Catégorie: Polémique et société
Estelle, Maddie, Antoine et les autres…
Un «mini Madoff» en Floride ?
lefigaro.fr, 18/01/2009 | Mise à jour : 11:19, extrait
Les clients et les collaborateurs du gestionnaire de fonds Arthur Nadel craignent que les 350 millions de dollars qu'ils lui ont confiés se soient volatilisés avec lui. Le financier, introuvable depuis mercredi, a laissé derrière lui une lettre de suicide. Les journaux de Floride le surnomment déjà le «mini Madoff ». On est sans nouvelle depuis mercredi d'Arthur Nadel… et des 350 millions de dollars qu'il gérait. Les autorités comme les clients et les associés du gestionnaire de fonds de 75 ans craignent désormais d'avoir à faire à une gigantesque escroquerie. La disparition d'Arthur Nadel coïncide avec les premiers soupçons et plaintes à la police de ses investisseurs. Le gestionnaire de fonds a été vu pour la derrière fois par sa femme Peg, le mercredi 14 janvier.
18 janvier 2009, moreas.blog.lemonde.fr, extrait
Estelle, Maddie, Antoine et les autres…
L’information par la presse d’une nouvelle piste dans l’enquête sur la disparition de la petite Estelle Mouzin, avant même que les faits ne soient vérifiés, interpelle bon nombre de gens. Certains ont réagi violemment sur le site des journaux qui ont repris l’information. Ainsi dans Libération, on peut lire : « Cet article risque d’être la condamnation à mort d’Estelle - Bravo la télé et les journaux ! Que cette fille soit Estelle ou non vous signez son arrêt de mort en publiant cette photo. - Quel manque de professionnalisme ! C’est honteux. ». Ou encore sur Le Monde : « Si elle est encore vivante, cette information est scandaleuse… - Je suis ahuri de l’irresponsabilité de l’AFP à pondre une dépêche là-dessus. »
Taper fort sur tous ceux qui contestent ?
Grèves: Besancenot accuse Sarkozy
AP, 17/01/2009 | Mise à jour : 20:36
"Nicolas Sarkozy essaie de criminaliser le mouvement social", déclare Olivier Besancenot, qui estime que "les grévistes ne sont pas responsables" du conflit qui a conduit à la fermeture de la gare Saint-Lazare cette semaine.
"Pendant trois semaines, la direction (de la SNCF, NDLR) a refusé de négocier. Je comprends la colère des usagers. Mais ça ne retire rien à ma solidarité avec les grévistes", affirme le porte-parole de la LCR dans un entretien publié dimanche dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France". "Les cheminots ne luttent pas pour des droits corporatistes mais pour que les services publics fonctionnent bien".
Selon Olivier Besancenot, les responsables de la situation sont le président Nicolas Sarkozy et son gouvernement, qui "passent leur temps à démanteler le service public, que ce soit les transports ferroviaires, la santé, la Poste". "Nicolas Sarkozy a une volonté: taper fort sur tous ceux qui contestent" et "essaie de criminaliser le mouvement social", ajoute-t-il, jugeant que le chef de l'Etat "n'agit que pour les riches".
Ainsi, "son plan de sauvegarde, c'est pour les banques, pour les capitalistes", et le président "est anachronique quand il dit qu'on pourrait revenir à un gentil capitalisme industriel contre un méchant capitalisme financier". Car, pour Olivier Besancenot, "la crise actuelle, c'est la crise du capitalisme tout court. C'est d'ailleurs pour ça que Sarkozy est complètement à l'ouest".
Une nouvelle « déclaration d'indépendance » morale ?
Mystères Madoff
LE MONDE | 17.01.09 | 13h41 • Mis à jour le 17.01.09 | 20h19, extrait
La version de Bernard Madoff, financier américain soupçonné d'une énorme fraude pyramidale, veut que, le 10 décembre, il ait tenu à sa femme et ses deux fils ce langage : "Je suis fini. J'ai perdu 50 milliards de dollars. Tout n'était qu'une énorme fraude." Andrew et Mark Madoff, ahuris, ont appelé leurs avocats, qui leur ont conseillé d'aller illico au FBI. Le lendemain, la SEC (Securities and Exchange Commission, gendarme de la Bourse) portait plainte, et Madoff était interpellé. Il a été laissé en liberté. Sa femme, Ruth, et son frère Peter ont réglé la caution de 10 millions de dollars.
Cette version fait sourire les habitués de Wall Street. Beaucoup subodorent une autre explication. Après avoir dit à ses rejetons qu'il était "fini", "Bernie" aurait ajouté : "J'ai 70 ans. Pour ne pas me suivre derrière les barreaux, il n'y a qu'un moyen : dénoncez-moi. Vous ne saviez rien." En bon chef de famille, Madoff chercherait donc à protéger les siens.
Mais la thèse de la complicité des enfants a un défaut : le FBI enquête depuis plus d'un mois sans qu'ils fassent l'objet d'accusations. Pourtant, Mark était directeur général et Andrew directeur des opérations du fonds Bernard Madoff Investment Securities (BMIS). Peter, son frère et bras droit, n'est pas plus inquiété.
A-t-il agi seul ou en famille ? C'est l'un des nombreux mystères de l'affaire Madoff, dont les immenses trous noirs intriguent. Et la division financière du FBI, qui débroussaille, se tait.
Obama souhaite une nouvelle "déclaration d'indépendance" morale
NOUVELOBS.COM | 17.01.2009 | 18:50
"Ce qu'il nous faut, c'est la même persévérance et les mêmes idéaux que nos pères fondateurs", a-t-il ajouté. Pour le premier des quatre jours de festivités précédant son investiture, le président élu a prononcé un discours depuis Philadelphie avant de prendre le train pour Washington.
Internet et vie privée : la question fondamentale que se pose Alex Türk
Bientôt des procès filmés ?
France Info - 13 janvier 2009, 11:45, extrait
Dans un rapport rendu public le 22 octobre 2008, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) suggérait de permettre aux médias audiovisuels d’accéder aux salles d’audience, partant du constat d’un "déficit de confiance" des Français envers la justice. "Le son et l’image sont en effet, de loin désormais, les premiers vecteurs de l’information. La justice ne peut donc espérer mieux se faire connaître et comprendre par le plus grand nombre sans passer par eux", expliquait l’organe suprême de la magistrature.
Un internaute piégé par ses traces sur la Toile
LE MONDE | 17.01.09 | 14h21 • Mis à jour le 17.01.09 | 14h21, extrait
Jules, qui affirme avoir désormais "verrouillé" sa vie, n'entend pas porter plainte. "Ce serait de toute façon difficilement tenable devant un juge, estime Alex Türk, président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL). Le magazine n'a fait qu'utiliser des sources publiques."
Cette mésaventure illustre la complexité de la galaxie Internet. "Le fait même d'entrer dans ce type de réseau, souligne M. Türk, revient à accepter de réduire son périmètre d'intimité."
"Les nouvelles technologies favorisent la confusion des espaces publics et privés, renchérit Dominique Pécaud, sociologue à l'université de Nantes. D'un côté, on glisse vers une privatisation des espaces publics, via notamment la vidéosurveillance. De l'autre, on expose sa vie privée dans des espaces qui sont presque publics. On assiste à un recentrage sur l'individu, comme s'il devenait une institution."
Se pose "une question fondamentale de nature psychologique et philosophique", selon M. Türk : "Qu'est-ce qui fait que les jeunes ont besoin d'exposer leur vie intime et d'apprendre tout de la vie d'inconnus ? Il y a là un étrange phénomène d'exhibitionnisme partagé et de narcissisme mutuel."
Tarnac : Yildune Lévy est remise en liberté
LE MONDE | 17.01.09 | 13h48 • Mis à jour le 17.01.09 | 15h38, extrait
L'une sort, l'autre pas. En début de soirée, vendredi 16 janvier, Yildune Lévy, 25 ans, un carton sous le bras, a quitté la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) où elle était incarcérée depuis le 15 novembre 2008. Contre l'avis du parquet, la cour d'appel de Paris a ordonné sa remise en liberté, sous contrôle judiciaire, suivant les recommandations du juge d'instruction, Thierry Fragnoli. Ce dernier avait estimé, dans son ordonnance, que le maintien en détention provisoire de la jeune femme n'était pas nécessaire à la poursuite de son enquête. Le même jour, la demande de Julien Coupat, 34 ans, a été rejetée par le juge de la détention et des libertés (JLD). Il est pourtant mis en examen pour les mêmes motifs que sa compagne : destruction en réunion et association de malfaiteurs à visée terroriste.
Des neuf personnes soupçonnées d'avoir saboté des lignes SNCF à grande vitesse et mises en examen, M. Coupat est le seul à demeurer en prison. Le 11 novembre, jour de leur interpellations, la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, s'était félicitée d'une "opération réussie" impliquant le "milieu de l'ultra-gauche".
Depuis, le dossier est apparu de plus en plus confus.
Monsieur le président, par Eva Joly
Point de vue
Monsieur le président, par Eva Joly
LE MONDE | 15.01.09 | 13h53 • Mis à jour le 15.01.09 | 17h31, extrait
Supprimer le juge d'instruction ne constitue pas une simple réforme de notre système pénal, mais porte atteinte au plus haut de nos principes, celui de la séparation des pouvoirs et de l'indépendance de la justice à l'égard du pouvoir politique. Votre discours ne mentionne aucune garantie d'indépendance pour les enquêtes. Ce silence, dans un domaine qui constitutionnellement vous échoie, porte la marque du stratagème politique.
Mais le verbe haut et toute la rhétorique du monde ne suffiront pas pour convaincre les Français qu'un parquet soumis aux instructions du ministre constitue une meilleure garantie pour le justiciable qu'un juge indépendant. Vous affirmez que notre pays est marqué par une tradition de "rivalité" entre le politique et le judiciaire. La rivalité n'est pas du côté des juges, elle est le fruit de la peur des politiques.
Vous pensez que la légitimité politique prime sur tous les pouvoirs. Or c'est précisément pour contenir le désir de toute-puissance qui s'empare naturellement des gouvernants que les Lumières ont forgé le concept de séparation des pouvoirs.
Monde 15 janv. 11h11, Libé, extrait
Un financier américain se fait passer pour mort pour échapper à des poursuites
L'homme de 38 ans a simulé sa disparition en Floride dans le crash de l'avion qu'il pilotait. Dimanche, il avait placé son appareil sur pilote automatique et lancé un message de détresse avant de sauter en parachute.
Un conseiller financier de l'Indiana, aux Etats-Unis, est accusé d'avoir simulé sa mort dans le crash de l'avion qu'il pilotait afin d'échapper à des poursuites dans plusieurs Etats.
L'homme de 38 ans est en garde à vue dans un hôpital de Tallahassee (Floride, sud-est), où il se remet de blessures aux poignets. Il avait été retrouvé mardi soir par les autorités alors qu'il se cachait dans un camping de l'Etat.
Objection, monsieur le président Sarkozy !
NDLR : Cette lettre ouverte serait parvenue à la chancellerie à la fin 2006, « pour un examen approprié auprès des services judiciaires compétents »... réponse à la noix : « débrouillez vous avec Nanterre et Versailles. »
14/01/2009, Libé Orléans, extraits
Sarkozy à Orléans: président protecteur et chantre de l'autopromotion
Pour Nicolas Sarkozy, «l’insécurité est la première des inégalités». Il l’a dit et répété. Et lui est là pour «protéger» les Français des affres de l’insécurité, tout comme il les protège «contre les méfaits de la crise financière» et «contre la crise économique et sociale qui en a découlé». Il protège également «leur santé avec la loi sur l’hôpital», mais aussi leurs «libertés individuelles en lançant une réforme de la procédure pénale». Et enfin, le président ne peut s’exonérer de «protéger la paix» dans le monde en proposant aux belligérants Proche orientaux un plan «équilibré».
[...] Obligé par l’actualité récente, le président est revenu sur le placement en garde à vue et l’incarcération des deux policiers de la brigade des stups d’Orléans soupçonnés de trafic de stups (LibéOrléans du 11 janvier 2009). «Ces actes sont d’une gravité extrême et ils doivent être sanctionnés. Il ne s’agit pas que de problèmes individuels. Ces actes salissent vos uniformes !», a-t-il lancé au parterre de policiers et gendarmes massés entre les huiles essentielles (députés, élus locaux, cadres UMP...), dans l’antre du gymnase surchauffé de l’unité de gendarmerie d’Orléans.
Objection, monsieur le président !
LE MONDE | 14.01.09 | 14h21 • Mis à jour le 14.01.09 | 20h09, extraits
Trois juges. Trois magistrats chargés d'instruire des dossiers, de débusquer la vérité. Ils n'ont pas les mêmes affectations. Deux se heurtent, dans leurs enquêtes, à la raison d'Etat. Le 7 janvier, ils ont écouté le président de la République, Nicolas Sarkozy, et sa réforme de la justice visant à supprimer les juges d'instruction - inamovibles et indépendants - pour donner au parquet - dépendant du ministère de la justice - les pleins pouvoirs. Ils n'ont pas aimé. Ils s'inquiètent pour le justiciable, assurent que si le parquet détient seul l'opportunité des poursuites, il n'ira jamais défier le pouvoir. "L'indépendance du parquet est un faux problème, répond le procureur de Paris, Jean-Claude Marin. La loi permet aux procureurs d'être indépendants, s'ils le sont dans leur tête. En revanche, il faut un contre-pouvoir à l'opportunité des poursuites." Cette réforme n'est qu'un projet, mais elle vient bousculer le corporatisme d'une magistrature peu encline à évoluer. Les juges d'instruction ne sont pas exempts de reproches. Ils commettent aussi des erreurs, s'endorment parfois sur leurs dossiers, ou abusent de leurs pouvoirs. On veut les supprimer ? Ils s'expriment.
[...] Sophie Clément gère une quarantaine de dossiers dans son cabinet, au pôle financier parisien. Juge d'instruction depuis quatorze ans, elle a failli mettre en péril les relations diplomatiques de la France avec Djibouti, dans le cadre de l'affaire Borrel - un magistrat retrouvé mort à Djibouti en 1995 -, qu'elle instruit. Elle s'inquiète, et le dit : "Museler les juges, c'est un fantasme d'homme politique."
[...] Et elle ne croit pas en un parquet volontariste, qui irait défier les pouvoirs publics. "Avec le système préconisé par Nicolas Sarkozy, l'affaire du sang contaminé n'aurait pas existé, l'affaire Elf non plus. Il n'y aurait plus de constitution de partie civile, cette procédure qui a donné naissance à la plupart des affaires politico-financières. Il faudrait que le parquet soit masochiste et schizophrène pour lancer des poursuites qui pourraient nuire à la raison d'Etat, estime la juge Clément. On ne peut demander à un procureur de se suicider professionnellement. Prenez l'Angolagate ou l'affaire Borrel, un procureur irait-il gâter des relations diplomatiques importantes pour la France ? Il ira demander l'avis de son chef, qui n'est autre que le ministre de la justice. Mais comment voulez-vous que les procureurs se battent sur des dossiers sensibles, à moins de vouloir être exilés dans un tribunal de second ordre ?"
Hollande réagit sur les « Rois fénéants »
Hollande réagit sur les "Rois fénéants"
AFP, 14/01/2009 | Mise à jour : 13:15
L'ancien premier secrétaire du PS François Hollande a affirmé aujourd'hui que Nicolas Sarkozy veut "décider seul en République" et "finit par faire regretter le temps des Mérovingiens" alors que le président de la République avait stigmatisé les "rois fainéants".
Sous le titre "monarchie absolue", le député de Tulle écrit sur son blog : "Nicolas Sarkozy, dans une formule peu élégante à l'égard de son prédécesseur, a évoqué les rois fainéants pour justifier son activisme présidentiel depuis son élection".
Mais, "exercer sa mission n'est pas décider seul en République. Avoir le pouvoir n'est pas détenir tous les pouvoirs. Et c'est là la dérive, le glissement, et pour tout dire la confusion", accuse M. Hollande.
"Pour rester dans la métaphore monarchique, c'est du despotisme éclairé, ce qui finirait par faire regretter le temps des Mérovingiens", souligne le député.
Publié le 07/01/2009 à 16:24 - Modifié le 07/01/2009 à 18:48 Le Point.fr (avec agences)
Sarkozy se préfère en "omniprésident" qu'en "roi fainéant"
Lors de ses voeux à l'Élysée aux parlementaires et aux conseillers de Paris, le chef de l'État s'est montré caustique. Il a repris à son compte l'expression d'"omniprésident" souvent utilisée par l'opposition pour le critiquer, la préférant à celle de "roi fainéant" comme "on en a connu", selon lui, dans le passé. Et d'ajouter sans citer de noms : "À force d'écrire que j'en fais trop, au moins, on ne se pose pas la question de savoir ce que je fais. C'est arrivé dans l'histoire de notre pays : Mais qu'est-ce qu'il fait donc là-haut ? "
"Dans ma conception d'une démocratie saine et exemplaire, un exécutif fort implique un législatif, un Parlement fort", a poursuivi le président de la République, expliquant longuement la révision constitutionnelle adoptée l'été dernier qui accroît, selon lui, les "droits de l'opposition", prédisant que "personne ne reviendrait" dessus.
Les chaussettes rouges de Fillon ont choqué le Québec
Politique
Les chaussettes rouges de Fillon ont choqué le Québec
Le Parisien | 13.01.2009, 14h28 | Mise à jour : 19h26, extrait
François Fillon aime parfois quitter son uniforme de Premier ministre en mettant des chaussettes rouges, ce qui lui a valu quelques soucis en octobre. «Cela m'a valu un incident diplomatique au Québec !» a-t-il plaisanté au Grand Journal de Canal +, mardi soir. «Un journal québécois a titré, en photographiant mes chaussettes : Le Premier ministre français a choisi Ottawa, car la couleur rouge, c'est la couleur du gouvernement fédéral. Celle-là, je l'avais pas anticipée !» a expliqué M. Fillon.
AFP | 13.01.09 | 21h48 - Le grand rabbin de Venise (Italie) Enrico Richetti a accusé le pape Benoît XVI de remettre en cause cinquante ans de dialogue entre le judaïsme et l'Eglise catholique, dans un texte publié mardi par la revue jésuite Popoli.
Alors que les rabbins italiens ont décidé de ne pas participer cette année à la traditionnelle journée de réflexion judéo-chrétienne, le 17 janvier, la revue catholique a expliqué la publication de ce texte par le souci "d'écouter les raisons d'autrui", "premier pas vers un dialogue authentique".
Le religieux juif rappelle que les rabbins italiens ont pris leur décision après la réapparition d'une prière pour la conversion des juifs dans la messe en latin du vendredi saint réhabilitée par Benoît XVI à l'automne 2007.
En outre, "les plus récentes prises de position du pape sur le dialogue, considéré comme inutile puisqu'il convient de témoigner en toutes circonstances de la supériorité de la foi chrétienne" conduisent "à annuler les 50 dernières années de l'histoire de l'Eglise", écrit-il.
Reconduites à la frontière : Hortefeux « fier » de son bilan
Reconduites à la frontière : Hortefeux "fier" de son bilan, les associations dénoncent un "déni d'humanité"
LEMONDE.FR | 13.01.09 | 18h17 • Mis à jour le 13.01.09 | 20h52, extrait
Quelques jours avant de remettre à Eric Besson les clés du ministère de l'immigration et de l'identité nationale, Brice Hortefeux a défendu, mardi 13 janvier, son bilan à la tête de cette administration dont il s'est vu confier en mai 2007 la création par le Nicolas Sarkozy. Avec 29 796 "éloignements" d'étrangers en situation irrégulière, il s'est dit "fier" d'avoir atteint et même dépassé l'objectif fixé en début d'année de 28 000 reconduites "effectives" à la frontière. Ce faisant, pour lui, "le véritable changement, la véritable rupture, la véritable nouveauté, c'est que le tiers de ceux qui repartent chez eux le font désormais de manière volontaire".
Et le ministre d'insister à l'attention de ses détracteurs selon lesquels de très nombreux retours volontaires concernent des Roumains et des Bulgares acceptant de rentrer chez eux moyennant une aide, quitte à revenir plus tard en France : "Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises reconduites, la loi s'applique à chacun qu'il soit Européen ou Africain."
Les tensions communautaires inquiètent le gouvernement
lefigaro.fr avec AFP, 13/01/2009 | Mise à jour : 08:36, extrait
Selon le ministère de l'Intérieur, les attaques visant les synagogues et les mosquées «sont en nette augmentation», depuis le début de l'opération israélienne à Gaza. Pour endiguer ce phénomène, plusieurs associations de quartiers, réunies par Fadela Amara, vont rédiger un texte appelant au «vivre ensemble».
Actes antisémites : Nicolas Sarkozy condamne des "violences inadmissibles"
LEMONDE.FR avec AFP | 12.01.09 | 12h13 • Mis à jour le 12.01.09 | 20h37, extrait
Nicolas Sarkozy a fermement condamné, lundi 12 janvier, les "violences inadmissibles" commises en France "au prétexte" du conflit au Proche-Orient et assuré que ces crimes ne "resteraient pas impunis". En présentant, à l'Elysée, ses vœux aux autorités religieuses, le président a également "exprimé sa plus vive solidarité envers les victimes directes et indirectes de ces comportements indignes de notre pays, indignes du XXIe siècle", selon ce texte.
Il a "remercié et félicité tous les représentants des grandes religions de France, dont il a salué le rôle modérateur, pacificateur et rassembleur". Les représentants des religions vont publier "dans les prochains jours" une déclaration commune concernant les événements à Gaza, a dit le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France (CEF).
"Face à un tel conflit, il est évident que chacun éprouve de l'empathie pour telle ou telle partie (...). Notre rôle, comme responsables religieux, est d'éviter que les positions se durcissent, il faut faire bouger les lignes et ne pas laisser croire qu'il y a les bons d'un côté et les méchants de l'autre", a pour sa part assuré Gilles Bernheim, le grand rabbin de France. "Les conflits extérieurs à la France ne doivent pas toucher et contaminer l'équilibre, la fraternité et la cohésion de la société française", a pour sa part estimé le recteur de l'institut musulman de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.
Le spectacle de Dieudonné interdit
Reportage
La presse, tenue à distance, rumine sa frustration
LE MONDE | 08.01.09 | 14h16 • Mis à jour le 08.01.09 | 14h17, extrait
SDEROT, ASHKELON (ISRAËL) ENVOYÉ SPÉCIAL
Un champignon de fumée noire, par ici, un sillage de missile, par là, et puis des explosions cotonneuses. C'est tout ce que la caravane de journalistes étrangers dépêchés en Israël est autorisée à voir de l'offensive qui dévaste la bande de Gaza depuis deux semaines.
En dépit d'une décision de la Cour suprême l'enjoignant de laisser passer la presse, le ministère de la défense israélien persiste à refouler ses représentants au terminal d'Erez, porte d'accès à Gaza, toujours emprunté par les humanitaires et les diplomates des Nations unies. "Il y a des tirs de roquettes sur le terminal, affirme sans ciller Ygal Palmor, porte-parole du ministère des affaires étrangères. Nous ne pouvons pas risquer la vie de notre personnel."
Le spectacle de Dieudonné interdit
AP, 08/01/2009 | Mise à jour : 14:24
Après Montpellier, Cournon d'Auvergne. Le maire de cette ville de la banlieue de Clermont-Ferrand a préparé un arrêté municipal visant à interdire la tenue du spectacle "J'ai fait l'con" de Dieudonné prévu le 24 janvier au Zénith d'Auvergne, situé sur sa commune.
Le projet d'arrêté municipal, qui doit être transmis en préfecture, dénonce "le simulacre de cérémonie diligenté par Dieudonné lors de sa présentation au Zénith de Paris le 26 décembre dernier, consistant en la remise d'un prix fictif par une personne déguisée en déporté juif à l'historien négationniste reconnu Robert Faurisson".
Une liste d'erreurs médicales qui s'allonge
HOPITAUX
Une liste d'erreurs médicales qui s'allonge
NOUVELOBS.COM | 05.01.2009 | 16:37
Après la mort vendredi 2 janvier d'un bébé de 6 mois, Louis-Joseph, pour laquelle le directeur de l'hôpital de Bullion (Yvelines) a reconnu "une erreur", et celle d'Ilyès, 3 ans, le 24 décembre, voici un rappel de précédents cas d'erreurs médicales ou para-médicales qui ont fait l'objet de condamnations en justice...
Bébé mort : les parents ont rencontré l'équipe de l'hôpital
Metz: l'hôpital nie un manque de soins
AFP, 05/01/2009 | Mise à jour : 18:48, extrait
La direction de l'hôpital Bon Secours de Metz a démenti que le décès d'une femme de 82 ans ayant passé, samedi, huit heures aux urgences soit lié à "un manque de soins", contrairement à ce qu'a affirmé une association familiale de Moselle qui a porté plainte contre X.
Bébé mort: les parents "très choqués"
agences, 05/01/2009 | Mise à jour : 20:51
Les parents du nourrisson décédé vendredi suite à une erreur de perfusion à l'hôpital de Bullion (Yvelines) ont déclaré ce soir "ne pas en vouloir au personnel soignant" après avoir rencontré l'équipe de l'hôpital ce matin.
"Il ne faut pas polémiquer. Aujourd'hui, on a quand même un deuil d'un bébé qui avait un peu plus de cinq mois et non pas six mois, on est encore très choqués", a déclaré le père lors d'une interview à TF1. "Ils se sont occupés de notre fils pendant quatre mois, très bien, l'enfant souriait avec les infirmières", a-t-il ajouté. "On n'en veut pas au personnel soignant et ça, il faut bien qu'elle le comprennent", a conclut la mère de Louis-Joseph.
Facebook's War on Nipples
Facebook's War on Nipples
TIME US with CNN, Wednesday, Dec. 31, 2008, excerpt
The breast-feeding wars have long followed a familiar pattern. A woman gets thrown off a plane for nursing her toddler; she sues Delta. Barbara Walters says sitting next to a breast-feeding woman made her "uncomfortable"; ABC's headquarters get surrounded by 200 women staging a "nurse-in." Maggie Gyllenhaal is photographed nursing her daughter in public; tabloids rush to either praise her as a role model or tell her to throw a blanket over her shoulder.
« Nous nous demandons bien ce qu'il y a d'obscène dans l'allaitement d'un bébé », font valoir de leur côté les organisateurs du forum, « surtout par comparaison avec BEAUCOUP de photos qu'on voit partout sur Facebook, qui sont vraiment obscènes », ajoutent-ils.
Interactif & Multimédia
Cachez ce sein...
Le Parisien avec AFP | 30.12.2008, 21h55
Le site de socialisation Facebook est en butte aux critiques d'internautes qui lui reprochent d'avoir retiré de ses pages des photos d'allaitement, de peur qu'elles soient jugées trop osées.