Catégorie: Polémique et société
Extrême gauche : Darcos « embarrassé »
Extrême gauche : Darcos "embarrassé"
AFP, 07/02/2009 | Mise à jour : 14:47
Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a évoqué samedi sur France Culture, les "positions fortes" acquises par l'extrême-gauche dans le système éducatif, affirmant qu'elles "embarrassent" autant les syndicats que le ministre. Au moment où le Nouveau Parti Anticapitaliste d'Olivier Besancenot voit le jour, le ministre a été interrogé sur le rôle de l'extrême gauche. "De fait nous avons vu l'extrême gauche prendre des positions fortes dans le système éducatif, nous voyons des coordinations locales, souvent tenues par des militants qui souvent relèvent de cette politique-là", a-t-il répondu.
Le ministre juge "tout à fait normal que dans des périodes de crise extrême ou la mondialisation est mise en cause tout ce qui est altermondialite, altercapitaliste, tout ce qui essaie d'inventer une utopie, suscite l'attention et l'intérêt, et que la montée des extrêmes, de l'extrême gauche en particulier, soit dans ce contexte presque un phénomène réactif inévitable": "même, si évidemment", a-t-il ajouté, "vous vous en doutez, je considère que c'est une pensée fausse" et qu'il n'y a "rien" à en "espérer".
Les sylviculteurs d'Aquitaine réclament 500 millions d'euros
Reuters 06.02.09 | 21h10
BORDEAUX (Reuters), extrait - Les représentants de la filière forestière d'Aquitaine ont réclamé vendredi un fonds spécial d'indemnisation et de restauration d'au moins 500 millions d'euros afin de faire face aux dégâts provoqués par la tempête qui a frappé la région le 24 janvier.
Un « Madoff » japonais : « c'est ce que font toutes les entreprises »
D'un article de VDN du 7 avril 2006...
À la barre, les services sociaux en rangs serrés
QUAND une référente des services sociaux évoque « le contexte d’Outreau » en 2001, ça provoque une crise de pseudo-hypocrisie générale, dans la cour d’assises, se terminant, comme souvent, par une poussée de décibels stérile. Faut pas en parler. Même à quelques minutes de l’audition d’un enfant ayant accusé, un jour, le curé… dans l’autre affaire. Avant de l’innocenter.
Ce premier dossier a obligé tous ses intervenants à se poser, un jour, des questions. Ce n’est pas le cas, a priori, des services sociaux : « J’estime que nous travaillons comme il le faut. Je ne ferai pas autrement demain… », a assuré l’attachée territoriale de l’UTAS (Union territoriale d’action sociale) cette semaine. « On n’a pas à avoir d’état d’âme dans quoi que ce soit », a confirmé sa référente, hier.
LONDRES (AFP), le 30 octobre 2006, extrait - Selon Carlisle, le problème vient du manque d'expérience de la vie des joueurs: "Les clubs doivent éduquer leurs joueurs et s'assurer qu'ils utilisent leur temps libre de manière constructive".
"On les retire très jeunes de leur environnement familial et on en fait des modèles pour les jeunes du pays. Comment peuvent-ils assumer ce rôle alors qu'eux-mêmes sont des gamins?", interroge Carlisle.
"Alors comme ça les joueurs parient en ligne dans leur chambre d'hôtel? Alors comme ça, ils regardent du porno? Et alors?", réagit l'ancien joueur Tony Cascarino selon qui "tout le monde le fait. C'est normal".
Un "Madoff" japonais sans scrupule ni remords
LE MONDE | 06.02.09 | 14h53 • Mis à jour le 06.02.09 | 14h53, extrait
Aujourd'hui, L & G devrait 366 millions d'euros à ses clients. Or, ses actifs ne dépasseraient pas 12 millions d'euros. La plupart des victimes sont des petits épargnants qui souhaitaient se constituer un capital pour la retraite. Citée par le quotidien Asahi, une femme de la préfecture de Saitama (au nord de Tokyo) raconte avoir annulé un contrat d'assurance-vie de 104 000 euros pour placer cette somme chez L & G. Elle aurait convaincu son mari et son fils aîné de faire de même. La famille aurait perdu 216 119 euros. M. Nami, lui, persiste et signe : "Ce n'est pas une fraude. C'est ce que font toutes les entreprises."
Un évêque : « si je trouve des preuves alors je rectifierais »
Voir également la définition de Mythographe
Evêque négationniste : pas d'excuses
AFP, 07/02/2009 | Mise à jour : 11:50
Un évêque qui a mis en cause l'existence de chambres à gaz dans les camps d'extermination nazis a refusé, pour le présent, de revenir sur ses affirmations, malgré un appel du Vatican, rapporte le magazine allemand Spiegel à paraître lundi. L'évêque négationniste Richard Williamson, dont les affirmations ont causé un immense émoi dans le monde, en particulier en Allemagne, a estimé qu'il lui fallait étudier les preuves historiques avant d'éventuellement revenir sur ses propos.
"Si je trouve des preuves alors je rectifierais" les propos tenus, a affirmé l'évêque.
"Mais tout cela prendra du temps", a-t-il ajouté. Le Vatican, qui vient de lever l'excommunication de l'évêque intégriste, avait affirmé cette semaine dans un communiqué que Richard Williamson devait "prendre sans équivoque et publiquement ses distances" avec ses déclarations sur la Shoah avant d'être admis aux fonctions épiscopales dans l'Eglise catholique.
Intégristes/Vatican: erreurs à analyser
AFP, 07/02/2009 | Mise à jour : 11:45
L'évêque d'Innsbruck (ouest) Manfred Scheuer a estimé que le Vatican devait analyser ses "erreurs" après la levée controversée de l'excommunication de quatre évêques intégristes, dont le négationniste Richard Williamson, dans une interview au quotidien Tiroler Zeitung de samedi. "Les explications du Pape (cette semaine) étaient plus que nécessaires et je les salue. Mais il faut aussi maintenant analyser les erreurs commises", a estimé Mgr Scheuer.
Poutine à l'UE : « faites le ménage par chez vous »
Source: le Nouvel Observateur du 23 octobre 2008, extrait
Un entretien avec le prix Nobel de la paix
Elie Wiesel: «Pourquoi le monde n'a-t-il rien appris?»
N. O. - Vous pouvez le faire légitimement. Mais les autres? Doivent-ils passer par la fiction?
E. Wiesel. - Il est impossible d'écrire un roman sur Auschwitz. Soit ce ne sera pas un roman, soit ce ne sera pas Auschwitz. Que d'autres essaient, je ne suis pas un censeur; moi, je ne peux pas. Mais à propos de banalisation, voyez l'emploi du mot holocauste en Amérique. Je suis tombé à la télévision sur un programme sportif dont le présentateur s'exclamait, à propos de la défaite d'une équipe : «Quel holocauste !» Quand il y a un incendie, des morts, ce mot apparaît. Donc moi, je ne l'emploie plus. Je regrette de l'avoir fait, aucun mot ne convient. Faute de mieux, j'écris «Shoah» dans mon roman. Ou alors je dis «la destruction». Mais mieux vaut simplement dire «Auschwitz». Et si on le dit sans trembler, alors il ne faut pas le dire.
Droits de l'homme : l'UE critique la Russie, Poutine contre-attaque
Il y a 3 heures
MOSCOU (AFP) — La Commission européenne a critiqué vendredi à Moscou la situation des droits de l'Homme en Russie après les meurtres récents de journalistes et de défenseurs des libertés publiques, Vladimir Poutine contre-attaquant sur ce thème, tout en revenant sur la crise du gaz.
"Dans l'opinion publique (européenne), il y a une certaine inquiétude à la suite d'événements récents en Russie, en l'occurrence les meurtres de journalistes et de défenseurs des droits de l'Homme", a déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
Marseillaise : une loi pour faire chanter les sportifs
MARSEILLAISE
Marseillaise : une loi pour faire chanter les sportifs
NOUVELOBS.COM | 05.02.2009 | 17:54, extrait
Le député UMP Jean-Claude Guibal a déposé une proposition de loi, pour contraindre les sportifs évoluant en équipe nationale à chanter la Marseillaise sous peine d'exclusion.
3 PETITS POINTS QUI INTRIGUENT
Sarko maçon ?
NOUVELOBS.COM | 04.02.2009 | 19:14, extrait
Quand trois petits points au bas d’une lettre font fantasmer le barreau de Paris…
"L’affaire" que l’on évoque en chuchotant dans les couloirs du palais de Justice de Paris remonte au 21 octobre dernier. Ce jour là, le très officiel bulletin de l’ordre des avocats de Paris publie le fac-similé d’une lettre de Nicolas Sarkozy adressée au bâtonnier Christian Charrière-Bournazel. Objet de la missive : la transposition en droit français d’une directive de Bruxelles relative à la lutte contre le blanchiment de fonds. Un sujet mineur. Car l’attention des plus fins observateurs se focalise sur la signature du Président. A l’œil nu, son paraphe comporte trois points en forme de triangle : c’est le signe distinctif des françs-maçons quand il s’adresse à un "frère" ! Etonnant, d’autant plus que la signature sarkozienne habituelle ne contient pas ce genre de figure géométrique (voir ci-contre).
Que faut-il en conclure ? L’Elysée dément catégoriquement que le président soit ou ait été affilié, un jour, à la franc-maçonnerie.
Le procureur Montgolfier relaxé
LEMONDE.FR avec AFP | 06.02.09 | 16h40 • Mis à jour le 06.02.09 | 16h45, extraits
Le procureur de Nice, Eric de Montgolfier, a été relaxé par le tribunal correctionnel de Lyon, vendredi 6 février. Poursuivi pour atteinte à la libérté individuelle, il était accusé d'avoir donné l'ordre de maintenir en détention un voleur de bijoux d'envergure internationale alors qu'il bénéficiait d'une ordonnance de mise en liberté.
[...] Le tribunal a estimé qu'aucune preuve ne permettait d'affirmer que M. de Montgolfier avait donné l'ordre au directeur du centre de détention de Nice de garder Herrina en détention. Le directeur du centre de détention, lui aussi poursuivi, a été relaxé, le tribunal estimant qu'il n'y avait pas d'élément intentionnel, et qu'il serait "inéquitable de s'en prendre au lampiste alors que dans cette affaire tout le monde s'est pris les pieds dans le tapis".
Publié le 24/01/2008 N°1845 Le Point, extraits
Les nouveaux francs-maçons
Nicolas Sarkozy s'apprête à leur rendre visite-une première. Leurs réseaux se multiplient et le nombre d'adhésions ne cesse de croître. Voyage au coeur des confréries proches du pouvoir.
[...] « C'est d'autant plus idiot que les francs-maçons savent que Nicolas Sarkozy ne l'est pas, tandis que les autres, au mieux, n'en ont rien à faire », poursuit Bauer. Peut-être. Mais le succès remporté par cette « non-histoire » en dit plus qu'une longue démonstration sur l'influence prêtée aux frères.
Les nouvelles lampes ne font pas l'unanimité
NDLR : On éteint tout. Bonne nuit.
Les nouvelles lampes ne font pas l'unanimité
LE MONDE | 04.02.09 | 15h23 • Mis à jour le 04.02.09 | 16h05, extrait
Les lampes classiques à incandescence, qui représentent 80 % des achats en France, seront progressivement retirées de la vente à compter de septembre dans l'Union européenne, mais dès le 30 juin en France, suite au Grenelle de l'environnement. Ces ampoules seront remplacées par les lampes à basse consommation (LBC) ou fluocompactes, qui épargnent l'environnement comme le porte-monnaie, compte tenu de leur durée de vie et de leur consommation. Pourtant, ces lampes font débat. Depuis 2006, le Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) s'inquiète du champ magnétique produit par les LBC, déconseillant de les utiliser comme lampes de chevet ou de bureau. L'Association française de l'éclairage lui oppose les résultats d'études menées par l'Office de santé suisse en 2004. L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) devrait rendre un avis, attendu depuis plus d'un an, au printemps. La Direction générale de la santé de la Commission européenne a indiqué, en octobre 2008, que les LBC ne produisaient ni champ magnétique ni scintillement, mais mentionne un effet possible des rayons ultra-violets émis sur les personnes sensibles.
04.02.2009, chroniquesjudiciaires.blogs.nouvelobs.com, extraits
Burgaud devant le CSM: le dossier prend une claque
"J'aurais dû éteindre la lumière!". La phrase a fait sensation dans la grande salle (bondée) de la chambre criminelle de la Cour de Cassation -voir photo-. [...] L'assistance est consternée. L'impassible président Vincent Lamanda en hausse même un sourcil. L'anecdote était déjà connue. Mais racontée avec tant d'indignation, dans un lieu si symbolique, et devant l'institution chargée de veiller au respect de la justice, à son indépendance, à sa dignité: c'est une claque pour la Chancellerie qui à fait traduire Fabrice Burgaud pour faute délibérée, impartialité, manque d'égards envers des justiciables. [...] L'instruction de Burgaud était "dans la moyenne +. D'un niveau supérieur à celui de la plupart des dossiers judiciaires " a t-elle affirmé. Une appréciation qui a le mérite d'être claire. [...] L'issue de ces débats risque de ne pas être très populaire. Hier, en effet, les accusations portées contre F. Burgaud se sont quasiment effondrées. Un risque qu'encourrait la Chancellerie en focalisant toutes ses attaques sur ce seul magistrat et, surtout, de manière si outrancière (il lui est quand même reproché d'avoir agi dans l'intention de nuire). [...] Mais une mauvaise nouvelle est venue d'un sondage d'un grand quotidien cité mercredi devant le CSM: plus de 78% des 18.000 sondés estiment que l'ex juge d'instruction doit être rayé de la magistrature. L'opinion l'a toujours dans le collimateur. "Et il suscite encore des réactions haineuses, d'une violence inouïe, qui font parfois désespérer de la nature humaine" a dit le magistrat Jean-Yves Montfort, qui assiste Burgaud. Après avoir déploré cette publication en cours d'audience disciplinaire, il a implicitement invité les conseillers à ne pas se laisser influencer par l'opinion publique et à ne se focaliser que sur les débats. [...] Burgaud n'était pas isolé, il n'est pas non plus un cas à part, mais il est le seul que la Chancellerie cloue au pilori.
Politiques 5 fév. 22h04, Libé, extrait
Les mots de Sarkozy pour dire les maux de la crise
ANALYSE • Quel vocabulaire et quel ton le Président le Président a-t-il adoptés lors de son entretien télévisé de ce jeudi soir?
C'est d'abord un visage grave et une expression tendue que le Président a offerts durant les premiers instants de cette soirée. Lors des trois premières minutes, il a employé le mot «crise» une dizaine de fois. Histoire de marteler aux esprits des téléspectateurs qu'il a bien pris conscience des inquiétudes qui les minent depuis quelques mois.
Et puis Nicolas Sarkozy a repris son ode habituelle pour vénérer le «travail» et l'«emploi» (termes prononcés une vingtaine de fois en quinze minutes), défendre la nécessité des «réformes» (une dizaine de fois en vingt minutes), la «protection» (six fois) de la «famille» (neuf fois en dix minutes) et des «Français» (sept fois), marteler son sens de la «responsabilité» (cinq fois), de la «vérité», de la «justice», son dégoût du «mensonge» et de l'«injustice», son goût pour la «modernisation» et la «rupture», etc.
Et attention aux fâcheux journalistes qui auraient le culot de déplaire au Président. David Pujadas (France 2) et Guy Lagache (M6) en ont fait l'expérience. Le premier pour n'avoir pas été, selon Nicolas Sarkozy, assez «précis» dans une question. Le second pour avoir eu le culot de dire que le site de l'usine de Gandrange, en Moselle, allait fermer dans les semaines qui viennent. Paf, le Président, en blouse de maître d'école, a sorti sa règle et corrigé comme il se devait les imprudents.
Sarkozy fait confiance à Kouchner
Négation de la Shoah: Sarkozy choqué
Lefigaro.fr, 05/02/2009 | Mise à jour : 21:50
Le président Nicolas Sarkozy a jugé "invraisemblables", "choquants" et "inadmissibles" les propos niant la Shoah de l'évêque intégriste anglais, Mgr Richard Williamson, récemment réintégré par le pape Benoît XVI dans l'Eglise catholique.
Sarkozy fait confiance à Kouchner
lefigaro.fr, 05/02/2009 | Mise à jour : 21:32
Nicolas Sarkozy a assuré qu'il maintenait "totalement" sa confiance à son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, mis en cause dans un livre de Pierre Péan, "Le Monde selon K.", où il est accusé de conflit d'intérêts.
"M. Kouchner a-t-il des ennuis avec la police ? M. Kouchner a-t-il des ennuis avec la justice ? Non", a lancé Nicolas Sarkozy. "Il me dit qu'il n'y a aucun conflit d'intérêts, je le crois et je lui maintiens ma confiance".
"Un monsieur fait un livre, il ne m'appartient pas de juger de la qualité de ce livre. Dans ce livre, ce monsieur dit que M. Kouchner n'a rien fait d'illégal et le petit système médiatique s'emballe et accuse M. Kouchner", constate le chef de l'Etat.
Et de lancer : "Je devrais dire moi, au ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner qui a eu le courage d'apporter son talent, et il est grand, au service de la politique étrangère de la France, que je le lâche parce qu'il y a un livre qui a été fait?".
Un livre polémique sur la vie de Rachida Dati
Date de livraison estimée : 9 février 2009 - 10 février 2009
1 ex. de : Belle Amie
Politique
Un livre polémique sur la vie de Rachida Dati
Le Parisien | 05.02.2009, 11h31 | Mise à jour : 11h43, extrait
Les membres du gouvernement sont soumis à rude épreuve cette semaine. Après le pavé dans la marre lancé par Pierre Péan contre Bernard Kouchner, avec la sortie de son livre Le Monde selon K., c'est Rachida Dati qui, à son tour fait, les frais d'une publication pamphlétaire. «Belle amie», tel est le nom de cet ouvrage signé des journalistes Michaël Darmon et Yves Derai, sort ce jeudi 5 février.
News publiée Hier à 19:23, www.purepeople.com, extrait
Rachida Dati : une Belle-Amie ? Pas pour tout le monde !
Il fallait s'y attendre. A force d'être omniprésente et sur tous les fronts, Rachida Dati a le droit à deux biographies polémiques. L'intrigante, de Jacqueline Remy sortira le 9 avril au Seuil, tandis que Belle-Amie, de Michaël Darmon et Yves Derai déjà auteurs de Ruptures sur Nicolas Sarkozy et Cécilia, paraîtra demain...
Le 5 février, sortira donc aux Editions du Moment la première biographie - non autorisée évidemment - de l'année sur notre Garde des Sceaux. Le Nouvel Observateur en kiosque demain, consacre 8 pages au phénomène Dati et publie les bonnes feuilles de l'ouvrage, retraçant son parcours social, son ascension fulgurante dans la pyramide du pouvoir, et son audace, qui l'a menée jusqu'à la place Vendôme. Car si elle s'apprête à quitter le ministère de la Justice au printemps prochain, la Garde des Sceaux aura fait couler beaucoup d'encre en un peu moins de deux ans.
Bernard Kouchner rejette les accusations portées contre lui
Bernard Kouchner rejette les accusations portées contre lui
LEMONDE.FR | 04.02.09 | 13h37 • Mis à jour le 04.02.09 | 22h12, extrait
Le livre du journaliste-écrivain Pierre Péan accuse M. Kouchner d'avoir mené de lucratives activités de consultant dans le secteur de la santé en Afrique, entre 2002 et 2007. Selon le journaliste, deux sociétés privées, Africa Steps et Imeda, gérées par deux proches de M. Kouchner, ont vendu pour près de 4,6 millions d'euros de contrats de conseil sur la réforme des systèmes de santé au Gabon du président Omar Bongo Odimba et au Congo de Denis Sassou Nguesso.
Dans Le Figaro, Bernard Kouchner dément "formellement" : "Je n'ai jamais touché les sommes dont parle Pierre Péan", assure-t-il, évoquant des "mensonges qui vont disparaître". Selon son entourage, Bernard Kouchner "n'a pas mis d'argent dans sa poche" et les accusations sur les contrats africains "ne s'appuient sur rien".
[...] A l'Assemblée nationale, sommé de s'expliquer par le député socialiste Jean Glavany, le chef de la diplomatie déclare : "A aucun moment, ni au Gabon ni ailleurs, je ne me suis servi de mes fonctions ministérielles." Dénonçant des "amalgames", Bernard Kouchner dit "souffrir" de ces accusations et dément également être à l'origine de la mutation-sanction, en 2008, de l'ancien secrétaire d'Etat à la francophonie, le socialiste Jean-Marie Bockel, qui avait critiqué la rémanence de la "Françafrique".
Sur France 2, le ministre explique aussi avoir brièvement évoqué le sujet avec Nicolas Sarkozy. "Nous en avons parlé un petit peu", à l'occasion du conseil des ministres, avance-t-il, sans donner plus de détails sur cette conversation avec le chef de l'Etat.
Vendredi 18 Janvier 2008, leJDD.fr, extrait
Françafrique: La rupture en débat
Le secrétaire d'Etat à la Coopération, Jean-Marie Bockel, a estimé qu'il était temps de mettre en oeuvre la rupture annoncée en Afrique et de "signer l'acte de décès" de la Françafrique. Des déclarations jugées arrogantes par le Gabon, qui préfère "trouver des partenaires plus respectueux". Un nouvel exemple des tensions entre la France et le continent noir.
Nicolas Sarkozy en avait fait l'un de ses crédos: il faut rompre avec la Françafrique. En visite au Bénin en octobre dernier, il l'avait encore répété. "Il nous faut construire une relation nouvelle, assainie, décomplexée, équilibrée, débarrassée des scories du passé et de ses obsolescences, il nous faut débarrasser notre relation des réseaux d'un autre temps, des émissaires officieux qui n'ont d'autre mandat que celui qu'ils s'inventent", avait-il déclaré.
Jeudi 14 Février 2008
Françafrique: La rupture attendra, leJDD.fr, extraits
A deux semaines du second voyage du président français en Afrique et en pleine crise tchadienne, un collectif d'ONG interpelle Nicolas Sarkozy. Objectif: mettre en oeuvre la rupture attendue avec la Françafrique, promesse de campagne du chef de l'Etat.
[...] Les choses étaient dites: la rupture, chère à Nicolas Sarkozy, devait aussi s'appliquer dans les relations franco-africaines. Mais neuf mois après son accession à la présidence, le changement se fait attendre. Même au sein du gouvernement, on s'impatiente. Lors de ses voeux à la presse, puis dans un entretien accordé au Monde à la mi-janvier, le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, Jean-Marie Bockel, avait en effet estimé que la rupture avec une Françafrique "moribonde" "tardait à venir". Aujourd'hui, le collectif d'ONG, parmi lesquelles figurent le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD), Survie ou encore Caritas France, tire les mêmes conclusions.
L’avocat du milieu a recouvré la liberté
La France gardée à vue
LE MONDE | 04.02.09 | 14h04 • Mis à jour le 04.02.09 | 19h13
Sarkozy face à la crise : 90 minutes pour convaincre
LEMONDE.FR avec AFP | 05.02.09 | 06h44 • Mis à jour le 05.02.09 | 06h44
Faits divers
L’avocat du milieu a recouvré la liberté
Le Parisien | 05.02.2009, 07h00, extraits
La cour d’appel de Paris a ordonné hier la libération sous caution de l’avocat Karim Achoui, qui avait fait appel de sa condamnation dans l’affaire Ferrara en décembre. Il réclamait de pouvoir comparaître libre au second procès, prévu au plus tôt en 2010.
Les cinquante et une nuits passées en prison l’ont visiblement éprouvé. Hier, vers 18 heures, quand la porte de la maison d’arrêt de Nanterre (Hauts-de-Seine) s’ouvre, c’est un Karim Achoui amaigri mais impeccable en veste et pardessus qui apparaît. Aussitôt, ses proches font barrage alors qu’il s’engouffre déjà dans un petit monospace.
« Je suis fatigué », laisse-t-il juste échapper avant de partir passer la soirée en famille.
Plus tôt dans la journée, la cour d’appel de Paris a prononcé la remise en liberté de l’avocat du milieu, détenu depuis le 15 décembre, après sa condamnation à sept ans de prison pour complicité dans l’évasion de son ancien client Antonio Ferrara, en 2003. Le parquet général, qui avait pourtant requis son maintien en détention, a indiqué hier soir qu’il « n’y aurait pas de pourvoi » contre la décision de la cour.
« Il ne laisse pas indifférent , il dérange »
[...] Parmi ses supporteurs, Audrey, une étudiante en théâtre de 24 ans, qui l’a découvert à travers les médias et son livre, « l’Avocat à abattre ». Elle a ensuite adhéré à son comité de soutien. « Je me suis sentie concernée, dit-elle. Il ne laisse pas indifférent, il dérange. Ce qui m’a frappée, c’est qu’on puisse condamner quelqu’un sans preuve, avec un dossier vide. »
Pour Me Francis Pudlowski, un des plus fidèles conseils d’Achoui, ces soutiens ont été déterminants : « C’est ce qui l’a fait tenir. »
Politique
Kouchner contre-attaque
Le Parisien | 05.02.2009, 07h00, extraits
Interrogé hier à l’Assemblée nationale par ses anciens amis socialistes, le ministre des Affaires étrangères nie toutes les accusations dont il est l’objet dans un livre. Il s’explique sur ses activités lucratives dans des pays africains.
[...] Assise derrière Kouchner, Fadela Amara se penche et l’embrasse sur la joue. Plusieurs dizaines de mots venant des bancs de la droite lui sont transmis. « Tu as lavé ton honneur », lui a écrit Jérôme Chartier, député du Val-d’Oise. « Il ne faut pas se tromper, c’est règlement de comptes à PS Corral », ironise Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP. Le matin, Kouchner avait déjà reçu quelques signes de soutien de la part de la majorité. Certes, lors du Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy n’a pas dit un mot de l’affaire. Mais, à la sortie, François Fillon s’était affiché ostensiblement au côté de Kouchner. Dans l’après-midi, un communiqué du Premier ministre souligne sa « confiance » dans le ministre des Affaires étrangères et son « respect » vis-à-vis de lui. « Rien ne justifie que la réputation d’un homme soit ainsi piétinée suite à de simples allégations. » A l’Elysée, on souligne également le « talent » du ministre, tout en restant très attentif au développement de l’affaire.
Delarue: Benguigui juge l'incident « clos »
Delarue: Benguigui juge l'incident "clos"
AP, 04/02/2009 | Mise à jour : 21:40
Clap de fin sur un incident qui a marqué la 4e édition des Globes de cristal lundi soir au Lido de Paris: l'un des maîtres de cérémonie Jean-Luc Delarue a présenté mercredi ses excuses pour les propos qu'il a tenus envers la principale intéressée, la documentariste Yamina Benguigui. La réalisatrice juge désormais l'affaire "close".
Péan dénonce les amalgames de Kouchner et du Nouvel Obs
Péan dénonce les amalgames de Kouchner et du Nouvel Obs
Mercredi 04 Février 2009 - 14:07, marianne2.fr, extraits
Dans un numéro à paraître du Nouvel Observateur Pierre Péan est traîné dans la boue par le ministre mais aussi par trois journalistes de l'hebdomadaire. Il leur répond ci dessous.
[...] Les journalistes du Nouvel Observateur parlent d’attaques aux relents nauséabonds. Ils vous accusent d’expliquer les actes du ministre par « sa double judéité »…
P.P. : Je n’ai fait que reprendre une interview de Bernard Kouchner lui-même. Il évoquait en fait le moteur principal de son action de citoyen, avant même de devenir un homme politique. Il expliquait son engagement par le traumatisme de la deuxième guerre mondiale, l’obsession de « Plus Jamais ça ». Je n’ai repris ces déclarations que pour expliquer le sens de son itinéraire, ainsi que sa psychologie. En l’occurrence, il ne s’agit pas d’un passage à charge du livre.
[...] Bernard Kouchner évoque à la fin de son interview la détestation de « nostalgiques des années 30 et 40 », de « révisionnistes ». Vous vous sentez visé ?
P.P. : Il s’agit d’un autre amalgame très insultant : si l’on est pas d’accord avec la version du conflit rwandais de Bernard Kouchner, on est révisionniste avec toute la charge et le soupçon que cela génère quand on évoque les années 30 et 40 et que l’on parle de révisionnisme. J’invite les lecteurs à lire ce que j’ai écrit : ils ne retrouveront aucune de ces accusations.
A votre attention, de la part d'Amazon.fr.
Nous vous informons de l'envoi de vos articles... Qté 1, Le monde selon K
Quelles sont les accusations contre Bernard Kouchner ?
Créé le 04/02/09 - Dernière mise à jour à 16h37 - Europe 1, extraits
Pour mieux comprendre la polémique actuelle entre le journaliste-écrivain Pierre Péan et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, voici les principales attaques et accusations contenues dans le livre "Le Monde selon K.". Le Rwanda. [...] Les conflits d'intérêts. [...] Christine Ockrent. [...] Les origines juives. Une petite partie de l’ouvrage mais très sensible. "Bernard Kouchner insiste sur sa ‘double-judéité’, affirmant paradoxalement qu'être ‘à moitié juif, c'est être deux fois juif’, comme s'il voulait indiquer qu'il faut chercher là le principal moteur de ses actes", écrit Pierre Péan qui y voit là une explication de l’engagement de Bernard Kouchner auprès des minorités. [...] BHL. [...]
Le monde selon K : Bernard Henry-Lévy monte au créneau
Bernard Kouchner réfute les accusations de Pierre Péan
France Info - 15:15, 2'00" d'audio
Bernard Henry-Lévy monte au créneau pour défendre Bernard Kouchner. (2'00")
PARIS (AFP), extrait — Le parquet de Nanterre a sollicité un expert en vue d'un "avis médical complet" sur la milliardaire Liliane Bettencourt, actionnaire principal de L'Oreal, dans l'enquête sur des dons pour près d'un milliard d'euros qu'elle a accordés à un photographe, a-t-on appris de source proche du dossier confirmant une information du Point.fr.
Cet expert "avait déjà été sollicité par le parquet et avait rendu un premier rapport. Il a souhaité rencontrer Mme Bettencourt avant de rendre un avis médical complet" sur la milliardaire, a-t-on précisé de même source.
L'hebdomadaire le Point a annoncé mercredi sur son site que le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, qui a confié une enquête à la brigade financière depuis le mois de janvier 2008 dans cette affaire, "vient de requérir officiellement une expertise médicale sur la personne" de Mme Bettencourt "afin d'établir si oui ou non l'héritière du groupe l'Oréal se trouvait en +état de faiblesse+ au moment où ont été effectués les dons les plus importants sur un total estimé à 993 millions d'euros".
Le Point ajoute que Mme Bettencourt, 86 ans, a affirmé publiquement l'excellence de sa santé.
Le parquet de Nanterre a ordonné des investigations complémentaires dans l'enquête sur ces dons au photographe François-Marie Banier.
L'enquête préliminaire avait été confiée à la Brigade financière à la suite d'une plainte déposée fin 2007 par la propre fille de Liliane Bettencourt, Françoise Bettencourt Meyers, contre le photographe, pour "abus de faiblesse".
Kouchner envisage d'attaquer Péan
Kouchner envisage d'attaquer Péan
RTL, 04/02/2009 | Mise à jour : 13:32
L’avocat de Bernard Kouchner, Me Georges Kiejman, a dénoncé sur RTL des accusations sans fondements concernant des éventuels conflits d'intérêt : « au fond des choses, il n’y a évidemment pas le moindre commencement de preuve des diffamations de M.Péan ».
Deux actions en diffamation devraient donc être "probablement" intentées, a annoncé Me Kiejman, l’une par Bernard Kouchner lui-même, l’autre par l’intermédiaire du procureur de la République en sa qualité de ministre.
Me Kiejman a par ailleurs ajouté que le ministre des Affaires étrangères mis en cause s’expliquera « dans la soirée sur le plateau d’une grande télévision ».
LE MONDE SELON K.
Kouchner va porter plainte contre Péan
NOUVELOBS.COM | 04.02.2009 | 14:24
L'avocat de Bernard Kouchner, Me Georges Kiejman, a déclaré qu'il allait "probablement" porter plainte en diffamation contre Pierre Péan.
Me Georges Kiejman, avocat du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, a déclaré, mercredi 4 février, qu'il allait "probablement" porter plainte en diffamation contre l'écrivain Pierre Péan, auteur d'un livre à charge contre son client.
Au micro de la radio RTL, Me Kiejman a déclaré : "je vais probablement intenter une action en diffamation", au sujet du livre "Le monde selon K" qui parle de conflit d'intérêts à propos d'études réalisées pour des pays africains.
Pierre Péan "est bien incapable d'apporter la moindre preuve du fait que Bernard Kouchner étant devenu ministre aurait réalisé n'importe quel rapport pour le compte d'Etats étrangers et a fortiori, qu'il aurait été rémunéré pour cela", affirme l'avocat.
"Des pamphlets venimeux"
Me Kiejman relève que le livre ne fait état que d'une "possibilité" de conflit d'intérêts, mais il souligne que "les tribunaux considèrent que les suggestions peuvent être considérées comme des diffamations".
"Comme tout le contexte est très défavorable à Bernard Kouchner", a-t-il poursuivi, "les gens l'interprètent comme : "il l'a fait". C'est le côté venimeux des pamphlets, on répand des rumeurs dans l'espoir qu'elles atteindront ceux qu'elles visent".
"C'est clairement un coup d'édition, on prend la personne la plus populaire qui soit et on l'attaque et on espère que la popularité de la personne qu'on attaque multipliera le nombre des exemplaires vendus", affirme l'avocat, en estimant que "de ce point de vue, l'opération est parfaitement réussie".
Sur le plan juridique, Me Kiejman explique que Bernard Kouchner est mis en cause comme particulier et comme ministre. En tant que personne privée il doit agir en justice lui-même avec un avocat, mais en tant que ministre il revient au Garde des Sceaux d'introduire une action distincte.
Affaire Kouchner : l’Elysée suit l’affaire de près
Accoyer: "restons calmes"
AFP, 04/02/2009 | Mise à jour : 11:31
Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) a invité aujourd'hui à rester "calme" à propos des accusations de conflit d'intérêts portées, dans un livre de Pierre Péan, à l'encontre du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
"Restons calmes", a déclaré M. Accoyer sur Canal+. "J'ai l'impression qu'on entre dans une de ces polémiques où la surenchère a souvent sa place et la politique n'y gagne pas beaucoup", a-t-il ajouté alors que le débat enfle dans la classe politique après la mise en cause du ministre d'ouverture.
Politique
Affaire Kouchner : l’Elysée suit l’affaire de près
Le Parisien | 04.02.2009, 07h00, extrait
Nicolas Sarkozy surveille l’affaire Kouchner de très près. Mis au courant rapidement de la sortie du livre de Pierre Péan, le chef de l’Etat a voulu savoir si les faits reprochés à son ministre des Affaires étrangères étaient suffisamment graves pour entraîner une véritable crise au sommet de l’Etat. Ou si, passée « l’écume médiatique », le French Doctor se sortirait, tant bien que mal, des accusations portées contre lui.
« Le chef de l’Etat aime beaucoup Bernard »
« La bonne réputation de Pierre Péan est un élément qui entre en ligne de compte, c’est assez ennuyeux, reconnaît un ministre. Bernard semble un peu inquiet et stressé en ce moment. On espère pour lui qu’il pourra tout expliquer. »
PARIS (AFP), extrait — La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a estimé mercredi que "ce n'est pas l'opinion qui doit faire le procès des hommes politiques" à propos de Bernard Kouchner mis en cause dans un livre pour le mélange des genres entre activités publiques et privées.
"Il ne faut pas que l'honneur d'un homme soit jugé par l'opinion publique sur des rumeurs. Laissons Bernard Kouchner se défendre, je suis sûre qu'il le fera très bien", a ajouté Mme Pécresse sur I-télé.
Politique
Livre de Pierre Péan: la majorité serre les rangs derrière Bernard Kouchner
AP | 04.02.2009 | 11:01, extrait
Les ministres et élus de la majorité serrent les rangs derrière Bernard Kouchner, tandis que le livre polémique de Pierre Péan, "Le Monde selon K.", qui lance des soupçons de conflit d'intérêt à l'encontre du ministre des Affaires étrangères, paraît ce mercredi.
Bernard Accoyer a d'abord appelé au calme. "Attendons, prenons un peu de recul. J'ai l'impression qu'on entre dans une de ces polémiques où la surenchère a souvent sa place et la politique n'y gagne pas beaucoup", a déclaré le président de l'Assemblée nationale sur Canal+. "Bien sûr qu'il ne faut pas qu'il y ait de confusion dans les fonctions, dans les rôles, dans les différentes missions que l'on a pu effectuer", a-t-il ajouté. Et de conclure: "Tout va dépendre des réponses qui seront faites par Bernard Kouchner, et puis c'est à partir de là que l'on pourra dire s'il s'agit d'un dossier qui justifie telle ou telle réponse, telle ou telle attitude. Mais enfin laissons quand même (...) le décor se planter".
Politique 04/02/2009 - 10:43 - LeJDD
Kouchner répond à son détracteur
Dans une interview accordée au Nouvel Observateur à paraître jeudi et publiée mercredi sur son site internet, Bernard Kouchner répond à son détracteur, Pierre Péan. Dans Le Monde selon K., celui-ci l'accuse notamment d'avoir mêlé activités publiques et privées en Afrique. "Mais enfin de quoi m'accuse-t-on? J'ai toujours agi dans la légalité et la transparence, déclaré mes revenus, payé mes impôts. Je n'ai jamais signé un seul contrat avec un Etat africain", déclare Bernard Kouchner, qui évoque la "jalousie" pour justifier de telles attaques.
Bernard Kouchner contre-attaque
Jérôme Bouin (lefigaro.fr) Avec AFP, 04/02/2009 | Mise à jour : 11:37, extrait
Le ministre des Affaires étrangères estime être la cible d'une « entreprise de déstabilisation ». Selon lui, le livre de Pierre Péan est le résultat de « la jalousie ». « Dans certains cercles, on n'aime pas la réussite. Pas la mienne en l'occurrence, celle d'un homme qui est resté populaire, hors du gouvernement ou dans le gouvernement qu'il soit de gauche ou de droite ». « Certains réseaux me détestent. Lesquels ? Certainement les nostalgiques des années 30 et 40 et tous les révisionnistes, ceux d'hier et ceux qui, aujourd'hui, réécrivent l'histoire du génocide tutsi au Rwanda ».