l'information de l'Agence France-Presse Philippe Massonnet a qualifié ce matin d'"insultants" les propos tenus à l'encontre de l'Agence par le directeur de Libération Laurent Joffrin dans un récent éditorial intitulé "L'agence France-frousse".
"Vos propos sont insultants pour les journalistes de l'AFP qui, souvent, risquent leur vie aux quatre coins de la planète pour que le pluralisme de l'information existe", écrit Philippe Massonnet dans un droit de réponse publié dans la page "Rebonds" de Libération.
Médias, 07/08/2009 à 06h52, Libé, extrait
L’agence France-frousse
Par LAURENT JOFFRIN directeur de «Libération»
L’Agence France-Presse aurait-elle soudain peur des pouvoirs ? Cette institution dont on connaît pourtant la qualité professionnelle des journalistes vient de faire preuve d’une pusillanimité, pour ne pas dire d’une complaisance, qui tranche avec sa longue tradition d’indépendance.
Cette étrange timidité s’est manifestée par trois fois au moins : quand Libération a rendu compte d’un déjeuner pendant lequel le Président a tenu sur ses homologues, notamment sur José Luis Zapatero, des propos expéditifs en présence d’une délégation de parlementaires et que l’affaire a débouché sur une polémique nationale en Espagne et en France ; quand Libération a décrit l’ampleur des pertes subies par une filiale de la Société Générale ; enfin quand, avant-hier, Libération a révélé le montant des bonus distribués à ses traders par la BNP. Dans ces trois cas, l’Agence a commencé par passer sous silence les informations de notre journal, puis elle les a reprises tardivement et au conditionnel ou bien elle les a noyées dans les démentis officiels.
L'AFP répond à des critiques du directeur de Libération
AFP 10.08.09 | 09h53
Le directeur de l'information de l'Agence France-Presse Philippe Massonnet a qualifié lundi d'"insultants" les propos tenus à l'encontre de l'Agence par le directeur de Libération Laurent Joffrin dans un récent éditorial intitulé "L'agence France-frousse".
"Vos propos sont insultants pour les journalistes de l'AFP qui, souvent, risquent leur vie aux quatre coins de la planète pour que le pluralisme de l'information existe", écrit Philippe Massonnet dans un droit de réponse publié dans la page "Rebonds" de Libération.
Dans un éditorial vendredi, Laurent Joffrin accusait l'AFP de "pusillanimité" et citait trois cas dans lesquels, selon lui, l'Agence avait "commencé par passer sous silence les informations" de Libération avant de les reprendre "tardivement et au conditionnel" ou de les noyer "dans les démentis officiels".
"Oui, l'AFP doit vérifier les informations. Ce n'est pas une politique nouvelle de la rédaction. C'est une règle de base de toute agence de presse, une obligation fondamentale par ces temps d'hyper-communication", explique le directeur de l'information de l'AFP.
M. Joffrin reprochait à l'AFP d'avoir repris tardivement des propos de Nicolas Sarkozy sur José Luis Zapatero ainsi que des informations de Libération sur les pertes subies par la Société Générale et le montant des bonus distribués à ses traders par la BNP.
"Oui, l'AFP reprend parfois les informations des confrères. Mais parfois, elle se refuse à le faire. Et elle a raison", ajoute Philippe Massonnet dans son droit de réponse. "Dans l'affaire des bonus BNP Paribas, Libération a d'ailleurs été cité", rappelle-t-il.
"Pas plus hier qu'aujourd'hui, l'AFP n'a peur des pouvoirs, quels qu'ils soient et où qu'ils soient. Les milliers de journalistes de l'AFP ne sont pas des froussards", écrit Philippe Massonnet.
USA : l'auteur de la fusillade [l'aurait] annoncée sur son blog
USA : l'auteur de la fusillade l'avait annoncée sur son blog
M. Sz. et C.P. (lefigaro.fr) avec AP
05/08/2009 | Mise à jour : 20:35, extraits
Sans dire un mot, un homme a ouvert le feu dans un centre de «fitness» près de Pittsburgh. Une fusillade qui, semble-t-il, était en préparation depuis le mois de novembre.
[...] Le forcené, qui travaillait au service financier d'un cabinet juridique, avait apparemment décrit son projet sur son blog. Les autorités n'ont pas encore confirmé formellement qu'il était l'auteur du site mais la teneur des propos et le fait qu'il ait été enregistré au nom de Sodini tendent à appuyer son authenticité. L'auteur y raconte qu'il projetait d'ouvrir le feu dans cette salle de gymnastique, dont il était d'ailleurs membre, depuis le mois de novembre. Il avait déjà voulu passer à l'acte en janvier mais s'était « dégonflé » au dernier moment.
L'homme faisait également part de ces états d'âmes sur ce site personnel, retiré d'Internet depuis par les autorités. «Le plus gros des problèmes n'est pas d'avoir des relations ou des amis, mais de ne pas être capable de réussir et d'obtenir ce que je désire avec eux ou dans beaucoup d'autre domaines», explique un texte daté de dimanche. Le forcené y raconte ses déboires amoureux : il n'a pas eu de petite amie depuis 1984 et de relation sexuelle depuis dix-neuf ans. «Simplement, les femmes ne m'aiment pas. Il y a 30 millions de femmes désirables aux Etats-Unis (mon estimation) et je n'arrive pas à en trouve une», écrit-il quelques temps avant la tuerie. La date de son décès le 4 août 2009 suivie de la mention «jamais marié» étaient inscrits sur son blog.
Verdun : « une personne butée et compliquée », selon le procureur
NDLR : S'agirait-il d'un quelconque drame de mouroir à relations parent-enfant ?
Son
"A New Fabris, on n'a pas ressorti les bonbonnes de gaz et on n'est pas des voyous"
LEMONDE.FR | 23.07.09 | 20h34
Pris en otages à Verdun, deux fonctionnaires libérés par le GIPN
De Robert KOCH et Jean-Christophe VERHAEGEN (AFP) – Il y a 5 heures
VERDUN (Meuse) - Deux fonctionnaires du conseil général de la Meuse, un homme et une femme, ont été séquestrés pendant près de cinq heures jeudi à Verdun (Meuse) par un homme non armé en butte à un problème familial, avant d'être libérés sains et saufs par le GIPN.
L'assaut du Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) de Strasbourg a été donné vers 19H20 et le preneur d'otages a été maîtrisé en quelques minutes, selon un photographe de l'AFP sur place. Il a été emmené au commissariat de Verdun où il devait être mis en examen en soirée pour "séquestrations et dégradations volontaires".
Une très forte déflagration, vraisemblablement provoquée par le tir d'une grenade assourdissante, a retenti au moment de l'assaut lancé depuis les toits de l'immeuble du centre-ville où s'était retranché le forcené, selon un photographe de l'AFP qui se trouvait sur place.
Les policiers du GIPN, au nombre d'une dizaine, ont ensuite arraché un volet roulant du 1er étage, qui avait été baissé, avant de briser une fenêtre pour pénétrer dans le bureau où se trouvait le preneur d'otages.
"L'opération a été très bien menée, avec rapidité et efficacité, sans causer de dommages aux personnes", s'est félicité le procureur de Verdun, Alexandre de Boschère, lors d'une conférence de presse donnée après l'opération.
L'intervention du GIPN a été décidée par les autorités après plusieurs heures de palabres entre le forcené, un homme de 33 ans décrit comme "une personne butée et compliquée" par le procureur, et une policière, formée à la négociation lors de prises d'otages,
L'homme, qui a un travail et qui vit séparé de son épouse, était venu se plaindre vers 14H30 à l'unité territoriale d'action sociale (Utas) du conseil général du rythme des visites de ses trois enfants de cinq, six et huit ans.
"Nos services connaissaient ce Monsieur", a indiqué le directeur de cabinet du président de l'assemblée départementale, Pascal Babinet. "Sa situation familiale est difficile mais elle était gérée", a-t-il ajouté.
L'UMP stagne, Bayrou s'installe
L'UMP stagne, Bayrou s'installe
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 31/05/2009 15:00 - mis à jour le 31/05/2009 15:04, extrait
L'écart se reserre entre UMP (25% des intentions de vote) et PS (21%) selon un sondage CSA pour Le Parisien. François Bayrou, crédité de 13% pour sa liste MoDem, est la cible de vives critiques de la part de Martine Aubry, François Hollande et Michel Barnier.
La part des Français ne voulant pas voter aux Européennes est en augmentation de 1 point à 55%, l'UMP restant en tête avec 25% d'intentions de vote mais perdant un point, l'écart se resserrant avec le PS, selon un sondage CSA pour Le Parisien-Aujourd'hui en France Dimanche.
L'Express n° 3021, le sommaire
Une pub d'Orange TV choquante ?
AFP
31/05/2009 | Mise à jour : 15:21
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a demandé aux chaînes de télévision de changer les horaires de la publicité pour les services de vidéo à la demande et les chaînes cinéma d'Orange TV jugée "potentiellement" effrayante pour le jeune public.
Dans une décision publiée dimanche sur son site, le CSA précise qu'il a décidé, "en vertu du principe de protection de l'enfance", de demander aux chaînes de diffuser ces messages "après 20H30", "en raison de leur caractère potentiellement effrayant".
RMiste donne rein contre CDI
RMiste donne rein contre CDI
Bastien Hugues (lefigaro.fr)
15/05/2009 | Mise à jour : 12:47, extrait
Un Toulousain de 43 ans, qui tente coûte que coûte de trouver un emploi depuis plus de six mois, a passé cette annonce sur plusieurs sites internet.
Troquer un rein contre un emploi, c'est le moyen ultime qu'a trouvé Alain Canovaro, un Toulousain de 43 ans, pour essayer de sortir du chômage. D'abord agent hospitalier puis conducteur de bus, Alain Canovaro est licencié en 2002. «J'ai fait une dépression nerveuse suite à mon divorce, et j'ai perdu mon emploi», raconte-t-il aujourd'hui dans La Dépêche du Midi. Jusqu'en 2008, il vit à l'étranger, en Thaïlande, au Maroc puis au Sénégal, avant de rentrer finalement en France.
Publié le 15/05/2009 07:56 - Modifié le 15/05/2009 à 16:24 | Cyril Doumergue, La Dépêche, extrait
Prêt à donner son rein contre un emploi
Près de 6 000 personnes sont en attente d'une greffe de rein en France. Contre un emploi stable, Alain est prêt à donner l'un des siens.
Alain Canovaro, 43 ans, est loin d'être un illuminé. Au contraire. Il a un sens aigu des réalités. « Je suis RMiste, et je n'ai aucune envie de le rester », dit-il d'entrée. Toulousain de naissance, Alain travaille quinze ans comme agent hospitalier à Purpan, puis une dizaine d'années comme conducteur de bus à la Semvat. Il est licencié en 2002. « J'ai fait une dépression nerveuse suite à mon divorce, et j'ai perdu mon emploi. »
Réforme de l'hôpital : débats par tribunes interposées
Réforme de l'hôpital : médecins et ministre débattent par tribunes interposées
LEMONDE | 15.04.09 | 19h43 • Mis à jour le 16.04.09 | 18h03, extrait
"Demain, côte à côte, et pour la première fois, infirmières, agents hospitaliers et administratifs, médecins seront dans la rue", rappellent-ils en allusion à la grève des opérations non urgentes et à la manifestation prévues le 28 avril par le récent Mouvement de défense de l'hôpital public, en association avec des syndicats de personnels non médicaux de l'AP-HP. Les présidents des commissions médicales d'établissements (CME), peu enclins au conflit, ont de leur côté menacé de démissionner si le volet hôpital de la loi Bachelot n'est pas modifié.
BACHELOT : "UNE MAUVAISE GESTION EST LA PIRE ENNEMIE D'UNE MÉDECINE DE QUALITÉ"
La ministre de la santé a répondu, jeudi, aux signataires de l'appel par le biais d'une tribune publiée dans Le Figaro. Estimant que le projet de réforme a été bâti "à partir des propositions des neuf cent mille personnes qui travaillent à l'hôpital", la ministre dénonce "une caricature" de son texte. "La mauvaise gestion est la pire ennemie d'une médecine de qualité", écrit Roselyne Bachelot, tout en défendant la réforme de la tarification, avant d'interpeller les signataires : "Veulent-ils en revenir à la dotation globale qui constitue le financement le plus injuste ?"
Concernant le maintien des emplois, Roselyne Bachelot préfère évoquer son bilan. "L'hôpital public a vu ses effectifs croître de 11,4 % les dix dernières années et de vingt-cinq mille personnes en son cœur et à la périphérie l'année dernière", écrit-elle.
Le père d'Elise appelle la Russie à l'aide
La ville de Strasbourg transformée en bunker pour le sommet de l'OTAN
LE MONDE | 27.03.09 | 15h39 • Mis à jour le 27.03.09 | 20h00, extrait
Les barrières Vauban ont disparu de Paris, et pris le chemin de Strasbourg. Cinq mille barrières métalliques, soit 50 % du stock, ont été prêtées par la préfecture de police pour la protection du Sommet de l'OTAN prévu les 3 et 4 avril, dans la capitale alsacienne. Vingt-huit chefs de l'Etat y sont attendus, dont le président des Etats-Unis Barack Obama. Mais aussi 40 000 à 60 000 manifestants associatifs, politiques et radicaux.
Jamais, pour l'organisation d'un grand événement, le dispositif de sécurité n'avait atteint ces proportions.
Faits divers
ENLEVEMENT
Le père d'Elise appelle la Russie à l'aide
Le Parisien avec AFP | 27.03.2009, 18h32 | Mise à jour : 22h03, extraits
« Il n'est pas question que je ne revoie pas Elise. La justice ne peut pas refuser à Elise de voir son père, ce n'est pas possible, j'appelle à l'aide à tous les niveaux (....) Les autorités russes doivent savoir où se trouve ma fille. S'il vous plaît, si vous la voyez, prévenez-moi » : Lors d'une vidéo-conférence retransmise à Moscou par l'agence de presse Ria Novosti, Jean-Michel André, le père de la fillette de trois ans et demi enlevée le 20 mars à Arles, a sollicité vendredi l'aide de la Russie pour tenter de la retrouver.
Pourquoi le calvaire de Dylan n’a pu être évité
Faits divers
Pourquoi le calvaire de Dylan n’a pu être évité
Le Parisien | 07.03.2009, 07h00
« On se sent coupable. On se dit qu’on n’a pas aidé l’enfant. Mais, avec mon compagnon, on ne s’est aperçus de rien », répète Erika, visiblement très affectée. Elle décrit ses voisins comme un couple « gentil et sympa, des gens sociables, pas des marginaux ». Pour autant, Erika n’a jamais été invitée à entrer chez eux. « Le père, on le voyait souvent partir à pied le week-end pour aller faire les courses avec les enfants. Il lui arrivait de crier après Dylan comme le font tous les papas. Dylan, c’est un enfant joyeux qui nous envoyait des bisous. Il ne parlait pas très bien. Sa mère disait qu’il n’était pas scolarisé parce qu’il était hyperactif. »
C’est en tout cas, selon le procureur de la République Patrick Desjardins, « la présence d’un enfant vif au comportement imprécis qui a attiré l’attention des services sociaux en août 2008 lors d’une visite de routine, avant le signalement au parquet de Rodez ». En faisant intervenir la police seulement six mois plus tard, la justice a-t-elle tardé à réagir ? « Les délais ont été longs, mais la situation n’était pas alarmante. Le retard est surtout dû au comportement des parents qui n’ont pas répondu aux convocations », répond le procureur de la République.
Avocat commis d’office pour défendre le père, Me Christophe Bringer dénonce surtout dans ce dossier « une réponse inadaptée (NDLR : des services sociaux) pour un couple au bagage social et culturel moyen, dépassé par des difficultés réelles ». Il ajoute que son client « ne se voit pas comme un papa martyrisant ». Quant à la mère, « si elle n’a pas réagi plus et plus vite, c’est qu’elle était en état de dépendance psychologique et financière vis-à-vis de son compagnon », affirme pour sa part M e Jérôme Alirol, son conseil. Enfin, l’avocat se dit certain que si un juge des enfants avait été présent à Millau, le calvaire de Dylan aurait été décelé plus rapidement.
Le Raid maîtrise un forcené dans l'Essonne
Faits divers
Fin de cavale pour les évadés
Le Parisien | 18.02.2009, 07h00, extrait
C’est trente-six heures après leur évasion, et au bout d’un périple de 800 km, que la cavale des deux fugitifs de la prison de Moulins (Allier) a pris fin aux portes de Paris.
L'évasion de Moulins relance le débat sur les longues peines
LEMONDE.FR | 17.02.09 | 20h27 • Mis à jour le 17.02.09 | 21h09, extrait
"C'est un acte de désespoir". La mère de Christophe Khider, qui s'est évadé, dimanche 15 février, de la prison de Moulins dit comprendre l'évasion de son fils, libérable en 2045, "une date de science-fiction qui n'a pas de sens". L'évasion de son fils et d'Omar Top El Hadj pose la question des perspectives qui s'offrent aux détenus condamnés à de longues peines, souvent en grande difficulté pour leur réinsertion.
Faits divers
Le Raid maîtrise un forcené dans l'Essonne
Le Parisien | Réagir17.02.2009, 10h46 | Mise à jour : 10h51
Un forcené de 42 ans retranché dans la nuit de lundi à mardi dans l'appartement de sa compagne à Montgeron (Essonne), a été maîtrisé par les forces du Raid, unité d'élite de la police nationale, ce matin à l'aube. L'homme, qui menaçait d'ouvrir le feu, n'avait au final qu'une arme à grenaille sur lui.
Il avait également ouvert le gaz, menaçant de faire exploser tout l'immeuble.
Le chômage aux Etats-Unis au plus haut depuis quinze ans
Le CAC 40 s'effondre suite aux mauvais chiffres du chômage américain
LEMONDE.FR avec AFP, AP | 05.12.08 | 17h58 • Mis à jour le 05.12.08 | 17h59, extrait
La Bourse de Paris a clôturé, vendredi 5 décembre, sur une chute de 5,48 %, passant sous la barre symbolique des 3 000 points à à 2 988,01 points. Le CAC 40 s'est effondré suite à la publication des chiffres de l'emploi américain, beaucoup plus mauvais que prévus. En effet, le chômage a continué à augmenter outre-Atlantique pour atteindre son plus haut niveau depuis quinze ans à 6,7 %.
Super-contribuable, par Chappatte
chez Globe Cartoon, 12/2008
Le chômage aux Etats-Unis au plus haut depuis quinze ans
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 05.12.08 | 14h44 • Mis à jour le 05.12.08 | 17h17, extrait
L'économie américaine a perdu 533 000 emplois en novembre et le taux de chômage du pays a atteint 6,7 %, le niveau le plus haut depuis près de quinze ans, a annoncé vendredi 5 décembre le département du travail américain en se basant sur les chiffres corrigés des variations saisonnières. La destruction mensuelle de 533 000 emplois, deux fois plus qu'attendu, est la plus importante depuis plus de trente ans. Ces chiffres sont d'autant plus mauvais pour l'économie que le gouvernement avait déjà revu en forte hausse le nombre d'emplois détruits au cours des deux mois précédents : 320 000 en octobre, alors que 240 000 étaient prévus, et 403 000 en septembre contre 284 000 prévus.
L'industrie high-tech est, elle aussi, durement affectée
LE MONDE | 05.12.08 | 14h06 • Mis à jour le 05.12.08 | 17h14, extraits
Plans sociaux, révisions à la baisse des évolutions des marchés, avertissements sur les résultats : les signaux envoyés par l'industrie "high-tech" prouvent qu'elle n'est pas insensible au ralentissement économique.
Sarkozy veut gracier 40 prisonniers « méritants » pour Noël
Sarkozy veut gracier 40 prisonniers "méritants" pour Noël
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 28.11.08 | 18h54 • Mis à jour le 28.11.08 | 20h24, extrait
Alors qu'il avait refusé d'exercer la traditionnelle grâce présidentielle du 14-Juillet, Nicolas Sarkozy a demandé à la ministre de la justice Rachida Dati de lui soumettre la semaine prochaine les dossiers de détenus au comportement "particulièrement digne d'intérêt" en vue de mesures de grâce individuelles. Dans un courrier rendu public vendredi 28 novembre par l'Elysée, et dont Le Figaro a révélé l'existence, M. Sarkozy souligne que son "attention a été appelée à plusieurs reprises sur la situation de condamnés dont le comportement en prison était décrit comme particulièrement digne d'intérêt".
Il évoque notamment des détenus ayant fait des efforts particuliers "en vue de se réinsérer", ayant "une détermination hors du commun à suivre une formation professionnelle, à rechercher un emploi ou à suivre des soins pour que leur sortie se déroule dans les meilleures conditions". D'autres ont "fait la preuve d'un courage ou d'une solidarité exemplaire", ou "se sont attachés à indemniser significativement leurs victimes". "L'étude de ces dossiers m'a permis de considérer que certains parcours pouvaient justifier, conformément à l'article 17 de la Constitution, qu'il soit fait grâce à titre individuel", souligne-t-il.
« Un appel de merde »
Société 21 nov. 10h33, Libé
William, mort pour ne pas avoir été pris au sérieux par les policiers
Police. La ministre de l’Intérieur a appelé, en septembre, à un réexamen du dossier.
Par deux fois, au soir du 16 octobre 2005, la police de Foix (Ariège) reçoit des appels téléphoniques au secours : William Hachet, 42 ans, vient de se faire tabasser chez lui. Grièvement blessé, il n’a pas le temps de dire son nom. Un policier tente un contre-appel qui l’amène sur sa messagerie. William est impossible à localiser et un collègue évoque «un appel de merde».
Une pro-McCain a inventé une agression
Une pro-McCain a inventé une agression
Source : AP, 25/10/2008 | Mise à jour : 08:14
Une volontaire participant à la campagne en faveur de John McCain a reconnu hier avoir inventé de toutes pièces une histoire d'agression à caractère politique: la jeune femme âgée de 20 ans avait affirmé avoir été victime d'un vol puis plaquée au sol par un homme noir qui aurait tracé la lettre "B" au couteau sur son visage, selon la police.
Au cours de la journée où elle a été interrogée, Ashley Todd, une étudiante de College Station au Texas, a déclaré qu'"elle voulait dire la vérité", a expliqué Maurita Bryant, numéro deux de la division chargée des investigations. La jeune femme n'a fourni aucune explication sur les raisons pour lesquelles elle a inventé cette histoire. Selon la police, elle aurait souffert de "problèmes mentaux" par le passé. Les enquêteurs ne pensent pas que quiconque l'ait poussé à agir ainsi.
Vêtue d'un sweat-shirt orange, Ashley Todd a quitté les locaux de la police menottes aux poignets hier soir et devait être emmenée au tribunal, où elle devrait être inculpée de fausse déclaration à la police, a précisé la police.
Les autorités espéraient qu'elle soit placée en détention et subisse un examen psychiatrique, selon le lieutenant de police Kevin Kraus.
Mme Dati « dans le déni de la réalité et des problèmes » ?
PARIS (AFP) — Les deux principaux syndicats de magistrats ont exprimé vendredi soir leur "insatisfaction totale" après deux heures d'entretien qualifiés de "dialogue de sourds" avec la ministre de la Justice Rachida Dati, au lendemain d'une journée d'action contre sa politique.
[...] Pour la secrétaire générale du SM, Hélène Franco, "Mme Dati est dans le déni de la réalité et des problèmes" alors que "des milliers de gens étaient dans la rue" jeudi pour dénoncer sa politique.
Libération publié sur papier magazine
Libération publié sur papier magazine
Source : AFP, 24/10/2008 | Mise à jour : 08:44
Le quotidien Libération de ce jour a été entièrement publié sur un papier habituellement utilisé par les magazines en vertu d'un accord passé avec un annonceur, une grande marque de luxe.
"C'est un cadeau que nous offrons en commun à ceux qui sont attachés au prestige de l'écrit et qui croient, en ces temps de dématérialisation, à l'avenir de la presse papier", explique dans un texte en début de journal le directeur de Libération, Laurent Joffrin, qui rappelle que le quotidien avait été imprimé sur du tissu dans les années 80.
Ce "numéro collector" est vendu au prix habituel de 1,30 euro, un tarif augmenté de 10 centimes mi-octobre pour "faire face à la crise", avait alors expliqué M. Joffrin.
Celui-ci indique dans son texte intitulé "Première fois" que l'"annonceur élégant" a "respecté avec nous le principe de notre charte, qui postule la séparation stricte de la publicité et de la rédaction".
Une publicité pour le parfum phare de cette grande marque de luxe occupe les deux pages centrales du quotidien, avec en exergue la phrase "Et si c'était la première fois".
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